Aujourd’hui sur le pod, je jase avec Evan Hallward, director of growth chez Aidi, un SaaS pour entrepreneurs en construction.
On discute du parcours super intéressant d’Evan, qui est passé de co-founder d’une startup à Toronto, Aboard, une app d’onboarding de nouveaux employés, à directeur de la croissance chez Aidi.
On explore d’abord comment et pourquoi il a fait la transition. Ensuite, on touche sur :
Ah, et on jase aussi des challenges du bilinguisme dans la croissance d’une compagnie tech au Québec
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SaaSpasse à Québec — édition 5
Le 23 novembre, SaaSpasse débarque chez Coveo pour l'enregistrement d'un podcast LIVE sur le vrai AI appliqué avec Vincent Bernard, directeur R&D @ Coveo et François, fondateur @SaaSpasse.
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Pour octobre, la job du mois ça se passe chez Missive, une app de gestion des communications collaborative. Tous vos échanges d’équipe peuvent vivre dans l’app : courriel, chat, SMS, DMs, et plus encore.
Missive sont à la recherche d’une personne senior en programmation backend (ou fullstack). C’est une petite équipe de produit élite dans une compagnie hyper profitable, avec une forte croissance. On a utilisé Missive chez Snipcart, et on continue de l’utiliser dans notre agence Grip aujourd’hui. C’est de la bombe comme produit & poste à combler — sautez là-dessus.
Si vous ou une personne dans votre réseau avez le profil, cliquez sur le lien “job du mois” dans les show notes, ou aller sur saaspasse.com/lajobdumois sans tirets. Vous y trouverez aussi une entrevue sur la culture de l’entreprise et la nature du poste, avec Rafael Masson, co-fondateur & CTO.
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Pour octobre, le partenaire en spotlight c’est Jameo, une plateforme de design & livraison de vêtements d’équipe hyper-personnalisés.
Très stoked d’avoir le support de Jameo — je suis moi-même un client satisfait, tous les hoodies SaaSpasse viennent de là, sont beaux, confos, et l’expérience de design, accompagnement, livraison a été seamless.
Jameo offrent une gamme de produits éthiques variée, tous carbo-neutres. Hoodies, polar, tuques, t-shirts — name it. Ça vient aussi avec un service de design gratuit, vraiment une expérience clé-en-main.
L’équipe offre un rabais de 200$ sur une première commande à tous les auditeurs SaaSpasse. Juste à entrer le code promo SaaSpasse dans le checkout! L’offre expire le 6 novembre, mais si vous commandez avant le 20 octobre, y’ont une garantie que ça sera livré avant Noël! Ça fait un foutu beau cadeau d’équipe!
Check it out sur jameo.com/fr
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Cool SaaS peeps mentionnés :
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Crédits musique
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Si vous faites partie d’un SaaS québécois, allez sur saaspasse.com, cliquez sur le bouton “Ajoutez votre SaaS” pour être indexé dans notre répertoire.
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Evan Hallward:Les équipes de vente peuvent être une très bonne source d'idées pour contenu ou comme d'aider à créer des campagnes de marketing parce qu'elles parlent avec soit les prospects ou soit les clients existants de jour à jour. Donc, vraiment, il y a une très bonne synergie entre les deux équipes et c'est vraiment important d'avoir des channels et d'avoir des façons. pas avec mes souvenirs.
François Lanthier Nadeau:What's up, folks ? C'est François Lanthier Nadeau. Bienvenue sur SaaSpasse, le podcast où on jure de croître un SaaS ou une carrière en SaaS au Québec. On est sur Spotify, Apple Podcasts et les autres. Pas gaffe de vous abonner ou de nous laisser un review. On publie ça gratuitement. Tout ce que ça vous coûte, c'est un petit review. On drop un épisode semaine minimum, juste des discussions sans filtre avec founders ou employés clés en SaaS. Si vous faites partie d'un SaaS québécois, allez sur SaaSpasse.com... bouton Ajouter votre SaaS pour être indexé dans notre répertoire. On est rendu avec au-dessus de 230 startups. Côté produits, on a récemment lancé le Job Board SaaSpasse. Allez sur SaaSpasse.com slash emploi avec un S pour publier gratuitement une offre d'emploi ou consulter toutes celles qui sont déjà listées. Là, on est en bêta, donc si vous avez du feedback, bonjourhi at SaaSpasse.com. Le prochain événement SaaSpasse aura lieu à Québec jeudi le 23 novembre. dans les bureaux de Coveo. On va jaser AI, engineering, embauche et plus encore avec Vincent Board directeur R&D chez Coveo. On va avoir un 80 billets de dispo sur Evenbright, sur notre bannière sur le site et puis en show notes. Si la tendance se maintient, on va sell out celui-là aussi donc réservez les votes quickly. OK, la job du mois, SaaSpasse. Pour octobre, la job du mois, SaaSpasse chez Missive, une app de gestion des communications collaboratives. Tous vos échanges d'équipe peuvent vivre dans l'app. courriel, chat, SMS, DM et plus encore. Mes cibles sont à la recherche d'une personne senior en programmation back-end ou full stack. C'est une petite équipe de produits élite dans une compagnie hyper profitable avec une forte croissance. On a utilisé mes cibles chez Snipcard, on continue de l'utiliser dans notre agence Grip aujourd'hui. C'est de la bombe comme produit et poste à combler, sautez là-dessus. Si vous ou une personne dans votre réseau a eu le profil, cliquez sur le lien Job du mois dans les show notes ou allez sur SaaSpasse.com slash lajobdumois sans tirer. Vous allez y trouver aussi une entrevue sur la culture de l'entreprise et la nature du poste avec Raphaël Masson, cofondateur et CTO. Si vous voulez commander une des prochaines Jobs du mois, écrivez-nous à bonjourhiatsaspace.com ou glissez dans mes DMs LinkedIn. OK, segment produits-services SaaS. Et pour octobre, le partenaire en spotlight, c'est Jameo, une plateforme de design et livraison de vêtements d'équipe hyper personnalisée. Très stoked d'avoir le support de Jameo, je suis moi-même un client satisfait. Toutes nos audits Saas viennent de là, sont beaux. confo, l'expérience de design puis d'accompagnement et même de livraison, tout a été seamless. Fait que Jameo, il offre une gamme de produits éthiques variés, tout carboneutre, les hoodies, les polars, ceux que t-shirt est plus, name it. Ça vient aussi avec un service de design gratuit, donc vraiment une expérience clé en main. L'équipe offre un rabais de 200$ sur une première commande à tous les auditeurs, SaaSpasse. Juste à entrer le code promo S-A-A-S-P-A-S-S-E, donc SaaSpasse dans le checkout. L'offre expire le 6 novembre, ça fait un foutu beau cadeau d'équipe si vous voulez mon avis. Check it out sur jameo.com.fr J-A-M-E-O.com.fr Le cofondateur Benoît Quimper et moi, on a parlé de la compagnie, des produits, de l'offre promotionnelle pis de plus encore dans un petit chat vidéo qui est dispo sur sasface.com.jam.io sur notre YouTube pis en show notes. Alright, aujourd'hui sur le pod, je jase avec Evan Hallward, directeur de la croissance chez ID. qui est un SaaS pour entrepreneurs en construction. On discute du parcours super intéressant d'Evan, qui est passé de co-founder d'une startup à Toronto, qui s'appelait Abord, donc qui était une app d'onboarding pour les nouveaux employés, puis il est passé de ça à directeur de la croissance chez ID. Donc on va commencer par explorer un peu comment et pourquoi il a fait cette transition-là. Ensuite, on va toucher sur un paquet de trucs, genre la valeur d'une expérience en vente pour des co-founders et des marketeurs, les différences entre la communauté tech de Toronto Versus celle de Montréal. La digitalisation et l'acquisition dans une industrie plus traditionnelle, celle de la construction. L'évolution du marketing en ligne et de l'attribution. Puis on va aussi jaser des challenges du bilinguisme dans la croissance d'une compagnie tech au Québec. All right, on passe au show. Let's go ! Bon appétit, c'est vraiment une belle soirée pour les enfants. Heaven Hallward, bienvenue sur SaaSpasse. Merci François. Comment ça va ?
