Aujourd’hui sur le pod, je parle avec Mathieu Allaire, PDG et fondateur d’Agendrix, un SaaS de HR tech de l’Estrie, maintenant implanté au Québec et en Europe. Ils sont principalement bootstrapped, avec 50 employés, 8.5M en ARR, 160K utilisateurs.
On jase stratégie de croissance, servir deux types d’utilisateurs dans une app, re-branding, et cultures “sticky” de rétention d’employés. On touche aussi sur le AI pour SaaS.
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François Lanthier Nadeau: What's up, folks ? C'est Frank Lantier-Nadeau. Bienvenue sur SaaSpasse, le podcast où on jase de croître un SaaS ou une carrière en SaaS au Québec. On est maintenant sur Shopify Apple Podcasts, Google Podcasts. Donc, vous êtes pas game d'aller vous abonner. Ça serait vraiment smart. Il nous faut assez de downloads pour avoir des commandites pour enfin payer. Producer Ludo. a.k.a. le pro du bono, a.k.a. the real pussycat. On drop un épisode par semaine. C'est des discussions sans filtre avec des founders ou employés clés en SaaS. Si vous faites partie d'un SaaS au Québec, allez sur SaaSpasse.com, cliquez sur le bouton mauve Ajouter votre SaaS pour être indexé dans notre répertoire des SaaS au Québec. Aujourd'hui sur le pod, je parle avec Matt Allaire, PDG fondateur d'Agendrix, un SaaS de HR Tech de l'Estrie, qui sont maintenant implantés au Québec, mais aussi en Europe. Ils sont principalement bootstrapped avec 50 employés, 8,5 millions de revenus annuels récurrents, 160 000 utilisateurs. On jase de stratégie de croissance, servir deux types d'utilisateurs dans une app, rebranding, culture sticky de rétention d'employés. On touche aussi vers la fin sur le AI pour SaaS. All right, on passe au show. Let's go !
Mathieu Allaire: On est bon,
François Lanthier Nadeau: on vit mon way out, so get out of my way. Ok, Matt Allaire bienvenue sur le pod, merci de prendre le temps.
Mathieu Allaire: Merci de l'invitation, Frank.
François Lanthier Nadeau: Donc, Matt nous, comment on s'est connu ? Quand j'ai vendu Snipcard puis que je ne fermais pas ma boîte à propos de toute cette histoire-là, j'écrivais des articles, je rencontrais du monde. j'ai fait design in B&D, tout ça. Toi, par hasard, somehow, t'es tombé là-dessus, pis t'étais comme, je pense, ça fait du sens comme histoire, pis t'avais le goût d'en apprendre plus, pis là, tu m'as pokeé sur LinkedIn ou email.
Mathieu Allaire: Ouais, c'est ça. J'avais vu ton article, je trouvais la rédaction bonne aussi, t'avais un style d'écriture qui était différent, pis je connaissais Snipcard avant, quand même, avec votre culture bootstrap. Puis au Québec, il n'y a pas des tonnes de SaaSses qui ont un peu ce mindset-là d'être bootstrapped. Fait que je connaissais déjà la boîte un petit peu, mais quand j'ai vu ton article, j'ai reach out, puis j'étais intéressé d'en apprendre un peu plus.
François Lanthier Nadeau: Oui, puis pour moi, ça a été vraiment cool que tu reach out parce que malheureusement, faute d'éducation ou d'ouverture, moi, je ne connaissais pas Agendrix. Et puis maintenant, je connais beaucoup mieux. Puis j'étais comme, pourquoi est-ce qu'il y a une business aussi cool que ça ? avec un founder aussi cool que ça, que j'ai jamais entendu parler, qu'on catch up pas, que je parle pas. Ça, c'était vraiment un des trucs au niveau de la vente de Snipcard que je voulais que ça m'ouvre des portes et que ça me connecte avec du monde vraiment sharp. Puis je pense que toi, t'es un exemple d'une relation qui est comme arrivée à cause de ça.
Mathieu Allaire: Fait que toi,
François Lanthier Nadeau: grosso modo, Matt, ton expérience, ton rôle en ce moment, en 30 secondes, genre chez Agendrix ?
Mathieu Allaire: Oui, un PDG d'agendrique, cofondateur aussi. J'ai un background technique, donc j'ai fait mon bac en informatique. J'ai programmé une bonne partie de ma vie. J'ai développé la plateforme au début. J'étais le VP de développement dans les premières années. Puis on a racheté un partner dans les dernières années. J'avais pris la peau de la direction générale. Beaucoup d'apprentissage, beaucoup de sortir de ma zone de confort. Parce qu'à la base, j'étais quelqu'un qui programmait avec des headsets. huit heures par jour, puis qui était plus dans son univers. Fait que j'ai eu à... J'y ai pris goût quand même, mais j'ai eu quand même à sortir de ma zone de confort et de ce que j'étais habitué de faire. Donc, ouais, c'est là que j'en suis aujourd'hui.
François Lanthier Nadeau: Avec beaucoup de croissance personnelle, comme juste humain, entrepreneur, à travers tout ce que t'as construit avec Agendrix.
Mathieu Allaire: Ouais, ouais. Puis, tu sais, je pense que c'est la beauté de l'entrepreneuriat, c'est que t'es tout le temps en mode de faire quelque chose de nouveau. Puis moi, c'est ce qui me garde motivé. Quand j'étais à l'université, je faisais des stages, puis je faisais juste programmer, à vrai dire. Puis il n'y avait pas un côté où c'était ma business, puis un sentiment de bonheurs. Au bout de quelques mois, je me tannais vite. J'étais quelqu'un qui se tannait vite, puis c'est un peu ce qui m'a fait apprécier le monde de l'entrepreneuriat. C'est que tu n'es jamais tanné, tu as toujours des nouveaux défis. Puis avec... Avec Agendrix, c'est la plus grosse business qu'on a jamais scalée. J'ai eu une couple de business qui n'ont pas marché, puis une autre qui a été correcte avant Agendrix. Puis, tu sais, aujourd'hui, c'est comme tout est une nouvelle étape. Donc, tu sais, quand j'ai ReachOut pour te parler, bien, je fais ça assez régulièrement. C'est une façon pour moi de s'en avoir comme un mentor, d'aller chercher une forme de mentorat ou d'aller créer des liens avec plein d'entrepreneurs qui… des fois, ils sont une couple d'années en avant de moi, des fois, ils sont une couple d'années en arrière de moi, mais dans tous les cas, j'apprends tout le temps quelque chose de nouveau, puis c'est quelque chose que j'essaie de faire religieusement à tous les mois, de parler à quelqu'un de nouveau.
François Lanthier Nadeau: Oui, d'autres. Puis moi, une des raisons pourquoi je voulais launcher ce pod-là et ce projet-là avec SaaSpasse, c'est justement ça. Il y a beaucoup de motivation, d'éducation, d'inspiration que j'ai pris dans les discussions avec des founders, comme tu dis, qui sont à différentes étapes que toi. C'est... Tellement motivant le feeling d'avoir des pairs et d'avoir du monde qui comprenne ta réalité. J'aime ça l'espèce de notion de mentorat distribué. Pas juste d'avoir un, j'ai écouté ça dans un pod récent, juste un vieux sage que tu vas voir ou une vieille sage que tu vas voir et qui te dit la vérité. Ça, c'est très cool. À Jean-Drix, mettons une couple de minutes, ça fait quoi ?
Mathieu Allaire: On est un SaaS qui est en HR tech. Donc, on a commencé fort dans tout ce qui était gestion d'horaire. Puis, dans les dernières années, on a vraiment un petit peu devenu plus horizontal dans tout ce qui est gestion ARH, donc gestion d'employés pour les PME. Donc, on vient vraiment tout simplifier. Évidemment, gestion d'horaire, suivre des feuilles de temps, communication, puis de plus en plus aussi tout ce qui est bonheur au travail, tout ce qui est reconnaissance au travail, implication des employés. Donc, on essaie de… notre mission, c'est de centrer la gestion sur lui-même. On essaie de vraiment changer un peu des paradigmes de gestion RH dans des industries comme le commerce de la détail, la restauration, l'hôtellerie. Des industries typiquement où nous, en tech, on est tous familiers avec à quel point c'est important la culture d'entreprise, mais dans des industries un petit peu moins sophistiquées de ce côté-là, tu vois qu'il y a beaucoup d'éducation à faire. Puis ces gens-là n'ont pas les outils que les business techs ont. Donc, nous, on s'est un peu donné comme mission de... de lever le terrain de jeu un petit peu dans ces industries-là en leur donnant des outils qui sont simples d'utilisation, abordables et qui représentent leur réalité.
François Lanthier Nadeau: Puis au départ, mettons, le pain initial, vous l'aviez spoté où, juste rapidement ?
Mathieu Allaire: Oui, au début, c'était très, très focus gestion d'horaires. Donc nous, ce qu'on a spoté initialement, c'était que les gens géraient pratiquement tout le temps leur calendrier, leur cédule, si on veut. c'est le terme qui est souvent utilisé, même si c'est un anglicisme, leur cédule avec leur employé, avec un gros fichier Excel que souvent, ils droppaient sur Messenger ou sur Facebook aux employés. Puis là, après ça, tu avais des V1, V2, V3, puis bref, rendu à une taille d'employé, ça ne marchait plus. Puis il y avait des joueurs déjà existants, mais c'était des joueurs un peu legacy. Donc, nous, on a commencé ça en 2014-2015 à Gendrix ça fait que ça fait quand même un petit moment. Puis la mobilité existait, mais tu voyais que la majorité des... des logiciels au Québec qui n'avaient pas encore d'app mobile. Donc, nous, on était comme, OK, ça prend vraiment une expérience mobile first pour les employés. C'est là que ça s'en va. Les gens n'ont plus d'ordinateur, mais ils ont tous des téléphones. On voulait vraiment des apps craftées, natives. Tu sais, de reproduire un peu l'expérience Instagram puis Facebook qui a tellement amené la game ailleurs au niveau de la qualité des apps. Puis, il n'y avait pas de joueurs qui avaient cette qualité d'app là pluggée dans l'écosystème québécois. Donc, juste à penser au système de paix avec Desjardins, Banque Nationale, des gros joueurs américains qui avaient, somme toute, un échelle assez sharp. Ils ne s'étaient pas adaptés du tout pour le territoire ici. Ils n'avaient pas de support non plus pour la langue française qui est comme critique pour être intégré ici au Québec. Ça fait que c'est un peu ça l'opportunité qu'on a vu au début.
