Aujourd’hui sur le pod, je jase avec Philippe Lehoux, co-founder & CEO chez Missive, une app de collaboration email de feu.
On était supposés discuter de Missive, mais y’avait tellement de stock intéressant dans l’histoire de Phil et de Conference Badge (leur premier SaaS), qu’on a décidé de faire ça en deux parties!
Donc partie 1, on se concentre sur la genèse entrepreneuriale de Phil, qui passe d’un site de jeux vidéo époque web 1, à l’événementiel & le lancement d’un co-working, à apprendre à coder par lui-même, pour finalement trouver les jeunes perles rares avec qui il a bâti Conference Badge & Missive : les co-founders Tristan L’Abbé, Rafael Masson, et Étienne Lemay.
Ah, et on parle aussi du développement et scaling de Conference Badge, qui a récemment été vendu à Tiny, un cool private equity canadien (congrats encore les boys)!
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SaaSpasse à Québec — édition 5
Le 23 novembre, SaaSpasse débarque chez Coveo pour l'enregistrement d'un podcast LIVE sur le vrai AI appliqué avec Vincent Bernard, directeur R&D @ Coveo et François, fondateur @SaaSpasse.
Réservez vos billets 🎟️
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Pour novembre, la job du mois ça se passe chez Missive, une app de gestion des communications collaborative. Tous vos échanges d’équipe peuvent vivre dans l’app : courriel, chat, SMS, DMs, et plus encore.
Missive sont à la recherche d’une personne au customer success. C’est une petite équipe de produit élite dans une compagnie hyper profitable, avec une forte croissance. On a utilisé Missive chez Snipcart, et on continue de l’utiliser dans notre agence Grip aujourd’hui. C’est de la bombe comme produit & poste à combler — sautez là-dessus.
Si vous ou une personne dans votre réseau avez le profil, cliquez sur le lien “job du mois” dans les show notes, ou aller sur saaspasse.com/lajobdumois sans tirets. Vous y trouverez aussi une entrevue sur la culture de l’entreprise et la nature du poste, avec Philippe Lehoux, co-fondateur & CEO.
Si vous voulez commanditer une des prochaines job du mois, écrivez-nous à bonjourhi@saaspasse.com ou glissez dans mes DMs LinkedIn.
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Pour novembre, le premier service pour SaaS en spotlight c’est Baseline, une firme d’accompagnement et d’implémentation en intelligence artificielle.
Baseline ont aidé plusieurs PME et SaaS à prendre le contrôle de leur données et à intégrer des solutions d'IA pour prendre des meilleures décisions de produit et de commercialisation.
Y’ont une approche no-bullshit et ils sont pas mariés à l’IA pour régler des problèmes. Ils comprennent vos enjeux d’affaires, rendent vos données actionable, et vous proposent des solutions incrémentales, tout en vous rendant autonomes.
Y’a souvent plusieurs subventions pour travailler avec des pros dans ce domaine, donc y’a moyen de pas exploser son budget!
Regardez l’entrevue avec David Beauchemin, le co-fondateur, dispo dans les show notes, sur saaspasse.com/partenaires/baseline, et sur notre channel YouTube
Check them out sur baseline.quebec — y’a un contact form direct sur la homepage. Vous pouvez aussi glisser dans les DMs de David Beauchemin sur LinkedIn!
Si vous voulez l’histoire et les exemples concrets de David, il est venu sur le pod comme guest, épisode 41, écoutez ça!
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Deuxième spotlight partenaire pour novembre. Le service pour SaaS en spotlight c’est Paragone, une équipe de consultation numérique accréditée P-CAN, un programme de subvention fédéral super intéressant pour les SaaS.
P-CAN offre d’abord un 15,000$ gratuit pour de l’analyse de vos processus d’affaires numériques — Paragone vous accompagne là-dedans en identifiant les processus à améliorer dans votre business. C’est une occasion en or d’adresser les flows et process sub-optimaux dans votre SaaS.
Ensuite, P-CAN donne accès à un 100,000$ de prêt de la BDC à 0% intérêt sur 5 ans. Du capital super intéressant pour faire passer votre business au next level.
L’équipe de Paragone est dirigée par un fondateur SaaS d’expérience, François-Xavier Ratté de Bloc Solutions. Ils ont déjà aidé plusieurs entreprises à moderniser des processus d’affaires comme leur comptabilité, finances, gestion client, marketing, ventes, opérations internes, et plus encore.
Pour plus de détails, regardez l’entrevue vidéo avec François-Xavier, dispo dans les show notes, sur saaspasse.com/partenaires/paragone-solutions, et sur notre channel YouTube
Pour booker un appel d’intro gratuit & rapide avec François-Xavier, cliquez sur le lien de booking dans les show notes ou sur la page partenaire.
Si vous voulez entendre l’histoire et la vision de François-Xavier, il est venu sur le pod comme guest, épisode 50, écoutez ça!
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Cool SaaS peeps mentionnés :
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Crédits musique
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Si vous faites partie d’un SaaS québécois, allez sur saaspasse.com, cliquez sur le bouton “Ajoutez votre SaaS” pour être indexé dans notre répertoire.
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Philippe Lehoux: On launch, moi, je... At mention, je pense, DHH ou Jason Freed. Je pense Jason Freed. Une heure après Jason Freed, il fait un tweet, ça me réplique, mais un tweet. Leconferencebadge.com I think it's the best homepage I've ever seen in my life. Ils sont un coup, on les a fait,
François Lanthier Nadeau: What's up folks, c'est François Lanthier Nadeau bienvenue sur SaaSpasse Le podcast, on a le genre de croître un SaaS ou une carrière en SaaS au Québec On est sur Spotlight Apple Podcasts et les autres Pas game de vous abonner ou de nous laisser un review, ça nous motive big time On droppe un épisode semaine minimum, juste des discussions sans filtre avec founders ou employés clés en SaaS Si vous faites partie d'un SaaS québécois, allez sur saspasse.com Cliquez sur le bouton Ajouter votre SaaS pour être indexé dans notre répertoire des SaaS au Québec. On est au-dessus de 240 compagnies. Côté produits, on a récemment lancé le Job Board SaaSpasse. Allez sur SaaSpasse.com slash emploi avec un S pour publier gratuitement une offre d'emploi ou consulter toutes celles déjà listées. On est en bêta, donc si vous avez du feedback, bonjour high at SaaSpasse.com. Prochain événement SaaSpasse, on va aller à Québec, jeudi le 23 novembre dans les bureaux de Coveo. On va jaser AI, Engineering, Embauche et plus encore avec Vincent Bernard, directeur R&D chez KVO. 80 billets sont dispos sur Evenbright, la bannière de notre site ou en show notes. On en a une trentaine de vendues déjà. Si la tendance se maintient, on va sell out celui-là aussi, donc réservez les votes quickie. Aujourd'hui sur le pod, je jase avec Phil Liu, co-founder et CEO chez Missive, une app de collaboration email de feu. On était supposé discuter de Missive beaucoup, mais il y a... tellement de stock intéressant dans l'histoire de Phil et de Conference Badge, qui est leur premier SaaS, qu'on a décidé vraiment de faire ça en deux parties. Donc partie 1, on se concentre sur la genèse entrepreneuriale de Phil. Il passe d'un site de jeux vidéo, à l'époque Web1, à de l'événementiel, à lancer un co-working, à apprendre à coder par lui-même pour finalement trouver les jeunes perles rares avec qui il a bâti Conference Badge et Missive, c'est-à-dire les co-founders Tristan Labbé, Raphaël Masson et Étienne Lemieux. On parle aussi du développement et du scaling de Conference Badge, qui a récemment été vendu à Tiny, un cool private equity canadien. Donc, congrats encore les boys là-dessus. All right, on passe aux promos d'abord, ensuite au show. OK, petit segment GRIP, l'agence SEO, pour ça, ce qu'on a lancé. On a commencé à travailler sur notre premier client. Le deuxième débute en janvier, puis on a des leads intéressants pour la suite. On a de la place pour 3-4 clients pour l'instant, mais on considère on-boarder. un junior à SEO pour augmenter la bande passante. Si vous connaissez un Padawan prometteur ou si vous avez envie de croître organiquement via le SEO, glissez dans mes DMs LinkedIn ou écrivez-nous à hello at gripgrowth.co H-E-L-L-O at G-R-I-P-G-R-O-W-T-H.co OK, la job du mois, SaaSpasse. Pour novembre, la job du mois, SaaSpasse chez Missive, une app de gestion des communications collaboratives. Tous vos échanges d'équipe peuvent vivre dans l'app. courriel chat, SMS, DM et plus encore. Missive sont à la recherche d'une personne au customer success. C'est une petite équipe de produits élite dans une compagnie hyper profitable. Avec une forte croissance, on a utilisé une autre missive chez Snipcart, Grip, SaaSpasse et on continue de l'utiliser. C'est de la bombe comme produit et poste à combler, donc sautez là-dessus. Si vous ou une personne dans votre réseau avez le profil, cliquez sur le lien Job du mois dans les show notes ou allez sur saspass.com slash lajobdumois sans tirer. Vous y trouverez aussi une entrevue sur la culture de l'entreprise et la nature du poste avec Phil Lehoux, cofondateur et CEO. Si vous voulez commanditer une des prochaines Jobs du mois, genre celle de janvier, écrivez-nous à bonjourhiatsaspass.com ou glissez dans mes DMs LinkedIn. OK, Spotlight partenaire. Pour novembre, le premier service pour SaaS en Spotlight, c'est Baseline, une firme d'accompagnement et d'implémentation en intelligence artificielle. Ils ont aidé déjà plusieurs PME et SaaS à prendre le contrôle de leurs données et à intégrer des solutions d'IA pour prendre les meilleures décisions produits et commercialisations. Ils ont une approche no bullshit, ne sont pas mariés à l'IA pour régler des problèmes, comprennent vos enjeux d'affaires, rendent les données actionable, puis vous proposent des solutions incrémentales qui vous rendent autonome. Il y a souvent plusieurs subventions pour travailler avec des pros dans le domaine, donc il y a moyen de ne pas exploser son budget. Gardez l'entrevue avec David Beauchemin, le cofondateur, qui est dispo dans les show notes sur saspass.com slash partenaires avec un S slash Baseline et sur notre channel YouTube. Check them out sur baseline.quebec. Il y a un contact form directement sur la page accueil. Vous pouvez aussi glisser dans les DMs de David Beauchemin sur LinkedIn. Si vous voulez l'histoire et les exemples concrets de David, il est venu sur le pod comme invité épisode 41. Écoutez ça. Ok, deuxième Spotlight partenaire pour novembre, le service pour SaaS en Spotlight ici, c'est Paragon, une équipe de consultation numérique accréditée PECAN, un programme de subvention fédérale super intéressant pour les SaaS. PECAN offre d'abord un 15 000 gratuit pour de l'analyse de vos processus d'affaires numériques. Paragon vous accompagne là-dedans en identifiant les processus à améliorer dans votre business. C'est vraiment une occasion en ordre d'adresser les flows et les process qui sont suboptimaux dans votre SaaS. Ensuite, Pécan donne accès à un 100 000 de prêt de la BDC à 0 d'intérêt sur 5 ans. C'est du capital super intéressant pour faire passer votre business au next level. L'équipe de Paragon est dirigée par un fondateur SaaS d'expérience, François-Xavier Ratté, de Bloc Solutions. Ils ont déjà aidé plusieurs entreprises à moderniser les process d'affaires comme comptabilité, finance, gestion, gestion des clients, marketing, vente, opération interne et plus encore. Pour plus de détails, regardez l'entrevue vidéo avec François-Xavier qui est dispo dans les show notes. sur sasport.com, slash partenaire avec un S, slash Paragon, P-A-R-A-G-O-N-E, et sur notre channel YouTube. Pour booker un appel d'intro gratuit et rapide avec François-Xavier, cliquez sur le lien de booking dans les show notes ou sur la page partenaire en question. Si vous voulez entendre l'histoire et la vision de François-Xavier, il est venu sur le pod comme guest épisode 50, écoutez ça. Alright, on passe au show, let's go ! Phil Lehoux, bienvenue sur SaaSpasse.