Evan Hallward: Ça va très bien, très bien. C'était une belle mardi après un bon week-end.
François Lanthier Nadeau: Exact. Evan, je commence toujours avec ça. Te rappelles-tu de comment on s'est connus, comment on se connaît ?
Evan Hallward: C'est parce que t'es fameux, M. Franck. Pour ce qu'il y a en fait, j'ai vu sur LinkedIn un de mes contacts, Isaac. de Pender Ventures a partagé son épisode. Donc, avec ça, j'ai vu le podcast, j'ai vu SaaSpasse, le site web. J'ai découvert, c'était à ce temps que j'ai découvert que mon compagnie était déjà sur SaaSpasse. Et comme directeur de Croisant, je trouvais que ça, c'était un grand problème pour moi parce que je ne savais même pas que ça existait.
François Lanthier Nadeau: Ouais, on va faire.
Evan Hallward: Et on s'est connecté.
François Lanthier Nadeau: on va faire un meilleur job de communiquer avec les startups qu'on liste. Fun fact, pour la première fois récemment, Evan, il y a quelqu'un qui... On envoie des e-mails aux gens qu'on liste et on dit Hey, vous pouvez modifier le profil ou Ah, on pense peut-être faire un job board, ça vous intéresse ou pas ? Puis il y a une personne qui a juste répondu What the fuck ? Enlevez mon site de votre site. Juste... Ça,
Evan Hallward: c'est comme le plus pire outcome, j'imagine. Pour moi, c'était un plaisir parce que j'aime ça. vraiment, on va pas vraiment parler, je suis vraiment comme pro-Québec, pro-SaaS, pro-technologie, donc je trouve que votre communauté, c'est vraiment intéressant.
François Lanthier Nadeau: Nice, man. Puis, mettons qu'on fait un mini-recap de t'es qui, toi, genre, professionnellement, ça ressemblait à quoi ton parcours qui t'amène où que t'es aujourd'hui ?
Evan Hallward: J'ai commencé en travaillant dans les services financiers, mais après une an... Je savais que ce n'était pas pour moi. Et j'avais toujours un intérêt, une passion, passion, passion, passionnante. Je suis toujours passionné pour les informatiques, la technologie, comment on l'utilise dans notre... de jour à jour pour travailler avec plus d'efficacité. Donc, c'est avec ça que je suis en deux... je fais deux choses. J'ai déménagé à Toronto. dans 2015 et j'ai commencé à travailler dans l'informatique. Puis, c'était comme mon point of no return. J'étais comme totalement commis et préparé pour une longue carrière dans l'informatique, dans la tech. Et donc, ça fait à peu près, je ne sais pas, huit ans que je travaille entre des petites compagnies, des start-ups, des comme… Small business, digital, jusqu'à des grandes entreprises. Mais pour moi, toujours, j'aime ça, les plus petites compagnies, l'énergie des startups, l'innovation.
François Lanthier Nadeau: Est-ce que quand tu es rentré en tech, c'était à titre de programmeur, de vendeur, de marketer, de designer ? C'est quoi que tu faisais au début ?
Evan Hallward: Moi, je pensais que... parce que je voulais pas être une développeur, une programmeur. Je pensais pas que j'avais un emploi dans l'industrie de tech. Comme c'était impossible. Mais j'ai découvert que oui, il y en a comme des gérants de comptes, du vente et du marketing, of course. Donc quand j'ai commencé, c'était dans une... Je me rendais compte qu'une entreprise qui a beaucoup agrandi à Toronto. C'était quoi l'entreprise ? Donc, moi, je suis toujours en face des clients.
François Lanthier Nadeau: OK. C'était quoi l'entreprise ?
Evan Hallward: Ça s'appelle Soft Choice.
François Lanthier Nadeau: OK.
Evan Hallward: Soft Choice. Donc, ils sont toujours à Québec. Ils sont autour de la Mairie du Nord. Ils ont beaucoup, beaucoup agrandi depuis que j'étais là.
François Lanthier Nadeau: OK. Puis ensuite, parce que là, tu es chez Heidi maintenant. Mais il y a eu une autre étape avant que tu aies réussi à ID, tu étais founder, right ?
Evan Hallward: Oui, j'étais founder chez ma propre compagnie qui s'appelle Upboard. J'étais là, c'était comme durant la pandémie, deux ans à peu près, temps plein.
François Lanthier Nadeau: Ça faisait quoi, Upboard ?
Evan Hallward: Upboard, c'est une plateforme d'automatisation. pour les ressources humaines ou comme Modeln, c'est les opérations de personnes, de peuples, People Operations. Puis oui, on aidait plus spécifiquement sur l'induction des nouveaux employés. C'était vraiment comme la première use case.
François Lanthier Nadeau: Puis aujourd'hui, tu es chez ID. C'est quoi ton rôle ? Puis comment tu décrirais, mettons brièvement, la compagnie où est-ce que tu es ?
Evan Hallward: Oui. Présentement, je suis le directeur de Croisant. Et comme tu peux peut-être apprécier, c'est plutôt un rôle comme One Man Army. Pas grande équipe, quoi que ce soit. Donc, c'est un mix de la vente et du marketing. Puis, ID, totalement différent de mon propre startup, c'est un logiciel pour la construction, spécifiquement bâti pour les... Les villes, les gouvernements, l'administration de santé. Donc, le terme d'honneur d'ouvrage, c'est un type de réalisation comme la chaîne de construction.
François Lanthier Nadeau: Ça a lancé quand, mettons, fast forward sur l'histoire un peu d'ID. Aujourd'hui, je ne sais pas si vous avez des chiffres que tu es prêt à nous partager pour qu'on ait une idée un peu plus métrique. d'un portrait métrique de la compagnie ?
Evan Hallward: Bien sûr. La chose que j'ai vraiment aimée et qui m'a, comme, pour ce cas, j'ai demandé, j'ai choisi de travailler ici. C'est parce que c'est une compagnie bootstrap, enfin, donc ils ont jamais pris du investissement d'extérieur. Donc, ça a commencé en 2012. avec des cofondateurs qui sont toujours là. Et depuis ce temps, on est maintenant, au présent, on est en train de reçoit, d'atteindre, excuse moi, d'atteindre 1 million en revenus récurrents annuels. Yes. ARR.
François Lanthier Nadeau: Oui, oui, oui, c'est pas mal.
Evan Hallward: Ça c'est le but, le but pour cette année peut-être. le premier quart de l'année prochaine.
François Lanthier Nadeau: C'est un super beau milestone. Puis l'équipe, ça ressemble à quoi ? Vous êtes combien à peu près ?
Evan Hallward: On est 25, beaucoup plus sur le côté du produit. C'est vraiment un produit grand, entreprise, beaucoup de fonctionnalités. Donc, ça prend quelques développeurs et analystes de qualité, tout ça. Mais oui, 25, et la plupart sont... à Québec. On a seulement un ou deux qui sont à l'extérieur du province.