François Lanthier Nadeau: Puis, ce qui m'intéresse là-dedans, c'est que, tu sais, une fois que je suis tombé sur le concept de jobs to be done puis comment interviewer comme il le faut des customers, puis il y a une phrase là-dedans qui avait vraiment stické avec moi qui était Sometimes a worst product does a better job pour la tâche qui est accomplie ou le problème qui est à régler. Puis quand tu parlais de justement V1, V2, underscore, final, final, de des Excel, mettons, qui sont partagés sur Messenger, j'ai l'impression que cet amalgame-là, c'est comme un worst product Mais pourquoi tu as l'impression que ça ne réglait pas le pain aussi bien ? Qu'est-ce qui fait que les gens ont fait non, non, non, on utilise un truc dedicated un software juste pour ça ? puis on est prêt à payer puis mettre du cash.
Mathieu Allaire: Oui, c'est une bonne question. Je pense qu'à un certain moment dans la croissance de nos clients, quand ils atteignent une dizaine d'employés, je pense qu'ils n'avaient juste plus où donner de la tête. Je pense qu'il y avait une pratique qui marchait avec deux, trois employés, puis à un certain moment, ils ne savent plus comment, après ça, gérer ça, tout gérer les demandes qui rentrent. Hey, je ne peux pas travailler parce que là, ma session d'école vient de changer. Toutes ces demandes qui rentrent. À gauche puis à droite, des fois sur un post-it, des fois c'est un SMS, des fois c'est un Messenger. Là, à un moment donné, ils sont comme... C'est too much. Puis c'est à ce moment-là, je pense, qu'ils se mettent en mode plus recherche de Hey, y a-tu quelque chose qui peut m'aider ? Parce que la gestion d'horaires, souvent, ça devient vite un pain in the ass pour les gestionnaires qui souvent débutent en commerce de détails, en retail, en restauration. Tu n'as pas de formation de gestionnaire. Tu es quelqu'un qui a un peu été droppé dans ce siège-là. Puis tu n'as pas étudié en admin. Tu assumes un peu un rôle que tu n'as pas nécessairement. eu d'expérience dans le passé. Rapidement, ces gens-là cherchent un peu une solution qui va les accompagner là-dedans et qui va proposer un set de best practice. Nous, c'est un peu ça qu'on a vu. Avec Agendrix, on a toujours eu un volet éducation très fort via notre marketing, via notre blog, mais aussi via les outils qu'on propose. Que ce soit dans le module de gestion de disponibilité, on a toujours quand même été très du côté aussi de l'employé. Donc, pas juste... essayer de répondre à tous les besoins de l'employeur, mais aussi s'aider avec le fait que les employés, leur demande de congé, c'est tout le temps top of mind. C'était pas juste de s'aider du côté des gestionnaires. Je pense qu'on a donné la suite des outils nécessaires pour que les gens voient la valeur versus un Excel. Les employés aussi peuvent collaborer. Je pense que c'est le gros game changer avec l'Excel. C'était comme, c'était one way street. Avec Agendrix, c'est que les employés font partie de la solution.
François Lanthier Nadeau: C'est ça, c'est très... top-down, déclaratif, voici l'horreur. Tu ne peux pas jouer là-dedans, tu ne peux pas mettre du feedback là-dedans ou tu le fais via téléphone ou Messenger. Moi, ce qui m'intéresse, c'est justement le fait que j'ai eu plein de jobs dans ma vie. La majorité, avant d'être en tech, je me suis soit fait renvoyer ou je suis parti parce que je n'étais pas un bon employé. Mais ce que je peux me rappeler à plein de niveaux, c'est quand il y a un nouveau système, un nouveau processus qui est mis en place par le top-down, par les employeurs, Des fois, il y a comme une réticence au niveau des employés, puis c'est comme, un autre affaire qu'il va falloir qu'on utilise ou qu'on ne connaît pas ou whatever. Tu dirais-tu justement que le in de Agendrix, ça a été vraiment de traiter ça quasiment comme un marketplace, pas un marketplace, mais vraiment un dual persona, genre un employé puis un employeur, puis les deux profils doivent triper à mort puis avoir une adoption, parce que sinon, c'est un système qui est... pour avoir checké le feature set, c'est un système qui est quand même large. Il y a plein de choses que tu peux faire avec Agendrix. Des fois, j'ai peur que ça ne soit pas adopté quand tu rentres dans la compagnie. C'est-tu vraiment en étant les deux profils que vous avez réussi à rentrer plus ?
Mathieu Allaire: Nous, ça a toujours été dans notre stratégie de vraiment bien servir les deux côtés. Même quand il y avait des fois des demandes de fonctionnalités qui étaient... disons très pro-employeur, de ne pas juste dire oui parce que c'est lui, en bout de ligne, qui met sa carte de crédit à la fin de la journée et qui paye l'abonnement. Donc, on a toujours eu cette position-là. Pour nous, ça a toujours été clair qu'aujourd'hui, on se rapproche de 160 000 utilisateurs, puis la majorité, c'est des employés. La majorité, c'est des employés, puis on savait que notre flywheel de croissance allait être d'une grande part des employés qui trippent à l'utilisateur André. Puis, bien... La vie étant ce qu'elle est, quand tu changes de ville pour les études, quand tu as un nouvel job, c'est comme le réflexe que tu vas avoir quand ton Excel va rentrer sur Facebook de ton boss que tu ne connais pas. Ça va peut-être être de dire, justement, tu as déjà utilisé Agendrix. Puis ça, c'est de bouche à oreille. Comme ça, c'est comme aujourd'hui ce qu'on récolte de ça, de cette customer happiness-là et de cette flywheel de croissance-là. C'est extraordinaire. C'est ce qui fait une bonne partie de notre croissance aujourd'hui. C'est ce que Bush a fait.
François Lanthier Nadeau: Très cool. Vois-tu, ça, ça me prend un tantinet par surprise. J'aurais pensé... Ça me fait beaucoup penser à Snipcard. Nous, on visait les programmeurs, les devs. Puis eux, ensuite, il y avait une dynamique bottom-up qu'eux allaient voir leurs clients, allaient voir leur manager, leur boss, whatever, puis ils disaient, Yo, ça, c'est vraiment cool. Quand moi, j'utilise ça, je tripe. puis je peux amener de la valeur, fait considérer utiliser ça. Mais c'est cool de voir que cette dynamique-là était comme présente de l'employé bottom-up à l'employeur aussi pour agendrer, c'est très cool. Puis, mettons, en fast-forward, à Star, tu as dit, tu as droppé une métrique qui est super impressive, tu sais, un user base de 160K d'utilisateurs. Niveau, genre, équipe, revenus, tout ça, un portrait plus métrique. Ça ressemble à quoi ?
Mathieu Allaire: Ouais, ben, on est 50 employés, 49, mais... peut-être quand le podcast va être sur l'écran. Un petit peu moins de 14 000 lieux de travail. Donc, vraiment des pignons sur rue qu'utilise Agendrix. Puis, niveau revenu, on va bientôt atteindre 8,5 millions de AR. La beauté d'Agendrix, c'est que c'est tout du revenu récurrent. Donc, on n'a jamais fait de custom. Il n'y a pas de setup fee. Il n'y a pas des one-time shots. C'est vraiment juste l'abonnement. Notre taux de rétention, en termes de dollars, pas en termes de logos, pas en termes de comptes, mais en termes de dollars, c'est 100% à chaque année. Ce qui est le fun, c'est qu'on n'a pas un leaky bucket. Même si en bout de ligne, on ne faisait pas de nouveaux démarchages, la croissance de nos comptes actuels en achetant de nouveaux employés compense pour la perte de d'autres. Ça, c'est la beauté aussi de la chose.
François Lanthier Nadeau: C'est malade parce que tu as baked dans votre modèle, tu as le fameux expansion revenue, puis augmenter la valeur par compte ou par user. Ça fait que c'est par siège, quoi ? Comment ça marche ?
Mathieu Allaire: Oui, c'est ça. Donc, c'est un prix par employé par mois. Aujourd'hui, ils peuvent aussi payer annuel, puis avoir un rabais annuel, mais basically, c'est ça. Puis, on a différents plans avec différents modules complémentaires, si on veut. Le plan avec le, je te dirais, le plan le plus populaire, c'est lui qui est un peu plus cher, qui nous permet d'exporter à la paie. Donc, basically, le premier plan, tu fais juste gérer tes horaires, communication. Puis le plan supérieur, bien là, tu viens greffer dans toute une couche de RH additionnel. Donc, être capable d'envoyer des sondages, être capable d'envoyer du feedback aux employés, d'envoyer de la reconnaissance, puis mettre des champs RH, gérer tes fiches RH. Puis aussi, le gros plus aussi, c'est ton temps de travailler. Donc, quand les gens arrivent sur la job, tu peux mettre un punch, mettons sur un iPad, puis là, les gens vont puncher. Ça, ça va s'exporter vers la paie. Donc, c'est ce plan-là. C'est notre plan le plus populaire. 60 de nos utilisateurs sont là-dessus.