Philippe Lehoux: Allô François.
François Lanthier Nadeau: Comment ça va ?
Philippe Lehoux: Ça va très bien.
François Lanthier Nadeau: Je suis content que tu sois là, man. À la demande populaire, je pense qu'il y a une couple de personnes qui m'ont dit quand est-ce que Phil va être sur le podcast. Ça fait que c'est là que SaaSpasse.
Philippe Lehoux: Wow.
François Lanthier Nadeau: Wow, je suis touché. Aussi, je pense que si on est en mode flatter ton ego il y a même certaines personnes qui sont venues au dernier événement de SaaSpasse à Montréal principalement pour te voir.
Philippe Lehoux: Oui, il y en a deux ou trois qui m'ont dit ça. Moi, je suis monté à Montréal parce que ça m'intéressait aussi de rencontrer la crowd de Montréal que je ne connais pas du tout. C'est cool.
François Lanthier Nadeau: C'était vraiment cool et j'ai hâte de voir toute ta team là-bas. Phil, tu te rappelles comment on se connaît ?
Philippe Lehoux: Je ne sais pas. Je pense qu'on s'est rencontrés pour la première fois dans une Startup Date Snipcard Missive slash Conference Badge au Grindel.
François Lanthier Nadeau: Au Grindel, dans un sauveur à Québec. Ça m'a fait penser, quand tu me dis ça, le concept de Startup Date, c'est quand même cool. Je ne le fais pas souvent, mais on l'avait fait avec les gars de Kickflip, qui étaient mes customizers avant aussi, et ça a été vraiment le fun.
Philippe Lehoux: Je pense que ça avait fini en brosse. Je bois pas mal moins qu'avant. Oui, c'était cool. Je me rappelle que ça avait vraiment été sympa.
François Lanthier Nadeau: Puis, mettons, pour le monde qui ne te connaisse pas déjà, ça ressemble à quoi ta jeunesse d'entrepreneur, ton parcours professionnel ?
Philippe Lehoux: Là, j'ai cinq minutes.
François Lanthier Nadeau: Tu m'élargis.
Philippe Lehoux: C'est ça. Moi, ça fait très longtemps... que je connais le potentiel monétaire de l'Internet. C'est-à-dire, on a eu une connexion haute vitesse. J'avais peut-être 14 ans, 13-14 ans. Puis un an après, je faisais déjà de l'argent sur Internet avec de la pub.
François Lanthier Nadeau: Il n'y avait pas OnlyFans dans le temps. Non,
Philippe Lehoux: c'était de la pub à l'époque. En fait, au départ, c'était une régie publicitaire québécoise qui payait 25 cents le clic. Ah,
François Lanthier Nadeau: c'est-tu OK ?
Philippe Lehoux: Je cliquais moi-même sur les bandeaux publicitaires. Ça a duré deux mois. Ils ne m'ont jamais payé, évidemment. Ils ont regardé les adresses IP des clics à un certain point. Mais j'avais clairement compris qu'il y avait un potentiel, que je pouvais réussir à faire mes propres sous. Puis j'ai commencé très, très jeune à faire des petits sites Internet. J'avais un site de jeux gratuits. C'était juste un répertoire de jeux gratuits sur Multimania.Fr à cette époque. J'étais un adolescent. Puis Multimania.Fr. C'était des jeux genre... Flash,
François Lanthier Nadeau: Phil 70. C'était des jeux genre que in browser, c'est ça ?
Philippe Lehoux: Non, à l'époque, donc ça fait très très longtemps, le Flash n'était pas encore... n'était pas encore... Sorti ? Sorti, donc c'était juste un répertoire de petits jeux que tu pouvais télécharger sur ton ordinateur.
François Lanthier Nadeau: OK,
Philippe Lehoux: genre le petit bonhomme qui skie, qui descend à la forêt, des trucs comme ça. Puis, rapidement, je me souviens avoir énormément de visites.
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Lehoux: Même pour... aujourd'hui. Je pense que je n'ai jamais répliqué ce succès-là en termes de visite quotidienne. Ça,
François Lanthier Nadeau: c'est en quelle année, genre ?
Philippe Lehoux: Ben, tu vois, j'ai 39 puis j'avais 14 ans. Peut-être 16 ans à ce point-là. OK.
François Lanthier Nadeau: OK, OK, OK. En fait, on ne fait jamais de maths de podcast.
Philippe Lehoux: En 2000.
François Lanthier Nadeau: OK, c'est bon. En 2000. Puis là, faisais-tu du fric avec ça ? Genre, c'est-tu la pub aussi ?
Philippe Lehoux: Bien, au départ, mettons, dans la période pré-universitaire, je faisais de l'argent, même qu'à un certain point, j'ai fait beaucoup d'argent. Puis il y a une histoire cocasse. J'avais mis une régie publicitaire, je pense qu'elle était française, a.k.a. brésilienne. Puis cette régie-là, en fait, ce qu'elle annonçait, c'était des auto-dialers. C'est-à-dire que les Français, eux, cliquaient sur la pub. téléchargeaient une application sur leur ordinateur. Cette application-là se connectait sur la connexion téléphonique. Et puis, France Télécom leur chargeait probablement 10 euros la minute ou quelque chose comme ça. C'était pas quelque chose qui était éthiquement et moralement intéressant. Puis, à un certain point, quand mon père a compris que je faisais comme 3-4 000 par mois, il m'a demandé des explications. J'ai expliqué ça. Puis là, mon père est quelqu'un de quand même assez... Un de tes gens, il m'a dit, écoute Phil tu connais ça l'émission La Facture ? L'émission classique à Radio-Canada. As-tu envie que La Facture cogne chez nous un jour ? Et le lendemain, j'avais enlevé ces bandeaux publicitaires-là. Puis pendant un an, je faisais pratiquement plus d'argent. Parce qu'il n'y avait pas de moyens, il n'y avait pas de publicité payante jusqu'à 2004, je crois, à l'université. J'étais en administration, j'avais un laptop. Puis, j'ai vu Google AdSense était sorti.
François Lanthier Nadeau: OK. Donc,
Philippe Lehoux: j'ai publicité à Google. Et puis là, ces deux prochaines journées-là, on changeait ma jeunesse adulte. Je faisais une pièce de clics. C'était comme ça. Puis, cette année-là, je pense que j'ai fait 120 000
François Lanthier Nadeau: À l'uni ?
Philippe Lehoux: Oui. Mais le problème, c'est que mes serveurs me coûtaient extrêmement cher. Parce que là, on parle de 40 000 à 50 000 visites par jour.
François Lanthier Nadeau: Par jour ? Oui.
Philippe Lehoux: jésus christ pis là il y avait plus j'avais développé un peu le concept c'est encore en multimanias non non là c'était rendu jeuxgratuits.net jeuxgratuits.net que j'ai vendu à un certain point pour des peanuts pour des peanuts dommage parce que
François Lanthier Nadeau: AdSense à un certain point ne payait plus vraiment AdSense ce qui est devenu le Display Network c'est ça AdWords c'est comme la partie publisher de AdWords got it got it pis donc
Philippe Lehoux: aucune formation technique en programme.
François Lanthier Nadeau: C'est ça que j'allais là, parce que t'as dit Ah, j'étais à l'Uni en admin avec mon laptop. Moi, je te connais depuis longtemps, on dirait que j'avais l'idée que t'étais programmeur de formation, mais c'est pas le cas.
Philippe Lehoux: Non, c'est ça. J'ai été un gosseux très longtemps. C'est-à-dire que je gogossais. Puis à l'université, quand je me suis fait faire de l'argent, j'ai voulu réinvestir. J'avais déjà cette ambition-là de faire de l'entrepreneuriat. technologiques. C'était pas vraiment à la mode à l'époque. On parle de 2004. Après le crash de 2001. Et puis là, j'avais engagé des programmes. J'avais engagé un programmeur de Québec étudiant à l'université en informatique pour développer une plateforme. Je voulais développer la plateforme de jeux francophones. Des nouvelles, de la vidéo, du contenu. C'était complètement éclaté. Ça allait être gros. Ce gars-là,
François Lanthier Nadeau: il a-tu aidé pas mal ? En fait,
Philippe Lehoux: à l'inverse, ce n'est pas de sa faute. On était tous des néophytes. Développer une application pour 50 000 personnes par jour, ce n'est pas facile dans le sens qu'il y a une certaine optimisation qu'il faut qu'il soit le day one. Puis là, c'est un site complexe, interactif, avec des leaderboards, des points, des live chats. Puis, on l'a lancé. Tout s'est mis à cracher. Ça a été deux, trois mois de crash incessant. Donc là, à ce moment-là, j'ai perdu beaucoup de ranking Google. Donc ça a vraiment nuit. Puis ça, j'ai fait ça à peu près au moment où les valorisations, dans le sens où on explosait, on cache d'exploser, on ne parle pas de millions de dollars évidemment, mais parce que moi, avant ça, je sortais premier sur jeu, sur Google.
François Lanthier Nadeau: Jeux hein ?
Philippe Lehoux: J'ai craché, je pense que c'est environ vers 2007-2008, juste avant que le Web 2.0 pogne et que les gens voient le potentiel. Puis là, j'ai perdu beaucoup de place. C'est à ce moment-là que j'ai eu une de mes grandes vérités d'entrepreneur technologique.
François Lanthier Nadeau: Il est là qu'il est.
Philippe Lehoux: Je ne pourrai jamais travailler dans cette industrie-là si je n'ai aucune connaissance technique.
François Lanthier Nadeau: Intéressant.
Philippe Lehoux: Évidemment, ce n'est pas vrai pour tout le monde. Mais dans mon cas à moi, j'ai été frappé. J'ai dit, OK, je n'avais pas un réseau qui me permettait d'engager des gens pour régler le problème. Donc, j'ai acheté un livre, Willing My Sequel. C'est un classique d'O'Reilly, je ne me rappelle pas. Puis là, j'ai compris comment ça fonctionnait, la cache de sequel. J'ai fait tous les changements moi-même. Puis c'est là que j'ai commencé à programmer.
François Lanthier Nadeau: OK. Puis, parce que c'est ça, c'est drôle parce qu'il y a une couple d'entre valeurs que je respecte, comme mettons Steph Guérin, qu'ils ont eu justement des sites dans le web 1.0. Puis, dépendamment de ton timing, tu pouvais faire du cash. Bien,
Philippe Lehoux: moi, j'étais un peu plus jeune que lui. Fait que, tu sais, moi, j'étais enfant, disons adolescent. Lui, il était probablement déjà adulte à cette époque-là. Donc, c'est sûr que pour moi, j'ai probablement pas utilisé les opportunités que j'ai eues à
François Lanthier Nadeau: 100 Exact.
Philippe Lehoux: Ça fait longtemps que je sais que si j'avais eu ce genre de projet-là, et j'avais déjà été dans un milieu comme la Silicon Valley, ma vie aurait été complètement différente. Parce qu'en 2008, après l'université d'administration, j'ai dit Ok, moi je veux travailler dans ce domaine-là. J'avais toujours un peu honte d'avoir un site qui était le jeuxgratuits.net. Pour moi, un.net, c'était... me faisait violence. J'ai toujours eu ce désir-là d'avoir un projet qui se respecte. Pour moi, c'est... Ça a toujours été le projet qui m'a permis de vivre de tout ça, de grandir avec tout ça, d'investir et d'essayer des choses. En 2008, je suis allé au Web 2.0 Conférence à San Francisco. J'ai quitté l'université et j'ai dit Ok, je m'en vais là-bas Je m'en vais là-bas, les gens trippaient sur mon… Tu as 23 ans, 22 ou 23 ans, et tu fais autant d'argent, c'est génial, mais sans plus. Je suis revenu à Québec et j'étais complètement démotivé. J'ai dit Ok, what's next ? Mais je n'avais pas les skills, je n'avais pas le réseau. Le réseau, puis on va revenir un peu à SaaSpasse, mais le réseau, c'est vraiment important. Même si je n'ai jamais vraiment investi dans ça parce que j'ai trouvé mon mini-réseau à un certain point, j'ai arrêté d'investir. Mais le réseau, puis à partir de la jeunesse, je ne parle pas d'un réseau post-succès ou post-launch, c'est le réseau initial, c'est-à-dire tes amis, les conversations que tu as. Si quotidiennement, tu as des... Tu as des conversations sur la technologie, sur qu'est-ce que tu veux faire, je veux être dans la production. Déjà à 16-18 ans, le potentiel que tu as du succès dans ça est quintuplé versus après l'université, j'aurais peut-être envie de faire ça, comment ça marche ? Le réseau, puis à Québec, ce réseau-là, à cette époque-là, il n'existait pas. Je pense que ça existait un petit peu, mais moi, je n'étais pas dans... Je pense qu'il y avait le club Apple.