François Lanthier Nadeau: Got it. OK, cool. C'est un super beau milestone qui s'en vient, c'est excitant d'être à la direction de la croissance quand tu dépasses le 7 chiffres. Puis là, toi, avant de faire le move, justement, comme on en a parlé brièvement, t'as été founder, co-founder de Abord. Moi, j'ai le goût de savoir, c'était quoi ta motivation de lancer ton propre SaaS ? Ça venait de où, Jean ?
Evan Hallward: C'était ma question. Il y avait deux ou trois éléments. Un, c'était comme quelque chose que j'ai dit avant, c'est que j'aime ça vraiment aider les gens à travailler avec plus d'efficacité. Donc, pour moi, l'onboarding d'un nouvel employé, c'est vraiment un processus assez lent, confusant, très difficile. Il y a beaucoup de choses à gérer. Donc, c'était comme un problème. que presque toutes les organisations au monde ont. Et ils ont besoin de le gérer. Donc le problème était assez intéressant d'essayer de gérer, de changer. Après ça, j'étais vraiment mon cofondateur. Moi, je suis vraiment comme... pro d'avoir un ou deux partenaires sur une nouvelle compagnie, un nouvel logiciel, solution, quoi que ce soit. Je trouve que pour moi, personnellement, c'est trop difficile de faire tout seul. Donc, mon co-fondateur, on se connectait vraiment bon, on rigolait, mais aussi on aimait se travailler, on aimait se parler des problèmes, parler des solutions dans notre vie, dans notre vie personnelle, notre vie professionnelle. Quand ça a venu à commencer quelque chose, c'était comme naturel. Vraiment pas de question.
François Lanthier Nadeau: Question rapide, est-ce que vous étiez amis avant de co-fonder l'entreprise ou pas ? Comment avez-vous rencontré ces personnes-là ?
Evan Hallward: Oui, il s'appelle Lee, mon cofondateur et ami. Donc oui, on était amis. On a même travaillé ensemble deux fois, deux différentes compagnies.
François Lanthier Nadeau: Ok, c'est bon.
Evan Hallward: La blague, c'est que Lee travaille quelque part et moi, j'étais entre rôle, entre opportunité, il m'a embauché. Donc, ça a passé deux fois qu'il était en compagnie. Et moi, je lui avais joint après quelques mois qu'il était là. et donc c'était la deuxième compagnie où on après travailler, on se marchait on allait et c'est où on a découvert on a choisi l'idée d'aller faire quelque chose ensemble
François Lanthier Nadeau: Ok, nice ! Puis est-ce qu'aujourd'hui la tradition se poursuit puis il travaille chez Heidi ou vous avez partway ?
Evan Hallward: Non, enfin moi c'est une très longue histoire en fait mais j'ai pour Tellement, et beaucoup de raisons. J'ai quitté Abord en plein l'été passé, mais Lee a décidé de toujours poursuivre l'opportunité, poursuivre avec la compagnie. Donc, on a fait comme, c'était vraiment amicable et vraiment comme assez lent, mais aussi assez vite de ce que j'ai décidé de quitter. Et il a décidé qu'il voulait toujours. travailler sur la compagnie, le projet. Donc, il est là temps plein, moi je suis là temps plein, mais on parle chaque semaine et j'essaie toujours d'aider un board avec comme des choses de croissance, du marketing, tout que je peux.
François Lanthier Nadeau: Est-ce que tu es encore actionnaire à un certain niveau ?
Evan Hallward: Non, c'est plusieurs cas. Oui, je comprends. Je suis toujours dans le Slack et j'essaie de donner des observations ou des inputs quand il y a une opportunité. Mais en fait, j'essaie vraiment de respecter les décisions. Je comprends. Oui, j'ai pris une part en arrière. Lui, le chef, je suis toujours là pour lui. Je suis toujours un grand supporteur de lui. et de Abord.
François Lanthier Nadeau: OK.
Evan Hallward: Bien sûr.
François Lanthier Nadeau: Puis, parce que là, tu as cofondé ça en 2020, c'est ça ?
Evan Hallward: Hum hum.
François Lanthier Nadeau: Parfait. Fait que tu as fait ça pendant grosso modo deux ans peut-être ?
Evan Hallward: Oui.
François Lanthier Nadeau: Qu'est-ce qui t'a trouvé le plus tough puis le plus le fun avec Abord ?
Evan Hallward: Le plus tough, en fin de compte, c'est une des grandes raisons que j'ai quitté quand j'ai quitté, c'est le cash flow. C'est juste d'avoir... assez d'argent dans le compte de banque ou dans votre compte de vente personnel pour continuer. Comme j'ai beaucoup beaucoup appris dans l'industrie de venture capital, VC, investissement, comment ça marche, toutes les différentes possibilités pour trouver des fonds. Donc ça c'est toujours plus difficile et comme j'apprécie beaucoup plus les difficultés pour les petites entreprises, vous pouvez toujours avoir comme du cash flow positif ou stable. Donc ça c'est la première chose.
François Lanthier Nadeau: L'autre c'est le plus fun.
Evan Hallward: Ah le plus fun ! C'est ça, j'ai oublié. Non le plus fun c'est en fait comme quand c'est votre... choses, votre bébé, votre entreprise, il y a un terme qui est comme les autres sont hautes, sont les plus hautes. Et ça, c'est vraiment la réalité. Comme quand tu gagnes un nouvel client ou tu trouves un nouvel investisseur qui est comme en board et qui va faire un investissement. Le sentiment, l'émotion autour de ça, c'est comme le plus haut professionnellement. que j'ai ressenti maintenant d'être encore in-house avec AD. Oui, je suis vraiment content, j'aime ça, mais c'est vraiment un différent niveau.
François Lanthier Nadeau: Ben oui, c'est le sentiment d'ownership. Quoi que tu peux avoir beaucoup d'ownership dans une compagnie qui n'est pas la tienne, mais c'est sûr que quand c'est la tienne, ça doit jouer sur l'émotivité. On mettra Abord dans les show notes si les gens veulent aller voir c'est quoi, puis creuser un petit peu plus sur ce SaaS-là qui existe encore. Aujourd'hui, comme tu disais, tu es le directeur de la croissance, puis tu es dans une compagnie bootstrap, donc tu peux porter plusieurs chapeaux. Tu as mentionné marketing, tu as mentionné vente. Moi, ce que je veux savoir, c'est est-ce que tes rôles, parce que dans le passé, tu en as fait de la vente en software, en SaaS ? Je ne sais pas si c'était en software ou en SaaS.
Evan Hallward: Oui, c'était plutôt en software, un peu plus traditionnel, mais aussi SaaS.
François Lanthier Nadeau: Parfait. Ça t'a-tu aidé beaucoup ? Ça t'a-tu équipé aujourd'hui pour gérer ce rôle plus vente ?
Evan Hallward: Oui, je pense qu'il y a vraiment deux choses. D'avoir toujours des expériences en vente m'aide aujourd'hui. Sur un côté, il y avait une terne quand j'ai commencé en vente. C'est que si tu peux avoir du succès en vente, comme tout le monde, c'est à vous. Tu peux aller être comme Choice Revenue Officer ou aller dans un autre département. Tu es comme vraiment si tu veux être un très bon vendeur que tu as beaucoup d'opportunités. Moi je trouve que oui c'est la vérité. En fait je pense que les meilleurs professionnels en vente veulent être en vente parce qu'il y a beaucoup d'argent à faire. Et leur rôle est assez direct, ce n'est pas trop compliqué. tu peux être très content. Donc, ça, c'est sur un côté, je pense qu'en travaillant en vente, j'ai beaucoup appris comme les affaires, le monde, comment s'engager avec tes clients, toutes ces hard skills, enfin, mais toujours. Et sur l'autre côté, j'ai vraiment développé une appréciation pour les ventes et les professionnels de vente. Donc, dans mon rôle où c'est un peu plus hybrid avec du marketing, Je comprends ce que c'est d'être un Account Executive ou un Business Development Rep. Je comprends ce que ça veut dire et comment c'est comme le jour à jour. Et je veux vraiment que je les aide à avoir de meilleures opportunités comme je peux.