François Lanthier Nadeau: OK. Très cool. Puis, au niveau de votre brand, j'ai toujours eu cette question-là parce qu'à Jean-Drex, c'est la première fois que je l'ai vue. La brand, elle s'est comme imprimée dans ma tête. Puis après ça, je trouve tellement qu'elle est explicite, qu'elle est colorée, qu'elle est partout. Mettons, là, je te parle, puis si le monde ne voit pas le vidéo, tu sais, la couleur, le bleu agendrique, c'est avec le cadre du logo et tout ça en arrière. Je me demandais, quand est-ce que vous avez investi là-dedans dans la croissance de votre SaaS ?
Mathieu Allaire: C'est quand je suis rentré en poste comme PDG en 2018.
François Lanthier Nadeau: OK.
Mathieu Allaire: Puis ça a comme coïncidé avec le moment où je suis allé chercher un de mes amis d'enfance comme lead designer. Donc, aller chercher dans le fond un head of design. Puis, tu sais, moi, dans mon... dans ma personnalité puis dans ma stratégie comme entrepreneur, j'ai toujours beaucoup, beaucoup, beaucoup valorisé le design. Pas juste le beau, mais le fonctionnel. Mais, tu sais, l'esthétisme puis le... pour que ça look fresh. Donc, quand je suis rentré en poste, bien, on avait... C'est-tu Google Image un peu agendré ? Tu vas voir des vieux logos rouges avec une... Tu sais, c'était correct dans le sens que... On passe tout par une phase de croissance, mais j'étais comme, il faut donner un coup de barre là-dessus. Puis on a tout refait un rebrand à ce moment-là, puis une nouvelle façon de communiquer au marketing, un nouveau set de missions aussi, visions. On a vraiment fait un travail de fond pendant comme un an. Puis je me rappelle, il y avait beaucoup de... Il y avait beaucoup, beaucoup de... Les gens avaient beaucoup d'incertitudes à l'interne parce que d'habitude, en SaaS, tu chips tout le temps. Tu es comme, tu travailles sur de quoi, deux semaines après, tu es en prod. puis là, on a comme travaillé pendant un an sur de quoi dans l'ombre, genre, où ce que là, l'équipe, c'est quand vous allez réaliser ça, genre, c'est comme, ça va-tu flopper ou whatever, puis finalement, les sceptiques, après ça, ont fait un peu leur mea culpa parce qu'ils ont vu à quel point, justement, ça nous a permis d'aller closer des comptes plus importants, tu sais, on passait comme, on dirait d'un, je vais pas dire d'un projet d'école parce que c'était pas ce que c'était, mais d'un petit projet à quelque chose de comme, OK, ça look plus gros que c'est, là, en réalité, là. Pour moi, ça a été un investissement qui a été clé dans notre croissance, mais aussi dans notre renouvellement avec les changements qui s'étaient passés à l'interne. C'était comme une nouvelle identité, un vent de fraîcheur. Donc, je leur ferai demain matin.
François Lanthier Nadeau: Tu leur ferais demain matin, mais probablement pas en start-up, right ? Parce que tu as un background de dev. Il y a beaucoup de devs qui launchent leur SaaS. C'est genre... Dans le temps, c'était un bootstrap UI. C'est du UI bien simple, le plus simple possible, avec une brand pas forte qui n'investit pas là-dedans parce qu'on s'est tous fait, je pense, brainwashé par... Ok, prouve la valeur, ship un MVP, prouve l'attraction avant d'investir dans des trucs plus en marge de comme le core fonctionnalité et les problèmes que tu règles avec ton software. Par contre, il y a une vraie valeur à du brand. Puis je me demande, est-ce que tu as eu l'impression qu'il fallait que tu earn genre que tu mérites le moment où tu peux investir puis vraiment y aller all-in dans ta brand ?
Mathieu Allaire: Bien, c'est sûr que dans les, tu sais, on a commencé en 2014-2015, dans les trois premières années d'existence, on était en mode survie. C'est dans le sens que nous, on n'a pas été de VC way, là. Fait qu'on a pratiquement bootstrappé toute notre croissance avec nos revenus à la distinction qu'on a fait un petit si dans le début de notre vie d'entreprise, là, avec notre propre argent, l'argent à l'interne. Tu sais, ça totalisait un million, mais il y avait quasiment la moitié de ça qui venait de... des actionnaires actuels. OK,
François Lanthier Nadeau: c'est bon.
Mathieu Allaire: Puis, tu sais, on roulait sur ce cash-là. Fait qu'on s'était donné un deux ans pour être capable d'être break... Bien, break even. D'être capable de passer, de sortir la tête de l'eau en quelque sorte. Donc, dans cette période-là, c'était juste comme qu'est-ce que ça prend pour closer des comptes, tu sais ? Puis, clairement, le brand, le messaging, c'était important. Fallait être bien positionné, mais c'était pas aussi critique. Je ne vais pas dire que c'est une autre époque, mais c'est un peu ça aussi, dans le sens que 2015-2016, c'était un petit peu différent à ce moment-là, dans le sens que le marché de l'emploi était compétitif, certes, mais ce n'était pas ce que c'était aujourd'hui. Puis aussi, la facilité de faire du beau UI, aujourd'hui, je trouve qu'il est beaucoup plus accessible via des frameworks, via des bootstraps, avec la code dans ce temps-là. Mais aujourd'hui, avec tout ce qui est material design, avec tout ce que... des frameworks qui sont directement plugués dans React, dans ce que tu utilises, peu importe, pour faire ton SaaS. Je pense que c'est quand même facile d'aller chercher un genre de quelque chose d'acceptable. Après ça, tu sais, ça dépend tout le temps de comment tu te positionnes. Nous, à Gendrix on a toujours voulu rester dans le simple. Donc, on a des compétiteurs qui, leur fun, c'est de gérer vraiment des trucs complexes, c'est de gérer des conventions collectives, c'est d'être capable de tout paramétrer pour fonctionner. Puis nous, on a toujours été très authentiques dans le choix de... nous, on va régler 80 des situations, mais le 20 complexe, on ne va probablement juste pas l'adresser parce que ça va venir complexifier l'ensemble de la solution pour le 80 qu'on fait comme une job excellente. Nous, notre force, c'est de simplifier, c'est de prendre un flow et de dire comment ce flow-là qui est complexe, on peut le rendre simple. C'est ce qui nous fait triper, dans le fond. C'est pour ça aussi qu'on se focus beaucoup pour la PME. Aujourd'hui, on a des clients comme Saint-Hubert, en vrai, le supermarché. Donc, on a des gros brands. Mais quand tu les décortiques, nos gros brands, c'est tous des PME dans des succursales ou dans des franchises. On n'a pas eu tant que ça à changer ou à pivoter la solution. C'est des gros brands, mais c'est juste des umbrellas pour plein de succursales. Ça marche pareil.
François Lanthier Nadeau: Très cool. En tout cas, du moins, la finale, c'est que vous avez un brand très sick qui résonne et qui marque, si tu te rappelles. Allez voir ça, à Jean-Drix. .com C'est vrai aussi que tu as un souci de l'esthétisme toi comme personne tu sais à chaque fois qu'on embarque sur un call ensemble je me dis tout le temps fuck ses cheveux sont mieux placés que moi son linge est plus clean que le mien fait que c'est comme un game man que je ne suis pas encore rendu à être Les cheveux
Mathieu Allaire: sont rendus moins impeccables qu'ils l'étaient en 2015 je pense que c'est le stress de la business mais ouais Ouais Ou des kids
François Lanthier Nadeau: c'est la somme de tout ça je pense j'essaie pas de trouver une raison moi tout d'autre je voulais faire un petit peu de pouce sur Excel parce que c'est comme quelque chose que je regardais souvent la valeur de proposition d'un SaaS ça va être comme laisser tomber Excel Ça n'a plus de bon sens. Travaillez plus dans Excel ou Google Sheets ou whatever. Nous, on fait tout ce que vous avez besoin dans quelque chose dédié à votre use case, votre enjeu. Au final, Excel, quand tu connais ça au Google Sheets, ça fait basically tout. En tout cas, ça fait beaucoup, beaucoup de choses. Puis je me demande tout le temps, qu'est-ce qu'il fait ? Puis en plus, il y a du real-time collaboration. Tu peux faire des comments, tu peux chatter autour de tout. Ce n'est pas la vieille spreadsheet sec. de dans le temps. Fait que je me demande pourquoi les PME réussissent pas à adopter ou maîtriser ça. Parce que, tu sais, moi... Moi, j'ai de l'exposition à des founders SaaS comme toi, puis il y en a qui master Excel, Google Sheets, puis qu'ils run leur analytics, leur process des fois à travers ça, puis je suis comme, wow, ça, c'est quasiment un SaaS en soi qu'ils ont buildé dans Google Sheets. Fait que pourquoi tu penses qu'il y a comme un frein ou un héritant qui vient avec Excel pour les PME ?