François Lanthier Nadeau: Mais ce qui est cool, c'est que... Faute d'avoir un réseau dans le monde physique, dans ton environnement immédiat, c'est souvent possible, quand tu es un entrepreneur sur Internet, d'avoir un réseau virtuel. Tu peux être dans certaines communautés à l'époque, des boards ou des forums ou quoi que ce soit. Mais ça me fait réfléchir à une couple de trucs pour SaaSpasse. On closera plus tard là-dessus, mais clairement que je suis d'accord avec cette énoncée que le réseau, c'est important. Mais la twist que tu amènes de dire, pas juste ton réseau d'une fois que tu es professionnel qui développe, mais Avant de te rendre dans ta carrière, qu'est-ce qui t'influence autour ? Je m'en vais off-script un petit peu parce que ça m'intéresse de savoir ce que tu en penses, mais toi, tu as quatre kids en ce moment. Un papa de quatre enfants. Comment tu fais pour essayer de stimuler ce genre de réseau-là et ce genre de diversité-là pour tes kids qui commencent à devenir ados tranquillement ?
Philippe Lehoux: J'ai une philosophie, puis c'est une conséquence aussi de... Je passe beaucoup de temps avec ma famille. C'est pas une question de... Je suis là tous les soirs, la fin de semaine, je travaille pratiquement jamais. Je suis le temps avec les enfants et la famille. Mais je suis assez end-off. C'est-à-dire que j'ai aucun questionnement pédagogique. Je fais confiance à l'intelligence et au caractère de mes enfants pour eux-mêmes découvrir. qu'est-ce qui les intéresse. Ils sont très curieux. Si j'avais des légumes comme enfant, mais c'est pas le cas. Excuse-moi. Peut-être que ça serait une autre... Je chercherais des stimulants, mais ma fille, elle a fait un stand de limonade. On habite devant le Parc Victoria. La police leur a déjà dit, pas dans le parc, les enfants, ils n'ont pas donné de... Ils n'ont pas donné d'amende. Mais tu sais, ils venaient... Prochain coup, faites-vous devant chez vous. Elle a fait un stand et elle paye son frère 2$ pour aller faire le crier dans le parc. Écoute, en deux heures, ils ont fait 50$, 60$. On parle de limonade en un petit contenant, craft à 50 cents. Je pense qu'ils ont la chance de voir que ma blonde n'est pas entrepreneuse, mais c'est quelqu'un qui a beaucoup d'énergie, très dynamique. Moi, à l'inverse, je suis entrepreneur. Mais je ne suis pas à une énergie dans des milieux sociaux. C'est-à-dire que ma batterie ne fonctionne pas. Elle ne se charge pas dans un contexte social. Elle se draine. Donc, j'ai toutes les capacités. Je suis capable de séduire, je suis capable de convaincre, je suis capable, mais sur une courte période. Ils ont deux modèles très différents. qui sont intéressants pour potentiellement avoir le désir d'être entrepreneur. C'est sûr qu'il y en a un sur quatre, deux sur quatre, qui vont faire quelque chose de créatif ou entrepreneurial. En tout cas, je pense.
François Lanthier Nadeau: Écoute, j'ai tellement... On en reparlera, Flynn, mais j'ai tellement des réflexions, justement, par rapport à avoir des enfants. Mais là, ce n'est pas un pas.
Philippe Lehoux: J'en ai quatre, puis je n'ai jamais eu ces réflexions-là. Ça a toujours été comme...
François Lanthier Nadeau: Intéressant.
Philippe Lehoux: On va faire ce qu'on peut.
François Lanthier Nadeau: Intéressant.
Philippe Lehoux: Je pense que les gens, quand tu te poses trop de questions, ça devient un frein mental. Tu penses que tu ne seras jamais assez bon. Je pense qu'il faut se faire confiance. Il faut se faire confiance.
François Lanthier Nadeau: C'est ce que mon psy m'a déjà dit. Il m'a déjà dit, écoute, parce qu'on parlait d'avoir des enfants, puis des inquiétudes, puis des questions, tout ce qu'on vient de dire là, puis il disait, écoute, si tu veux, si tu te demandes s'il se baignait dans la mer, t'aimes ça. Il dit, tu peux lire tous les livres que tu veux sur, genre, se baigner dans la mer. Tu peux aller sur le quai, puis genre, observer. Il dit, tu peux demander à tout le monde qui sort de la mer, Hey, puis c'est comment ? Puis tout ça. Mais il dit, Christy tu sais, tu sautes pas, là, puis tu vas pas dans la piscine, dans la mer, tu le sauras jamais, tu sais. Puis il dit, il y a bien des chances que t'aimes ça, tu sais, puis que t'aimes ça, genre, de s'en amener. Anyway. Fait que ça, c'était un conseil, une analogie qui m'avait frappé, contrairement aux analogies d'Antoine, qui me frappent moins un peu. Antoine il va être content d'entendre ce podcast là il avait hâte je pense que tu viennes sur le pod pour ceux qui en intro je vais t'avoir introduit genre expliquer un petit peu c'est quoi Missive mais Missive grosso modo fais nous un TLDR de c'est quoi Missive pis après ça on va genre refaire les grosses étapes qui t'ont amené à Missive parce qu'il y en a des vraiment intéressantes
Philippe Lehoux: Missive c'est une application de communication principalement alors Pensez à une application de courriel, un email client. Mais nous, c'est comme si on a développé la version multiplayer d'un email client. Évidemment, c'est beaucoup plus large qu'un email client. Ça te permet de consommer aussi tes social media, tes SMS. Mais l'idée, c'est que l'application qui est principalement utilisée par la plupart des petites et moyennes entreprises aujourd'hui, c'est leur client email. Nous, l'idée, c'est au lieu de réinventer une autre solution complètement différente et que tu te trouves à utiliser... plein d'applications en silo. Pourquoi pas venir changer l'optique derrière le email client, améliorer les défauts, c'est-à-dire injecter, pour tout ce qui est conversation interne, un chat, de l'assignement. Donc, vraiment venir bonifier le client email pour te permettre de faire beaucoup plus. Donc, quand tu utilises Missive, tu n'as pas besoin d'un helpdesk. Quand tu utilises Missive, tu n'as pas nécessairement besoin de Slack.
François Lanthier Nadeau: Exact.
Philippe Lehoux: Quand tu utilises Missive, tu n'as pas besoin de Gmail.
François Lanthier Nadeau: OK ?
Philippe Lehoux: Donc, c'est vraiment l'idée, c'est prenons le backbone principal de la plupart des entreprises, l'email client, puis venons le bonifier.
François Lanthier Nadeau: Exact. J'aime ça le multiplayer, email en multiplayer. Ça faisait longtemps que je n'avais pas entendu le décrire dans l'air. Puis là, écoute, tu as vécu un paquet d'aventures entrepreneuriales avant de te rendre à Missive mais on était où ? On était, OK, tu sors de l'Uni, tu vas à SF, tu dis comme... Ah ouais, je trouve ça cool, mais comme sans plus, je ne sais pas quoi faire, mais je veux être en tech, je veux être entrepreneur. C'est quoi les moves que tu fais après qu'ils te rendent amissive ?
Philippe Lehoux: Ben, si on se remet à ce milieu-là, je n'ai aucune confiance en moi.
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Lehoux: Je n'aime pas vraiment le projet sur lequel je travaille, c'est-à-dire que je ne suis pas fier de ça. Tu sais, pour moi, digs.com, c'est cool. Tu sais, genre des projets stumble upon. Tu sais, Web 2.0, j'ai envie de ça, tu sais. Je n'ai pas les connaissances, donc je n'ai pas de réseau. J'aime le jeu vidéo, mais j'aime la création derrière le jeu vidéo. Puis moi, vu que je gère jeuxgratuits.net, je vois énormément de... Il y a un nouveau courant qui s'appelle le indie gaming.
François Lanthier Nadeau: Oui.
Philippe Lehoux: Donc, Minecraft, en fait, découle de ce mouvement-là.
François Lanthier Nadeau: Exact.
Philippe Lehoux: OK. Donc, au départ, moi, avant tout le monde, je découvre ce milieu-là, qui est très indie, très arty, très... Puis ça m'attire, ça m'allume. Je me dis, bon, OK, technologie, peut-être que c'est dans le jeu vidéo que je veux travailler. Puis là, à 24 ans, après l'université d'administration, je ne veux absolument pas travailler en administration. Pas que j'ai détesté mon bac, mais... Je n'ai jamais venu chercher ma curiosité intellectuelle. C'est-à-dire que la pyramide de Masson ou la finance internationale, tout ça, pour moi, était des somnifères. Pas que je ne sais pas si c'est intéressant. Tout ça est utile, est intéressant, mais pour moi... ça allait pas me chercher. Fait que là, je me dis, je vais me lancer en jeu vidéo. Mais je sais pas faire de jeu vidéo, je connais personne en jeu vidéo. Tout ce que j'ai, c'est une plateforme de jeu vidéo. Alors là, je me dis, mon meilleur ami Marc-Olivier d'amour, un de mes meilleurs amis, quand même une bonne gang d'amis. Lui est dans l'événementiel. Lui était président des étudiants de la faculté d'administration et gérait Café Prolo. Il était impliqué et il s'accroche. C'est comme un... Il gagne à être connu parce que je pense qu'il va être maire de Québec un jour. Le futur est juste là-bas. Marc-Olivier Damour, lui, dans l'événementiel, je me dis, j'ai un peu une crise d'identité après l'université. Qu'est-ce que je fais ? Je suis capable de payer mes loyers avec les revenus de jeu gratuits.net. À cette époque-là, je ne fais pas autant que j'ai dit tantôt. Ça avait quand même diminué pas mal. J'avais quand même des charges de serveur assez élevées parce qu'il y avait beaucoup de bandwidth, le chargement de jeu. À l'époque, c'était assez dispendieux. Mais j'étais quand même payé. Je gagnais probablement mieux que ma vie qu'un serveur. Je gagnais bien ma vie. Mais je suis un peu démotivé. Je ne savais pas ce que j'allais faire. Je n'avais pas de skills. Je n'avais pas rien. Un soir, on est au bar. Je suis avec Marco. Je lui dis Ok Marco, on lance un événement. L'événement, ça va être ceci. Ça va être... on va faire ça en ville, à l'extérieur puis on va lever des chapiteaux puis on va créer des jeux vidéo on va faire venir des programmeurs puis moi l'idée derrière c'est que je vais créer un réseau je vais rencontrer les développeurs je vais bootstrapper mon réseau avec un event avec un événement c'est très cool cet événement-là c'est le bivouac urbain il y en a peut-être qui vont s'en rappeler puis ce qui est cool c'est que oui, à l'époque Régis Labeaume, il appelait ça la technoculture. À tous les bulletins nouvelles, on entendait parler de la technoculture. Je savais que lui cherchait des projets. J'ai tout simplement e-mailé, je pense, mairie.ville-de-québec.ca et Agnès Maltec, qui était la députée au Partner québécois du comté de Saint-Roch. Je leur ai e-mailé les deux. Les deux m'ont revenu le lendemain. Ils ont dit Wow, super, on te rend compte. Régis, ça s'est conclu avec une subvention de 25 000 Donc, première année, on avait peut-être un budget de 80 000, mais on avait fermé le parc Saint-Roch, le parc Jean-Paul-Laliot aujourd'hui, je pense. On avait mis des chapiteaux dans la rue.
François Lanthier Nadeau: Là, t'as quel âge ? T'as en quelle année pour le pivoie urbain ?