François Lanthier Nadeau: Oui, et je pense que justement, il y a beaucoup de SaaS. Ou est-ce que les ventes... travaillent directement avec le marketing, ils vont aller générer... Le marketing, ils vont aller générer souvent des leads que les ventes, ensuite, doivent closer, upseller, etc. Puis si tu comprends pas c'est quoi les incentives économiques ou psychologiques que la force de vente a, c'est un petit peu plus difficile de leur fournir... de travailler avec eux tout court. Ça peut être difficile quand t'as des unités qui sont déconnectées entre le marketing puis la vente, ça peut créer de la friction. D'avoir une personne dans ton poste qui a eu un pied dans les deux, je pense que c'est bon.
Evan Hallward: Oui, absolument. C'est rare, mais c'est important, oui.
François Lanthier Nadeau: C'est vrai que c'est un peu plus rare. J'ai le goût que tu me parles un petit peu de la communauté tech à Toronto versus Montréal. Juste les différences ou les highlights de contraste.
Evan Hallward: Oui, mais je trouve que toujours comme Toronto... C'est où j'ai commencé mon carrière en tech. J'ai vécu six ans là-bas, donc j'ai établi beaucoup de connexions, de relations avec d'autres professionnels, d'autres individuels dans l'espace. Mais en fait, comme Toronto, il y a tellement de densité avec le numéro de startup, le numéro de professionnels, le numéro d'investisseurs. Donc vraiment, c'est juste sur une autre planète. niveau, enfin, juste à cause de la grandeur du rondeau et ça a vraiment créé comme une très, une communauté très développée. Mais ce que j'aime beaucoup à Moria, c'est oui c'est un peu plus petit, mais c'est encore toujours actif et je trouve que comme c'est vraiment, il y a le terme comme big fish small pond, small fish big pond. Montréal, c'est un peu plus petit, oui, mais si vous êtes assez passionnant et actif et tu veux faire des choses, tu veux créer ou contribuer à la communauté, c'est là pour vous. Ce n'est pas trop grand que Toronto. Il n'y a pas tellement de joueurs. Donc, moi, je trouve vraiment qu'il y a de grandes opportunités à mieux développer et d'avoir plus d'événements ici à Montréal.
François Lanthier Nadeau: Oui, bien justement… On va en faire des événements. SaaSpasse à Montréal. Quand ce podcast-là va être sorti, on va déjà avoir fait le premier chez WorkLeap. le 7 septembre. Moi, Montréal, j'adore. Puis c'est drôle que tu parles du contraste entre Toronto-Montréal en termes de grandeur puis de taille. Il y a quelque chose de très similaire entre Montréal et Québec aussi. Moi, je viens beaucoup plus de Québec. Puis pour Québec, quand tu compares, Montréal, c'est bien plus gros, il y a bien plus d'opportunités, mais il y a toujours un bigger market ou genre un bigger pond, Jean. Mais ce qui est cool avec les markets qui sont peut-être un peu plus petits, c'est justement qu'il y a moins de bruit. C'est plus facile de faire ta place, d'avoir une voix. Après ça, tout dépend de tes ambitions de croissance personnelle ou de ta compagnie. Mais non, c'est super cool, Montréal. J'ai hâte d'aller faire un tour. En fait, au moment où on enregistre ça, dans deux jours, j'y vais pour faire l'événement. Fait que j'ai bien hâte.
Evan Hallward: Ouais, moi aussi. Je serai là.
François Lanthier Nadeau: Tu vas être là, hein ? Ouais, nice. Merci. Je suis content, man. Ça fait un an maintenant que tu es chez ID, tu as fait un post sur LinkedIn là-dessus que j'ai bien aimé. Qu'est-ce que tu as appris qui est le plus utile ou intéressant que tu as le goût de partager avec l'audience ou la communauté maintenant ?
Evan Hallward: Mais en fait, avec ID, c'est que c'est une industrie très unique, une industrie très différente que j'ai jamais travaillée avec ou dedans. Donc la construction, c'est une des industries les plus moins digitales, moins en ligne. C'est vraiment toujours comme old school. Mais en fait, oui, il y a du sens parce que c'est vraiment une industrie très réelle. Elles ont besoin de bâtir des choses. On ne peut pas totalement digitaliser toutes les choses. Donc pour moi, après une an, j'ai beaucoup appris sur cette industrie. Je pense que vraiment en termes d'innovation, en termes de start-up, il y a beaucoup d'opportunités maintenant, mais aussi dans les prochains 5-10 ans pour plus d'innovation, plus de solutions. Et enfin, ça va vraiment aider l'industrie. Il y a beaucoup d'argent à se regarder, il y a beaucoup de temps à se regarder.
François Lanthier Nadeau: Comment tu as... Parce que, écoute, moi, quand j'ai commencé Snipcard j'étais dans un bateau similaire où est-ce qu'il y a du e-commerce pour développeurs web. Premièrement, j'avais aucune idée de ce qu'était l'e-commerce, puis j'avais aucune idée de ce qu'était le développement web. Fait qu'il a fallu que j'apprenne cette industrie-là, parce que si tu es pour market, une offre dans cette industrie-là, il faut que tu comprennes de quoi tu parles. Fait que, quelle méthode, ou juste, comment tu as réussi à apprendre beaucoup sur cette industrie-là qui... pour toi n'était pas nécessairement familière au départ ?
Evan Hallward: C'est presque la même chose qu'on a fait avec Upboard. Tu dois parler avec tes personnes. Tu dois faire des entrevues. Oui, il y en a à YouTube, il y en a comme, il y a les recherches sur Google, mais comme, en fait, c'est vraiment tu dois entendre les personnes, les individuels qui sont de jour à jour dans l'industrie. qui sont face avec des problèmes, qui ont besoin de solutions. Donc vraiment pour moi, j'ai essayé avec nos clients, déjà nos clients existants, nos nouveaux clients, l'équipe ici à Haiti. Je voulais juste parler de combien de personnes que je pouvais sur le sujet de construction.
François Lanthier Nadeau: Est-ce que tu trouves que... les utilisateurs dans ton milieu sont ouverts, réfractaires, tu sais, ouverts ou pas à la tech de façon générale ? C'est comme, is it a hard sell ? C'est un peu ça que je me demande dans ma tête, tu sais.
Evan Hallward: Oui, mais c'est comme, ça c'est vrai, c'est une bonne question parce qu'en fait, on voit qu'il y a une shift en termes de démographie, en termes de génération, oui, comme. Oui, c'est une industrie assez old school. Il y a beaucoup de raisons pour ça, mais en termes de notre cible profil, ça change de quelqu'un qui est 60 plus dans le même emploi pour 20 ans, utilise Excel, ne veut pas changer. Et c'est plutôt des personnes un peu plus jeunes, 30 à 40, qui utilisent cinq applications avant le petit déjeuner. Oui, ça shift à une démographie qui est plus intéressée à l'innovation.
François Lanthier Nadeau: Puis, en étant basé à Montréal, Heidi, est-ce que tu as majoritairement des clients francophones, anglophones, un mix des deux ? Ça joue comment la langue dans ton travail ?