Mathieu Allaire: Ça dépend de tes PME, ils sont dans quelle industrie. Je pense que si tu fais un product pour des devs ou pour des gens comme en tech, les gens vont être beaucoup plus savis avec Excel et vont être capables d'amener ça plus loin. Si tu t'adresses plus à monsieur, madame, tout le monde, tu vas te rendre compte vite que la connaissance dans Excel des gens est très limitée. Puis c'est ça, c'est des fois utilisé pour faire comme l'équivalent des beaux PDF ou l'équivalent d'un Word. En Excel, ce n'est pas utilisé d'une façon pour faire du computing ou d'utiliser des macros ou d'utiliser des fonctions. Je te dirais qu'il y a sûrement des SaaS, des fonctionnalités qui pourraient très bien être faites dans Excel, mais les gens ne savent juste pas par où commencer. Je pense que les gens vont vite aller chercher un réconfort dans un logiciel qui, même si en bout de ligne, ça faisait 100 ce qu'un Excel peut faire. juste d'être distillé puis d'être mis dans un flow, dans des étapes, puis surtout si t'as tout le temps le mindset de garder ça simple puis d'être comme très obsesse par l'expérience, le UX, l'expérience client, je pense que tu vas être capable de closer des deals pareils. Dans le cas d'Agendrix, nous, Excel, c'est comme encore plus... Il y a plus d'entreprises sur Excel que sur des compétiteurs, dans le sens que c'est encore l'ennemi numéro un, en quelque sorte. Mais la réalité, c'est que quand t'as... 5 employés, 10 employés, ça le fait Excel. Tu pourrais te rendre à 50 employés si tu les savais un peu. Mais l'aspect de collaboration, l'aspect d'impliquer l'équipe élargie, de mettre des best practices en place que nous, on va être capable de faire de l'aide à la décision basée sur tes données passées. Excel, à un moment donné, ne peut pas faire ça. À un moment donné, nous, on a amené l'intelligence un peu plus loin pour aider les utilisateurs à prendre des décisions et à faire des bons choix. Oui, en effet, quand tu commences... ton app, je pense que des fois, tu as un peu, c'est pas un nombre d'imposteurs, mais de dire écoute, c'est une coupe de views, c'est une coupe de form puis ça file comme juste un create, read, update, delete qu'Excel pourrait très bien faire. Mais souvent, c'est ta stepping stone pour qu'après ça, tu amènes un feature set, que là, après ça, tu es rendu tellement loin de, genre, être capable de dupliquer ça dans Excel que là, tu as vraiment quelque chose entre les mains.
François Lanthier Nadeau: Puis, as-tu l'impression de, parce que tu as dû parler à une tonne de customers, tout ça, As-tu l'impression aussi que des fois, c'est juste un cas de... Non seulement, ils n'ont pas les connaissances techniques, mais ils n'ont pas le temps ou l'intérêt de builder un système. Ils sont comme, Hey, je roule ma business. J'ai cinq services par soir. Je suis à un resto ou tant de bookings si je suis à un hôtel. J'ai juste besoin d'un tool que je sign up, je clique sur une couple d'affaires, puis là, ça se manage. Ça, ça a-tu ressorti comme peine ? Oui,
Mathieu Allaire: 100 Depuis le début de Day One, quand on a... on a mis en place à Jean-Denis que c'est comme toujours le... Moi, je suis un grand fan de... Ça m'avait toujours marqué quand j'écoutais une entrevue du PDG, du founder de Shopify, qui était comme, tu sais, Shopify, on fait du e-commerce, mais on n'était pas le premier e-commerce. Puis ce qu'on a vraiment bien solutionné, c'est d'enlever le plus de friction dans tout le processus du e-com. Quand tu fais un check-out experience, puis tu payes sur Shopify, là... Je ne sais pas si tu t'en rappelles, mais tu étais en IK, mais un Magento, tu étais loin de la qualité entre les deux et l'expérience entre les deux. Même aujourd'hui, c'est comme après Amazon, où je suis le plus quick, snappy à payer quelque chose, c'est sur Shopify. Moi, ça m'avait marqué. C'est enlever le plus de friction possible dans des flots que tu penses qui sont pris pour acquis. Nous, on a focussé beaucoup, beaucoup sur ça. Aussi, le service à la clientèle, chez nous, c'est comme, c'est corn. Les gens sont répondants dans 4 minutes, sinon on embauche. On a du support à tous les jours, 365 jours par année. On a des fins de semaine, on a des tours de garde fin de semaine. Puis on le fait pour gestionnaire puis pour employé. Fait que nous, on disait aux gestionnaires, on disait écoute, tes employés, ils vont sûrement avoir plein de questions, ils vont oublier leur mot de passe. Nous, on sait qu'il faut que tu rendes ta business, tu nous les choupes, on les gère, puis on s'en occupe. Puis on va faire un casseau aujourd'hui. Donc les gens ont comme... Quand ils ont fini d'onboarder dans le genre X, souvent, dans les feedback surveys, les gens vont dire, Hey, si toi, t'es le chiel, tu peux être comme vous autres, ça serait malade. Parce que c'était vraiment pas ça notre expérience dans le passé. Là, finalement, ça m'a enlevé un épine que j'avais dans le pied. Ça ne m'a pas rajouté comme une lourdeur. Parce que des fois, les gens anticipent avec des logiciels. C'est vu comme de quoi qui brise, qui est gris, qui est plate.
François Lanthier Nadeau: Puis là,
Mathieu Allaire: nous, c'est ça. Ça fait que je pense qu'on l'a bien géré.
François Lanthier Nadeau: Quatre minutes pour le support d'eau, ça me fait vivre des cauchemars. Nous, ça a tout le temps été, chez Snipcard dans le temps, ça a tout le temps été quand même challengeant, le support, parce que c'était beaucoup des programmeurs qui faisaient du support. pour d'autres programmeurs parce que c'est un tool flexible, cool, dev-friendly, mais ça fait que les devs font n'importe quoi, n'importe quel genre de use case avec. Ça prenait de la bande passante de notre équipe de dev. Ce n'était pas le truc qui les motivait le plus non plus. Clairement, ce ne sont pas les mêmes dynamiques, pas les mêmes customer profiles agendrés que SimCart, mais je trouve ça malade d'avoir cette problématique-là.
Mathieu Allaire: Notre customer profile, comme tu dis, je ne veux pas dire que ce sont des questions de base pour la plupart, mais la majorité des questions, c'est... C'est ça. J'oublie mon mot de passe ou comment je me connecte à mon organisation. C'est des questions qui reviennent souvent. On n'a pas besoin, versus toi, qui es un outil pour les devs, des fois, c'est carrément tu t'escalades vite à du niveau 2, niveau 3 avec des devs. Nous, il y a beaucoup de choses que c'est très... De plus en plus, on a beaucoup misé sur avoir plusieurs façons pour les clients de s'éduquer. On a fait beaucoup de vidéos. On a fait un gros Help Center qui est comme... des milliers d'articles dedans, donc qu'on tient à jour. Avec aujourd'hui les chatbots qui ont du AI pour aller aider les gens à fouiller par eux-mêmes dans ton contenu. Ça a été quand même facile. Bien, pas facile, mais ça a beaucoup simplifié ce qu'est l'équipe-là, mais encore aujourd'hui, après les devs, c'est la deuxième plus grosse équipe.
François Lanthier Nadeau: C'est là que je m'en allais, Matt, j'étais comme, OK, une promesse comme, bon, t'as répondu en bas de 4 minutes, satisfaction. rétention de malades, comment ça se traduit dans les opérations ? Ça veut-tu dire que 50% de ton staff est sur le support 24-7 ? La place que le support prend dans ton staffing, ça m'intéresse quand même.
Mathieu Allaire: C'est ça. On a Dev qui est la plus grosse équipe. On est une entreprise avec une RDN très produite. Tout le produit est fait in-house. Il n'y a pas d'équipe offshore. Tout est owné par nous. Moi, je suis un dev à la base. Mon CTO qui est founder aussi est dev. Déjà, en partant, quand il reste trois co-founders et c'est deux devs à la base, on pousse là-dessus beaucoup. Après ça, c'est l'équipe de la réussite cliente qui est la deuxième plus grosse. Marketing a beaucoup scalé dans les dernières années quand même. Donc, peut-être que ça va éventuellement even out, mais réussite cliente. Parce que pour nous, ça a tellement été notre... Un élément de distinction. En bout de ligne, si tu veux avoir une chance en affaires, il faut que tu distingues de ta compétition des solutions existantes. Puis il faut que tu amènes un vent de fraîcheur. Puis nous, on avait vu ça que la compétition actuelle dans le marché, répondre à un courriel en 24-48 heures, c'était inacceptable. Nous, quand on arrivait avec notre 2 à 4 minutes en live chat, puis s'ils voulaient qu'on les appelle, on prenait le téléphone, on les appelait comme si c'était le cousin. le monde capotait. Puis encore aujourd'hui, c'est le feedback qu'on a beaucoup. Puis on prend goût aussi à travailler avec la PME parce qu'on est capable d'avoir ces liens-là de proximité avec nos gens. Je ne veux pas dire que dans l'enterprise, c'est un autre game. Comment tu vends, c'est la plus de politique. Travailler avec la PME, c'est comme, c'est cut the bullshit. On a une valeur, c'est no bullshit. Donc, on est capable de dire les affaires comme elles sont beaucoup plus facilement, moins de politique. Puis le client est comme, Hey, esti, Matt, tu me sauves la vie. C'est des coups d'effranche, c'est le fun. Je pense que c'est la beauté d'être en affaires aussi, c'est de choisir avec qui tu veux travailler, quoi tu veux faire. Aujourd'hui, on a cette dépendance-là d'avoir le luxe de faire ces choix-là. Dans le début, on ne l'avait pas tout le temps. Des fois, on prenait un client qu'on était comme... On a toujours mis une ligne, le respect prime surtout. On n'aurait pas accepté un client qui nous aurait manqué le gros respect. Mais dans les débuts, tu fais comme Je vais prendre ce compte-là, j'ai besoin du cash, mais... il me semble que ce n'est pas tant un bon fit. Aujourd'hui, c'est cette beauté-là d'être capable de dire non à des clients, de dire, écoute, on a l'expérience, on sait que c'est assez d'usages André ça ne marchera pas, tu vas être fruit, tu vas prendre du bandwidth sur notre support, tu ne seras pas content, tu vas out-focus le roadmap. Aujourd'hui, on dit non tout simplement. Depuis ce temps-là, honnêtement, les choses se passent bien.