Philippe Lehoux: J'ai 25 ans la première année.
François Lanthier Nadeau: OK. Puis t'es en partnership avec Marco. Oui.
Philippe Lehoux: OK. Puis ça marche-tu, genre ? Toutes choses relatives. Ça n'a jamais atteint le niveau de succès que je voulais. C'est-à-dire que moi, je voulais faire venir des... les développeurs de jeux vidéo de partout sur la planète. Je voulais que ça soit genre the main event. Fait qu'ultimement, c'est un événement qui est resté local, peut-être provincial. On avait des studios de Montréal qui descendaient de ça, mais c'était franco, c'était très québécois.
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Lehoux: Un événement, tous ceux qui sont dans l'événementiel le savent, ça prend beaucoup de temps, ça coûte cher. Faut que t'ailles chercher des subventions. Là, nous, on était comme dans la... La tendance technoculture. Il n'y avait pas vraiment d'argent disponible dans ce milieu-là, mais on allait chercher des enveloppes culturelles. Le monde de la culture ne nous aimait pas. Je pouvais comprendre. J'étais comme... Si c'est si important, la technoculture, pourquoi je vais aller chercher de l'argent qui est normalement allé à eux ? Des blocs de quoi d'autre ? On aurait investi ça 100 On voulait que l'événement soit cool. À 3h du matin, il y avait de la poutine. Il y avait des... On avait fait des salles d'arcade à l'extérieur, dehors, dans des chapitres. C'était épique. Puis moi, en fait, en organisant ça, ça fait du succès. J'avais des lives de TVA qui venaient. Je faisais la tournée des radios. C'était gros. On avait une agence de relations publiques. C'était gros. À l'époque, pendant trois, quatre jours, au Québec, on parlait de ça. On a fait venir Mister Valor. L'année qu'ils sont devenus connus. Le monde ne sait pas c'est quoi le bivouac, mais souvent, je leur dis, on a fait venir Mister Valor. Ah, l'événement où il y avait un show de Mister Valor gratis dans Saint-Germain, c'était ça ! Ils ne savaient pas c'était quoi B-Walker. Mais ça pour dire qu'après 3-4 ans, cet événement-là était un franc succès. C'était annuel. C'était annuel. Le budget avait augmenté. À l'époque, c'était Board Toyota qui donnait plusieurs dizaines de milliers de dollars. Puis on mettait les voitures. Ça commençait à être gros. Mais on ne se payait pas. Ça ne répondait pas aux critères principaux. Moi, j'avais envie de réseauter. J'avais envie de rencontrer du monde, mais je n'avais pas le temps.
François Lanthier Nadeau: Parce que tu étais la tête dans tout le jeu.
Philippe Lehoux: Entre-temps, je m'étais mis à apprendre à développer. À développer des petits concepts de jeux, des trucs interactifs, un peu artsy. Je trippais sur la partie artistique aussi. Pas juste entrepreneurial. La dernière année, j'ai dit à Marco, en 2012, j'ai dit, là... Moi, je ne veux plus le faire, le bivouac. La seule façon que tu peux me convaincre de faire une autre édition, c'est si je participe.
François Lanthier Nadeau: Je veux participer.
Philippe Lehoux: À cette époque-là, je venais de rencontrer mes associés d'aujourd'hui.
François Lanthier Nadeau: Qui sont ?
Philippe Lehoux: Étienne Lemieux, Raphaël Blemaçon, Tristan Labouille. Puis à cette époque-là, rapidement, peut-être 7 ans de moins que moi, mais c'était des machines. J'avais vu, ils avaient développé une application responsive de poker. Ils avaient gagné des prêts à San Francisco. J'avais été abasourdi par leur talent. Puis là, je m'étais dit, Hey, les gars, on participe-tu pour voir que j'organise ça ? Je me cherche des partners. Puis eux, je veux dire, ils n'avaient jamais fait de jeux vidéo, ils sortaient de la technique multimédia. Ça les branchait. Ça fait trippant. On a participé ensemble. Premièrement, ça a créé un fit On voyait qu'on aimait travailler ensemble. On a développé un jeu. C'est long, mais je ne sais pas si tu veux. Le jeu était vraiment cool. Ben oui, dis-le. On n'a plus le temps. La thématique. J'étais hors compétition, évidemment. C'était moi qui organisais le truc. Je participais, mais tout le monde savait que je ne pouvais pas gagner. Parce que c'est moi qui avais choisi la thématique. La thématique, c'était un pour tous, tous contre un.
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Lehoux: Puis moi, je trouvais souvent que les compétiteurs dans les éditions précédentes n'étaient pas super créatifs.
François Lanthier Nadeau: OK. Tu sais,
Philippe Lehoux: souvent, comme l'année de Mister Valor, le thème, c'était une minute, un MP3 d'une minute de Mister Valor. Il y a des gens qui ont fait des trucs vraiment cools. Des trucs musicals, c'est la musique qui influence le gameplay. Il y en a d'autres, c'est comme... On dirait que vous n'avez même pas eu un processus créatif. C'est Marco Bros avec de la musique en arrière Parce que, tu vois, ce thème-là, là, on se met à brainstormer. Pendant une journée, on n'arrive à rien. C'est pas... On ne fait rien de bon. Puis la dernière journée, on pense à un concept. On veut utiliser la... Puis là, vu qu'on est là, on est des web devs. On connaît les API. J'avais déjà commencé à développer tout ça. On va utiliser Twilio. Twilio, qui est le... Je ne peux pas avoir des gens qui ont sûrement connaît ça, mais c'est un système d'API pour interagir avec des numéros de téléphone. Puis le jeu va s'appeler, mettons, 1-800-99. Ça va être le numéro de téléphone qu'on va avoir acheté. Puis l'idée, c'est que moi, je vais aller sur le stage. Puis quand je vais présenter le jeu, je vais dire à tout le monde dans la salle d'appeler. Puis toute la salle va jouer contre moi.
François Lanthier Nadeau: Ah !
Philippe Lehoux: Puis là, évidemment, quand tu appelles un numéro de téléphone, tu peux interagir avec le keyboard. C'est pas live, là. Fait que là, l'idée, c'était, tu vas avoir un numéro, tu vas voir ton vaisseau est où. Puis quand tu passes sur 7, tu peux dropper une bombe. OK ? Puis moi, sur le stage, je vais avoir un vaisseau, puis le but, c'est de les éviter.
François Lanthier Nadeau: Oui.
Philippe Lehoux: J'ai pu la vidéo de la présentation. J'espère que je serais capable de la retrouver.
François Lanthier Nadeau: C'était hot.
Philippe Lehoux: Je parlais vraiment mal anglais à l'époque. Les juges, j'avais fait venir des juges à la dernière édition. Vraiment cool. Je ne rappelle pas leur nom. Les studios que tu aimais ? Je les retrouverai pour le mettre dans les show notes.
François Lanthier Nadeau: Certainement.
Philippe Lehoux: C'était tous des anglophones, des américains qui avaient eu du succès avec des indie games à cette époque-là. Les juges ont capoté. Ils ont dit... Ils sont venus me voir après et ils m'ont dit Vraiment, tu nous as dit que tu n'es pas dans la compétition, mais on veut te faire une mention spéciale. On a adoré ton concept. On va te faire venir sur le stage et on va te donner un prix. Ok, ça te dérange-tu ? Non, je suis quand même vraiment flatté parce que c'est des gars que j'admirais. Très cool. Puis je leur ai montré ce que je faisais en javascript et ça m'a donné beaucoup de confiance en moi parce qu'ils m'ont dit Dude, man, c'est hot ce que tu fais. Tu es très, très créatif. J'avais fait des petits jeux. J'étais allé au Game Jam de Toronto. J'avais participé avant pour m'inspirer. Il y avait un Game Jam qui était dans une université à Toronto. J'avais fait un anti-shooter. L'idée, c'est qu'il y avait deux fleurs. C'était la fleur de l'ice. Je pense que l'emblème d'Ontario, c'est la fleur. C'est une autre fleur, je ne me rappelle pas laquelle. Dans l'avion, je m'étais dit que le concept du jeu, ça va être les deux solitudes. L'Ontario, le Québec, les deux fleurs. L'idée, c'était un shooter où, au lieu d'essayer de tuer l'autre, il fallait que tu essaies de polliniser. Avec de la gravité. J'ai mis une petite musique. C'était vraiment sympathique. Eux, ils avaient trippé. Ils ont dit, Doud si tu veux faire ça de ta vie, tu viens à New York, on va te brancher. C'est vraiment cool ce que tu fais. Après coup, je me suis dit, j'ai tous eu ces lauriers-là. Je me suis dit, Ce n'est pas ça que je veux faire. Je veux faire du Web 2.0. Je veux faire de la tech.
François Lanthier Nadeau: Est-ce que la présence de... Étienne, Raphaël Tristan a influencé cette décision-là de dire, peut-être c'est du webdev ou de la tech que je veux faire, pas du jeu vidéo ?
Philippe Lehoux: Pas. Non, je te dirais pas à ce moment-là. Parce que là, à ce moment-là, on se connaît la peine, on n'est pas encore en affaire. Je sais pas que je vais être en affaire avec eux. C'est après cette édition-là ou pendant cette édition de Blue Walk que j'ai commencé. à brainstormer sur le premier projet entrepreneurial qui a eu du succès. Post-jeugresse.net, c'est conferencebatch.com.
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Lehoux: Dog food. C'est quoi l'expression que tu utilises ?
François Lanthier Nadeau: Dog fooding.
Philippe Lehoux: Dog fooding. C'est-à-dire, moi, quand j'organisais le bivouac, chacun avait un tag, un name badge. Puis c'était quand même vraiment chiant à faire. OK. Dans Excel ou Word, tu fais un mail merge. Les noms, si tu as un long nom, rien fit. Il y avait comme plein de petites logiques qui sont chiantes à gérer. Je me suis dit, je pourrais développer un éditeur. Genre, j'avais à script. Oui. Comme un Photoshop en ligne. Puis, tu peux... J'avais commencé à programmer cet éditeur-là en parallèle à tout ça, le bivouac dernière édition.
François Lanthier Nadeau: Quand est-ce que t'as rentré les gars dans cette idée-là ?
Philippe Lehoux: Je pense que c'est post-bivouac, post-dernière édition. Clairement, moi, j'avais pas ce qu'il fallait côté design, CSS, tout ce qui est look.
François Lanthier Nadeau: Ah ouais, l'espèce de look and feel content. L'éditeur,
Philippe Lehoux: je l'avais pas. pas mal faite. C'est quelqu'un qui était autodidacte. Je te dirais que le code beige, je ne l'open sourcerais pas, mais ça fonctionnait bien. C'était avancé. Quand tu drag and drop un layer, il auto-fit l'autre layer de texte et il centre. Ça snap. C'était quand même avancé. À un certain point, j'ai dit, OK, ça me prend. Je suis tanné de travailler tout seul. Je suis tanné de travailler tout seul. Puis ces gars-là, c'est des machines. Fait que je leur ai dit, regarde, moi, j'ai 50 je vous donne l'autre 50 On lance, puis on voit ce que ça donne.
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Lehoux: Puis vous, puis ce qu'il faut dire, c'est que moi et Greg, c'est Adetsuki qui... OK. Entre-temps, on avait fondé un coworking aussi. Tu sais, c'est des longues périodes. Ça a l'air condensé pour le monde. Genre, il y a eu beaucoup de doutes dans tout ça. Ça a été long. Puis c'était pas... Puis en tout cas, j'avais parti à un coworking. Oui. Vers la fin du boire, parce que je me cherchais, là. Ça n'a pas marché à rencontrer le monde dans le jeu vidéo. pas nécessairement faire ça ou à snek coercing rencontrer du monde le coercier je l'avais lancé en 2011 donc l'année avant la dernière édition puis c'est au co working que j'ai rencontré les gars c'est bon c'est bon la brico abricot qu'on faisait on faisait les gens qui voulaient faire des événements tech on leur donnait le local gratis qui avait eu l'open code à l'époque était bien cool partie par rémy remise en famille je vois le réveil au pire et puis nos gangs Il y en a un qui était de chez des propriétaires.