Evan Hallward: Ouf, oui. Tu as dit quelque chose sur l'idée de Québec à Montréal. Pour nous, quand je pense à notre marché, on avait vraiment une chance d'être ici à Montréal. Et pour commencer, on a vraiment fait le cible sur le marché québécois en termes de gouvernement, en termes d'école. Oui. Et en termes de langue, la chose que... m'a frappé quand j'ai venu travailler ici, c'était que oui, nos clients travaillent en français, ils veulent des mises à jour en français, tout ça. Puis oui, comme je comprends, c'est peut-être une de nos forces en termes de défensibilité en Québec et au Canada. Et je pense que quand je parle avec d'autres compagnies, spécialement des compagnies d'Ontario, Ils ont l'autre problème, qu'ils sont ailleurs et qu'ils veulent venir à Québec, mais ils ne parlent pas français, ils n'ont pas de matériel français. Donc, on peut faire comme le reverse, on va exporter de Québec après avoir vraiment gagné beaucoup d'affaires ici.
François Lanthier Nadeau: Ouais, Antoine, mon co-host, puis moi, on en discutait récemment. Je pense qu'il y a des avantages de commencer dans un marché plus niche puis plus spécifique. Parce que justement, tu peux adresser ces spécificités-là, comme la langue, par exemple, puis te démarquer facilement de d'autres options qui, eux, ne catèrent pas nécessairement à ton market spécifique. Ça fait que c'est intéressant. Mais là, vous expendez ? Genre, est-ce que ID est rendu aussi disponible en anglais, tout ça, est-ce que ça fait partie des plans ?
Evan Hallward: Oui, bonne question. Oui, c'est un de nos buts cette année, peut-être. plus l'année prochaine, c'est de trouver, de closer quelques clients ailleurs de Québec, et plutôt dans les marchés anglophones. On est en train de faire un contrat avec l'un des États, dans les États-Unis. Donc ça sera un très bon, comme grand win pour nous, puis ça ouvre comme plus d'exposition dans les États-Unis. Donc... On n'est pas comme si on ne confirmait pas 100%, donc je ne peux pas vous parler, mais ça arrive.
François Lanthier Nadeau: Est-ce que, de façon générale, parce que tu disais que ID, c'était beaucoup pour les donneurs d'ouvrages qui vont donner des gros contrats de construction, par exemple, à des compagnies privées, est-ce que les normes ou les réglementations, géographiquement parlant, vont changer beaucoup d'un pays ou d'une province à l'autre ? Ça joue-tu sur ton marketing ou même le développement software ? C'est-tu un facteur ?
Evan Hallward: Oui, oui, en fait. Pour nous, c'est assez simple. L'Amérique du Nord, c'est assez comme un produit. Oui, ça c'est le même, oui. En termes de notre marketing, ce qu'on dit, oui, c'est un peu différent entre le français, le Québec, l'Ontario, les États-Unis. Oui, ça peut être et ça va être différent, mais... Pas trop, comme je pense qu'en fait, c'est assez simple ici. Pour aller à comme Europe,
François Lanthier Nadeau: c'est un autre guerre.
Evan Hallward: Oui, c'est ça, totalement différent. On n'a même pas comme l'opportunité, donc on est vraiment comme, on fait notre focus ici autour de nous.
François Lanthier Nadeau: Intéressant. Il y a beaucoup de marketeurs, de jeunes marketeurs qui veulent éventuellement step up, puis monter dans les échelons, puis devenir... des directeurs ou des VP dans les SaaS, dans les startups. Qu'est-ce que tu penses que ça prend de te rendre dans un rôle un petit peu plus senior dans une startup ?
Evan Hallward: Dans une startup en particulier, c'est d'être généraliste. Quand vous êtes dans une grande compagnie, ils ont probablement un peu plus de Ils ont besoin des spécialistes, des spécialistes de SEO, d'ad, de copywriting, quoi que ce soit. Mais en startup, c'est plutôt plus important d'être généraliste, de comprendre beaucoup de différents concepts. Et en fait, d'être quelqu'un qui peut être vraiment trusted
François Lanthier Nadeau: Oui.
Evan Hallward: Parce qu'en fait, comme vous êtes un... Petite compagnie, tout le monde fait des choses, ce n'est pas totalement clair, spécialement ce que vous faites de jour en jour. Donc, si vous pouvez être vraiment inspiré de confiance avec le PDG, les fondateurs, ils veulent te donner plus de responsabilités, d'opportunités à s'agrandir. Donc, ça c'est comme... Moi, je suis vraiment généraliste. Je comprends peut-être quelques sujets en plus de détail, mais je pense que ça, c'est une des choses qui est la plus importante.
François Lanthier Nadeau: Puis, que ce soit dans Upboard ou maintenant chez ID, est-ce que tu trouves ça difficile d'embaucher les bonnes personnes, que ce soit au marketing ou en vente ?
Evan Hallward: Oui, bien sûr. Embaucher, c'est toujours difficile. Mais je trouve qu'en fait, le marketing, comme un sujet un peu plus spécialisé, c'est un peu plus facile à voir du marketing, comme montre-moi du contenu, montre-moi un exemple de votre écrit. Donc ça, c'est un peu plus simple avec le marketing. Avec les ventes, embaucher du vent, je trouve que c'est plus difficile à vraiment trouver des personnes qui vont vraiment... trouver des opportunités vont vraiment aider à agrandir la compagnie.
François Lanthier Nadeau: Oui.
Evan Hallward: Donc, oui, ça prend du temps et vraiment, on fait comme, tu ne sais jamais si ça va être comme une bonne match ou tu auras besoin de recommencer après deux ou trois mois. Oui.
François Lanthier Nadeau: Oui, c'est un challenge, c'est sûr. Quand tu essaies d'embaucher que ce soit pour la startup qui t'avait fondée ou celle dans laquelle tu es aujourd'hui, tu fais comment, tu passes par où, il y a-tu des canaux, des plateformes que tu utilises ?
Evan Hallward: Moi, j'aime ça, je suis vraiment actif sur LinkedIn. J'aime ça faire le poste, puis partager, essayer de trouver quelqu'un qui est assez proche de mon network, peut-être comme ami d'une amie. Parce qu'au moins avec ça, on a une sorte de référence. Je trouve que c'est toujours facile. Ça aide beaucoup d'avoir une connexion. Ailleurs, je trouve qu'on est vraiment dans une éra de communauté. Je suis partie d'une ou deux communautés qui ont un focus sur le marketing, le marketing de l'économie. Je vais là aussi pour partager les rôles et essayer de trouver un bon candidat.
François Lanthier Nadeau: Peux-tu en parler de ces communautés-là ? C'est quoi ?
Evan Hallward: Oui, c'est une que ça fait longtemps. Ça s'appelle Grow Class. Oui, la fondateur, Saas est vraiment... Oui, elle est comme amazing. En fait, c'est une course, mais ils ont toujours une communauté autour de la course. Donc, j'ai fait la course quand j'étais fondateur à Abord. J'ai resté dans la communauté. Maintenant, je suis à Ely. Donc, c'est comme... une nouvelle expérience pour moi.
François Lanthier Nadeau: OK, got it. Puis aujourd'hui, tu l'as dit un petit peu au début du pod, mais tu es comme un peu un one-man army au marketing puis aux ventes. Je sais c'est quoi, je l'ai vécu moi aussi de mon côté. Comment tu fais pour prioriser ton temps puis tes tâches ?