François Lanthier Nadeau: Très cool. Très, très, très cool. Les projets alimentaires du départ. ou les clients alimentaires, comment dire, tu te prends juste justement parce qu'il faut que tu ailles du fuel dans le business pour la croissance. Ça me rappelle quelques faux pas qu'on a fait chez Snipcard comme... une compagnie de télécommunication quelconque qui est comme, Ouais, nous, on tripe sur Snipcard on veut utiliser Snipcard puis on passe, je sais pas combien de meetings, puis combien de security audits, puis toutes ces choses-là. Puis on est comme, Oh man, ça serait beaucoup d'argent, mais ça commence à être beaucoup de temps, puis de casse-tête. Tu sais, chez Doug j'ai vu ce processus-là scaled up, du enterprise sales à grande échelle, c'était quand même fou à voir. Puis, j'ai participé here and there à certains deals. Puis moi, j'ai été aussi du côté client où est-ce que tu magazines des providers d'un point de vue d'une enterprise, mettons pour le shipping automation ou le tax automation management. Puis, dude, comme la quantité de cerceaux à travers lesquels il faut que tu sautes pour te faire qualifier comme client, pour te faire transférer à un genre de junior au ventre, qui te transfère à un genre de senior au ventre, qui après ça amène peut-être un... technical account manager. Puis après ça, tu finis par parler à quelqu'un qui peut vraiment te donner un prix et négocier avec toi. C'est une bête en soi. Ça drive des deals qui se closent avec des licences annuelles, avec des revenus de fou. Mais c'est tellement énergivore. Puis moi, je ne suis complètement pas habitué à ça du point de vue de SNIP. On était plus, on dit non à tout ce qui est custom. De temps en temps, on fait des exceptions. Mais définitivement, je trouve ça beau que vous ayez cet équilibre-là aujourd'hui et cet luxe-là de dire non. puis de décider pour du travail.
Mathieu Allaire: Aujourd'hui, après 8-9 ans d'existence, on est rendu avec des... Il a fallu quand même s'adapter. On n'était pas juste en mode on signe des petits comptes à coup de 20 employés. On a fait des deals avec des milliers et des milliers d'employés aussi. Mais toujours en restant authentique, pas en essayant d'être comme quelqu'un d'autre. Puis les RFP, ces trucs-là, on en a fait quelques-unes. Mais... Ça n'a jamais été notre vibe tant que ça. C'est pas comme... Ça n'a pas tant cliqué. Puis c'est pas là qu'on a de l'expérience tant que ça non plus. Puis le marché de la PME est tellement énorme. Puis c'est des gens tellement mal servis par des solutions comme qui répondent à leurs besoins que, crème, le monde, c'est notre terrain de jeu. Des fois, les gens... Nous, on a commencé très fort au Québec. Ce que les gens n'étaient pas habitués de voir en SaaS, comme, hey, on faisait 4-5 millions d'euros. avec des clients du Québec. C'est comme, les gens ne comprenaient pas, mais un, notre marché adressable est quand même huge. C'est n'importe quel PME qui ont des employés à horaires variables. C'est un fit pour agendrer. Ça fait que, juste au Québec, on peut faire une belle business, mais tu sais, quand tu sors un peu de cette mindset-là de dire, hey, on n'est pas juste, c'est comme, on peut se benchmarker contre n'importe qui autour de la planète. Après ça, c'est juste de ne pas partir en fou, d'essayer d'être partout en même temps. Nous, on a été très stratégique dans notre expansion internationale, mais aujourd'hui, quand je regarde mes compétiteurs en France, quand je regarde mes compétiteurs au Canada anglais, je ne vois pas comment on est une solution inférieure. Puis pourquoi on ne pourrait pas aller bien desservir la PME là-bas en s'intégrant adéquatement dans l'écosystème ailleurs ?
François Lanthier Nadeau: 100%, je me dis l'espèce de proximité culturelle. de time zone, tout ça que vous aviez avec vos clients québécois. Cette chose-là vit en vous, elle vit dans ton équipe. Pas mal de tout le monde est dans le coin de l'Estrie, si je ne me moque. Il y a comme une facilité à connecter plus avec des clients qui sont dans le même genre de région que toi. Je me demande si tu étais pour Expand. On peut penser là-dessus. En fait, vous avez bougé en France vraiment beaucoup. As-tu besoin d'investir dans du support local, des agents de vente local ? Comment tu essaies de délaisser ça ?
Mathieu Allaire: À date, on ne l'a pas fait. Je pense que ça va devoir être fait à un certain point. Je pense qu'il y a une manière de valider des hypothèses de ta commercialisation à l'international sans avoir à déployer des sommes astronomiques sur avoir un pied là-bas ou avoir une équipe là-bas. Mais j'étais sur une autre entrevue à un moment donné, puis c'est ça, la personne avec moi qui... Elle disait qu'à un certain moment, il faut que quand tu vends à tes clients, tu sois capable de parler de la game des Raptors la veille. Au Québec, les Raptors, on en a parlé une fois quand ils ont gagné les playoffs, mais c'est comme that's it Oui, il y a un truc culturel du day-to-day que je pense que quand tu vas amener ça à un autre niveau, puis accélérer, double down en quelque sorte, je pense qu'il faut que tu aies un pied à terre, en effet. vois-tu, nous, la France, aujourd'hui, représente un petit peu moins de 15% de nos revenus. Représente 15%, c'est inclus la Suisse, la Belgique. Puis on n'a personne là-bas, on n'a personne au support là-bas. Oui, il y a un petit backlog le matin de support tickets. on l'a dans nos faiblesses, en quelque sorte, que notre promesse cliente du 4 minutes n'est pas respectée pour les clients de la France du fait qu'on fait dodo le matin quand eux autres startent leur journée. Donc, c'est quelque chose qu'on a identifié que je pense qu'avec le temps, on veut corriger, s'améliorer du moins, mais ça n'a pas été un frein à adapter la langue du logiciel, adapter certaines fonctionnalités propres à comment le travail fonctionne là-bas. Donc, ça n'a pas été un frein à ça, mais je pense que cette année, pour nous, c'est une année un petit peu pivot. On est en Ontario, on est en France, mais à un certain moment, il va falloir commettre, puis déployer davantage de ressources sur le territoire qu'on décide.
François Lanthier Nadeau: Mettons, si tu regardes tes cohortes ou juste de façon générale tes segments de clients qui sont en Europe en ce moment ou au Canada anglais, as-tu l'impression que le... non-respect de la règle de 4 minutes a des effets, des conséquences de second ordre sur, mettons, la rétention, l'activation, tout ça, ou pas nécessairement ?
Mathieu Allaire: Pas nécessairement, parce que je dirais qu'il y a des... Montons, en Ontario, on respecte notre 4 minutes, donc là, ça, c'est correct. En France, en France, les États-Unis sont en avance d'un point de vue technologique pas mal sur tout le monde. Au Canada... Souvent, j'entends qu'on est 3-4 ans en arrière par rapport aux États-Unis sur l'adoption de certaines technologies. À France, je pense qu'ils sont sûrement 3-4 ans en arrière du Canada sur l'adoption de certaines technologies. Je ne veux pas dire que leurs attentes sont moins élevées, mais c'est un peu ça. Souvent, eux autres, ils ne passent pas d'un Excel, ils passent clairement d'un calepin et d'un crayon. Ça va à ce point-là. Ils ont peut-être un petit peu moins de... de sophistication au niveau de c'est quoi le software là-bas, le SaaS, mais ça reste que tout le monde aime se faire répondre rapidement. À date, ça n'a pas été quelque chose que... Ça serait un nice to have, mais ce n'est pas un must-have, je dirais.
François Lanthier Nadeau: Tu dis de quoi d'intéressant, je trouve, tu as comme du levier dans quel marché tu choisis et puis les attentes de ce marché-là, qui sont liées souvent à l'éducation, l'exposition à... différentes solutions, différentes technologies. Si tu essaies de vendre un SaaS à SF, probablement qu'il y en a 150 autres qui ont été vendus pour les enjeux dont tu as besoin aussi. Puis comme, les attentes doivent être très, très, très, très élevées. Alors que si tu essaies de le vendre, je sais pas, à Lyon, en France, whatever, c'est pas la même exposition à tech puis aux solutions. Ça, c'est vraiment, vraiment intéressant, cette espèce de levier-là. C'est quasiment voyager dans le temps ou jouer avec le temps. Ah, OK, ça va.