François Lanthier Nadeau: Pas besoin de name-dropper tout le monde.
Philippe Lehoux: Puis les gars, c'était pointé. Puis après coup, après l'événement, moi puis Greg, Greg, c'est un gars qui a beaucoup de répartis. OK. Puis les deux, on se met à jaser avec les gars, puis ils nous montrent ce qu'ils ont fait. Ils disent Ah, on vient de gagner un concours, un liste à part, qui était comme un des gros sites CSS, design de l'époque de San Francisco. pousse le responsable web on a gagné le concours on a développé un jeu de poker un jeu de blackjack responsive les montres qui est même c'est plus beau que des jeux flash tu es à l'époque le web était pas rendu le web tu peux pas faire du flash puis mais je te vois réfléchir mais avant je vais finir mon idée c'est que moi je leur ai dit ok le le vous êtes conscient les gars vous réalisez pas ça vous gagnez quoi 15 piastres dans un agence fort du wordpress ou je sais pourquoi Les gars, vous êtes des machines de gars. Moi et Greg, on se met à les encenser. Puis là, je leur dis, ils vous payent un voyage en Francisco pour aller chercher votre prix. On ne vous reverra pas jamais, les gars. Là-bas, c'est sûr que le monde va vous recruter. Moi, je me disais, ils sont tellement entrepreneurial là-bas, c'est sûr qu'il y a des chasseurs de terre, peu importe. Ces gars-là ne reviendront pas, mais je les encense. Puis là, je leur dis, je les regarde, on a probablement pris une coupe de bière. Si vous revenez... quittez votre job à 15$. Là, il y avait 21, 22, les gars. J'ai dit, vous vous lancez un studio. Puis j'ai dit, si vous n'avez pas de job, moi et Greg, on va vous payer votre premier... On va te trouver. Financièrement, c'est sûr que vous allez gagner plus que 15$. Puis, Greg, j'ai l'air convaincant, Greg, lui, il est x10. C'est qu'il s'emporte.
François Lanthier Nadeau: C'est qui, Greg ? J'ai l'impression qu'on ne l'a pas introduit dans son énergie.
Philippe Lehoux: Greg Sadetsky, c'est quelqu'un que j'ai rencontré en essayant de trouver un local. Puis lui, il était déjà en train de se louer dans un local. Puis il avait vendu sa business, les parts de sa business qui était Polyneuf, six mois avant qu'Apple achète Polyneuf. Donc tu vois, il était comme dans la genèse d'une business. Il n'a pas eu l'exit d'Apple, il est parti un peu avant. Mais il fait partie de ceux qui ont travaillé sur Polyneuf. Donc un des gros exits de Québec à l'époque. C'est quelqu'un qui est extrêmement allumé. Willing. À cette époque-là, on avait des problèmes avec le Wi-Fi sur le bivouac urbain. Il m'a dit, je vais tout gérer. Le lendemain, il avait déjà commandé pour 10 000 de gear. Il était avec son chum, puis il filait au complet, il mettait des antennes. J'aurais jamais pu faire ça. C'est un gars willing. J'ai dit, on part en coworking, go, on le fait. très très willing puis très convaincant puis là je pense que moi aussi je suis capable de le light fait que là les deux ensemble les gars étaient là genre d'où on est les champions du monde on quitte notre job puis là ils se sont lancés puis ils ont eu beaucoup de succès les gars rapidement ils ont eu des contrats rapidement ils ont eu des contrats avec des gens de Montréal je pense un studio qui s'appelait Helium donc il faisait ça puis en side project il faisait conference back avec toi avec moi puis ils ont aussi parti Médaliste avec Antoine à l'époque.
François Lanthier Nadeau: Oui, ça, on en a parlé.
Philippe Lehoux: Médaliste, le branding de Médaliste comme Friends Badge, incroyable. C'est Tristan qui avait fait les deux brandings.
François Lanthier Nadeau: Oui.
Philippe Lehoux: Les brandings incroyables qui ont encore vraiment bien vieilli. Si vous allez à conferencebadge.com, Médaliste encore, je pense que ça existe encore Médaliste, mais le branding est magnifique. Donc, on a lancé ces deux produits-là. Conference Badge a eu un succès.
François Lanthier Nadeau: Rapidement ?
Philippe Lehoux: Après deux mois, on faisait déjà 2-3 000 par mois. de vente. Puis la partie PDF, c'est-à-dire que tu exportes un PDF, tu les imprimes toi-même, donc 100 de profit. C'était 50 des profits. Nous, ça nous fascinait. Le monde paye 25 cents du badge pour avoir un PDF. Sinon, on allait porter et on les faisait chez Copie de la Capital.
François Lanthier Nadeau: Pour l'impression, c'était plus manuel au début. On les chipiait. Vous les chipiez vous-même.
Philippe Lehoux: Rapidement, le sérieux du projet s'est avéré parce qu'Evan Bright trouvait ça cool. Le Product Marketplace. Celui qui gérait le Product Marketplace. Il nous a dit non, les gars, ce que vous faites, c'est vraiment hot. Nous, on a énormément de demandes pour ça. On n'a pas envie de se lancer là-dedans. On a un petit outil, mais il est trop basic. Genre, on a un marketplace. Tu sais, genre, on va vous promoter.
François Lanthier Nadeau: Evenbright ??
Philippe Lehoux: Oui.
François Lanthier Nadeau: Vous vous en approchez, vous ?
Philippe Lehoux: Bien, on faisait des requêtes à l'EPI.
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Lehoux: Avec un app de développement qui s'appelait Conference Badge.
François Lanthier Nadeau: Ah. Après,
Philippe Lehoux: il s'est dit, il nous a approché en disant, êtes-vous en train de faire une application pour designer des Conference Badges et les imprimer ? On a fait oui. Il a dit, oh my God. on a besoin de ça on veut ça sur notre marketplace ça fait que ça nous a vraiment aidé à launcher ça c'est en tant qu'année quand le partnership avec Evenbright ok puis là à ce moment-là tu vois je fais du javascript j'ai développé j'avais déjà j'avais fait une bonne partie tu sais j'ai approché les gars puis j'avais un proof of concept très avancé il manquait la partie publique il manquait la partie e-commerce check-out mais la partie interactive génération de PDF qu'on a amélioré. Raphaël qui travaille encore avec moi, qui est une machine, a tout rendu ça plus solide. Il a fait attention aux détails. Puis en espace d'un ou deux mois, on l'a launché. J'avais quand même avancé le produit. Je n'étais pas avec une feuille blanche. J'avais de quoi. Puis j'avais un track record. Les gars, je pense qu'à cette époque-là, j'étais plus vieux. Ils disaient qu'il y en a fait des affaires. Tu sais, puis t'as un gars qui est très transparent, là. Fait que, tu sais, quand j'ai une conversation avec moi, je pense rapidement, tu peux avoir confiance que, tu sais, comme, ce que je dis, c'est vrai, là, tu sais.
François Lanthier Nadeau: She sees what you get.
Philippe Lehoux: Ouais. Puis là, c'est ça. Deux choses qui nous arrivent. Evan Bright est intéressé. On launch. Moi, je... At mention, je pense, DHH ou... Sur Twitter. Jason Freed. Je pense Jason Freed. 20, une heure après, Jason Freed fait un tweet, ça me semblait player, mais un tweet. Le conferencebatch.com, I think it's the best home page I've ever seen in my life.
François Lanthier Nadeau: Là, pour ceux qui écoutent, DHH et puis Jason Freed, c'est les fondateurs, les cofondateurs de 37signals qui ont fait Basecamp, des champions du bootstrapping et des gars très, très opinionnés. Ils sont très influents dans notre space encore aujourd'hui. Fait que là, toi, tu les mentions puis il y en a un des deux, Jason, qui est juste cher. comme le Fendi badge comme ça. Comment tu te sens à ce moment-là ? Qu'est-ce que ça donne comme résultat ?
Philippe Lehoux: Qu'est-ce que tu vois ? Pour quelqu'un qui a toujours fait des choses dans l'ombre, c'est comme wow. Moi, je n'ai jamais gagné de concours. Je n'ai jamais participé à des concours. Je n'ai jamais eu de bourse. Dans l'ombre, elle avait toutes les bourses à l'université. Chapeau, les filles, elle vivait des... C'était comme... Il n'y a pas grand-chose qui était fait pour quelqu'un comme moi dans la vie. Dans le sens qu'il a toujours fallu que je fasse les choses de moi-même. pour atteindre les objectifs que je m'étais moi-même donné. Il n'y avait pas de cadre, il n'y avait pas de parcours, il n'y avait pas de chemin. D'avoir une validation comme ça, de quelqu'un que tu admires, c'est vraiment fascinant. Je savais que là-dessus, c'était en grande partie le design. C'était en grande partie quelque chose qui ne venait pas de moi. Mais ultimement, la journée, le projet, Paris-Cochet, c'est notre projet. C'est notre projet. Je pense que là, ça nous a vraiment fait, OK, on a quelque chose. Puis on a appliqué à YC.
François Lanthier Nadeau: YC, Y Combinator, le original gangster des...
Philippe Lehoux: 2012, donc en 2013, à l'époque, c'était pas si connu, mais c'était déjà là, mais c'était moins connu. C'était quand même... Puis j'ai posté, puis comme... J'ai mis le nom de PG, Paul Graham, qui m'a répondu par email, Ok, tu fais ça de revenu, peux-tu m'envoyer ton graphique Stripe ? J'ai envoyé, Ok, on vous fait venir à SF. Ce n'est pas plus compliqué que ça. On va faire l'interview. On se plante royalement. Eux, ils cherchent des billion-dollar business. Nous, on a une app d'impression de badge. Puis moi, on essaie de pousser une vision de billion-dollar, mais clairement, ce n'est pas solide. Ils sont vraiment forts. Puis c'est Paul Bohite. qui fait l'interview, ça c'est le fondateur, le créateur de Gmail, avec d'autres associés. Est-ce que Paul était là ? Je pense que c'est la première fois que Paul était là. Tu sais, c'était gros là. Puis là, ils commencent comme ça, ils sont forts, ils font, OK, we print a lot of name badges at Y Combinator. So we brought, je ne sais pas si c'était Jessica ou peu importe, we brought someone, the one that prints the name badge. Can you convince her to use your product ? Ah, bon, ouais. Puis là, OK, là, ça nous a déstabilisé. On n'est pas des gros salpitch elevators. Ah ! OK ! Tu sais, puis c'est un peu moi qui ai ce rôle-là. Puis là, elle nous dit, avant même qu'elle nous dise, elle nous dit, moi, je fais ça comme ça. J'utilise Word avec Mail Merge. OK. On ne sait pas c'est quoi Mail Merge.
François Lanthier Nadeau: C'est quoi Mail Merge ?
Philippe Lehoux: Mail Merge, c'est l'outil qui te permet de fusionner une feuille Excel avec un document Word.
François Lanthier Nadeau: Got it.
Philippe Lehoux: Tu sais, donc le fameux PDF, tu peux le faire avec Excel puis Word. La réponse toute simple à ça, maintenant que je suis plus vieux et j'ai plus d'expérience, j'aurais dû simplement répondre, Look, I'm 25 years old, I have no clue what's metal merch. Nobody knows it. In my generation, we're going to be the generation that does the name badges for the next 20 years. Ouais, Mais non, nous, on a essayé de pédaler en océan, d'inventer ou de déduire qu'est-ce qui était Melmur. C'était horrible. On avait un anglais qui était assez cassé à l'époque, particulièrement à moi. Je pense qu'encore aujourd'hui, j'ai... Non, mais c'est quoi une agence de design en anglais ?
François Lanthier Nadeau: Denis agency ?
Philippe Lehoux: Je pense que j'avais dit quelque chose comme advertising agency, ce qui ne doit pas être si pire.