Evan Hallward: Moi, j'aime ça beaucoup des systèmes. Je suis vraiment quelqu'un qui aime ça, le processus, même si je suis dans une petite startup. J'utilise... très très lourd le notion. Ok,
François Lanthier Nadeau: notion beaucoup, ok.
Evan Hallward: Donc ouais, juste pour faire comme mes plans à haut niveau, puis de comme vraiment faire des tâches plus spécifiques pour atteindre les stratégies, les buts, les visions. Enfin comme en marketing, puis toujours avec Eddy, on fait beaucoup d'expérimentations. Donc la plupart de mon temps maintenant, en être une One Man Army, c'est d'expérimenter sur plusieurs channels, plusieurs types de contenus, des différentes plateformes d'avertissement, juste pour vraiment essayer de trouver où est le meilleur channel pour aider pour agrandir, et où est-ce qu'on peut peut-être utiliser des consultants, des agences, ou même embaucher d'autres personnes. pour venir nous aider à grandir.
François Lanthier Nadeau: Puis justement, est-ce que ça t'est arrivé de t'entourer d'agences ou de freelancers ?
Evan Hallward: Oui et non. Moi, je suis un peu sur le dessus parce que j'aime savoir des personnes qui vont vraiment être une partie de l'équipe et aussi vraiment ont les problèmes et les solutions. Donc, je trouve que c'est toujours différent avec les consultants des agences. sont comme à l'extérieur, oui, vous payez pour un service, mais en termes d'être passionnant d'une solution, d'être passionnant de faire une nouvelle poste de blog, c'est toujours meilleur quand vous êtes sur l'équipe.
François Lanthier Nadeau: Fair enough. Est-ce que dans... En fait, parle-moi de ton acquisition, justement, un petit peu. As-tu l'impression en ce moment que vous avez un... channel market fit ? Genre qu'il y a un channel en particulier qui a beaucoup de potentiel ?
Evan Hallward: Honnêtement, je pense qu'on essaie toujours de trouver le meilleur channel en termes d'efficacité. OK, en fait, c'est pas 100 dollars puis ça revient tel en revenu. Oui. On fait toujours des expérimentations. Je pense que oui, on a vraiment le product market fit. On sait qui est notre cible, profil d'entreprise, individuel à peu près. Donc, on a ça comme assez clair. Je pense qu'en termes de trouver les différentes façons d'accueillir, de les trouver, de les engager, c'est un mix des stratégies un peu old school, donc plutôt comme… direct outreach, téléphone, aller rencontrer en personne où on peut, on fait ça. Et sur l'autre côté, oui, on essaie de faire comme du SEO, du vidéo, quoi que ce soit, un peu plus avancé, un peu comme au milieu, je trouve. Mais avec nos clients, oui, on n'est pas comme au cutting edge du marketing, des stratégies marketing, mais c'est assez intéressant. toujours, on découvre des nouvelles choses.
François Lanthier Nadeau: Est-ce que la majorité des leads rentrent via du referral ou via peut-être du direct outreach comme tu disais ? Comment les leads rentrent ? D'où ils viennent ?
Evan Hallward: Oui, beaucoup sont referral. On est chanceux à Québec parce que c'est comme un marché assez grand mais aussi comme petit en termes de la plupart de notre entreprise Ils sont connectés à un ou deux degrés de connexion. Donc, on reçoit beaucoup d'inbound où les personnes qui nous contactent étaient en conversation avec un de nos clients existants. Donc, ça, ça passe vraiment à Québec. Comme je l'ai décrit en termes de flywheel, on est à un point où même en faisant comme un... Seulement un petit peu d'outreach, on reçoit assez d'inbound pour nous soutenir ici. Ailleurs, ce n'est pas la même chose. On fait plutôt comme New Business, Land Expand. C'est nouvel.
François Lanthier Nadeau: Puis Evan, est-ce que vous avez formalisé ou structuré... une espèce de programme d'affiliation ou de referral program avec des incentives pour les clients existants ou ça se fait juste organiquement ?
Evan Hallward: C'est une très bonne question. Une chose qu'on travaille active dessus, c'est un programme de partenariat d'ID.
François Lanthier Nadeau: OK, cool.
Evan Hallward: Parce qu'on trouve dans notre industrie, comme dans beaucoup d'autres industries, Ils ont des logiciels comme nous, ils ont des clients qu'on veut travailler avec, et il y a plusieurs services providers, des professionnels, des fermes individuelles, quoi que ce soit, qui travaillent avec nos clients et qui sont à peu près comme des bons partenaires pour nous. Parce qu'on veut faire seulement des produits, des logiciels comme du SaaS. Et eux, ils font des choses comme contrats d'heure à heure, quoi que ce soit. Donc, on essaie toujours au présent de formaliser, de peut-être faire un launch de notre programme de partenariat. Et c'est vraiment intéressant. Je pense que peut-être que ça va être un grand contribuer à notre croissance.
François Lanthier Nadeau: Absolument. Oui, non, c'est super cool. Je pense que vous êtes dans une position intéressante où est-ce que justement... les gens qui vous utilisent aiment le produit, ils restent là, ils le recommandent. Donc, il y a de la croissance qui est comme organique par du word of mouth, tout ça. Vous êtes à une position où il y a plusieurs startups qui se trouvent où est-ce que c'est OK. Comment on unlock la prochaine phase de croissance avec un canal répétable, qu'on ait une confiance dans ce canal-là. Puis j'imagine que toutes les expérimentations que tu fais, c'est un peu pour aller vers ça.
Evan Hallward: Ouais, absolument, c'est ça. On essaie de trouver les canards qu'on peut aller grandir et répéter dans d'autres marchés, des marchés nouveaux pour nous. C'est vraiment comme... C'est un peu... On fait l'expérimentation de l'AB ici à Québec, peut-être Ontario. Puis après ça, c'est comment on va agrandir de côte en côte.
François Lanthier Nadeau: Puis là, c'est personnel, mais si tu avais à faire... En fait, c'est personnel. C'est ma curiosité, c'est juste ça. Si tu avais à faire un bet, une gageure sur... lequel canal tu penses qui va avoir le plus de potentiel à part le referral program ? Mettons, Wild Bet, je sais que tu n'utilises pas de la data,
Evan Hallward: mais... Oui. C'est intéressant parce que je l'ai cette idée ce matin. Je pense que pour, même avec notre buyer, peut-être un peu plus vieil, on ne sait pas, on est... Je pense qu'on a toujours l'opportunité de vraiment créer et de soutenir une communauté pour notre site profil. Donc, je suis réfléchi avant que, oui, on peut être comme les experts en termes d'honneur d'ouvrage, en termes de faire la construction pour le gouvernement, l'éducation, la santé. Il y a vraiment comme une voie, il y a vraiment d'espace pour essayer quelque chose comme ça. Et c'est vraiment pas comme ça va être. pas comme le... Juste AD, c'est vraiment quelque chose qui est plus grand, plus intéressant, assez sur les channels, social media, puis tout ça. Je pense que c'est peut-être quelque chose qui peut être intéressant. On sait que tout le monde veut être dans la communauté avec leurs collègues ou contacter ou trouver de nouveaux collègues comme ça.
François Lanthier Nadeau: Non, je pense qu'un community play... c'est intéressant pis comme canal ça peut être super bon c'est c'est un canal que tu dois nourrir activement quand même right surtout au départ quand la communauté kick off pis là t'as des gens t'as du user generated content pis même du user generated genre moderation ou participation t'sais tout ça là c'est cool parce que comme tu fais un petit job de modération pis de temps en temps ça parle d'ID ou quoi que ce soit pis t'as des leads qui rentrent Mais au départ, c'est un bon investissement. C'est intéressant.
