Aujourd’hui sur le pod, je jase encore une fois avec mon ami à distance Antoine Meunier, un product designer passionné de SaaS avec qui j’adore parler. C’est lui qui me pose plus de questions sur ce show-là!
On jase d’exit porn, i.e. de la curiosité et de l’engouement qui entoure la vente d’une compagnie. On parle de qu’est-ce que ça a changé dans ma vie de vendre Snipcart et de faire de l’argent, de pourquoi / quand vendre sa compagnie de tech, de philosophies de croissance, de qu’est-ce qui a de la valeur dans un monde de AI ++.
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François Lanthier Nadeau:What's up, folks ? C'est Frank Lanthier Nadeau. Bienvenue sur SaaSpasse. Le podcast où on jase de croître un SaaS ou une carrière en SaaS au Québec. On est maintenant sur Spotify, Apple Podcasts, pas mal de tous les autres. Donc, vous êtes pas game d'aller vous abonner. Ça serait super smart. Il nous faut assez de downloads pour avoir des commandites pour enfin payer Producer Ludo. a.k.a. le pro du bono, a.k.a. the real PCCAD. On drop un épisode par semaine minimum, juste des discussions sans filtre avec des founders ou des employés clés en SaaS. D'ailleurs, si vous faites partie d'un SaaS au Québec, allez sur SaaSpasse.com, cliquez sur le bouton Ajouter votre SaaS pour être indexé dans notre répertoire. Aujourd'hui, sur le pod, je jase encore une fois avec mon ami à distance, Antoine Meunier, un product designer passionné de SaaS avec qui j'adore parler. C'est lui qui me pose plus de questions sur ce show-là, donc dynamique intéressante. On va parler beaucoup de exit porn, c'est-à-dire tout l'engouement et la curiosité qu'il y a autour de quand quelqu'un vend sa compagnie, quand un entrepreneur vend sa compagnie, qu'est-ce que ça veut dire, qu'est-ce qui change. Justement, on parle de qu'est-ce que ça a changé dans ma vie de vendre Snipcart et de faire de l'argent, de pourquoi et quand vendre sa compagnie de tech, les différentes philosophies de croissance. On rentre dans ChatGPT Plugins, qu'est-ce qui va avoir de la valeur dans un monde qui est... plus, plus, plus enhanced par le AI ? Tu as besoin de combien par année pour être indépendant financièrement ? Si je regrette ou pas d'avoir vendu Snipcart ? Qu'est-ce que je ne voudrais plus jamais faire dans ma carrière ? C'est quoi le founder marketing ? Puis, comment prioriser le marketing dans ta culture d'entreprise ? Donc, du gros stock, on passe au show. Let's go ! Better get out of my face, eh ? On n'y pose pas les montées. All right, Antoine, re-bienvenue sur le pod, man. C'est vraiment cool que tu ailles le temps et l'intérêt de passer un peu de temps à jaser avec moi.
Antoine Meunier: Écoute, Frank, ça fait plaisir. J'ai plein de temps, mais aucun intérêt.
François Lanthier Nadeau: On parlait d'avoir des cheveux de nos blondes. Comme collé dans le cou, dans le linge, whatever. Tu sais, quand j'ai commencé à sortir avec ma blonde, j'étais comme pas familier avec la notion de compromis. Et peut-être même que je croyais pas à ça. Aujourd'hui, ça a changé, bien évidemment. Mais je me rappelle que les premières fois que j'ai trouvé des cheveux dans mon linge ou genre n'importe où, je me disais, ben c'est pas vrai que je fais pas de compromis. Maintenant, je vis dans les cheveux.
Antoine Meunier: Qu'est-ce que tu penses de ça ? Écoute, c'est un sujet très tabou chez nous, avec ma blonde. Ça fait quand même longtemps qu'on est ensemble cette année. C'est un sujet qu'on discute, parce que le cheveu dans la soupe, il arrive souvent, puis les cheveux dans le fond du terrain.
François Lanthier Nadeau: C'est toi la soupe.
Antoine Meunier: Oui. Puis moi, j'ai des petits cheveux fins, donc ils se faufilent bien, puis généralement, ils se sauvent. Mais les siens sont super longs, puis très obvious. sticky. Ce qui est très difficile, je pense, pour notre relation, c'est quand mon chien mange un cheveu pis qu'il chie un cheveu. Fait que, tu sais, il fait comme un caca-collier. Ah, dude ! Qui commence son... Fait que, tu sais, pis c'est une vieille chienne. Fait qu'elle fait bien ce qu'elle peut, mais, tu sais, ça fait des... C'est un peu désagréable. Faut peut-être l'enlever après. Fait que là, c'est comme le segment vétérinaire. Fait que là, tu prends le sac, tu vas te tirer.
François Lanthier Nadeau: Bienvenue, bienvenue sur le show SaaSpasse, où est-ce qu'on On parle exclusivement de technologie de façon super sérieuse. No Jokes, man, trop cool de te voir. On s'enligne pas mal pour essayer de co-host cette affaire-là. Au moins un épisode sur deux ou quelque chose dans le genre. C'est cool d'interviewer du monde comme j'ai fait avec le premier show. D'ailleurs, les gens qui écoutent Antoine Meunier, notre placeholder titre pour le premier épisode, c'est Fleurs de lys en silicone. Ce qui risque probablement de jamais voir le jour, mais le premier show avec Antoine Meunier, si vous voulez vraiment connaître le dude, connaître mon ami, écoutez ça. On passe vraiment à travers beaucoup de stocks et c'est cool. Aujourd'hui, on fait un format un peu différent. Tu avais des bonnes idées de shows. Il y en a une qui était, quote-unquote, le exit porn. C'est-à-dire comment les gens sont fascinés ou curieux, quasiment morbides des fois sur... C'est quoi, genre, vendre une compagnie ? Qu'est-ce que ça fait ? Qu'est-ce qui se passe ? Peut-être que morbide, ce n'est pas le bon mot, mais whatever, c'est mon podcast. On va parler d'exit de façon générale. Tu vas leader les questions que tu veux. Moi, je vais ship in autant que je peux. Tu sais, je ne suis pas un expert dans la matière, mais au moins, j'ai de l'expérience de première main. Tu sais, je l'ai comme fait avec Snipcart. Puis, ça a été tout qu'une aventure. Puis, toi, je sais que tu as vu d'autres exits, tu as suivi ça. Tu sais, tu es comme... Ta littérature techno, mettons, est comme plus avancée que la mienne. Ça fait que ça va être intéressant de comparer, je pense, les deux points de vue. Mais n'importe quelle question, man, freestyle, vas-y, shoot, puis on commence là-dessus.
Antoine Meunier: Cool. Je pense déjà que c'est un sujet qui est tellement spécifique à la tech et encore plus au SaaS. Quand tu y penses, je veux dire, tu trouves n'importe quel entrepreneur dans une compagnie qui n'est pas la tech et tu lui parles de vendre sa compagnie. Généralement, la personne n'est pas capable de le faire. Elle ne veut pas le faire. Ce n'est pas un objectif. Ce n'est jamais un but. C'est genre, tu as ta grosse compagnie de transport avec tes 750 autobus et le bonhomme va mourir dans la tombe et il n'y aura jamais transféré sa compagnie.
François Lanthier Nadeau: Il va mourir dans la tombe ? Comment ça ?
Antoine Meunier: Il meurt dans la tombe. C'est sûr qu'il y avait peut-être des problèmes avec ses créanciers. Mettons qu'on revient à un exemple un peu moins violent. C'est un truc que je trouve qui m'a fasciné. Personnellement, depuis que je suis là-dedans, depuis que littéralement, je suis parlant anglais, 16-17 ans, j'ai eu des problèmes. C'est tout le temps un peu, c'est quasiment l'objectif de créer la compagnie ou de partir le projet à la base. Puis, évidemment, quand on était jeune, je veux dire, quand j'étais jeune, c'était super simple. Si tu voyais un article dans TechCrunch passé, on se rappelle de TechCrunch, ce media outlet qui était si solide. Bien oui,
François Lanthier Nadeau: man. J'ai fait un achievement, moi, quand on a été publish sur TechCrunch, la vente de Snip. Gros achievement.
Antoine Meunier: Fait que juste ça, dans le exit porn, ça. Le headline, right ?
François Lanthier Nadeau: Oui.
Antoine Meunier: Puis, l'affaire qui est fou, c'est un truc qui me fascine, c'est que quand on voit le chiffre, mettons, telle compagnie a été vendue pour tel montant, bien, tout le monde fait une genre de napkin calculation un peu boboche puis assume que le founder est parti avec genre 80% de ce montant-là, cash dans ses poches, là. Ce qui n'est jamais le cas. Puis, peut-être un peu là-dessus que je partirais, c'est le genre de L'arc de... En quoi, ça fait quoi ? 15 ans que t'es là-dedans, Frank ? Facile.
François Lanthier Nadeau: Non, man, pas exactement 15. Je pense, genre... Là, ça doit faire 10 ans, Snip. Ça va faire 10 ans cet été, je pense. J'étais là 9 ans, un peu plus. Puis avant ça, man, j'étais plus stagiaire dans des agences et tout. Si tu comptes mon stagiaire début de carrière, ça fait genre 12. Toi ?
Antoine Meunier: Je ne suis pas tellement poche là-dedans. Je ne sais pas.
François Lanthier Nadeau: Sur un autre podcast, il disait Ne faites jamais de maths en live.