François Lanthier Nadeau: c'est pas si pire non c'est pas si pire tu sais Doud écoute Denis Villeneuve ou Georges Saint-Pierre ouais ouais j'ai un meilleur anglais que ces deux là fait que
Philippe Lehoux: Georges Saint-Pierre c'est quand même douloureux
François Lanthier Nadeau: Georges t'écoute parce que peut-être que Georges étant donné que t'as de l'argent hey man are you praising the head man ouais Georges je suis pas mal sûr qu'il va écouter SaaSpasse à un certain point peut-être mais là j'ai moi ce qui m'intéresse c'est parce qu'on en a des founders qui sont venus sur le pod qui sont allés à YC avec succès il y a Marc-André Campagna on avait bravo
Philippe Lehoux: man parce que nous on a fait trois fois l'interview Trois fois, on leur a piqué leur curiosité. Trois fois, ça a été un non catégorique.
François Lanthier Nadeau: OK, bien, ramène-moi dans pourquoi tu voulais passer par YC.
Philippe Lehoux: Parce que le track Facture Capital, c'est-à-dire le track où tu vas chercher des capitaux, je savais qu'on n'avait pas le talent, les connaissances ou le réseau et que ce milieu-là n'existait pas au Canada, du moins à armes égales. C'est-à-dire que si tu lèves des capitaux au Canada... Peut-être qu'aujourd'hui, c'est un peu moins pire, mais tu sais, tu vas aller avec ton lance-pierre versus un bazooka, un char de l'année, genre, c'est quoi qui est en vrai en Ukraine, je ne me rappelle pas, mais les Abrams. Tu vas aller avec ton lance-pierre. Donc, pour moi, c'est… Bon, je ne vais jamais élever des capitaux au Canada. Désolé, là. Ça ne m'intéresse pas.
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Lehoux: Ça ne m'intéresse pas de donner 20 de ma compagnie, 30 pour des peanuts, puis de concurrencer avec des gens qui ont… un war chest infini, qui ont un playbook défini. Moi, il faut que je te... Anneaux Québec, excuse-moi, j'ai des gens Anneaux Québec qui... Tout ce que j'ai entendu dire, c'est que ça prend mille rencontres, puis c'est pas sûr que tu vas avoir du cash. Moi, c'est pas comme ça que je fonctionne. T'aimes, t'investis, go, on va à la guerre. Je ne vais pas te convaincre pendant des millions d'années, tu comprends ? Je ne suis pas quelqu'un qui est nécessairement convaincant. Toi, tu ne sais peut-être pas si bien. Du moins, je n'avais pas la confiance d'avoir ce track-là. Je n'avais pas la confiance d'aller aux États-Unis. Je savais que pour atteindre ça, la YC, c'est comme le Harvard, le Stanford, peu importe, c'est comme la façon d'avoir le logo. C'était déjà ça en 2013. Je savais qu'on avait le talent.
François Lanthier Nadeau: Tu voulais enlever du cash. Tu aurais été ouvert à passer à travers le...
Philippe Lehoux: Oui.
François Lanthier Nadeau: La cohorte YC à faire un démo 2.
Philippe Lehoux: Je suis sûr qu'on aurait eu énormément de succès.
François Lanthier Nadeau: Que ?
Philippe Lehoux: Pour moi, c'est une erreur qu'ils ont faite. Parce qu'ils sélectionnent plus l'équipe que l'idée. À chaque fois, ils nous ont dit, vous avez des design skills incroyables. Ce qu'on n'a pas réussi à prouver, c'est qu'on avait une intelligence d'affaires que je crois qu'on a. On n'a pas réussi à leur passer ce message-là. Mais la plupart des choses qu'ils donnent en conseil, nous, on les a naturellement. Il y a bien des choses passées à l'étape 2 du scaling qu'on n'a pas,
François Lanthier Nadeau: qu'on aurait eues avec ce réseau-là. Parce que là, il y a eu des... C'est hot, man. Juste pour ceux qui écoutent, je suis en train de me rendre compte qu'on va faire deux parts de ce podcast-là. Phil, je t'annonce ça en live, mais celle-là, on va la concentrer sur Conference Badge et la première grosse tranche de ta vie d'entrepreneur parce qu'il y a trop de stocks intéressants. Puis Missive, c'est une bibitte en soi. On fera une part 2, man.
Philippe Lehoux: C'est un vrai succès, ça.
François Lanthier Nadeau: Oui, c'est ça.
Philippe Lehoux: Conference Badge, c'est un side project.
François Lanthier Nadeau: Oui, mais ça a été plus qu'un side project pour plusieurs raisons. Il y a eu des highlights dans le cycle de vie de Conference Badge, le tweet de Jason Freed, Evan Bright.
Philippe Lehoux: Principalement,
François Lanthier Nadeau: oui. Oui, puis en fait, l'association de toi et les gars d'Elium. Ensuite, essayer d'appliquer à YC. Si tu avais à continuer ces highlights-là ou... ou même low light, c'est quoi qui est arrivé après dans la vie du produit Conference Badge ?
Philippe Lehoux: Missile. Dans le sens où...
François Lanthier Nadeau: OK, vas-y.
Philippe Lehoux: On avait un certain succès à Conference Badge. On était, après un an ou deux, je pense 2015, on se payait avec ça.
François Lanthier Nadeau: Un salaire, les quatre.
Philippe Lehoux: Puis là, à un certain point, j'ai dit, moi, j'avais une certaine crainte. C'est-à-dire qu'on a un projet qui fonctionne puis on est en affaires ensemble. Puis là, les gars avaient d'autres... de projet. Fait que moi, j'ai dit, t'sais, les gars, si on va avoir du succès ensemble, il faut se consolider pour devenir une équipe. Fait que là, c'est là que j'ai proposé d'acheter des parts Helium. Donc, eux, ils avaient déjà lancé Médaliste ils avaient la partie. Donc, j'ai acheté des parts Helium pour devenir actionnaire. Puis surtout qu'on se payait... Puis là, je leur ai dit, le paquet, je mets un petit peu d'argent, pas tant que ça dans Helium. C'est une agence, tout ça. Mais ce qu'on fait, c'est qu'on se paye à 100% un conference badge.
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Lehoux: puis on trahit sur quelque chose d'autre, de quoi qui nous allume vraiment.
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Lehoux: Puis les gars avaient déjà plein d'idées. Missive, c'était un peu une idée qui part d'Étienne. Fait qu'on s'est mis à brainstormer. Puis moi, j'en reviens tout de suite à l'idée de départ de dire, un peu comme de jeuxgratuits.net, je trouvais ça cool, Conference Badge, mais j'avais pas envie d'être Monsieur Badge. Tu comprends ? Monsieur Badge. Mon ambition était pas là. Puis ça décrit probablement qui je suis, tu sais, puis pourquoi on fait tout ça, pourquoi on a tout fait ça, c'est qu'il y avait... il y a souvent eu une non-satisfaction. Je me satisfais rarement dans la vie, puis c'est un problème aussi, de ce que je vais réussir ou accomplir. C'est what's next ? C'est souvent la question que j'ai en tête. Moi, c'est plus philosophique, mais quand j'ai acheté ma telle oeil, mon Xbox à 15 ans, puis après deux semaines, j'ai fait aff, je vais me coller ça. J'ai pas de plaisir. J'ai compris que les achats ou le matériel, ça me branchait pas tant que ça. Ouais. encore aujourd'hui, c'est quand même... J'ai pas nécessairement besoin de ça. Ce que j'ai besoin, c'est des défis. Puis là, je me suis rendu compte que les gars aussi, les trois gars étaient là, Wow, ça, on a envie de dire... On part au bas sur quelque chose d'autre, techno, rétmissif, c'était comme... Ça cochait toutes les cases qui tripaient, genre... Live, chat, email, tous des problèmes en soi technologiques qui sont fascinants, qui sont... complexes, puis on avait envie de frapper une balle qui était difficile. C'est comme le lanceur, il est fort, c'est facile de passer dans le bar. Puis, on est très systématique, les gars. Je pense qu'on a une intelligence d'affaires ou une logique d'affaires. Puis quand je dis affaires, c'est technologique aussi. On est très bons pour analyser les pour et les contre d'une situation. Puis on est très bons pour dire, OK, focussez sur la plus petite partie importante d'un problème. pour la réussir à long terme. Je pense qu'il n'est pas donné, je me rends compte, pour beaucoup de monde ou d'équipe. Nous, on a ça en nous. C'est pour ça qu'on n'a pas eu besoin d'aller chercher beaucoup de mentorat pour ces étapes-là. Je ne dis pas qu'à long terme, parce que nous, on a eu beaucoup de succès dans ce qu'on a fait, dans ce qu'on est bon. À long terme, on en reparlera quand on va parler de missives. What's next ? C'est quoi les prochaines étapes ? Est-ce qu'on a ce qu'il faut pour ça ? C'est des questions vertes. Mais à cette époque-là, on avait beaucoup d'intelligence technologique et d'affaires pour être capable de réaliser des grandes choses avec extrêmement peu de moyens sans vraiment se tromper. Le stack technologique, on n'a jamais rien réécrit. Ça a toujours bien grandi. Ça a toujours scalé. Ça n'a jamais été complexe. Les solutions étaient toujours simples, élégantes, pas 100 on s'entend. Mais en général, contrairement à d'autres histoires d'horreur.
François Lanthier Nadeau: Conference badge. Là, au moment où on enregistre ce podcast-là, t'as fait certains... tweet public comme quoi c'était une compagnie que vous êtes rendue à vendre. On pourra dans un podcast futur explorer ce qui se passe ou ce qui s'est passé avec ça, etc. Mais moi, ce qui est impressionnant, je pense, pour les gens qui ont suivi l'histoire Missive, c'est tel que tel. Moi, je te connais plus longtemps que ça. Ceux qui te connaissent le savent que tout le long que t'as buildé Missive, Conference Badge, ça roulait.
Philippe Lehoux: Oui, j'ai fait 4 enfants aussi. C'est plus conference badge, pas un problème. C'est les enfants qui sont plus fatigués.
François Lanthier Nadeau: Mais ça, c'est une chose que moi, ça m'a toujours intéressé parce que, mettons, il y a beaucoup de monde qui vont venir sur le pod ou s'essayer à faire service plus produit.
Philippe Lehoux: Ça doit être tough.
François Lanthier Nadeau: Ça, c'est tough. On en a parlé dans plein de discussions. Mais faire produit plus produit, moi, j'ai le goût que tu me parles de la place que conference badge a eu dans ton journey missive.
Philippe Lehoux: Oui, essentiel. On n'aurait jamais fait Missive sans Conference Badge.
François Lanthier Nadeau: OK. Juste parce que... Est-ce que c'est plus financier ? Les deux. Puis votre confiance aussi, j'imagine. On est capable de faire de quoi de sharp. Oui, les deux.
Philippe Lehoux: Les deux.
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Lehoux: Les deux. Mais c'est surtout financier. C'est-à-dire qu'on savait... Puis j'en reviens à l'intelligence d'affaires. Un projet comme Missive, on savait qu'on était capable d'atteindre des objectifs sans avoir une limitation en temps. À quatre, on ne peut pas shipper ça en six mois. Mais en deux, trois, quatre ans... on a qu'à builder de quoi être vraiment solide et cohérent.
François Lanthier Nadeau: Ça vous donne du luxe de temps et de patience d'avoir Conference Badge.
Philippe Lehoux: Parce qu'on avait un salaire. Ça roulait. Conference Badge, c'est un produit qui, pour nous, était fini. Il y a des gens qui peuvent...
François Lanthier Nadeau: C'est intéressant, ça.
Philippe Lehoux: Il y a des gens qui vont lancer Conference Badge et ils vont se dire, Wow, what's next dans Conference Badge ? Puis là, ils vont dire, OK, on va faire une app mobile pour les événements. Ou on va faire du in-event printing. On va faire toutes des choses qui ne se calent pas. Toutes des choses qui ne sont pas notre tasse de thé. Toutes des choses qui ne sont pas technologiques. Pour nous, c'était comme... No way ! Il y a plein de compétitions. Il y a plein de gens qui font ça. Nous, on fait des... C'est le plus facile outil pour générer des badges. Tu n'as pas envie de te casser la tête. Tu vas là-dessus. C'est simple. C'est facile de te reçoivre par la poste. C'est ça. C'est rien de plus. Puis ça, on le savait. Puis ça, on l'avait nailé. Ça a marché. Le pitch devant, le sound pitch, c'était parfait. Puis je vais parler de Louis aussi, qui éventuellement nous a permis de faire les deux en même temps. Oui. Louis Menjarez, qui est quelqu'un que j'ai rencontré à l'abricot. OK, ça, ça a marché. C'est un Mexicain qui s'est marié avec une François qui faisait un doctorat en environnement, je pense.