Evan Hallward: Oui, tu as absolument raison. Je pense que c'est un peu bizarre ou peut-être difficile de penser ça pour des ventes plus entreprises, des grands ventes. Mais je pense que oui, c'est vraiment une trend qui peut nous aider, qui peut nous soutenir.
François Lanthier Nadeau: justement, tu sais, des canaux d'acquisition et des canaux de croissance, il y en a un paquet. Depuis que tu as commencé ta carrière, as-tu l'impression qu'il y a des choses dans le online marketing qui ont changé beaucoup ?
Evan Hallward: Bon, mais oui. Je pense qu'en fait, comme, quoi je vois, c'est que c'est vraiment plutôt un peu en termes, comme en général, oui, des choses bouge toujours. Je trouve qu'au présent, on parle beaucoup de comme le death des cookies On ne va pas avoir l'opportunité de suivre les gens en ligne qu'on avait il y a cinq ans, il y a même comme deux ou trois ans. Ça change. Mais enfin, c'est aussi, c'est plutôt comme spécifique à votre industrie. C'est quoi le marketing en construction ? C'est vraiment différent de le marketing dans les ressources humaines. Donc, pour moi, c'est comme les dernières cinq ans. Je vois beaucoup de différences entre les deux industries et comment le marketing est différent et comment le marketing peut être utilisé dans les différentes industries. Donc, oui, je pense qu'en général, il y a des trends. Mais plus spécifiquement, je trouve qu'avec la construction, c'est…
François Lanthier Nadeau: Peux-tu parler un petit peu plus de Death of Cookies ? de cette difficulté-là à tracker puis peut-être même à attribuer ? Oui,
Evan Hallward: c'est une chose que j'ai vu quelqu'un comme marketing guru comme Saas Stockdale depuis que je parlais de quelques minutes. Juste parce que même on voit comme avec Apple, ils ont changé comment les personnes sur les iPhones peuvent contrôler comment leurs informations sont captées par les applications, les courriels et les sites web. Donc, ça change. Il n'y a plus d'option d'être... Anonymous, Antoine Anonymous. Puis on voit ça aussi avec des différentes, des nouvelles lois, des lois comme Do Not Track. On voit ça, oui, en Europe, mais aussi en Californie, aussi dans différents états. Et même au Canada, ça commence de plus en plus que, oui, les logiciels et les vendeurs en ligne. aura besoin d'être plus transparent et aussi peut-être de ne pas avoir l'opportunité de contacter quelqu'un automatiquement. Ça doit être quelque chose vraiment intentionnel et vraiment différent. Donc, oui, il y a une ou deux marketing gurus que je suis qui parlent un peu qu'on va reculer en termes de… On va aller plus dans la direction où on ne peut pas faire le lien assez direct entre une marketing campaign et une nouvelle vente. Ça va être peut-être un peu plus difficile. Et en fait, ça peut être une différente industrie de marketing dans quelques années.
François Lanthier Nadeau: J'ai hâte de voir. L'attribution, ça a toujours été difficile en marketing en ligne, même s'il y a un paquet d'outils ou des choses que tu peux faire. Je pense qu'on peut opérer sans attribution parfaite, right ? On peut faire des corrélations, on peut faire des approximations entre une campagne et des résultats. Mais oui, non, c'est quelque chose aussi que ça fait un bout que je ne me suis pas penché sur l'attribution claire. Ça m'intéressait d'en entendre parler plus. Merci, Doug. J'ai envie qu'on parle un tout petit peu de bilinguisme au niveau du marketing et du produit. Est-ce que toi, dans ton day-to-day ou bien dans le day-to-day de tes collègues, le bilinguisme, ça amène des challenges, produits ou marketing ?
Evan Hallward: Moi, je dirais que oui, enfin. Je sais que c'est peut-être un sujet assez politique à Québec, mais... C'est correct. Moi, j'adore que je travaille pour une compagnie bilingue. Moi, j'étais né anglophone, j'ai grandi anglophone, mais j'ai toujours appris comment parler français. Je parle français de jour à jour. En travaillant à Haïti, ça m'a beaucoup aidé à améliorer mon français, pratiquer mon français. Mais enfin, c'est juste comme, end of the day, c'est plus facile que vous travaillez dans une langue, le produit est une langue, le marketing est une langue. Parce que c'est juste plus efficace. Il n'y a vraiment pas de traduction d'une poste, d'un courriel, d'un bouton dans votre produit. Donc, en termes d'efficacité, oui, ça amène des challenges, ça crée de nouvelles challenges. Mais enfin, pour nous, d'être billing, billing, c'est une de nos forces. C'est ça, oui. Comme l'autre côté, c'est comment on a... tellement gagné à Québec et c'est comment on va tellement gagner ailleurs, c'est parce qu'on a vraiment comme maturé notre produit ici avec des gouvernements, des clients assez avancés, assez comme matures et grands. Donc ça va nous beaucoup aider quand on décide de faire comme un export à d'autres marchés, les marchés plus anglophones. Donc c'est comme les deux côtés.
François Lanthier Nadeau: Donc, clairement, ça me rappelle beaucoup de souvenirs par rapport à certaines choses dans Snipcard qu'on a vécues. Tantôt, on a parlé de marketing qui travaille avec les ventes. As-tu des outils ou juste des best practices de comment est-ce qu'une équipe de marketing travaille bien avec une équipe de vente ?
Evan Hallward: Oui, moi, à ce moment, je pense que... Il y a toujours de l'évolution, mais à ce moment-là, je trouve que vraiment d'être assez transparent avec les équipes de vente ou entre les équipes de vente et marketing, c'est le plus important, spécialement où nous travaillons un peu plus. ou à la maison. Donc, c'est un peu plus difficile d'avoir ce type de collaboration. Donc, où les équipes de marketing peuvent exposer, peuvent montrer à les équipes de vente, qu'est-ce qui arrive dans le pipeline de la campagne, sur quoi les nouveaux matériaux qui sont en terme d'être développés, les nouvelles vidéos. Donc, vraiment de… inclure les équipes de vente assez tôt dans le processus de développement de contenu.
François Lanthier Nadeau: Ce que tu dis, c'est-tu un peu, parce que j'essaie de me faire une tête moi aussi, mais si l'équipe de vente n'a pas de visibilité sur les campagnes que vous faites, les mots que vous utilisez, le contenu que vous produisez au marketing, ça va être plus difficile pour eux de vous aider à attirer les leads dont eux ont besoin. Et l'inverse est vrai aussi. Si l'équipe de marketing n'a aucune idée de ce que sont les séquences de outreach, le type de message, les battle cards, les bénéfices, les comparaisons que les ventes utilisent quand elles essaient de vendre, c'est là qu'il peut se faire un espèce de chasm entre les deux. Puis, ça crée... Tout ça pour dire que tu ne veux pas que le seul point de contact du marketing et des ventes, ce soit les leads, right ? Parce qu'il y a une histoire avant les leads, puis il y a une histoire après les leads. Puis, idéalement, tout le monde catche ce qui se passe.
Evan Hallward: Exact. Il y a aussi les équipes de ventes peuvent être une très bonne source des idées pour contenu ou comme... d'aider à créer des campagnes de marketing parce qu'ils parlent avec soit les prospects ou soit les clients existants de jour à jour. Donc vraiment, il y a une très bonne synergie, pour utiliser ce mot, entre les deux équipes et c'est vraiment important d'avoir des channels et d'avoir des façons pour qu'ils puissent se collaborer.