Antoine Meunier: Non, c'est ça. C'est pour ça que je veux... Moi, en plus que ma blonde a les cheveux longs, elle est orthopédagogue. Je suis tout le temps la personne qui n'est pas... Bref, elle gagne tout le temps. Fait que je suis rendu avec un PTSD de sortir des maths de cette troisième année du primaire. Mais ouais, tout pour dire que le truc des exits, je pense que... En fait, pas je pense que. Je serais curieux de savoir, toi, comment... Tu sais, comme là, aujourd'hui, tu l'as fait ton exit. C'est genre... Là, tu repenses à ce que tu vas faire, tes prochains projets, tes trucs. À quel point c'est encore comme... Ben, clairement, le headline. Je veux juste assumer que faire un headline dans Dead Crunch, c'est fait et tu n'as plus besoin de le faire, mais à quel point ça drive tout maintenant ?
François Lanthier Nadeau: Doud, je vais faire le coup de très rap, mais il y a des lyrics de J. Cool. qui est un de mes rappeurs préférés. Ça dit, It's not about the money, it's more about time. Shit starts to make sense when you see how I spend mine. C'est comme ça a vraiment résonné avec moi, cette track-là, ce lyric-là, parce qu'aujourd'hui, mettons, le luxe que cet exit-là m'a apporté, c'est beaucoup justement la liberté et le temps. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, regarde ce que je suis en train de faire. Je suis en train de parler avec toi, je suis en train de faire un pod avec un de mes amis, j'interview du monde vraiment cool, je travaille sur un projet qui va peut-être ou pas être une compagnie profitable que je trouve vraiment cool. je fais ça avec du monde que j'aime. Fait que je passe plus de temps, mettons, avec ma mère, ma blonde, mon chien, mes amis. Bon, ça, c'est toujours une balance à aller chercher. Là, actually, j'ai été vraiment baisé depuis que je suis parti chez Duda, mais... Tu sais, ce luxe-là, c'est vraiment le temps. C'est pas l'argent, tu sais. Mettons, l'argent, c'est juste un moyen pour arriver au temps, on dirait, dans ma tête. Puis, un exemple, c'est même avant l'exit. Tu sais, en tech, on a des bons salaires, du moins pour l'instant. On doit croiser que Chad GPT Plugins ne prennent pas tous nos jobs, mais ça, c'est une autre idée, une autre histoire. Mais même en tech, tu sais, avant, on est comme bien nantis comparé à la population mondiale ou whatever. Puis genre, faire le ménage... Ça m'a tout le temps fait chier, genre vraiment, vraiment beaucoup. Puis ma blonde était comme, non, c'est juste normal de faire le ménage, genre chaque deux semaines minimum, participe. Je me réveillais le dimanche matin, puis c'était genre la fin du monde, man. Savoir qu'il fallait que je fasse le ménage, je me sens vraiment lâche, whatever. Mais tu sais, d'avoir un tout petit peu d'argent, ça m'a permis d'embaucher une femme de ménage, puis de dire, check, moi je vais payer pour la femme de ménage. Puis c'est comme, ça m'a libéré du... de temps, encore une fois, puis ça m'a libéré des conflits, des irritations. Fait que c'est vraiment juste, tu sais, l'argent, c'est comme un tremplin à ces espèces de libertés-là puis de confort-là. Fait que je te dirais que ce que ça a changé pour moi, pas tant grand-chose. Tu sais, dans le hype du début, quand je suis parti en peur, puis j'étais là Wow, man, tu sais, j'ai enfin un temps de zéro dans mon compte, comme je vais pouvoir, tu sais, j'ai acheté une Mercedes, puis tout ça. Tu sais, j'étais C'était comme un hype et un high d'adolescent qui était comme, yo, j'ai jamais eu vraiment d'argent, une mère monoparentale, comme, let's go, c'est le temps de baller et de montrer à tous ceux qui pensaient que t'étais un fuck-up et que tu serais jamais assez stable pour réussir, de genre, hey, I made it, blablabla. Mais tout le monde s'en crisse, tu sais. Tout le monde s'en crisse. Puis ma blonde était comme vraiment chill là-dedans, elle était comme laid-back, puis elle était comme, ah, tu sais, je laisse vivre son trip, tu sais. Ça dérape pas trop. Puis elle attendait un peu que le high redescende, tu sais. Puis ma mère aussi, même chose. C'était le fun de vivre ce high-là, mais ça a duré six mois d'autre, tu comprends. Puis aujourd'hui, les mêmes challenges que j'avais avant de vendre ma compagnie, personnelle ou professionnelle, je les ai encore. Puis je travaille encore pas mal dans le même space. J'habite à la même place. Je n'ai pas fait un exit de Silicon Valley genre de fou d'entête. J'ai fait un exit très généreux et très cool, surtout à cause du timing de quand on a vendu Snipcart. Mais... Oui, c'est du life-changing money, mais ce n'est pas du yacht money. Je trouve des nouveaux vices ou des nouvelles activités comme, je ne sais pas moi, se lancer en bas des avions, acheter un avion, whatever. Je ne sais pas. Des hobbies de luxe, genre. Je n'ai pas ça et je ne veux pas ça. J'ai rambled, mais I guess ça répond un petit peu à la question.
Antoine Meunier: Oui, mais... En fait, je vais partir pour un ramble aussi. C'est ça. En fait, la question vient de... On se textait un peu avant. J'ai fait des maths dans ma tête, mais pas live. Les maths, elles marchaient. En gros, c'est un peu de se dire, OK, on est dans la trentaine. Combien j'ai besoin pour être indépendant de fortune ? Ensuite, combien j'ai besoin pour ne plus jamais travailler de ma vie ? Puis après ça, la question veux-tu jamais travailler de ta vie ? Ça, c'est un autre, je pense, mythe du exit porn de sell into the sunset Généralement, la personne qui réussit à bâtir quelque chose d'aussi solide est addict un peu à la job, à le faire. C'est un peu des workaholics. Je vais, dans le fond, double-cliquer là-dessus. Puis c'est un peu le truc qui est drôle, c'est qu'on est là à bâtir nos compagnies dans le but de la vente. Une phrase qu'on peut, Antoine Eden m'avait dit chez The End Simple qui m'avait toujours marqué, c'était ce qu'on en discutait. La compagnie commençait à faire une couple de millions par année. Une couple de millions quand tu es bootstrap et tu l'as fait, Frank, avec Snipcart, c'est tellement des business qui ont un beau balance sheet dans le sens que tu n'es pas... On va faire un peu rapidement le parallèle. Quand tu es venture-backed, tu finalement, tu te soumets, mais... L'idée, c'est que tu lèves du financement, ça te permet d'accélérer ta croissance dans l'objectif d'arriver à un autre milestone qui va te permettre de lever un peu plus de cash. Puis, ça te permet d'accélérer, de shrinker le temps que ça prend d'avoir une compagnie mature. Puis, tu sais, c'est vraiment une approche qui a fait ses preuves, mais qui est aussi qui peut exploser. Mais dans le bootstrap, c'est vraiment comme, au lieu d'avoir une boulangerie qui fait du pain tous les matins, bien... tu as une usine à software qui fait un software as a service puis qui le vend puis finalement, tu as des marges tellement intéressantes que ça fait des belles business. Fait que je parlais avec Antoine qui, à ce moment-là, était peut-être dans la mi-quarantaine avec genre quatre enfants dont des triplets qui s'en vont à l'université. Fait que tu sais, l'université aux États-Unis, fait que... On s'entend dire que lui, il a besoin d'un gros cash flow s'il veut envoyer ses enfants à l'université dans le prochain 5 ans. L'idée de vendre la compagnie, c'était intéressant. Mais maintenant, c'était ça qui était drôle. Pourquoi je vendrais ? J'ai travaillé tellement fort toute ma vie pour avoir une compagnie qui marche. J'ai enfin une compagnie qui marche. Une compagnie, j'ai une team avec moi. J'ai toujours voulu rouler une business. J'aime ça. Oui, j'aimerais avoir plus d'argent. Il me dit ça au volant de sa vieille... On était en France, parce qu'il habite en France, aux États-Unis. On était au volant de sa vieille Fiat, je ne sais pas quoi. C'était le plus cher de plus de merde que j'ai vu de ma vie. Je pensais qu'on allait mourir. Il roule sa compagnie en adem. C'était fascinant d'entendre ça, le genre de... Je vendrais ça pour rien au monde, ou pas pour le moment. Là, le temps n'est pas bon, même si ma vie serait mieux si j'avais justement des zéros. de plus en moins comptable.
François Lanthier Nadeau: J'ai une couple d'idées là-dessus. Je pense que le premier challenge que j'amènerais, c'est genre, il y a des entrepreneurs tech qui construisent une entreprise avec l'idée de la vente. C'est toujours comme baked in dans leur psyché ou leurs objectifs finaux. Moi, pour le meilleur ou pour le pire, ce n'est pas dans ce contexte-là que je suis arrivé dans tech. Je suis arrivé sous... Sous la tutelle de Georges de Vincent, chez Spectrum puis tu sais, ça a toujours été très influencé aussi, genre Bootstrap, des business indestructibles, profitables, qui transcendent, tu sais, qui n'étaient pas besoin nécessairement d'avoir un exit strategy, qui est juste amener de la valeur, récupérer de la valeur, avoir une marge de profit, continuer d'évoluer, c'est assez. C'est assez. Puis je pense que Snipcart ça a beaucoup été ça pendant longtemps. Puis j'y croyais, puis j'y crois encore à ces business-là. Mais il y a des facteurs qui viennent moduler ma croyance ces temps-ci, puis c'est ça que je veux partager. Tu sais, si, mettons, tu enlèves l'idée de faire un exit puis le désir de faire un exit pour faire du cash et devenir indépendant financièrement. Ce qui, tu sais, c'est les valeurs ou les objectifs en soi que je respecte. Tu sais, j'ai pas de critique nécessairement envers ça. Par contre, mettons que t'as pas ça. Il y a d'autres trucs qui viennent jouer dans ton raisonnement et dans ta réalité d'affaires. C'est-à-dire qu'en tech, les choses bougent quand même vite. Ça évolue vite. Tu as des nouveaux compétiteurs qui arrivent. Tu as des nouvelles manières de régler certains problèmes. Puis, tu as des boom and bust right ? Tu as des up and down de marché. Ou est-ce que c'est comme des off-ramp c'est comme des manières de sortir de ton idée si tu penses que ton idée est sur le bord d'être périmée. Puis, c'est plate à dire, mais... Si tu es dans un marché vraiment dynamique, j'ai l'impression qu'on s'en va dans un marché encore plus dynamique, encore plus volatile, où tu peux créer des business dans le temps de le dire, mais qu'il y a du new tech ou du AI-driven tech qui sort, puis ta business est irrelevant. Je m'excuse, mais parenthèse, allez voir ChatGPT, les plugins, le démo qu'ils ont fait. Moi, j'ai vu des centaines de saases s'évaporer sous mes yeux quand j'ai vu ça, puis j'étais comme, what the fuck, qu'est-ce que ça va faire ? Mes opinions ne sont pas encore faites là-dessus. On va être chépine.