François Lanthier Nadeau: Je ne me rappelle plus mon nom plus. Fox, la blonde, c'est quoi ? Post-doc maintenant.
Philippe Lehoux: Post-doc, rendu prof. Oui,
François Lanthier Nadeau: exact.
Philippe Lehoux: Donc, lui, il la suivait au Québec. Puis, tu sais, il a probablement googlé coworking. Puis, il m'a écrit. Puis, moi, j'ai dit… Puis, il m'a écrit là, j'aimerais ça venir travailler chez vous. Puis, tu sais, moi, à cette époque-là, l'abricot, genre, gérer ça, ça m'énervait. Je disais souvent au monde, s'il avait l'air moindrement intelligent, je disais, viens, gratis. Genre, je ne veux pas… Je m'en fous là. Je ne veux pas gérer de facture. Mais je ne veux pas que tu ailles des attentes super élevées non plus. Tu sais, c'est comme… C'est un espace le fun, mais on est tous un peu... Il y en a qui payaient, il y en a qui payaient pas. Puis Louis, je le trouvais vraiment cool, il était vraiment intelligent, vraiment allumé. Puis à un certain point, au moment, je pense, exactement au moment où on décidait de s'investir dans Missive, il est arrivé, puis là, j'ai dit, Toi, tu cherches un job, on t'engage. Tu vas gérer Conference Badge. Ou du moins, à l'époque, il ne gérait pas tout. Il faisait le support. Ce qui prenait du temps, je gérais le sport principalement. Je faisais aussi le growth, le marketing.
François Lanthier Nadeau: Il a fait plein d'affaires pour Missive.
Philippe Lehoux: Ça, plus tard. C'était difficile pour lui. Encore aujourd'hui, ce qui est difficile, c'est quand tu t'occupes du side project des autres. Tu te tiens un peu tout seul dans ton affaire. Tu me connais et tu me sais un peu. J'ai la facilité de dire non.
François Lanthier Nadeau: Oui.
Philippe Lehoux: C'est ça. non, non, non, on travaille ce missile. On va faire un retreat à tous les huit mois, puis dans le retreat, on va donner la moitié de notre temps pour faire du feature development, mais sinon, c'est pas ça le deal. Puis, même si c'est dit d'avance, c'est quand même pas évident d'être dans cette position-là à long terme. Puis, ça fait que pendant plusieurs années, Louis, ça a été un pilier. Puis, il y a eu la COVID, là. Il y a eu la COVID.
François Lanthier Nadeau: Exact.
Philippe Lehoux: Il a eu la COVID. Puis la COVID, au moment de la COVID, il était tanné, Louis. Puis il est parti, sa blonde déménage à Montréal. Puis évidemment, il a suivi sa femme. Puis donc, il s'est trouvé une job à Montréal. Puis donc, nous, Conference Badge voulait. Là, on s'était mis à faire 100 du support, tout ça. Mais pendant la COVID, il n'y en avait pas tant que ça. Les chiffres d'affaires, c'était écroulé.
François Lanthier Nadeau: Vous vous êtes fait de quoi, ça ? Vous vous êtes rendu à une place...
Philippe Lehoux: C'était comme si la courbe s'était inversée.
François Lanthier Nadeau: Je comprends.
Philippe Lehoux: Ce n'était pas problématique.
François Lanthier Nadeau: Pas trop un gros hit de la COVID sur un SaaS d'événementiel.
Philippe Lehoux: C'était 95 des chiffres d'affaires qui s'est envolé.
François Lanthier Nadeau: T'es-tu sérieux ?
Philippe Lehoux: Oui.
François Lanthier Nadeau: Je ne pensais pas que c'était autant que ça. Puis là, cette année,
Philippe Lehoux: probablement l'an prochain, ils le sont pour tomber au niveau 2019. Oui. S'il n'y a pas de...
François Lanthier Nadeau: De pandémie. C'est un des risques.
Philippe Lehoux: C'est un des risques. Mais c'est ça, Louis, c'était un élément crucial dans la capacité qu'on avait à gérer les deux. Mais pendant longtemps, l'impression d'étiquette, c'est nous autres qui faisions le matin. Les commandes, c'est nous qui les envoyions. Louis faisait le support, puis le marketing, il ne faisait pas tout. C'est à la COVID, notre partenaire d'impression, Groupe TAC à Québec, qui faisait tout. C'est-à-dire la production des badges. Un serpent a dit, on a vendu Groupe TAC, on ferme la division impression. OK. Fait que là, il fallait trouver un nouveau partenaire d'impression. J'ai dit, on n'a pas le temps, mais ça fonctionnait, puis c'est beaucoup de temps. Fait que là, qu'est-ce qu'on fait ? Écoute, on va essayer de le vendre. Fait que là, on contacte du monde qui nous a approchés dans le temps pour l'acheter, puis c'est dur de vendre une business qui vient d'envoler 85 000 de l'appareil. Mais nous, le pitch, c'était comme, on ne te le vend pas cher, mais tu sais que quand la COVID va finir, ça va être un bon business. Puis non, évidemment, personne n'est intéressé.
François Lanthier Nadeau: J'ai essayé d'acheter un restaurant pendant cette période-là. C'était aussi les financials de la dernière année. Non,
Philippe Lehoux: c'est ça. Puis le risque est trop gros. Fait que là, on se dit, on va continuer à rouler parce qu'anyway, il n'y a pratiquement pas d'activité. Il n'y a pas de pouvoir. Mais là, à un certain point, dans la COVID, on sent que tranquillement, ça s'en va. Puis là, on se dit, bon, il faut trouver un nouveau partenaire d'impression. Écoute, on a une vente, ça ne marche pas. Qui connaît... Comme FriendsBadge, on n'a même pas besoin de mettre du temps pour former ces louesses qui pleurent. Je l'approche, je dis Ok, on gèle les parts. On dit que ça vaut X. Au-dessus de ça, tu as 15 On te donne les dividendes qu'on se paye, même si tu n'as pas le premier X. Je ne peux pas donner une partie de l'entreprise à quelqu'un, sinon il y aurait un... Un impact fiscal. Tu peux geler une compagnie et lui donner... Ça vaut à peu près ça. On te donne ce qu'il y a au-dessus, gratuitement, parce que ça vaut zéro au jour 1 de l'entente.
François Lanthier Nadeau: La valeur qui va se créer.
Philippe Lehoux: C'est ça. Mais on peut créer des actions où on te verse un pourcentage des profits. On se dit qu'on va te verser 10 ou 15 des profits annuels. Si on te verse un dividende, on va te verser l'équivalent de ce 15 %-là, même si tu n'as pas la première partie, puis on va très bien te payer. Là, il dit ça me tente, c'est quand même cool Lui, il savait que sa blonde allait redéménager. Je pense qu'elle a vu son poste à Mountain. Il fallait qu'il y ait quelque chose qui permette de voyager. Il dit go À ce point-là, il fait tout. Sauf la partie tech ou débug ou problème.
François Lanthier Nadeau: Est-ce que c'était une grosse partie pour vous ? Non,
Philippe Lehoux: pas pendant la COVID. Mais quand la COVID a fini, oui. La partie tech, tu parles ? Oui,
François Lanthier Nadeau: la partie tech.
Philippe Lehoux: Quelques heures par mois au max.
François Lanthier Nadeau: OK, c'est bon. Parce que, un, le produit, entre guillemets, est fini. Ce qui est un statement en soi. Tu serais capable de dire ça d'un produit software. Il y a beaucoup de gens qui...
Philippe Lehoux: Cracklist, ça n'a jamais évolué. Oui, il y a plein de choses qu'on sait qui évoluent, mais bien,
François Lanthier Nadeau: c'est un bon exemple. Vraiment, il n'y a plus de nouvelles trucs, nouveaux trucs à développer. Puis mais Louis,
Philippe Lehoux: lui, développe des nouveaux produits, c'est à dire que là, c'est un badge inséré dans un enveloppe de plastique. Il y a beaucoup de gens qui voulaient un badge de carton plastique pour des raisons environnementales. Il a développé ce nouveau produit là. Mais ce n'était pas un développement technologique, c'était l'offre de produits.
François Lanthier Nadeau: C'est bon. Fait que là, Louis, il roule la shop, conference badge.
Philippe Lehoux: Je te dis HTML, CSS, du design, du contenu. contenu.
François Lanthier Nadeau: Ouais, il est très généraliste.
Philippe Lehoux: Versatile. Ouais,
François Lanthier Nadeau: exact. Fait que là, toi, t'as comme un peu, c'est pas ce rêve-là, mais c'était le goal-là que tu voulais d'avoir ton focus sur mes cibles. Tu l'as, là.
Philippe Lehoux: Oui.
François Lanthier Nadeau: C'est ça, même chose pour les gars.
Philippe Lehoux: Ouais. On a toujours eu la même...
François Lanthier Nadeau: La même vision.
Philippe Lehoux: Très rare qu'on s'estime. On va s'estimer sur des features, sur où mettre le bouton, quelle couleur. Mais si tu veux de la direction entrepreneuriale, justement, je dois dire, on fait ça, les gars. Ouais. Oui.
François Lanthier Nadeau: Ça fait sens.
Philippe Lehoux: Les grosses décisions, ça prend cinq minutes à débattre. C'est... Yes, on est d'accord. Si ils ne sont pas d'accord, je fais... Ah, vous avez raison. Tu sais, c'est...
François Lanthier Nadeau: Il n'y a jamais eu de grosses bisbilles.
Philippe Lehoux: Ils font partie du fondement de mon succès. Je les respecte beaucoup. Tu sais.
François Lanthier Nadeau: Tu leur fais confiance.
Philippe Lehoux: Je leur fais confiance. Je pense qu'ils ne restent pas. Si je sens qu'ils ne sont pas d'accord, je les écoute.
François Lanthier Nadeau: Parfait. Puis pour closer la loupe sur Conference Badge. Je pense qu'on va laisser un genre de spoiler. Pas de spoiler, mais de cliffhanger. Où est-ce que genre... On verra ce qui se passe avec Conference Badge.
Philippe Lehoux: Oui.
François Lanthier Nadeau: Le monde peut aller sur Twitter, checker les choses.
Philippe Lehoux: C'est public. J'ai fait un tweet dans lequel on annonçait qu'on était intéressé à vendre le produit.
François Lanthier Nadeau: Exact. Fait que là, t'explores cette avenue-là.
Philippe Lehoux: Puis je peux dire tout de suite, parce que Louis était tanné. Le deal ne fonctionnait plus. Il était tanné de travailler tout seul. Puis on est en super bon terme avec lui. honnêtement, autant lui, c'était important de dire, regarde là, moi il m'a approché il avait peur de m'annoncer ce nouvel-là, parce que pour lui c'était comme je le laisse tomber, je les laisse tomber, c'est comme, non man on est des humains, on est des amis t'as pas signé un contrat à vie là genre, non moi je vais jamais être fâché pour quelqu'un qui a pas envie de travailler avec nous d'un, ça veut dire que la relation que j'ai établie, elle était pas bonne, c'était un Je m'en veux plus que je t'en veux. Parce que lui, j'avais une carte blanche. J'ai dit, t'es allé travailler tout seul ? Man, t'as un budget. Je veux même pas de dividendes. Tu peux réinvestir 100 dans des salaires, louer un local. C'est ta business. Mais Louis, c'est pas nécessairement ça. C'est pas un risk taker. Il avait pas envie de gambler de notes d'argent.
François Lanthier Nadeau: Je comprends.