François Lanthier Nadeau: C'est un bon challenge et on l'entend souvent dans plusieurs SaaS, donc je pense que c'est toujours important de faire de la sensibilisation un peu là-dessus. On n'a pas parlé de ton pricing model, je ne sais pas si tu peux en parler ou pas.
Evan Hallward: Oui, c'est assez simple. Oui, ce sont des deals assez gros, mais on fait notre pricing autour d'un pourcentage du montant d'investissement de construction de nos clients. Donc, c'est comme un peu une proxy. Mais en fait, tout inclut flat pricing, pas d'illimité utilisateur, projet, module, quoi que ce soit. Tout est inclus. Donc...
François Lanthier Nadeau: C'est purement transaction,
Evan Hallward: il n'y a pas de flat fee ? Oui, il n'y a pas de flat fee. Non. On fait vraiment comme un package unique, assez unique pour chaque client. C'est ça. C'est ça,
François Lanthier Nadeau: parce que c'est des deals custom à un certain niveau, right ? Ça se négocie avec un gouvernement, une municipalité, je veux dire, il n'y en a pas.
Evan Hallward: C'est ça. C'est assez différent. Mais en même temps, on doit penser aussi au processus de procurement ? Oui.
François Lanthier Nadeau: Je ne sais pas c'est quoi en français mon nom. passer à travers les espèces de chiens de garde qui disent est-ce que c'est sécuritaire, est-ce que c'est économique, est-ce que c'est éthique, le software qu'on va s'acheter, est-ce qu'on va avoir du bon support après, toute cette gang-là.
Evan Hallward: Exact. Donc, c'est pour ça qu'on fait du racing assez simple, assez direct. C'est tout inclus. Donc, on ne veut pas que ça soit... On ne veut pas que c'est trop difficile à comprendre. parce que ça a créé des problèmes.
François Lanthier Nadeau: Ça a créé des back and forth de e-mail et de Zoom meetings, mon ami. J'en ai vécu une couple. Aujourd'hui, je te repose la même question que j'avais posée sur la startup qui était fondée. Qu'est-ce qui est le plus tough dans le business en ce moment chez ID ? Qu'est-ce qui est le plus fun ?
Evan Hallward: En termes de plus tough, c'est vraiment juste que... Parce qu'on travaille avec des gouvernements, les deals peuvent prendre du temps. On a vraiment un long sales cycle.
François Lanthier Nadeau: Et puis, on cache flot.
Evan Hallward: Oui, c'est ça. On essaie de gérer notre pipeline, de fermer des deals de mois à mois. Donc, on essaie d'être assez consistent, mais c'est difficile des fois avec les gouvernements. Donc, ça, c'est tough. On essaie toujours de trouver peut-être des stratégies ou des façons. Après, on peut comme quicken la fermeture de nouveaux clients.
François Lanthier Nadeau: Accélérer ça.
Evan Hallward: C'est ça, exactement. Mais c'est top. Mais aussi, c'est un challenge et c'est intéressant. Comme toujours, il y a des choses. En termes de fun, je trouve qu'en comparaison avec mes autres rôles, les autres industries dans lesquelles j'ai travaillé, ID, construction, Québec, billing, il y a beaucoup de choses différentes de nouvelles pour moi. Et aussi pour ID, je trouve qu'on est dans une industrie assez, comme je disais, pas trop digitale au présent. Donc, on a vraiment beaucoup d'espace à explorer, beaucoup de choses à essayer. Et aussi, on sait qu'on a le product market fit, c'est seulement comment on va trouver de nouveaux clients. Et donc, il y a tellement de stratégies à essayer que c'est comme fun, c'est comme être en sandbox. des fois.
François Lanthier Nadeau: Tu sais, à quoi ça me fait penser, il y a une quote, une citation d'un auteur que j'entendais sur un podcast récemment qui dit genre, Happiness is solving problems. Puis, il y a quelque chose de le fun d'avoir à figure shit out. Comment est-ce qu'on va faire ça ? C'est un nouveau son qu'on n'a jamais vraiment fait mais on n'a pas vraiment de comparaison ailleurs. Qu'est-ce qu'on fait ? C'est le fun d'avoir les mains dedans, vraiment.
Evan Hallward: Absolument, absolument. Je suis d'accord.
François Lanthier Nadeau: Question un petit peu plus philosophique pour closer, Evan. Y'a-tu quelque chose à propos... Y'a-tu quelque chose sur lequel t'as changé d'idée dans les cinq dernières années ? As-tu changé d'idée sur quelque chose dans les cinq dernières années ?
Evan Hallward: Pfff. C'est une bonne question quand même. Pour elle, parce que c'est une question philosophique, moi je vais répondre avec une réponse un peu philosophique. Mais en fait, c'est de voir qu'on nous définit tellement avec notre travail, de ce qu'on fait de jour à jour. Je trouve que des fois, des gens oublient qu'ils sont aussi des humains. Ils ont aussi des personnes. J'ai beaucoup vu ça quand j'étais fondateur parce que j'ai rencontré beaucoup d'autres fondateurs, beaucoup de vraiment intéressantes personnes, des investisseurs, quoi que ce soit. Et je trouve que oui, il y en a beaucoup de personnes qui, eux, ils pensent que leur vie, c'est d'être fondateur. Et d'après moi, c'est peut-être pas la meilleure version ou vision pour votre vie. C'est d'être fondateur et quelque chose. Fondateur, en termes dans le grand, comme dans ta vie, oui, d'être fondateur, c'est important, mais aussi d'avoir votre santé, des amis, des choses que vous donnent de joie. Donc, moi et mon fondateur vie, on aimait toujours ça, rencontrer des gens qui étaient humains en premier et leur profession en deuxième ou comme en dessous de ça.
François Lanthier Nadeau: Amen, brother, je veux dire.
Evan Hallward: Ouais. Donc ça, c'était une grande chose. Moi,
François Lanthier Nadeau: ça résonne, hits home, là, tu sais, vraiment comme, il y a plein d'entrepreneurs que je connais, il y en a un, entre autres, qui je pense qui a fait un gros exit récemment, là, je pense que c'est dans les neuf chiffres, puis il a pris un break après un moment, tu sais, puis une des choses qu'il me disait quand on s'est reparlé, c'est, je me suis rendu compte, tu sais, que... Il y avait d'autres facettes dans ma vie vraiment hot que je savourais pas assez pis que j'étais plus que juste ce fondateur-là qui fait de la hyper croissance pis des gros exits, tout ça. Pis ça m'a vraiment touché, pis je pense que c'était important parce qu'à la fin de la journée, quand on va être sur notre lit de mort, on veut avoir vécu pis pas juste être Ah, j'ai fait des startups, nice ! Tu sais, tout ça. Qu'est-ce que t'as fait d'autre, genre ?
Evan Hallward: C'est ça. Je pense que c'est une très bonne histoire. C'est bon d'avoir les deux, si tu peux faire un exit, un shift. Mais en train ou peut-être juste après, tu as l'opportunité de peut-être regarder d'autres choses, des sujets un peu plus grands dans ta vie.
François Lanthier Nadeau: Écoute, si on se croise en vrai à Montréal, on va essayer de ne pas parler juste de startup.
Evan Hallward: Oui, j'aimerais ça. Un peu de vie, un peu de travail, les deux.
François Lanthier Nadeau: Merci beaucoup d'être venu sur le pod. C'est super apprécié, man.
Evan Hallward: Oui, merci beaucoup. C'était un plaisir.
François Lanthier Nadeau: Parfait. Bonne journée, mon gars. Au revoir.
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