Antoine Meunier: Je ne suis pas d'accord, Frank.
François Lanthier Nadeau: Oh shit, OK,
Antoine Meunier: ouais.
François Lanthier Nadeau: Prends la tangente, vas-y.
Antoine Meunier: Partons là-dessus. Je ne suis pas d'accord sur le fait que tu as dit un truc, puis je vais paraphraser, puis tu vas dire, oh, je m'en vais. Dans le fond, ce que tu dis, c'est que la business est irrelevant parce que le software va se faire remplacer. Puis moi, ce que j'ai envie de dire, c'est l'inverse. C'est le software est irrelevant, c'est le customer. C'est tout le travail qui a été fait pour aller acquérir, surtout dans le B2B SaaS. Les contrats qui ont été signés, je veux dire, j'ai regardé Infoman hier avec votre histoire de SAQ au Québec, c'est pas le software le problème, c'est le contrat qui a été signé en allant jouer au golf. Puis le truc, je pense, dans notre monde, par contre, je suis totalement d'accord avec toi, on s'en va dans un monde, écoute, j'ai écrit un React Components ce matin en 8 minutes avec ChatGPT. C'est un tailleur. Maintenant, Peu importe le code que tu as, la vitesse à laquelle tu fais, il faut encore aller chercher un client, il faut encore convaincre une compagnie de t'utiliser comme vendeur, puis surtout dans le SaaS, dans le B2B. Je pense que ça va être ça, les acquisitions qui vont arriver dans les prochaines années, c'est une compagnie avec clairement une meilleure technologie qui veut accélérer ça en allant acheter les clients de quelqu'un d'autre, en achetant finalement la coquille de la compagnie, en achetant finalement le livre, le book of business. Je lance ça de même, t'en penses quoi ?
François Lanthier Nadeau: Hum. Je sais pas, j'ai de la misère à... C'est vrai que... d'acquérir une base de clientèle, surtout si elle est comme locked in avec des contrats, comme tu dis, des stocks plus enterprise. Il y a une valeur à ça. Par contre, ces contrats-là, ils expirent tous. Ces contrats-là, ils ont tous des clauses d'annulation ou de void ou peu importe. Je ne sais pas. J'ai l'impression que dans le court terme, je vois la valeur d'avoir ces clients-là déjà acquis, puis comme une audience, puis un user base qui paye. Mais pour ce qui est d'acquérir des nouveaux clients, j'ai l'impression que les systèmes qui centralisent beaucoup des opérations que ton SaaS permettait de faire, mais que tu avais à utiliser 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 SaaS, il y a beaucoup de unbundling qui s'est fait en SaaS. J'ai l'impression, on dirait que je me dis, pourquoi est-ce que tes nouveaux clients, tes nouveaux clients potentiels ou tes clients actuels que leur contrat vient à échéance, si c'est juste plus facile de faire tout... la business logic qu'ils ont à faire ou les opérations qu'ils ont à faire à l'aide d'une interface centralisée qui est toute vide dedans, c'est une subscription, mettons, ou genre moins une subscription. J'ai comme l'impression qu'il y a juste une logique d'incentive capitaliste qui va aller vers ça. Mais, ouais, man, mes pensées ne sont pas comme formées à 100% par rapport à tout ça.
Antoine Meunier: Je comprends. Je m'en allais, je m'en ai encore plus divagué là-dessus. Non, mais je pense que pour ramener sur tout le exit porn, un autre truc, je pense que pour un podcast futur, le unbundling, le SaaS unbundling, bundling, puis un peu, je pense que le SaaS comme étant presque une commodité, puis il va l'être encore plus. Je pense que ça, c'est un sujet en soi que je vais laisser de côté, lui, pour le moment. Mais oui, pour revenir un peu au... aux ventes pis ces trucs-là, t'sais, c'est complètement genre un 180 ici pour finir mon math calculation il y a 20 minutes. T'sais, je me disais, bon, pour, t'sais, pour qu'une vente soit vraiment genre un genre de game over pour quelqu'un, faut que ça soit, t'sais, il y a une règle qui dit, dans le fond, t'sais, si tu pognes un vieux livre de finance, il va dire, bon, une fois que t'as accumulé un certain capital, tu peux utiliser un... 1 à 2 des fois 3 de ce capital-là pour vivre. Puis ça va te permettre d'avoir un fonds qui va te survivre, finalement. Puis ce montant-là, tu sais, mettons, si tu fais les maths rapides, puis si j'ai fait super vite, personne va avoir le temps de les calculer puis de réaliser que j'ai pas rapport. Tu sais, mettons que t'as besoin de 100 000 par année. Bien, ton exit, au final, puis là, je vais aller rechercher mes chiffres avant de dire de la grosse boîte, là. Mais, of course, j'y trouve pas quand je vais pour dire ça. Ça, c'est de la malheur. Mais tu sais,
François Lanthier Nadeau: by the way, ça, c'est quelque chose que Il y a tellement de monde qu'après que j'avais vendu Snipcart une des premières affaires qu'ils me disaient, c'est You made it, t'as plus besoin de travailler. Avec l'argent que tu vas faire des intérêts, si tu fais pas de lifestyle inflation pis tu commences pas à dépenser comme un malade, t'es correct. Genre, t'es 7. Pis j'étais comme Yo, c'est tellement pas ça le point pis le but pour moi, mettons. Comme, je suis pas in it pour... être out of it Je ne sais pas comment le dire. C'est juste, je veux travailler avec du monde cool. Je veux que mon identité, mon talent, mon réseau s'améliore et s'optimise avec les années. Je veux me prouver certaines affaires. Je veux... Ça fait partie au corps de mon identité d'être dans ce milieu-là, de builder des trucs. trouver des nouvelles tactiques ou stratégies pour faire de la growth ou peu importe. J'étais comme, je vais faire quoi si je reste dans un appart pas cher et que je garde un vieux chargé pas cher et que je peux juste vivre sur mes intérêts ? Oui, j'ai une fibre artistique, mettons, et j'ai toujours voulu faire de la musique. Mais la musique, ça coûte de quoi ? Ce n'est pas super facile ou j'ai toujours voulu écrire. Oui, mais les bons écrivains écrivent sur les trucs qu'ils vivent, sur les vraies expériences. Ils écrivent. quelque chose avec la substance. Je ne savais jamais vraiment comment réagir quand quelqu'un me disait ça. Je trouvais que ça simplifiait ou ça réduisait même mon intention de tout le parcours que j'avais eu avec Snip et la vente. C'était comme Ah, t'as tout fait ça pour enfin rien pouvoir faire ? J'étais comme What the fuck, man ? Je dis ça avec respect. C'est la perception externe des personnes. Ça leur appartient. Ils ont leur background, leur perception, leur shit. Mais, ouais, man. En tout cas, as-tu trouvé tes chiffres ?
Antoine Meunier: Ouais, j'ai trouvé mes chiffres, mais je m'en allais continuer là-dessus. C'est parce que le truc qui est intéressant, je pense, c'est le timing dans la vie. Puis, l'exit, mettons que tu as eu avec Snipcart. Pour moi, c'est un changement de vitesse. Tu es passé à une vitesse supérieure, tu as une crédibilité dans l'industrie parce que tu as vécu. C'est un peu ça, le 6-8 mois que ça a duré.
François Lanthier Nadeau: C'est un gros 7 mois.
Antoine Meunier: C'est un 7 mois. Si on fait le dernier 24 mois de, mettons, les quelques mois qui lient à l'acquisition, l'acquisition, la post-acquisition, jusqu'à aujourd'hui, tu as fait du chemin. Ce chemin-là, en plus, la beauté de ça, c'est que On pourra en parler maintenant, mais je pense que les gold nuggets vont sortir dans 5 ans. Dans 5 ans, tu vas avoir un genre assez de recul puis ça va t'avoir amené plus loin encore. À commencer par aujourd'hui, on serait pas assis aujourd'hui si tu n'avais pas, si Snipcart était encore où il était dans le temps, parce que probablement, un, tu n'aurais pas le temps. Puis on aurait peut-être un podcast, mais ça aurait été très différent. Tandis que là, c'est un peu ce bandwidth mental-là. C'est un peu une expansion de mental juice qui s'offre.