Philippe Lehoux: C'était pas un bon fit. Moi, toutes les craintes que lui avait, travailler tout seul, je me disais, ah, ben, c'est pas un problème. J'y laisse les règles. Il peut résoudre ces problèmes-là lui-même. À long terme, ce n'était pas un bon fit. C'était un excellent opérateur. Incroyable. Mais pour cette partie-là, growth ou s'entourer, non. Il nous a dit, il faut que je quitte. On a dit, c'est correct. À ce point-là, on a dit, ben. J'ai dit, OK. J'ai raccroché. Dix minutes après, j'avais fait le tweet.
François Lanthier Nadeau: T'es sérieux ?
Philippe Lehoux: Oui. Parce que je savais que nous, il faut focusser. Il faut focusser sur mes cibles.
François Lanthier Nadeau: Tu t'es dit... Pour Conference Badge, c'est soit je le garde et je paye avec du focus sur mes cibles que je n'aurais pas. Ou je le garde,
Philippe Lehoux: je le laisse mourir et ça va probablement faire des profits pendant une couple d'années pareilles.
François Lanthier Nadeau: Ce qui est un petit peu triste comme fin pour un... Puis tu as dit, on est dans un market, est-ce qu'il y a des acquisitions ?
Philippe Lehoux: Toutes mes affaires du passé, c'est ça que j'ai fait.
François Lanthier Nadeau: Les laisser mourir dans leur belle mort ? J'ai fait, cette année,
Philippe Lehoux: je passe à autre chose, je le kill. Jeux gratuits.net, je veux dire, j'ai vendu pour des pinottes. Le gars, en six mois, il avait remonté les profits. Il avait mis de la pub de casino et il devait faire par mois le prix que j'ai vendu. Ah oui. Puis, je vois qu'Urbain, j'ai dit, on arrête. Puis, je m'appelle, il y a des gens qui voulaient continuer l'aventure. Ils voulaient que je leur donne le brand. Je dis, je ne connais pas assez, je ne fais pas confiance. Non, j'aime mieux. C'est mon affaire. Il n'y en aura plus d'autres.
François Lanthier Nadeau: France je suis assez franc.
Philippe Lehoux: Oui. Mais pour Conference Bash. C'est parce que ça a quand même un excellent potentiel.
François Lanthier Nadeau: Hey dude, mais ça.
Philippe Lehoux: C'est juste, les clients, en vendant, dans une certaine diligence que j'ai faite dans le processus de vente, on n'a pas encore vendu, mais on s'est rendu compte que Google, ils ont commandé des badges 99 fois. YouTube, Name it, n'importe quelle compagnie de la seconde valide a fait affaire avec un first badge. Puis c'est juste une fraction. N'importe quel opérateur allumé qui focus juste là-dessus, il a un potentiel incroyable.
François Lanthier Nadeau: Il y a probablement des leviers que vous n'aviez pas tirés sur les années par lesquels vous étiez focus sur ça. Pour moi,
Philippe Lehoux: c'est d'avoir ajouté, de dire que je n'ai pas tiré sur tous les leviers.
François Lanthier Nadeau: Exact.
Philippe Lehoux: Mais est-ce que ça l'est pour tout le monde ? Pas nécessairement, mais il faut que tu le réalises.
François Lanthier Nadeau: Je pense que le monde qui connaisse le SaaS et qui est en train de...
Philippe Lehoux: Mais ce n'est pas un SaaS.
François Lanthier Nadeau: Non, ce n'est pas un SaaS. C'est une web app.
Philippe Lehoux: Oui.
François Lanthier Nadeau: C'est un software qui est disponible via le cloud, pour lequel tu dois payer pour l'utiliser, mais il n'y a pas une récurrence nécessairement.
Philippe Lehoux: Il n'y a aucune récurrence, mais les gens vont venir souvent. Un vendeur sur la route va dire, Ah, mais moi, je vais à Trente-Ville, puis je vais me faire livrer mes badges pour mon petit show que je fais.
François Lanthier Nadeau: Mais tu sais, je ne sais pas si tu veux en parler, mais je pense qu'au niveau du pricing de Conference Badge, vous n'aviez pas bougé ça depuis…
Philippe Lehoux: Bien, ça, je me suis… En fait, pendant… post-covid on a augmenté quand on a lancé les badges de carton on a augmenté les on a augmenté un petit peu j'avais dans l'idée avant ça on avait juste droppé les prix ont été le nom va être comme amazon ça fait déjà de l'argent on va dropper le prix puis là avec l'inflation et manikasse fait six ans tu te fais de l'inflation et crazy dit le aux états unis c'est probablement qu'ils sont morts ils sont morts de rire qu'un truc le prix À un certain point, cette personne n'a jamais rien dit.
François Lanthier Nadeau: Puis au niveau du marketing et de l'acquisition pour Conference Badge, c'était tout organique. Even bright.
Philippe Lehoux: On a essayé de faire de la pub. AdWords, mais tout ça, ça prend vraiment des skills. On l'avait testé, on mettait 20-30 000 par mois.
François Lanthier Nadeau: T'es sûr ?
Philippe Lehoux: Oui. Mais tu sais, après un mois, t'es là, OK, ça nous a coûté 15 000, puis si le monde cherche Sheriff Badge, ça, c'est l'étoile de métal. On fait pas d'étoile de métal, ça nous a coûté 15 000 T'es sûr ?
François Lanthier Nadeau: Mais c'était qui qui l'opérait, la campagne Google Ads ? C'était Louis. Louis ?
Philippe Lehoux: Mais tu sais, il faisait mille autres choses.
François Lanthier Nadeau: Il était pas dédié à un canal de croissance.
Philippe Lehoux: Il était dédié. Il faut peut-être de l'expérience. Tu ne sais pas qui préfère qu'une agence qui a de l'expérience.
François Lanthier Nadeau: Ou toi,
Philippe Lehoux: tu engages quelqu'un qui en a déjà parce que c'est beaucoup d'argent.
François Lanthier Nadeau: Les nouveaux clients, vous découvrez via le Platform Partner l'intégration d'Evenbright ? Aucune idée.
Philippe Lehoux: Oui, principalement Evenbright, mais 30%.
François Lanthier Nadeau: Le monde va avoir une scène de Pourquoi Amens ? Mon marketeur en moi amène. capote deux fois quand je parle avec Phil.
Philippe Lehoux: Le marketing, je pense qu'il y a quelque chose qui est vraiment important, mais c'est pas juste ça. Je pense que tu peux avoir du succès sans, mais la réalité, c'est qu'on en fait. On n'est pas stupides, puis on fait des choses qui sont importantes, les choses en base, on les fait. On a fait du contenu, on a fait du SEO. On a eu un partenaire avec une plateforme qui distribue l'application. On a géré ce partnership-là. Puis oui, c'était Evan Bright. On a essayé de s'intégrer avec d'autres apps d'événements, mais c'était jamais le volume d'Evan Bright. Loin de là, il y a Universe. En tout cas, il y a une couple qu'on avait intégrée.
François Lanthier Nadeau: Moi aussi, ça m'intéressait, justement, de savoir si vous aviez essayé de multiplier la croissance par intégration un peu.
Philippe Lehoux: Dans nos fameuses retreats annuelles avec Louis, souvent, comme moi, quand on a fait une au Mexique, pendant la semaine, j'avais comme fait une intégration avec Universe, qui est une plateforme qui est achetée par Ticketmaster, qui est un peu comme Evan Bright. Mais ça avait... c'était vraiment beaucoup moins. En volume.
François Lanthier Nadeau: Oui. C'est-tu vrai que pendant vos retreats, vous mettez parfois des trames sonores du Seigneur des Anneaux et des choses comme ça ?
Philippe Lehoux: Tiens, tu es un grand fan du Seigneur des Anneaux, mais je pense que moins aujourd'hui, quand même. Au départ, oui. Souvent, dans les screenshots amissifs qu'ils veulent faire, c'est genre... les users dans son app de développement, c'est des personnages. Genre Legolas. Oui, Legolas, Frodo, et compagnie. Moi, j'ai écouté des films, je n'ai pas une bonne mémoire. C'est difficile pour moi d'être un gars de memes ou de folklore science-fiction.
François Lanthier Nadeau: Phil, sur les 20 points que j'avais notés, on en a couvert trois.
Philippe Lehoux: Oui, je pense. Ça fait 15 minutes. Je t'avais dit ça.
François Lanthier Nadeau: Non, mais Doud, c'est juste...
Philippe Lehoux: On a trois heures. On a le temps.
François Lanthier Nadeau: On n'est pas Roganesque.
Philippe Lehoux: Vous avez fini votre course, gang. Je sais que la plupart courent ou font du sport.
François Lanthier Nadeau: Du lavage, du ménage. Mais non, c'est juste que, Doud, Missive, c'est tellement précieux, je pense, comme SaaS de Québec. Ça mérite son propre show. Puis j'ai un paquet de trucs.
Philippe Lehoux: Est-ce qu'on name-drop le chiffre d'affaires pour intéresser les gens ?
François Lanthier Nadeau: On finit avec le chiffre d'affaires de Missive, puis on sort. sur une part 2.
Philippe Lehoux: Là, vu qu'on est dans un podcast québécois, je vais pouvoir le dire en canadien. C'est un plus gros chiffre. Tu peux le dire, je vais le dire en US. On aurait sûrement franchi 5 millions.
François Lanthier Nadeau: Let's go !
Philippe Lehoux: Oui, good job. Fait que, j'avais écouté le podcast avec Immobile. On patine, on a envie d'y rattraper. Parce que pour l'instant, je pense que c'est le plus beau succès. C'est un beau succès,
François Lanthier Nadeau: c'est sûr aussi.
Philippe Lehoux: Mais j'ai vraiment été, je pense que... Il se mêle. Il se mêle. C'est clair que je veux le rencontrer parce que lui, toutes les fois que j'écoute les pods avec les autres entrepreneurs québécois, je vais dire, OK, ces gars-là ont des qualités que je n'ai pas. Chacun a eu du succès avec un sac à outils différent.
François Lanthier Nadeau: Moi aussi, moi et toi, on est violemment différents. Oui.
Philippe Lehoux: Mais tous les autres. Celui de Gaïa, c'est…
François Lanthier Nadeau: Marc-André Campagna.
Philippe Lehoux: Clairement, différent aussi. C'est toutes des expériences différentes. Puis tu vois, en fait, on est… tous des personnes qui ont probablement la capacité de réaliser c'est quoi notre sac à outils et de se concentrer là-dessus. Mais moi, ça m'intéresse de parler à ces autres entrepreneurs-là pour le futur de ma business. C'est du stealth, du mobile. Clairement, eux, ils ont focussé sur une niche, ils ont des vendeurs, il y a une relation humaine. Nous, c'est pas ça.
François Lanthier Nadeau: C'est vertical aussi.
Philippe Lehoux: C'est différent, mais ça m'intéresse d'entendre parler. J'en ai entendu parler sur le pod, mais d'avoir une conversation peut-être encore plus transparente.
François Lanthier Nadeau: Regarde, les entrepreneurs de SaaSpasse du Québec qui écoutent ce podcast-là, Phil, c'en est un Christy de bon, puis si ça vous tente de jaser avec lui...
Philippe Lehoux: J'ai pas beaucoup de conseils, mais j'ai de l'expérience. Je vais peut-être donner des conseils, mais j'ai de l'expérience,
François Lanthier Nadeau: je pense. T'es curieux aussi, t'as des questions à poser.
Philippe Lehoux: Ouais, très curieux. Je me rends compte que... J'ai parlé que moi, dans un milieu social, ma batterie va se vider, sauf que je peux poser des questions et découvrir quelque chose. Là, elle va se charger. C'est souvent plus dans des contextes one-on-one. Comme là, j'ai un full d'énergie. On peut faire trois heures, si tu veux. Mais si ma blonde fait un 5 à 7 chez nous, devant le paracletoréa, elle va rire, c'est à l'éclat de la pote. Là, on va jaser jusqu'à minuit. Moi, je suis là, mais ça, on a tous déjà dit ça. Je suis fatigué, mais j'ai moins d'énergie.
François Lanthier Nadeau: Doud, tu es un ami précieux. Je suis content de t'avoir dans ma vie. Je suis content que tu sois venu sur le pod et qu'on se reprend pour une part.
Philippe Lehoux: Merci, François. Prank, François. On va aller.
François Lanthier Nadeau: Bye-bye.
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