Mathieu Allaire: Les gens, souvent, ils veulent aller rapidement aux États-Unis. On ne peut pas les blâmer. C'est l'économie numéro un. Pour 100 millions d'habitants, c'est insane les États-Unis en termes de ce que ça peut te rapporter en affaires. Mais c'est aussi l'économie la plus compétitive. En tout cas, dans notre space, il y a des joueurs importants là-bas qui ont levé des centaines de millions. J'aurais bien beau vouloir jouer la game VC avec les VCs de Montréal, mais ce n'est pas à coup de 10-12 millions que je vais... je vais t'en faire une grosse différence du côté de monsieur l'oncle Sam là-bas c'est ça nous en tout cas on n'a pas dans un modèle bootstrap on n'a pas vu que c'était notre meilleure stratégie de rentrer heads down aux États-Unis c'est pas quelque chose qu'on a rule of pour toute la vie, je pense qu'il y a des façons de commercialiser aux États-Unis qui sont clever, mais nous encore une fois on a été très On a fait des bets éduqués beaucoup sur ce qu'on pouvait observer. Donc, en essayant de gagner, avec un objectif de gagner au Québec auprès de la PME, on a écrit beaucoup de contenu en français. Ce contenu-là a fait de boule de neige en France. On s'est mis à signer comme des centaines de milliers de revenus en France. On s'est dit, hey, il y a un potentiel en France. Les données le prouvent, le montrent. Donc, on a investi plus en factures. On a été très dans cette vibe-là de suivre un peu les tractions qu'on a eues d'une façon un peu anecdotique, je dirais. Après ça, c'est de voir toutes les opportunités qui s'offrent à nous. La Belgique, c'est comme... Si t'es numéro un en Belgique, c'est pas énorme, la Belgique, mais si t'es numéro un en Belgique, tu peux faire plusieurs, plusieurs dizaines de millions d'ER. Ils ont une réalité très, très différente. La Suisse, ça parle allemand, ça parle anglais, ça parle français. La Belgique, c'est comme aussi un peu... Il y a des réalités de pays comme ça que nous, comme Québécois, je trouve que... tabarouette, on est bien positionnés pour bien servir ces gens-là. Puis moi, j'ai toujours dit, si on est capable de produire le succès qu'on a eu au Québec, c'est un autre pays dans le monde qu'on va bien comprendre et on va bien desservir, même si c'est petit. Ça peut faire une très belle business.
François Lanthier Nadeau: 100%. C'est très cool. Juste pour closer là-dessus, je me dis ce qui est cool quand t'es bootstrapped, c'est que t'as pas de pression de croissance qui te force à aller chercher un marché où la masse critique est là. Un marché genre plus gros qui va stimuler ta croissance. T'as pas cette pression-là. Tu peux aller chercher différents marchés ou une partie d'un marché. qui stimule la croissance de ton entreprise, te laisse profitable, que tout le monde est content, c'est win-win, mais que tu n'as pas à attaquer un genre de core critique. Ça, je trouve ça vraiment cool aussi de l'entendre.
Mathieu Allaire: Mais là, on a fait du 300 de croissance dans les trois dernières années, du 600 dans les trois autres années d'avant. Fait que tu sais, on a été capable de faire cette croissance-là explosive dans trois années de suite, les fastest growing companies au Canada. Avec pratiquement juste une commercialisation au Québec. Tu caches ? Je trouve que des fois, les startups et les entrepreneurs, ils n'ont même pas encore solidifié leur core comme entreprise, leur processus d'onboarding d'employés, leur méthodologie de calculer leur CAQ payback, ils n'ont pas solidifié la base. Ils veulent quadrupler à l'année 2 ou l'année 3 et en même temps, gérer une expansion aux États-Unis. En tout cas, je veux dire, moi, c'est cool l'ambition dans la vie, puis je respecte beaucoup ça, puis je ne vais pas être une personne, quand je parle avec d'autres entrepreneurs, qui va essayer de casser du sucre sur leurs ambitions, whatever, mais je vais poser beaucoup de questions. Je vais dire, comment vous gérez le sucre ? Puis là, tu te rends compte que Tabarouette, OK, il y a plein de lacunes dans leur business au niveau gestion et au niveau de ce qu'ils ont essayé de donner. C'est Cowboy en Tabarouette à cette étape-ci. penser que tu vas aller compétitionner là-bas et que tu vas déployer autant d'argent dans ta commercialisation. Je pense qu'avoir pris le temps de le faire plus lentement à la manière bootstrap, notre expansion du moins, ça nous a permis de vraiment, quand on le fait aujourd'hui, on est capable de le faire avec beaucoup plus de données et de façon beaucoup plus éduquée, je dirais. Il y a des compagnies ici. Tout existe. J'ai écouté une vidéo sur la compagnie qui s'appelle Dead. Ça n'a pas rapport à la croissance qu'ils ont. Mais ça vient avec plein d'autres lacunes. Quand tu te mets à gratter un peu ce que tu entends sur la culture d'entreprise, comment les employés ont été on-boardés et les histoires de tabarouettes. Cette vitesse-là, ça amène tellement des scénarios catastrophiques sur plein d'autres aspects de comment la business est gérée. Nous, chez Agendrix, on n'a jamais vraiment voulu négliger. Je m'assois avec chaque nouveau employé, puis je prends le temps de présenter à la business, répondre à leurs questions, en apprendre sur eux. Si je ne pouvais plus faire ça, je ne serais plus nécessairement heureux en affaires. On s'est beaucoup posé ces questions-là, nous. En tout cas, je divague un peu sur l'objectif de ta question initiale, mais en bout de ligne, on choisit c'est quoi qui nous fait triper en affaires, puis on exécute. basé sur ce qui nous fait tripper. Puis je pense que c'est ça qui fait des entreprises qui sont pérennes puis qui vont évoluer dans le temps.
François Lanthier Nadeau: Écoute, c'est sûr que moi, j'ai certains biais qui font que je suis 100 en ligne avec ce que tu dis en ce moment. Je pense que loin de nous, l'idée de critiquer les ambitions fortes puis les moves de cow-boy, genre des coups de circuit qu'on essaie de faire avec beaucoup de risques, tout ça, je pense, c'est tout legit. Il faut qu'on avance. comme écosystème, puis on n'avance pas de la même manière au même rythme. Sauf que quand tu parlais de des gens qui bougent trop vite ou qui ont une croissance trop rapide, puis que ça peut amener beaucoup de friction puis de trucs catastrophiques, ça me fait penser à deux trucs. Ça me fait penser, un, à Georges Saas mon ancien partner, puis le fondateur de Spectrum et Snipcard. Il disait souvent, tu sais, nous, on aime ça construire des business comme tu fais pousser des... des légumes dans un potager de façon organique, sans dropper des OGM, sans que ça aille vraiment vite et que ça puisse amener d'autres problèmes, quelque chose de plus organique, de plus naturel. J'aimais ça, cette analogie-là. Sinon, on me doute. Clairement que la vitesse casse-coup d'avancement en intelligence artificielle en ce moment, ça me fait foncièrement peur, mettons. Des fois, j'ai pas l'impression que la valeur de la vitesse, l'espèce de idolatration de la vitesse comme truc qui est positif. J'ai comme l'impression que c'est juste faux. Que des fois, tu peux aller trop vite, puis quand tu vas trop vite, tu te plantes. Ça fait pas mal plus mal, mettons, t'es en char que t'es en bike. J'analogise un petit peu trop, mais comme, ouais,
Mathieu Allaire: j'ai fait le point. Tu sais, qu'on se le dit, la vitesse en entreprise, c'est capital. C'est super important d'aller vite, mais il y a différentes façons d'aller vite dans le sens que aller vite en croissance, c'est une chose, mais aller vite dans comme la vitesse que t'éteins ton produit à laquelle que tu acceptes de dire, hey, ça, c'est pas une bonne... piste ou c'est pas un bon module. Moi, j'ai toujours vu la vitesse comme c'est capital, mais tu choisis où tu vas aller vite. Vraiment, la croissance, nous, comme j'ai dit, ça a été des year over year quand même assez impressionnants. Mais j'ai jamais eu l'impression qu'on était en perte de contrôle. J'ai jamais eu l'impression non plus que oui, je travaille probablement plus que beaucoup de gens, mais je suis capable de... prendre mes week-ends, je suis capable de pas toujours être sur mon téléphone quand je suis avec mes kids, je suis capable de déconnecter, puis les gens qui font juste comme vivre du travail, puis ils sont pas capables de prendre ce temps-là, ce set-back-là, puis profiter d'autres aspects de la vie, juste au détriment de juste tout le temps aller plus vite, je me dis ça sert à qui, ça sert les intérêts à qui à la fin de la journée, tu sais, moi c'est une promesse qu'on s'est toujours faite entre cofondateurs, je suis agendré, c'est comme... Il faut être capable de garder l'équipe. À toutes les planifs stratégiques qu'on fait chaque année, c'est toujours ce qu'on révisite en premier. C'est notre ambition, le post-mortem de la dernière année. Est-ce qu'on a encore été à une vitesse ? Tu es toujours critique à notre bien-être, si on veut, et notre santé mentale. On en parle beaucoup de la santé mentale des dernières années avec la COVID et tout ce qui s'est passé. Si tu veux créer encore une fois une entreprise qui va être durable et qui va quand même. exister pendant 10, 15, 20 ans, ben t'as pas le choix de prendre soin de ton monde pis de ta personne aussi comme exécutif.
François Lanthier Nadeau: Ouais, les maths vraiment simples souvent quand je parle de santé mentale au monde que je dis, c'est genre si tu burn out, t'es off pendant 3, 6, 9 mois, l'output que tu vas être capable de générer dans ta compagnie va être très, très, très, très, très minime. Alors que si tu prends des petit break pour pas burn out justement. Oui, tu vas avoir des coupures en output qui te font chier dans le court terme, mais dans le long terme, tu sais, les maths sont bonnes. Santé mentale, est-ce que tu as l'impression que ça fait partie, que c'est genre rendu essentiel ou explicite, si tu veux créer une culture d'entreprise sticky, puis tu veux que ton monde y reste, puis qu'il soit avec toi pour les bonnes raisons pour longtemps, j'ai l'impression que ça a évolué beaucoup dans les dernières années. Je ne sais pas à quel point les founders pitchent ça. Moi, clairement, j'ai eu mes propres challenges de santé mentale. J'en ai parlé, blablabla. Moi, je pitche ça quand je compte l'histoire de un snip card et je veux engager quelqu'un. Bon, je pitchais ça parce que c'est fini ce chapitre-là. Dans le fond, toi, c'est-tu quelque chose que vous pitchez explicitement ? Ou comment tu...