François Lanthier Nadeau: Oui, puis c'est ça aussi que je disais. Il y a vraiment du monde qui me disait... J'avais pitché un talk au WAC, d'ailleurs, cet an-là, puis ça n'a pas été accepté, puis c'est tout bad. J'aurais vraiment aimé ça parler de cette histoire-là en personne, mais il y a beaucoup de monde qui me demande, tu sais, Tu regrettes-tu d'avoir vendu ta startup ? C'était ça le titre du talk, basically. Puis, je dis tout le temps, non, parce que j'avais... À travers le processus, dans le 7 mois, j'ai défini mes raisons de pourquoi je veux vendre la compagnie. C'était, un, pouvoir aider ma mère pendant qu'elle s'en va en retraite. Parce que ma mère, bon, monoparentale, elle a tout fait pour ma soeur et moi. Puis elle a réussi, right ? Je veux dire, on a eu des bons struggles, puis tout ça. Mais sous une certaine mesure, j'ai un certain succès. J'ai des achievements desquels je suis fier. Puis ma petite soeur, même chose, athlète internationale, tout, c'est vraiment sick. Quand tu commences à compter le temps et l'argent, mettons que ta mère tout seule a mis dans toi et dans ta soeur, c'est comme insane. Tu ne peux jamais repayer ça. Je me disais, je ne suis pas le gars le plus... Je ne sais pas, je n'y fais pas des petits plats, je ne vais pas réparer son cabanon. Si je peux au moins amener un boon ou une aide vraiment à ce niveau-là, je me sentirais un petit peu mieux à propos de moi-même. Ma mère, c'était une des motivations. L'autre motivation, c'était vraiment direct ce que tu viens de dire. C'était booster un petit peu la crédibilité. Puis pas juste pour avoir plus de crédibilité ou le sake of crédibilité. C'était vraiment pour ouvrir des portes. Parce que des fois, cette crédibilité-là de genre OK, tu as fait tel bon coup en tech ou en entrepreneuriat ou whatever ça ouvre des portes vraiment cool de nouvelles relations, de nouvelles opportunités. Puis j'avais envie de ça pour le next step de ma carrière. Troisièmement, c'était… essayer de récompenser un petit peu les employés qui nous ont suivis et qui ont été avec nous aussi, et augmenter les conditions de travail, les conditions de vie un peu de ma gang, entre guillemets. Je pense que ces trois choses-là, c'est genre checkmark, checkmark, checkmark. Je les ai faites, je les ai eues. Je ne regrette absolument pas. Par contre, si tu me dis, est-ce qu'il y a des choses qui te manquent ? Est-ce qu'il y a des choses que... C'est juste violemment différent une fois que tu vends ta compagnie. C'est plus ta compagnie. Il y a des shots que tu ne peux pas caler. C'est vraiment pas parfait. J'ai vécu des trucs quand même difficiles dans Nego, puis même dans Transition après. Je pense que j'ai grandi à travers ça, mais ça n'a pas été... J'ai quasiment le goût de dire que ça n'a pas rien coûté, comme pour moi et pour nous autres, de vendre la compagnie. Oui, on a fait de l'argent. un exit puis une histoire qui est sur papier, c'est cool. Mais tu sais, ça n'a pas été nécessairement facile. Ça n'a pas été extrêmement difficile, mais comme, ça a coûté de quoi ? Je ne sais pas si tu catches un peu ce que j'essaie de dire.
Antoine Meunier: Ouais, je me demande juste si je double-clic sur les aspects tough puis qu'on tombe là-dedans. Puis là, je ne sais pas. J'essaie de me mettre en position de... Ce qui est la beauté, c'est que tu sais, je te l'avais déjà dit. En fait, à tous les fois que je t'entends dans un podcast, je te dis là, pour vrai, je t'écouterais C'est ça que je fais en ce moment. C'est génial. Sauf que là, ce qui est cool, c'est que c'est Choose Your Own Adventure. Je peux cliquer partout et on peut aller n'importe où. Un truc, in passing, quand on parlait un peu des... On vit dans une industrie qui est très dynamique. Tu imagines vendre Snipcart aujourd'hui ? Avec des monstres. Ça aurait été ridiculement bas au point où ça n'aurait même pas valé la peine probablement. Aujourd'hui, tu reçois le même email, je ne pense même pas que tu le regardes. Juste, Les valuations sont tellement tombées.
François Lanthier Nadeau: C'est tough de se poser parce que ça aurait voulu dire qu'on vit le hit. du hangover post-pandémie en tech, des potentiels lay-off. On vit ce hit-là, mettons, en étant bootstrap indépendant avec nos propres coffres, nos propres trucs. Qu'est-ce que ça aurait voulu dire pour la compagnie ? Charles et moi, on en a parlé même, puis on était comme, Man, je sais pas. Il aurait-il fallu qu'on nous envoie du monde ? En même temps, on avait des vraiment belles marges, on avait une belle croissance, ça allait bien. Il y avait tout plein de compétiteurs qui pop, mais ça, ça a été vrai, moi, pendant... 10 ans. Ça n'a jamais fucké notre growth. On a toujours eu, je pense, une certaine niche, une approche au marketing qui faisait qu'on avait notre monde, puis ils achetaient, puis ils payaient, puis ils étaient satisfaits. C'est une grosse pointe de tarte, l'e-com. Ce n'est pas une petite pointe que tout le monde se vole. Je ne sais pas, ça aurait été quoi, mais chose certaine, c'est qu'en termes de multiples, mettons que tu es froid puis tu calcules juste ça, oui, ça aurait été beaucoup. beaucoup plus bas que ce qu'on a eu au top de la pandémie alors que t'avais un hype d'industrie autour du e-commerce. T'avais plein de funding dans les tech startups. Il y en a qui fait de la croissance par acquisition, tous ces trucs-là. Fait que, ouais.
Antoine Meunier: C'était quoi pour le fun votre... C'était quoi votre growth rate à ce moment-là, year over year ?
François Lanthier Nadeau: L'année qu'on... OK, on venait de finir une année de calendrier. Quand on était approchés par Duda, puis on avait Grow à 100% ou un peu plus que ça, je ne me rappelle plus exactement.
Antoine Meunier: Puis t'avais-tu, mettons, sur le dernier trois ans, ça ressemblait à quoi ? Êtes-vous capable de leur faire un pitch à ce rythme-là, blablabla ?
François Lanthier Nadeau: Un petit peu. On ne l'a pas fait, par contre. Je te dirais que... C'était plus, genre, checker ces métriques-là. Surtout au début, j'étais moins gestion de la compagnie, fait que j'étais moins proche de ça. Mais je pense que c'était genre... Je sais qu'une bonne année, mettons, avant la COVID, c'était 60-70 de growth. Puis il y a eu des années où c'était beaucoup moins que ça aussi. Mais j'ai pas envie de bullshiter. Faudrait que je creuse dans mon tribe. J'ai sûrement plus accès, en fait. Fait que oui, non, ça a quand même tout le temps été... Ça a jamais été explosif. C'est sûr que même un 100% pour des startups qui sont fundées, ce que j'en comprends, c'est juste basic. Ce n'est pas impressionnant. Pour nous, c'était impressionnant, mais même avant ça, c'était beaucoup moins que ça. Mais on s'en foutait, tu comprends ? Ça n'a jamais été à propos de ça. Quand tu ne veux pas lever du cash ou vendre ta compagnie, tu t'en fous même. Si tu grosses 5 ou 500%, genre.
Antoine Meunier: C'est certain. C'est tellement une métrique un peu de marde dans le sens. Il y a growth for growth's sake Mais en même temps, j'étais juste curieux parce qu'il y a tout le côté timing là-dedans. Là, évidemment, on sait qu'il y a eu une grosse... Les marchands ont pris une petite dérape, mais c'est un peu toujours le concept de hey, mais comme... Il doit bien avoir un moment où tu t'as ça, tu fais OK, les gars, on peut aussi être heads down 5 ans. Puis c'est...
François Lanthier Nadeau: on regarde ça comme exit ou ben oui Georges l'a fait ça Georges l'a fait ces maths-là pis tu sais il l'a fait ce pitch-là pis c'était comme écoute lui il était convaincu que si le rythme de croissance restait pareil ou similaire on pouvait pis il va venir sur le pot Georges fait que si je dis de la bullshit il va pouvoir me corriger mais je pense que on peut avoir le double tu sais peut-être comme exit dans mettons je pense que c'était 7 ans, si je me rappelle bien. J'ai 5 ou 7 ans. C'est beaucoup d'années. Oui, c'est ça, c'est beaucoup d'années. Tout ça, c'est pour dire que ça ne veut pas dire que tu as un autre compétiteur qui arrive et qui te disrupte directement. Ça ne veut pas dire que tu as un problème dans l'actionnariat, qu'il y a un joueur clé qui s'en va ou que tu te fais trop poacher le monde. Pendant ces 7 années-là, tu traînes le risque de runner une startup de façon générale. C'est aussi que pour Pour moi et Charles, nous, on n'a pas investi le cash au début. Ça a été beaucoup Spectrum Georges et Vincent via Spectrum. Pour nous, on a investi beaucoup de temps. On était dans les opérations, on s'est donné tout ça. Puis, on commençait peut-être à avoir hâte qu'il y ait un certain payoff, ne serait-ce qu'il y ait des dividendes plus généreuses ou des plus gros salaires, tout ça. Puis, pour Georges et Vincent, leur... Time Horizon, je pense que c'était vraiment différent d'une autre, ce que je voulais dire, Time Preference. C'est-à-dire, tu sais, à quel point tu as envie d'avoir des retours ou des bénéfices rapidement ou pas dans ta vie. Puis, tu sais, eux, dans le fond, Snipcart pour eux, c'était une gageure, un investissement parmi d'autres. Je ne veux pas dire des centaines d'autres, tu sais, ce n'est pas des VC ou whatever. Puis, oui, il était impliqué encore dans la compagnie, mais beaucoup moins que Charles et moi. Fait que, tu sais, la notion de doubler l'exit, mais que tu retravailles encore en malade pour Charles et moi, tu sais, pendant cinq... Tu sais, je veux pas mettre des mots dans la bouche à Charles, mettons, pour moi. Alors, continuer de retravailler pendant tout ce temps-là, tu sais, c'est aussi... Ouf, tu sais, c'est vraiment ça que je veux faire. Je commençais un petit peu à être tanné du e-commerce aussi, moi, de mon côté, à l'époque. Là, je suis pas mal tanné, mettons. Mais... C'est tout ça. Tu ne vois pas le deal et la croissance de la compagnie de la même manière quand tu n'as pas la même implication.
Antoine Meunier: C'est tout le côté opportunity cost, en fait, que je trouve fascinant. Clairement, vous avez une grosse divergence du point de vue de Georges et les gars. C'est clair que, je veux dire, pour eux, c'est un portfolio. C'est clair que ça fait du sens. Le spreadsheet fait tellement de sens de le garder longtemps. Je veux dire, mettons, tout était aligné pour toi. Pour toi, c'est un peu... Moi, en fait, ma question là-dessus, c'est t'as été CEO d'une startup, t'as engagé, t'as peut-être eu à FIRE du monde, t'as eu des gros talks, t'as vécu vraiment le... Parce que je pense que c'est un truc qu'on oublie. Pas qu'on oublie, mais on est bien rapide à se donner le titre de CEO dans les startups. Puis, il y a un moment où, genre, ton titre de CEO, il ne veut pas dire de la marde. Absolument.
François Lanthier Nadeau: Écoute,
Antoine Meunier: la première chose que j'ai faite quand j'ai fait ma première startup, je me suis mis CEO and founder, tu sais. Founder de rien, puis CEO de personne. Mais comme, tu arrives à un moment, la compagnie grossit, tu as des responsabilités. Puis, tu sais, c'est une genre de job, surtout dans les startups, où… On a comme un système de mentorat. Généralement, c'est soit tu as des investisseurs, soit tu as quelqu'un de plus vieux que tu connais d'ailleurs, des advisors, puis tu as un peu appris sur le tas. Puis moi, ma question pour toi, c'est, OK, cool, Frank, tu étais à la tête d'une team, vous êtes une dizaine, tu as vécu ça. Est-ce que tu en as-tu, tu te sentais où quand vous avez vendu ? Tu te sentais-tu que tu aurais pu faire encore 5 ans puis au rythme où tu apprenais à tous les mois en étant à la tête de cette compagnie-là, ça t'a ramené ? ailleurs ou c'était comme un genre de diminishing returns que tu étais là, pour vrai, le gros step d'être pas CEO puis être devenu CEO pour vrai, je l'ai eu. Maintenant, je suis prêt à passer à autre chose.
François Lanthier Nadeau: C'est une excellente question. Moi, je te dirais que c'était conflictuel où j'étais dans ma tête parce que d'un côté, ça faisait roughly deux ans que j'étais CEO. Il y a eu beaucoup, beaucoup de découvertes. Je pense que, oui, c'était plus que... Tu te counes CEO que tu viens de launcher un produit sur Producer tu es seul et tu te dis que tu es CEO. No disrespect. On avait quand même une compagnie qui générait, quand je suis rentré, je pense que c'était 700 000 en revenu annuel récurrent. Avant l'exit, c'était 1,2 million en revenu annuel récurrent canadien. Puis on avait une dizaine de personnes sur le staff. Huit, je pense, avant l'exit. En tout cas. C'était quand même une opération à part entière. Puis là-dedans, je me suis rendu compte à quel point j'étais noob sur, tu sais, c'est quoi une stratégie à long terme de rétention d'employés, de développement puis de positionnement de produits, de rayonnement, tu sais, de ta marque. Tu sais, il y avait tellement de trucs vraiment intéressants que j'aimais ça, tu sais, expérimenter avec ça. Fait que je commençais, tu sais, à expérimenter au niveau de genre, OK, une vision produit à moyen-long terme, comment j'informe ça des... customer interviews, du market research, comment tu structures un team de marketing à l'interne, un team de dev aussi, comment tu fais que la culture soit sticky. Tu sais, il y a genre une panoplie de challenges comme CEO quand tu es dans une petite business surtout, que tu peux take on. Le downside d'être dans une petite business, c'est aussi que tu es encore requis dans certaines opérations, tu n'as pas le budget que tu veux pour juste lancer des personnes et des salaires à tous ces projets et ces idées-là que tu as. Fait qu'il faut quand même que tu sois drastique sur à quoi tu dis non, mettons. Fait que plein de trucs intéressants, mais je pouvais vraiment pas tous les explorer. Fait que je trippais à ce niveau-là. Je te dirais que la force qui poussait un peu contre, mettons, Snip à cette époque-là, c'est plus, comme je te dis, je commençais à être tanné un petit peu de parler d'e-commerce. J'aime ça de travailler avec des devs, pour des devs, mais tu sais, je suis tombé là-dedans, j'ai jamais choisi l'e-commerce. C'est vraiment une industrie intéressante pis dynamique pis tout ça, mais... Je commençais un petit peu à être tanné de parler de ça. Quand ça faisait 8 ans, 7, 8, 9 ans. J'étais dans ma tête où ce que j'essayais de faire, ce que je commençais à essayer de faire avec mes partners, c'était... comment on pourrait peut-être diversifier nos avoirs ? Est-ce qu'on pourrait mettre une partie de nos revenus dans une micro-acquisition d'un autre petit SaaS ? J'essayais basically de faire comme les gars de Spectrum avaient fait dans la tête de genre, OK, on va acheter un peu d'immobilier, OK, on va investir un peu dans telle startup. Je trouvais ça malade, cette exposition-là, cette diversification-là qu'eux avaient. J'étais comme, OK, comment moi je get there ? Parce que je ne serais pas tout le temps ici à gérer et runner Snipcart. Mais tu sais, c'était des bébés discussions, c'était des brouillons, c'était comme, je voulais pas trop en mettre au gars alors qu'on venait de tout négocier mes nouvelles parts, être CEO, tout ça. Fait que je te dirais qu'il y avait beaucoup, je sais pas, c'était un in-between, tu sais, de motivation pis de beaux projets pis d'ailleurs, bon, j'étais un peu tanné de l'industrie pis, ben, c'est sûr que quand l'offre a popé, ben, tu sais, pour moi, tous ces autres projets-là, toutes ces autres idées-là sont devenues... réalisables à travers l'exit, pas nécessairement à travers Snipcart, Snipcart. Puis une affaire que je n'ai pas pondérée, que je n'ai pas mesurée, c'est à quel point j'allais apprendre des trucs dans l'exit, genre dans la transition, la vente de la compagnie, la transition, même partir après de la compagnie, tout ça. Je n'avais pas assez estimé cette valeur-là, je pense, dans mes raisons pourquoi vendre Snipcart. J'étais déjà en train de me dire... OK, je vais rester le plus longtemps possible. Je vais essayer de triper pour ma team, pour ceux qui nous ont acheté. Mais je n'étais pas en mode genre, OK, tu vas prendre une coche en termes de connaissances d'opération d'une startup plus grosse que la tienne. Ça, j'en ai vraiment beaucoup appris chez Duda. J'ai beaucoup de reconnaissance par rapport à ça. Mais c'est ça, je n'ai pas appris facilement. Parce que tu apprends dans un contexte où il y a beaucoup de transition, il y a certaines pressions. Tu n'as pas le contrôle, tout ça. J'ai appris par la force des choses, mais pas nécessairement au rythme qui fitait avec mon psyché, je pense.
Antoine Meunier: Bonne réponse. Non, mais il y a tellement de stock que je veux... Je me demande où on va maintenant. Je veux rester un peu dans le concept. En fait, écoute, on va y aller dans le bonbon. Tantôt, tu parlais de cool, j'ai vendu ma compagnie. Il y a des choses qui me font royalement chier dans la vie, comme le ménage. Maintenant, c'est là que c'est drôle parce que surtout que les deux, on a un background de rouler les trucs marketing d'une startup. Puis, on a récuré des toilettes de startup. C'est tellement une job ingrate. Fait que, c'est quoi que tu ne referais plus jamais ? Qu'est-ce que maintenant, je te vois avec SaaSpasse. Puis, clairement, tu as déjà monté une team. Il y a clairement des trucs que tu dis Hey, pour vrai, ça, c'était la dernière fois que je le fais moi-même. À partir de là, maintenant, c'est quelqu'un d'autre qui gère.
François Lanthier Nadeau: OK. J'ai tellement de réponses à ça, mais OK. Là, ce qui est tough, c'est que je suis on record. En tout cas, je vais me tenir imputable à moi-même. On va voir. OK. La première réponse que j'ai, c'est…
Antoine Meunier: Attends, je vais te donner une petite chance avant. On va faire un préambule. Je ne sais pas si on entend mon chien boire son 4 litres d'eau.
François Lanthier Nadeau: Whatever.
Antoine Meunier: Donc là, c'est important de dire, il n'y a pas de saut métier. Toutes les jobs servent à toi.
François Lanthier Nadeau: 1000% ?
Antoine Meunier: En fait, ce qui est fou là-dedans, c'est que ce qu'on faisait, je me rappelle la première fois qu'on se parlait et qu'on partageait nos cheat sheets de marketing, il n'y a plus rien qui marche aujourd'hui. Tout a tellement changé, tout évolue tellement vite. À la limite, cette... Cette question-là pourrait aussi aller à Maintenant que tu recommences de quoi, from scratch, à quel point tu t'es rendu compte que ça a changé ? Mais on va rester dans Quelle toilette tu ne récurrerais pas ?
François Lanthier Nadeau: Je ne sais pas si c'est la première fois que j'ai récurré une vraie toilette.
Antoine Meunier: Non, mais tu fais ce matin.