Mathieu Allaire: Je ne veux pas dire malheureusement, mais heureusement, j'ai eu la chance de... Moi, personnellement, je n'ai pas trop d'épisodes négatifs ou de down au niveau de ma santé mentale. Je n'ai peut-être pas la même tranche de vie ou le même storytelling que tu pourrais avoir, par exemple, toi qui as passé au travers de ça. Mais je pense d'être sensible comme entrepreneur, comme gestionnaire, comme leader, à vrai dire, auprès de ton staff, de reconnaître que moi, la COVID, je l'ai passé avec mes… Ma blonde qui s'occupait des deux enfants à la maison pendant que je continuais de grow our business Nos employés, c'était la même chose. Être sensible que, comme à un moment donné, les parents en charge d'André sont en train de virer fou parce qu'il faut qu'ils essaient de travailler en même temps que s'occuper des enfants. Être sensible que les personnes qui sont célibataires et qui ne peuvent plus voir leur famille, qui n'ont pas un grand réseau d'amis, qui sont tout seuls dans leur 3,5, eux autres aussi sont en train de virer fou. Ça fait que c'était comme... On a tellement été exposé à les situations de tout le monde que t'as pas le choix d'être sensible à ça. Moi, je pense que ce qu'agendrisse comme tel, on n'est pas dans le secret des dieux. On n'est pas comme une baguette magique où on a bâti la meilleure culture d'entreprise. Je pense qu'on est juste du bon monde et on utilise souvent juste notre gros bon sens. C'est pas vrai. Quand quelqu'un s'absente... parce qu'ils nous demandent je suis dans la minute, mais peux-tu partir là ? On fait juste checker la situation. la trois quarts du temps, mais c'est un no-brainer. Oui, vas-y. C'est très authentique. C'est très…
François Lanthier Nadeau: Doug, foudez-vous. Mini parenthèse, Doug, foudez-vous à Jean-Drix ? Alors, l'utilisez-vous ? Oui,
Mathieu Allaire: on l'utilise. Oui, on l'utilise.
François Lanthier Nadeau: C'est très cool.
Mathieu Allaire: On l'utilise de façon… On ne planifie pas nos horaires avec parce qu'on est sur des horaires annuels très 8 à 5. Peu importe. C'est assez flexible sur les horaires, mais on l'utilise pour le temps. Les gens, souvent, ils veulent tracker leur temps et le… Mais tu sais, c'est pas comme ils punchent pas, là. Ils font juste mettre, hey, j'ai travaillé à peu près de telle heure à telle heure sur tel... J'ai programmé de telle heure à telle heure. Ça dépend de chaque employé, à vrai dire, les employés qui sont annuels, que les autres, ils trackent pas longtemps. On l'utilise comme ça. On l'utilise pour envoyer de la reconnaissance au travail. On l'utilise pour nos demandes de congés. Fait que quand il y a des vacances. Fait que, ouais, c'est clairement... Je pense que ça fait partie des... Tu sais, même si on n'est pas le cas type... d'agent, tu sais, d'utilisateur. Donc, on est une compagnie de bureau, pas des employés de première ligne qui est la... les industries qu'on dessert majoritairement. Ça nous a tellement fait réaliser des choses. Des fois, t'es comme, Hey, pourquoi faut-on faire ça comme ça ? Des fois, t'sais, des fois, c'est comme le genre de petit bug back-log que t'as depuis des années. Là, tu fais, là, t'expliques, c'est toi qui gosses avec, puis tu fais comme, Hey, je vais aller le fixer. Honnêtement, dogfooder, ces trucs-là, c'est tellement clé, je trouve.
François Lanthier Nadeau: Fais-moi un dessin de qu'est-ce que ça a de l'air, une reconnaissance d'employé via Gendrix ou juste en général, parce que c'est quelque chose que j'essayais de faire, mais c'était très ad hoc, c'était très informel, c'était pas processisé, mettons. Ça m'intéresse quand même, ça.
Mathieu Allaire: Nous, dans le fond, comment ça a parti, on a un module qui s'appelle i5. qui est dans Agendrix, qui est basé, dans le fond, qui est calqué un peu sur une pratique qu'on avait à l'interne depuis quelques années qui était d'envoyer des kudos. Donc, on ne pouvait pas utiliser kudos parce que c'est un terme qui est trademarké. Mais, basically, ce que c'était, c'est qu'on a des all-ins chez Agendrix à toutes les X semaines, toutes les équipes se rassemblent, puis on présente le roadmap, on présente l'avancement des OKRs, puis où est-ce qu'on est rendu dans notre plan strat, puis... les nouvelles de culture, d'entreprise, il y a une activité telle date. You get the picture. Puis on avait tout le temps une section qui s'appelait Kudos, que là, les gens étaient invités pendant tout le cycle ou le trimestre d'envoyer des courriels à une mailbox qui s'appelait kudos.agendris.com sur des petites choses comme du quotidien. Puis tu sais, c'était de célébrer les petites victoires, dans le fond. C'était comme les petites choses que j'ai d'habitude pas assez aperçues. C'était le mot d'ordre. C'est comme, hey ! Mettons que quelqu'un t'a sorti de la marde ou je ne sais pas, tu te parlais avec un client et tu étais en train de pogner les nerfs. Finalement, ton collègue t'entendait à côté, il a sauté sur la ligne et il a désamorcé la situation. Ces petites choses-là du quotidien, tu lui donnes du glory space devant toute l'équipe. Ça a commencé tranquillement. On en avait une couple. Une couple, puis à un moment donné, à la fin, on en avait tellement que... C'était rendu quasiment trop long pour l'Holland. Ça coûtait cher de les écouter parce qu'on avait tout le temps désigné une personne qui ouvrait la mailbox et qui disait wow dans le fond, les kudos qui avaient été envoyés. Donc, on a décidé de bâtir un module un peu sur ce modèle-là avec ce qu'on est habitué de célébrer. Encore une fois, c'est comme on a bâti un module qui est basé un peu sur notre vision de quelque chose que nous, on faisait à l'interne dans notre culture, qu'on trouvait qui était vraiment… Oui. qui était vraiment bien, surtout avec la COVID où on se voyait moins. Notre clientèle, c'est tellement des gens qui s'entrecroisent souvent sur des chiffres coupés qu'ils n'ont pas de hub central. Il n'y a pas de all-ends dans une pharmacie ou dans une quinquairie. Les gens ne travaillent pas tout le temps en même temps. De là, l'utilité d'avoir une plateforme comme Agendrix, c'est que tu as un hub qui est centralisé et qui est accessible en tout temps.
François Lanthier Nadeau: T'as-tu l'impression, clairement que là, ça va te teinter de ton expérience puis de toi qui run à Gendrix et tout ça, mais t'as-tu l'impression que de façon générale, en SaaS, c'est plus difficile la rétention d'employés que dans d'autres industries ou pas ? Parce que t'as quand même de l'exposition à toutes ces autres industries-là de première ligne dont tu parlais. Fais quoi ?
Mathieu Allaire: Non, je pense pas que c'est plus facile ou difficile. OK. Il y a une grosse partie de la pénurie de main-d'oeuvre qui est démographique. La vraie-dite, une bonne partie de la pénurie de main-d'oeuvre est démographique. Il y a juste trop de personnes qui partent en retraite pour le nombre de personnes qui rentrent sur le marché du travail. Puis ça, c'est encore plus ressenti. C'est encore plus fort dans les emplois, plus, c'est ça, col bleu, première ligne, je dirais, des personnes sur le terrain. Donc, c'est le mot d'ordre dans toutes les industries. C'est comme, tu sais, il faut quasiment faire des choix sur la vitesse de croissance que tu veux avoir parce que tu n'as juste pas accès à assez d'employés pour aller plus vite, en quelque sorte. Donc, tu vois aussi que le gouvernement, via le budget, via ce que le… Tu sais, il y a beaucoup, beaucoup… beaucoup qui va passer par la digitalisation. Je pense que les entreprises partent de très loin au niveau de tout ce qui est digital, ce qui est l'automatisation de certains processus. Donc, je pense qu'en SaaS, il va y avoir beaucoup d'opportunités d'en aider les entrepreneurs à en faire plus avec moins de monde. Puis à Gendrix, c'est la même chose. Comme entrepreneur, moi, comme PDG d'Agendrix, j'ai toujours un peu peur du moment où la robotisation, on parlait beaucoup des robots serveurs, d'un restaurant, puis ces trucs-là. Puis là, moi, j'étais comme, hey, c'est Agendrix, c'est quand même un modèle basé sur des employés. Notre revenu en ce moment est basé par employés. À un moment donné, il va falloir rentrer un aspect de gestion de robotisation, whatever. when the time comes en quelque sorte. Dans mon genre de five-year thinking en quelque sorte. Mais ça m'a tellement... Tu sais, dans les derniers mois, avec ChatGPT et tout ça, j'ai pogné un deux minutes comme tout le monde et je me suis dit oh shit, OK, ce n'est pas les flippeux de boulettes qui sont à risque, c'est les comptables, c'est... C'est nous, sans doute. Oui, bien, qu'un AI passe un examen du barreau, c'est les knowledge workers qui sont encore plus à risque que... d'être phase-out que des employés qui changent des couches dans des CHSLD, tu sais, big time, là. Fait que j'étais comme, OK, mais sais-tu, à la lumière de ça, j'étais comme, oui, la robotisation, mais watch out, genre, parce qu'il y a des emplois qui sont beaucoup plus à risque que ce que nous, notre crowd est type, là, en quelque sorte. Fait qu'en tout cas, beaucoup de réflexions s'étancient là-dessus.