François Lanthier Nadeau: C'est une affaire de blanc privilégié à dire. Mais, jokes aside, quand c'est 100% pour moi... sur moi, mettons, la chose qui doit être faite pour mon projet, mes affaires, whatever, je les récurrerais les toilettes. Là, je te dis que la raison pour laquelle je veux moins faire certains trucs, c'est parce que non seulement je connais mes faiblesses, mon profil, mais en plus j'ai des ressources, soit sous la forme de contacts ou juste d'argent, pour faire faire ces choses-là. Puis j'ai vu des entrepreneurs autour de moi jouer la game. comme ça, tu sais, de voir, OK, c'est quoi le ratio, je peux dépenser du cash ou faire travailler des relations pour avoir des retours sans que moi, j'aille me salir les mains là-dedans. Puis quand est-ce que c'est relevant que j'arrive et que je me salisse les mains ? Tu sais, genre, j'ai joué à cette game-là, honnêtement, comme vraiment bien. Fait que j'ai beaucoup, beaucoup appris de lui. Pour répondre plus concrètement à ta question, moi, ce qui a changé ma vie dans Snipcart c'est quand on a embauché une technicienne comptable, quelqu'un qui gérait le budget, la tenue de livre, était capable de nous faire des prévisions. Ça éduquait vraiment nos décisions d'embauche et de dépense marketing. On n'avait jamais vraiment eu ça. J'haïs ça, ce côté-là. Ça, c'est sûr, je ne m'en mettrais jamais les mains dedans. C'est sûr que je n'embaucherais pas ça. ou à l'externe ou à l'interne, whatever. Fait que ça, définitivement pas. L'autre chose qui a changé ma vie, c'est Business Intelligence puis Data Analysis. Quand on a engagé Mark, qui est FunFact, le petit cousin de Georges puis on l'a sponsoré pour qu'il vienne du Liban ici et tout ça, pour vraiment de la quantité de temps que j'ai sauvé à... essayer de me voler un dev sur le site pour qu'il nous instrumente en analytics puis que j'aille avec des dashboards, essayer de le faire moi-même alors que je perds patience vite, je n'ai pas envie de creuser là-dedans puis de wire-raid la data puis des pipelines ensemble, puis que lui, il arrivait puis c'était vraiment clean, vraiment sharp, puis qu'en plus, il y avait un esprit analytique où est-ce qu'il y avait déjà des drafts d'hypothèses de qu'est-ce qui se passait, puis on pouvait juste challenger ça ensemble puis recreuser dans la data avec lui, comme moi, ça, tu sais, genre... 100% que j'aurais investi là-dedans. Mais je ne le ferais pas moi-même, vois-tu. Ça, ça. Sinon, il y a quelques trucs. J'ai commencé beaucoup avec du copywriting lors de la rédaction de blog. J'adore ça, écrire. Mais réécrire, remonter une flotte de contenu comme on a fait avec Snipcart puis la majorité, au départ, ça a tout été moi. Ça, tu sais, comme... Oh, man. Soit je ferais... peu d'articles de grande qualité et je m'assurerais que ce soit des home runs ou comme j'embaucherais quelqu'un, je repasserais dessus, ou j'utiliserais ChatGPT, je repasserais dessus. Une armada de contenu de même, genre j'ai pas envie de refaire ça, comme pas en tout. Puis, ouais, I guess, ça c'est certaines choses.
Antoine Meunier: C'est tellement le petit contenu. Oh my god, c'est tough. Ça, c'est l'affaire qui est overlooked par tout le monde et qui est tellement tough.
François Lanthier Nadeau: Tout le monde veut faire du contenu et ranker sur George mais personne veut écrire 250 blog posts. Genre, mettons, c'est très vulgaire quand je l'ai dit, mais c'est ça, à la fin, c'est consistance, fréquence, qualité, oui, mais c'est comme pas magique. Est-ce que cette industrie-là et ce canal-là va changer ? avec la manière que les gens cherchent différemment peut-être, avec des agents conversationnels comme Chad GPT, je ne sais pas. Je suis agnostique en ce moment à propos du futur de l'SCO. Je n'ai pas assez pensé à ça. Je vais avoir un de mes chums sur le pod, Charles McLaughlin, et on va essayer d'en parler aussi. Lui est beaucoup plus deep que moi dans l'SCO, et c'est lui qui m'a formé quand j'étais kid. Mais c'est ça, il y a beaucoup de ces canaux-là. Tu disais qu'il y a des recettes qui ne marchent plus, je ne sais pas. Oh man, je suis comme... Oui, les algos changent. Oui, tu sais, les joueurs changent. Mais souvent, c'est juste, où est ton audience ? Comment tu peux régler certains de ces problèmes ou la divertir sans la faire payer ? Puis, comme, créer de ce contenu-là puis arrête pas, genre. Puis mesure ce qui marche, ce qui marche pas. Tu sais, c'est pas... Que ce soit les médias sociaux, que ce soit la pub, que ce soit les events, que ce soit les intégrations. J'ai l'impression que c'est juste show up, fais-le, répète. Il faut que tu tailles les reps. Il faut que tu fasses les reps de choper de quoi, publier du stock, tout ça.
Antoine Meunier: C'est sûr que ça aide d'être pertinent, d'avoir un bon produit derrière. Je pense que la clé, à la base, c'est que si ton produit est solide, après ça, mets les reps, puis ça va finir par déboucher. Mais oui. Oui, mais même...
François Lanthier Nadeau: Je ne sais pas. C'est sûr que je prêche toujours plus pour la paroisse de marketing, mais même avec un produit shitty... Si tu fais du bon marketing, tu vas attirer assez de monde et d'utilisateurs qui vont te donner du feedback sur ce qui est shitty. C'est comme une feedback loop aussi, le marketing. Ce n'est pas juste à travers des customer interviews et du user research que tu rencontres pour construire pour qui, c'est quoi le product market fit, c'est aussi à travers être dehors. dans le vrai monde, je ne sais pas. Tu sais, build in public mettons, ce trend-là, comme le monde, ils font du marketing avec rien, genre le produit, c'est juste une idée. Après ça, ça devient un prototype. Après ça, ça devient les premières ventes. Le monde se pète la gueule à travers ça. Tu vois toutes les failles et les défauts, soit de l'entrepreneur ou du produit. Partage leurs leçons. Il y a quelque chose là de faire du marketing early. Moi, je pratique ça. Les babines suivent les bottines. Les bottines suivent les babines. Avec SaaSpasse, là, on est au sixième show qu'on enregistre, toi et moi. J'envoie des photos, même, sur les médias sociaux. Je suis comme, yo, j'ai parlé avec tel guest et je n'ai rien encore. Mon setup de studio n'est pas ultra baller. Je ne passe pas deux heures à lécher mon post preview du prochain épisode ou whatever. J'essaie d'être out there et de builder un peu de hype. J'ai du monde qui vient de m'écrire et qui sont comme, yo, c'est vous que je peux écouter le podcast ? Je suis comme, ah, il n'est pas sorti encore. C'est là que tu vois que le monde ne lise pas tous les posts au complet. ou du monde qui vient me voir pis c'est comme Hey, je suis allé voir là, SaaSpasse pis comme, c'est quoi la différence avec telle affaire ou comment tu vas faire de l'argent avec ça pis tout. Fait que tu stimules vraiment, je pense, la discussion juste d'être out there pis de marketer même si c'est imparfait en grosse tangente marketing, mais ouais.
Antoine Meunier: Mais c'est tellement vrai. Mais ça, c'est un truc que ça fait... Tu sais, les deux, on était pas mal là-dedans il y a, mettons, sept ans. Moi, beaucoup. Pis moi, je réalise que... tu en parles là, tu as tellement raison, tu as tellement raison, tu as tellement raison, mais comme, on dirait que je me suis brûlé et que je ne serais plus capable de, c'est un peu un genre de crainte, pas une crainte, mais quelque chose qui est, je regarde, je me dis, bon, cool, je travaille avec, je travaille à un endroit qui n'est pas ma shop, je ne suis pas le founder, je n'ai pas tous ces trucs-là. Puis, souvent, le genre de, c'est, le shiny object de me dire, All right, là, je suis tanné. C'est le temps de partir. Puis, on sait ce que... Cette phrase-là veut dire des mois, voire des années, qu'une grosse partie de ta job, c'est d'être out there, puis c'est de juste... Whatever works, puis de tout... Il y a tellement d'efforts, puis qui est souvent non répertorié ou not accounted for. Ça va être quelque chose que les gens ne réaliseront pas à quel point c'est beaucoup d'énergie. Puis que même à l'interne, dans ta team, souvent, le monde ne réalise pas à quel point un founder, le marketing, le founder marketing, ça devrait être un channel en soi. Je ne sais pas s'il existe,
François Lanthier Nadeau: mais c'en est un.
Antoine Meunier: Même ceux qui ne veulent pas le faire, le font. Puis, c'est quelque chose qui m'effraie en ce moment. C'est quelque chose que je me dis, OK, je vais peut-être pour la première fois de ma vie trouver un work-life balance. Ça, ma blonde ne serait pas d'accord. Mais moi, je vais dire ça pareil. Puis je me dis, wow, la meilleure façon de tout exposer ça, c'est justement de repartir from scratch puis de runner un show.
François Lanthier Nadeau: Ben là, comment ça va runner ce show-là avec moi ? Un show à la poitrine. Non, man, je pense... Écoute, tout ce que tu dis, c'est vrai. Le founder marketing, même si tu veux lever du financement, pas être un genre de bootstrapper qui build in public. Faut que tu te vendes comme founder. C'est une grosse partie de pourquoi les VCs investissent.
Antoine Meunier: Je te dirais, juste par rapport à ça, dans tous les cas, tu te vends. Je pense que si tu te vends, tes VCs, c'est tes customers. Si t'es bootstrapped, tes investisseurs, c'est tes clients. Si dans un sens, c'est à eux que tu vas faire ton founder marketing. Sinon, si t'as le luxe de ne pas avoir à demander du cash aux gens, tu demandes du cash à quelqu'un d'autre. C'est souvent un VC qui, au final, subsidise ton opération. Tu m'es. Bye.
François Lanthier Nadeau: C'est une situation qui est clichée à ce point-ci, mais ça vaut la peine de la répéter toujours. Les gens aiment ça faire affaire avec des gens plus qu'avec des compagnies. Une manière de différencier, c'est que si c'est ta face, ta voix, ton opinion, ta personnalité qui est out there dans ton marketing, c'est inimitable. Il n'y a personne qui est comme toi, qui est toi, qui a ton expérience, ton point de vue. Ça, c'est quelque chose qu'on essayait vraiment beaucoup d'injecter dans Snipcart. On essayait d'impliquer les différents devs, les différents marketeurs, leur faire vraiment honner, être auteur de certains posts, participer dans des démos, dans des événements, dans des conférences. On voulait être une compagnie où les humains qui composent cette compagnie-là sont quand même visibles. Tu marketes ça, c'est plate à dire, mais tu essaies de rester authentique. Tu ne crées pas des personnalités. Le monde aime ça. Ah oui, j'ai vu tel dev, lead dev de Snip dans un event, puis il expliquait comment le Jamstack, ça marche, ou le CEO de Snipcart, il est comme... aller dans les commentaires d'une conférence, puis lui, après ça, il a fait une conférence, tout ça, tu sais, ça fait partie d'un atout que le monde, des fois, je trouve qu'il, soit par gêne ou par genre, discipline de genre, OK, c'est pas ma discipline, le marketing, c'est pas moi, fait que je vais focusser sur le produit ou focusser sur le design, whatever, ils le font comme pas, alors que c'est vraiment un gros atout, tu sais. Comme, mettons, tu sais, les guns missives, ça va être notre thème de reparler des guns missives à chaque show, mais Quand ils se sont mis à faire des interviews de podcast sur freaking syntax.fm puis sur IndieHackers, j'étais comme Fuck yeah, man ! C'est important que vous, qui vous êtes comme personne, toute cette réalité-là unique à vous que vous vivez, qu'elle soit out there ça donne encore plus le goût de travailler avec vous, je trouve.
Antoine Meunier: Là, tu as ouvert le segment Messive. On va le refermer vite, vite.
François Lanthier Nadeau: Il va falloir que Messive sponsor le show.
Antoine Meunier: Pour vrai, sérieusement. Messive, ça reste pour vrai. Il faut que tu ailles Phil sur le podcast, qui est la meilleure personne. Je dis ça avec cet amour, mais moi et Phil, on a l'art de se parler, mais de ne pas se comprendre. En deux personnes, tu te parles. Puis ça arrive, je parle beaucoup, ça fait que ça arrive souvent que je tombe avec un interlocuteur. Mais moi, Phil, c'est drôle parce que je trouve ça… Phil, c'est le genre de personne que, je vais dire ça en public, c'est peut-être ma nouvelle façon de parler avec Phil, c'est de le faire en public. Mais je trouve tellement ce hot qu'ils ont fait. Puis c'est un peu le play d'être… Puis tu sais, Phil, c'est un gars qui a tellement une opinion forte. Puis tu sais, c'est genre… C'est quoi l'expression ? C'est genre strong opinion, loosely held Puis Phil, mon opinion de lui, c'est strong opinion, strongly hankered Puis il drive avec ça, tu sais. Puis ça fait que tu as un missive qui a tout... Il tape, il cogne à la même place depuis quoi ? 7-8 ans maintenant ? Puis ça pète, ça avance, ça grossit, puis ça va dans la bonne direction. Puis je serais tellement curieux juste de unpack Messive. Parce qu'on parle souvent de Messive il faut juste comprendre, Messive c'est un tool, c'est un email client. First, ça fait super longtemps que ça existe, c'est une catégorie qui n'a pas été inventée la semaine dernière. Ils ont juste bâti un meilleur produit. Après ça, ils ont bâti les features que leur clientèle avait besoin pour devenir encore plus valuable pour ces clients-là. Puis, ils ont fait ça à répétition pendant un certain nombre d'années. Ce qui est intéressant là-dedans, moi, ce que j'aimerais voir, c'est, OK, les gars, vous avez fait ça, les trois, sans vraiment de marketing pendant un bout. Je dis sans vraiment de marketing dans le sens qu'il n'y avait pas un Frank. Il n'y avait pas un Frank. Tu n'étais pas là, toi, à faire ce que tu as fait chez Snipcart. Je pense que j'ai envie de dire que je l'ai peut-être entertain Phil. Ça lui prendrait du marketing dans le temps, que c'est ça que je faisais. Un genre de shameless plug qui n'a pas marché. Mais je serais tellement curieux de voir à quel moment... C'est un peu... C'est un peu ma question pour toi, parce que le marketing, ça fait tout le temps kick-out, la discussion. C'est la première chose, dans une compagnie, généralement, la dernière personne, quand tu as atteint ton product market fit et que tu as toutes les bonnes metrics, là, tu te dis, OK, peut-être qu'on est prêt pour engager quelqu'un de marketing. Mais si tu regardes la majorité, surtout dans le venture-backed, on est tout le temps en mode, OK, on va engager une agence pour tel channel, À la limite, il y a une agence qui va overseer les channels. Comme ça, on peut scale up ou scale down notre marketing spend. Je trouve que c'est une vision qui est vraiment transactionnelle du marketing et qui laisse de côté tout ce que tu as discuté avant par rapport à bâtir une relation, bâtir une communauté, bâtir une identité. Moi, en fait, c'est vraiment ça. C'est un peu une question de marbre parce que c'est sûr que la réponse est j'aurais fait pareil Mais... Tu regardes Snipcart, puis y'a-tu un moment où tu t'es dit Ah ouais, on pourrait juste faire comme tout le monde, puis outsource ça pour diminuer le coût, puis juste que ça devienne finalement un line item jusqu'à ce que ce soit un moment où tu vas Ok, on le reprend.
François Lanthier Nadeau: Non, absolument pas. Puis ça, c'est mon biais personnel, mais comme la manière que j'ai amené de la valeur dans cette compagnie-là au départ, c'est via du marketing. On a toujours eu le engineering puis le marketing vraiment, vraiment, vraiment proches. Ne serait-ce que parce que c'était nos contraintes. Je veux dire, on n'était pas beaucoup. On était tous assis ensemble. Puis moi, c'était vraiment important que mes pairs comprennent puis apprécient le travail que je fasse. Bon, il y a-tu de l'ego là-dedans ou pas, probablement. Mais j'ai toujours eu un peu un syndrome d'imposteur face aux développeurs de comme, wow, ils sont tellement capables de faire une espèce de... de sombre or, de créer de la valeur en écrivant sur un terminal. Puis, je trouvais ça malade de voir ça se matérialiser dans des fonctionnalités du UI, genre d'utilisation. Pour moi, c'était important d'être reconnu aussi comme ajout de valeur dans la compagnie. Puis, c'était important de les reconnaître aussi. Ça a toujours été très, très proche. Puis, ça a fait que... La feedback loop, l'exposition des résultats marketing était vraiment proche de l'équipe de dev, surtout au départ. Ils se sont mis à valuer ça, à accorder de l'importance au marketing aussi et à vouloir aider et participer. Pour moi, je pense que le fait que le marketing devient un genre de line item ou un outsourcing dans plusieurs compagnies, c'est juste une erreur. On manque de compréhension sur comment donner de la visibilité aux résultats. ou, mettons, une step avant, on manque d'attribution. Ça, c'est vraiment tough en marketing. Puis, tu as des peddlers qui vont dire, OK, sur tel channel, il ne faut pas que tu focuses sur l'attribution, juste l'espèce de reach, high level, tout ça. Moi, ça a toujours été vraiment, vraiment important pour moi d'avoir des métriques imparfaites, oui, mais assez claires sur qu'est-ce qui marche, qu'est-ce qui ne marche pas, qu'est-ce que ça amène comme revenu, comme client, tout ça. Fait que, quand tu as de l'attribution genre assez solide en place, Le monde est excité à propos du marketing parce qu'il voit le retour sur investissement. Puis ensuite, quand tu as des showcases ou des meet and greet ou des manières de donner de la visibilité aux efforts marketing au sein d'une organisation, le reste du monde care aussi. S'ils care à propos de travailler dans cette organisation-là, ils vont être contents que la voix publique, le canal public de la compagnie fonctionne bien et que les gens répondent à ça. C'est vraiment un problème de culture d'entreprise, je pense, plus que de potentiel du marketing comme départ. ou comme division.
Antoine Meunier: Tu dirais quoi à un founder qui, tu sais, parce que quand on est en tech, right, fait que généralement quand t'es une compagnie tech, c'est que t'es capable de faire un produit numérique pis il y a deux types de founders. T'as le founder qui est capable de convaincre quelqu'un d'en faire un pour lui pis t'as le founder qui en fait un pour lui. Pis généralement, cette personne-là, ça tente moins d'être dans le spotlight. Puis, évidemment, ce n'est pas binaire. Ça fait qu'il y a tout le spectre au complet d'avoir le goût et de ne pas avoir le goût de se mettre devant. Mais, tu sais, c'est un nécessaire. C'est un mal nécessaire. Exemple, genre, OK, cool, Frank, fast forward. Tu es rendu, tu es assis, tu as un fonds d'investissement, tu as un VC. Tu as des startups qui rentrent. Tu as des pitchs, right ? Tu as un petit founder qui vient, il est expérimenté. Même pas obligé d'être le stéréotype d'un founder. C'est juste, c'est une team qui est... qui vous... En fait, est-ce que tu backerais une compagnie qui a toutes les metrics qui marchent mais qui n'ont aucune intention de suivre un peu ce côté-là d'être out there personnellement et qui sont plutôt vers l'approche de marketing, c'est juste dollar in, dollar out et on y va comme ça.