François Lanthier Nadeau: Moi aussi, d'autres, puis je me demande si je devrais pas à chaque... pod que j'enregistre avec un guest, j'ai comme des nouvelles réflexes, où il est arrivé à un nouveau breakthrough ou un nouveau cas d'utilisation. À chaque fois, je suis comme, attends un peu, j'essaie de computer, ça change quoi sur 5, 10, 15 ans ? La vérité, c'est que je ne suis pas capable. Je pense que je crois fortement au potentiel du AI et je pense que ça peut enhance, améliorer les travailleurs de connaissances, les knowledge workers, comme tu disais. Puis, quand j'ai des gens qui sont turbo-optimistes et qui me disent, Ah, mais tu sais, ça va juste créer plus de jobs, puis tu sais, tu vas avoir 10 devs qui font chacun 5 fois plus de codes ou whatever, comment tu veux le framer. Je me dis tout le temps, Ouais, sur papier, ça semble vrai, mais en pratique, j'ai vu des cycles macroéconomiques ou des entreprises... manquait de cash, manquait de runway, ou devait couper puis devenir un peu plus lean avant de vendre ou quoi que ce soit. Puis comme, il y a des pressions économiques que je me dis, Ah, si ils sont capables d'avoir le même output avec trois fois moins de monde, il y a probablement des coupures qui vont arriver. C'est pas juste utopique puis comme tout le monde va faire plus tout le temps, partout. Ça me trigger quand même puis je ne sais pas, je réfléchis beaucoup à ça. J'en parle avec mes amis en DM. J'essaie de me faire une tête là-dessus. Chose certaine, dans le court terme, je l'utilise, chat GPT, GPT-4, tout ça, ça m'enhance, ça m'améliore sur plein de points qui sont un peu de la job de bras, de tête, je sais pas comment dire, des trucs, copier-coller des trucs, mettre en forme des trucs, whatever. J'ai pas besoin de faire ça, le taux peut le faire pour moi, mais non, c'est ça, il y a une incertitude qui plane dans ma tête que je sais pas comment gérer.
Mathieu Allaire: Mais clairement, je pense que tous les SaaS business doivent avoir un de plus en plus une stratégie AI. Comment tu vois NN, certains de tes processus, certains de tes modules avec l'intelligence artificielle. Nous, c'est quelque chose qu'on explore. Ça a tellement évolué vite. C'est quelque chose que nous, on a toujours un peu mis un petit peu de temps. Tout le monde nous parle Êtes-vous capable d'automatiser 100% des horaires ? One click, pow ! Tout est fait. On a jazé des proof of concept, des trucs comme ça. Mais quand tu vois tout le breakthrough qui est en train de se passer en ce moment, ce qui me fait capoter, c'est qu'on utilise Intercom pour notre outil de communication avec les clients. Intercom, ça fait des années qu'ils ont une équipe d'AI pour avoir plus d'intelligence. Quand ChatGPT est sorti, c'est comme, ils ont flipé le switch, ils se sont intégrés avec eux, puis la star, t'es capable de faire un summarize de toute la conversation avec le client, genre un TLDR que tu peux passer dans Slack. Je veux pas dire que cette équipe-là s'est faite jinx, mais ils se sont fait rapidement, je veux pas dire que la course a été perdue, mais ça pour dire que c'est encourageant un peu de voir que Ça ne va pas être chaque SaaS qui va devoir bâtir tout from scratch. Il y a beaucoup de choses qu'on est capable d'aller chercher à gauche et à droite, d'être NNC par des intelligences comme ça. Puis qu'en bout de ligne, ça va être dans la façon que tu l'intègres. Encore une fois, tout get down à donner une expérience qui est simple d'utilisation et qui va bien fonctionner. Moi, c'est beaucoup la vision de la genre X. Puis là, maintenant, on a la chance d'avoir... Un de mes collègues de bac qui a continué jusqu'au doc à l'université et qui a fait un doctorat en intelligence artificielle qui va owner une bonne partie de la stratégie AI de la genre. Aujourd'hui, on a le luxe d'être capable d'investir plus de temps dans cet aspect-là, dans cet univers-là.
François Lanthier Nadeau: Oui, puis après ça, si tes gens de marketing sont smarts, ils vont dire, We got that PhD ! C'est clair. C'est comme la vieille appel à l'autorité ou je ne sais pas.
Mathieu Allaire: Je ne veux pas te mettre sur les épaules d'une personne, mais ce que je veux dire, c'est que il faut se poser ces questions-là et c'est assez fucked up ce qui se passe en ce moment à la vitesse que les choses bougent dans cet univers-là, même que je pense que ça va trop vite. Je vois une pétition comme hier que les spécialistes suggèrent une pause. C'est rare en tech que les gens veulent mettre quelque chose sur pause. Il y a quelque chose qui se passe.
François Lanthier Nadeau: C'est avec ça qu'on s'ostine en DM. Avec mes chums, je te dis, moi, je pense qu'il faut mettre ça sur pause. Je pense que les upsides sont malades, mais les downsides, le monde ne catche pas l'ampleur. Mettons un vrai breakthrough d'une vraie super intelligence qui est comme, tu deviens cognitivement, en comparaison, tu deviens basicly une fourmi ou un goreille versus un homo sapien. C'est plus toi, l'homo sapien. On dirait que moi aussi, je suis comme... Le monde disait, ah, Frank, tu fais de l'anxiété. Frank, t'as trop d'imagination. Je suis comme, non, man. Il y a du monde vraiment plus intelligent que moi que ça fait des décennies qu'il étudie ça et qui sont comme, yo, ralentissés. Fait que je sais pas, écoute, on va pas repartir sur une heure là-dessus, mais définitivement, il y a quelque chose à suivre et voir comment le monde du SaaS évolue autour de ça. Peut-être pour finir, Matt, là, on a déjà cliqué plus qu'une heure. Je demande aux guests de choisir des sick pics, un concept que j'ai volé d'un autre podcast que j'aimais bien. C'est juste pour faire un petit brush-off et arrêter d'être 100% en tech et juste dire des trucs qui nous font triper dans la vie en général. Ça peut être n'importe quoi. Tu peux commencer si tu en as un et je vais closer avec.
Mathieu Allaire: Oui. Deux trucs. J'ai joué au baseball toute ma vie, donc je joue encore au baseball une fois par semaine dans une ligue amicale. C'est ça. Ça, c'est ça. Oui, oui. Ça me garde équilibré avec de quoi on dirait que j'ai jamais vraiment arrêté de faire toute ma vie. Je suis beaucoup de la mentalité aussi qu'on travaille 40 heures plus chaque semaine avec notre tête et que quand tu clock out, je vois beaucoup d'intérêt à renverser un peu la vapeur et de travailler plus avec ses mains dans ses temps libres. J'ai beaucoup... développer d'intérêt et d'affinité avec tout l'univers de la construction. Le woodworking, qu'on appelle, aussi. Donc, bâtir des trucs. On dirait que ça me fait déconnecter. Quand je fais ça, je fais juste penser à prendre ma mesure correctement sur le tape, s'assurer que mes coupes sont droites. Je ne sais pas, il y a de quoi de libérateur là-dedans. Quand je reviens lundi à la job, puis j'ai fait ça plus un week-end, je ne sais pas, je suis comme fresh. Je ne sais pas. Je n'avais pas la tête à ce que j'étais habitué de faire. Moi, je vois beaucoup d'obsèdes à faire ça.
François Lanthier Nadeau: C'est drôle, Dom, qui est encore un dev chez Snipcard il fait la même chose que toi. Il tripe là-dessus. Tout ce qui est ébénisterie, sculpter des trucs. L'important,
Mathieu Allaire: c'est de faire attention à ses doigts, parce que nos doigts sont plus chers que les doigts de bien du monde. Je te dirais que quand je fais du banty, j'ai des baguettes, puis je pousse mon... Des fois, tu vois sur YouTube des gens qui sont plus téméraires. Moi, je suis comme, ouais, je vais me garder une petite jeune, je vais prendre mes baguettes.
François Lanthier Nadeau: Je ne sais pas si on pourrait quantifier la valeur que chacun de tes doigts vaut en fonction de ta valeur de business. Je ne l'ai pas faite. Tu chopperais une couple de mille, facile.
Mathieu Allaire: Je ne veux pas aller là.
François Lanthier Nadeau: Non, c'est très cool, man. J'aime ça, le contraste entre justement la tech et être dans le vrai monde, genre, être dans le matériel aussi, le monde physique qui nous entoure. Moi, pour mes sick pics, c'est comme un double. Dans le fond, on a closé la libération des droits pour le podcast, pour une chanson des Dead Obies, qui est un groupe de rap franglais de Montréal que j'ai toujours vraiment, vraiment aimé. Puis c'est Fair Enough Publishing. de Montréal, qui est la compagnie de mon ami Marc-Laurence Asselin, qui a fait la négo, libéré les droits, tout ça. Mon double sick pic, ça va être Wake Up Doug des Dead Obies, puis Marc-Laurence avec Fair Enough Publishing. On va pouvoir intégrer ça dans le podcast bientôt.
Mathieu Allaire: On va te coller avec Yess Mekane dans le folon, c'est ça ?
François Lanthier Nadeau: Exact. Fait que là, je m'en vais spitter une couple de verses après ce pod-là. Matt, merci trop d'avoir pris le temps. C'était vraiment cool de te parler.
Mathieu Allaire: C'était Frank d'Invitation. Yes, sir.
Updates sur le podcast, la cie, les events IRL. Contenu premium pour les abonnés SaaSpal — éditorial de Frank, Q&A, roadmap du pod.