François Lanthier Nadeau: Là, ça implique que j'ai plein d'argent, mettons. Oh oui, c'est ça, ça implique. Avec l'argent que j'ai en ce moment, ce serait non. Non,
Antoine Meunier: ça implique que tu as justement, puis c'est un fonds. En fait, il y a plein de gens avec plein de cash qui ont fait, Hey Frank, tu es vraiment hot, je te fais confiance, manage mon cash, je te fais un chèque. Fait que là, tu as levé genre un fonds de X dizaines de millions, qui n'est pas ton argent. Fait que c'est encore plus important de prendre des bonnes décisions.
François Lanthier Nadeau: Moi, de la manière que je travaille dans la vie, c'est que quand je care à propos d'un projet ou des personnes surtout, j'essaie d'être… présent et d'être impliqué. Je pense que si j'avais un fonds d'investissement, il y a probablement une partie de moi ou des gens qui me ressemblent dans mon équipe qui seraient proches de ces fondateurs-là. Si ces fondateurs-là n'avaient aucun intérêt pour le marketing ou une philosophie un peu nulle du marketing, je pense que je me dirais, si toutes les maîtrises sont alignées comme tu dis, genre croissance, rétention, activation, tout va vraiment bien, ils chipent en malade, mettons. Je pense qu'il y a un beau logo. Je pense que je me ferais confiance à moi pour ma capacité de l'influencer, ce monde-là, à care à propos de ça ou à faire des embauches qui sont cool à propos de ça. C'est sûr que là, je n'ai jamais eu de fonds, jamais levé de cash. Je ne sais pas à quel point tu peux être impliqué ou pas dans ces choses-là. Je sais qu'il y a des VCs qui sont plus hands-off, d'autres plus hands-on. Mais je pense que je prendrais ça comme un risque auquel mon talent... où mes connaissances peuvent pallier un petit peu. Oui, j'investirais.
Antoine Meunier: Bon, on se part à un podcast de dragons maintenant.
François Lanthier Nadeau: Un Shark Tank. J'avais raison. Un Shark Tank. Tu veux-tu qu'on rap sur l'exit, Jean ? Je ne sais pas si il y avait des réflexions finales par rapport à ça. J'ai l'impression qu'on aurait pu en parler encore plus longtemps et on aurait sûrement la chance d'en reparler de l'exit.
Antoine Meunier: Je pense que ça revient à... L'exit, ça va tout le temps être une partie super. Je pense que c'est super bien dit avec le fait qu'on vit dans une industrie qui est dynamique. qui va probablement de plus en plus puis c'est tout le temps un gamble puis l'exit est un événement qui permet de c'est un peu tu sais il y a tellement d'analogies par rapport à la tech mais tu sais tu pourrais voir que quand t'étais chez Snip t'avais tous tes tous tes chips étaient all in sur la table sur cette table-là cette table de poker-là qui est la table de e-commerce puis t'avais une couple de players autour puis t'étais bien parti tu sais ouais L'exit, c'est comme une opportunité de faire Ok, je suis caché de mes chips, je vais m'essayer sur une autre table. Ou je prends un peu de recul, peut-être que je suis dû pour aller prendre une marche. Ou peut-être qu'il y a plein d'autres trucs. L'affaire qui est géniale dans votre cas, c'est que quand tu y penses, il y avait relativement peu de parties impliquées. Peu de gens. Ça, pour vrai... La cap table,
François Lanthier Nadeau: mettons.
Antoine Meunier: La cap table qui est un peu qui a un droit de veto sur ces chips-là et où ils vont aller. pour vrai c'est un des sujets je pense les plus intéressants c'est à quoi ça ressemble une cap table à tous les niveaux surtout pour les si t'es un fondateur ou si t'es dans une petite startup c'est tellement important de comprendre parce que justement une exit va peut-être exister l'importance de ta place sur la cap table elle veut dire quoi c'est quoi la vraie dans quel ordre ça fonctionne tout ça mais pour revenir un peu à l'exit c'est c'est tellement une... Je pense que notre industrie a besoin d'exits pour fonctionner. On a besoin de ces liquidations-là. Dans le fond, si tu regardes des endroits comme... Surtout des marchés géographiques, tu sais. Tu prends 2, 3, 4, 5 exits dans un endroit, tout d'un coup, tu as beaucoup plus de liquidités parmi les teams. Fait que là, ça crée des nouvelles... Regarde un peu, c'était Facebook qui avait, genre... Quand ils sont virés publics, ils avaient fait des centaines de millionnaires, je pense. Puis, tu sais, on peut nommer les compagnies qui viennent de founders, pas de founders, mais des premiers 50 employés chez Facebook, tu sais, de Asana, tu as une tralle et d'autres softwares qui arrivent. Fait que finalement, c'est que ça permet d'accumuler de la valeur puis la redistribuer parmi les membres. Puis les membres, après, vont faire d'autres choses. Fait que l'exit en soi, c'est super important. Puis même à plus petite échelle, tu sais, ça change les vies. Puis c'est surtout la façon dont la compagnie va pouvoir... dans l'O2, continue de prospérer. Parce que, tu sais, je veux dire, la beauté de Snipcart, c'est que jusqu'à ce que ça soit signé et fait, il y avait toujours un risque dans les, quoi, 20, 30, 40 que la compagnie n'existe pas dans un an parce que c'est une startup, il y a tellement de risques, tout peut chambouler, un compétiteur, whatever, tu sais. Fait que t'enlèves beaucoup de risques.
François Lanthier Nadeau: C'est la vision la plus holistique et intéressante de... l'importance d'un exit. Je pense que c'est agnostique par rapport si t'es fundé ou pas, mais l'importance de des exits, l'espèce de diaspora, c'est comme une redistribution de capital et de talent qui, en retour, a recréé un autre type de valeur. Tout ce que tu viens de dire, j'ai jamais vraiment vu ça de même, c'est quand même assez intéressant. Je vais me jeter là-dessus.
Antoine Meunier: C'est un peu comme une forêt. L'arbre est rendu gros. puis c'est la mauvaise exemple de la forêt. Une autre analogie, il y a mon chien qui a envie de pisser. Mais tout pour dire que c'est super. On est juste chanceux dans notre monde que ce soit une discussion qu'on a. Parce que si on était dans une compagnie de transport d'autobus, probablement que c'est une conversion qu'on aurait peut-être eu dans 30 ans. Parce que t'aurais jamais vendu parce que tes chips sont là, mais t'aurais... tellement versé de dividendes pendant tellement longtemps que tu n'aurais jamais ressenti le besoin de vendre. Tandis que dans notre monde, on ne peut pas, ça ne fait aucun sens de dropper autant. Exemple, si tu fais beaucoup de profits, la moindre des choses, surtout quand tu es bootstrap, tu vas vouloir les réinvestir parce que c'est ça qui va te permettre de ne pas mourir, de continuer d'avancer à la vitesse que tu as. C'est dans cette optique-là que l'exit est souvent la seule manière d'avoir des liquidités. Mais je ne suis pas sûr. conclusion à ça, à part félicitations pour votre beau programme.
François Lanthier Nadeau: Non, je pense... Écoute, j'ai 37 autres questions ou deux, mais... Je pense qu'on a fait une bonne couverture de l'exit et d'autres choses. C'était tout qu'une histoire. J'ai fait un show sur le podcast Pivot de John Léveillé d'Open Mind Technologies. Je les aide un peu avec leur SaaS Berrycast, qui est très cool. Shout-out à ces gars-là, cette équipe-là est vraiment cool. Mais si le monde veut vraiment la full histoire chronologique, propre, racontée en étapes, puis en bonne et due forme le podcast Pivot de Open Mind Technologies c'est en deux parties c'est-à-dire genre deux heures et quelques toute l'histoire de la croissance puis la vente de Snipcart qui est un excellent podcast d'ailleurs ouais non c'était le fun ouais tu l'écoutais c'est vrai c'est
Antoine Meunier: puis je veux juste en terminant merci Frank d'être honnête et ouvert par rapport à tout ça parce que c'est il y a beaucoup d'égo qui vient avec les histoires d'exit justement puis ouais Je trouve ton intégrité par rapport à tout ça, c'est super intéressant. C'est ça qui permet à tout le monde d'en sortir gagnant. Pour finir sur les exits, je pense qu'on gagne à en parler. Dans le fond, il y a beaucoup de gens qui n'ont pas eu celle qu'ils pensaient. Il y en a eu des belles surprises. Mais c'est tellement... C'est un peu comme l'achat et la vente d'une maison. Comment ça, est-ce que quelqu'un va acheter une maison et réalise que personne n'en a jamais parlé avant ? Tout d'un coup, c'est l'agent des meubles qui explique comment ça marche. puis tu réalises que, hey, tabarouette, j'aimerais ça être plus préparé que ça. Je m'en vais faire la plus grosse investissante de ma vie. Les startups, c'est la même chose. Tu es tellement focus à rouler ta business que tu n'as pas pris cinq ans de ta vie à penser comment tu allais la vendre.
François Lanthier Nadeau: Une fois que ça arrive... C'est-tu toi qui m'avais dit de lire Build to Sell ? Oui. Je ne l'ai même pas lu, d'ailleurs.
Antoine Meunier: Mais c'est un excellent podcast, Build to Sell, qui est cool.
François Lanthier Nadeau: Il y a un livre aussi, c'est genre The Art of Selling Your Business, je pense. C'est cet audiobook-là que j'ai écouté en fast-forward au début de la négo avec Duda.
Antoine Meunier: Nice.
François Lanthier Nadeau: Pour répondre à ce que tu viens de dire, si les gens sont intéressés à comprendre comment c'est de vendre une business, ce livre-là, The Art of Selling Your Business, je pense, c'est John Warrillow, on le mettra dans les show notes, whatever, ou ce podcast-là, Built to Sell, c'est vraiment, vraiment une belle ressource, je pense. Puis,
Antoine Meunier: on close là-dessus, mon chum ? On close là-dessus. allons uriner cheers man bye ciao
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