Aujourd’hui sur le pod, je jase avec mon ami et co-hôte Antoine Meunier, product designer chez Blissbook.
On discute d’étiquette de bureau, i.e. les bonnes et mauvaises manières de communiquer en SaaS.
On couvre :
Ah, on partage aussi nos préférences pratico-pratique de fonctionnalités et de formatting dans Slack.
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La job du mois SaaSpasse chez Hoodi!
Hoodi est une cool startup qui aide les co-propriétaires à gérer leurs immeubles.
Pour l’histoire du fondateur, écoutez [Ep.20 - Julien Gobeil Simard : Croissance & innovation]
Hoodi sont à la recherche de deux développeurs frontend ou full-stack.
Ils ont deux différentes apps SaaS à faire grandir, une croissance forte, et un dev wizard senior prêt à vous accueillir dans la team. Si vous ou une personne dans votre réseau avez le profil, allez sur saaspasse.com/lajobdumois. Vous y trouverez aussi une entrevue sur la culture de l’entreprise et la nature du poste, avec Julien Gobeil Simard, co-fondateur chez Hoodi.
Pour appliquer directement → saaspasse.com/lajobdumois
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François Lanthier Nadeau:On drop deux épisodes par semaine, juste des discussions sans filtre avec des founders ou employés clés en SaaS. Si vous faites partie d'un SaaS québécois, allez sur SaaSpasse.com, bouton mauve, ajoutez votre SaaS pour être indexé dans notre répertoire des SaaS au Québec. Pour les mois de juillet et août, on prend une pause vacances des événements mensuels. On vous revient en force avec un événement Saas à Montréal en septembre. Ok, segment, commandité pour le pod, la job du mois, SaaSpasse. Et pour juillet, la Job du mois, SaaSpasse chez Hoodie, une cool startup qui aide les copropriétaires à gérer leur immeuble. Hoodie sont à la recherche de deux développeurs web, front-end ou full-stack. Ils ont deux différentes applications SaaS à faire grandir, une croissance forte, puis un dev wizard senior prêt à vous accueillir dans la team. Si vous ou une personne dans votre réseau avez le profil, cliquez sur le lien Job du mois dans les show notes ou allez sur SaaSpasse.com slash lajobdumois sans tiret. Vous allez y trouver aussi une entrevue sur la culture de l'entreprise et la nature du poste avec Julien Gobeil-Symard, cofondateur chez Hoodie. Aujourd'hui sur le pod, je jase avec mon ami et co-hôte Antoine Meunier, product designer chez Blissbook. On discute d'étiquettes de bureau, entre gros guillemets, c'est-à-dire les bonnes et mauvaises manières de communiquer en SaaS. On va couvrir l'étiquette de l'interruption, physique ou digitale, l'accueil de nouvelles personnes dans l'équipe. Les canaux de communication synchrones versus asynchrones, les différents médias pour communiquer, puis le timing de certaines communications clés. Ah, puis on partage aussi nos préférences pratico-pratiques de fonctionnalités puis de formatting dans Slack. All right, on passe au show. Let's go ! Antoine, bienvenue sur le podcast.
Antoine Meunier: Hey, salut Frank, comment ça va ?
François Lanthier Nadeau: Ça va bien, man. Toi, comment ça va ?
Antoine Meunier: Écoute, ça va super bien, super bien. Notre belle journée en Colombie-Britannique. Il fait super beau, super chaud, puis il y a des feux de forêt, mais pas de fumée. Fait qu'on se croise les doigts.
François Lanthier Nadeau: Nous, on a du smog. Ouf. C'est pas le fun.
Antoine Meunier: C'est extraordinaire, ça. Non.
François Lanthier Nadeau: Alright. Aujourd'hui, on va parler d'étiquette de bureau, d'étiquette de communication en SaaS. C'est quelque chose qui est souvent non dit ou pas explicite dans certaines compagnies, surtout les jeunes startups. Est-ce quelque chose qui peut avoir vraiment un gros impact sur ta productivité, le bonheur ou la tranquillité d'esprit de ton monde ? Fait qu'on va se questionner slash... challenger sur une couple d'affaires. Juste pour que l'audience soit au courant, Antoine, il a beaucoup plus d'expérience, disons, remote que moi. Moi, j'ai plus d'expérience bureau. Fait qu'on va voir comment nos réponses contrastent. Pour commencer, Antoine, j'ai envie de te demander si t'as déjà vécu le classique shoulder tap, l'interruption avec une tape sur l'épaule pendant que tu travailles.
Antoine Meunier: Écoute, c'est là que c'est très triste, parce que j'ai toujours travaillé dans la matrice, c'est-à-dire remote, pas en personne. Ma version du shoulder tap, c'est les 27 notifications Slack puis le message texte qui te popent toutes en même temps, puis qui te sortent complètement de la zone. Mais parle-moi-en du shoulder tap, mettons. Ça, c'est quoi ? C'est quelqu'un qui se pointe et te fait juste taper, genre ?
François Lanthier Nadeau: Ouais, fait que là, mettons que t'es un dev, ou peu importe, un marketeur, designer, whatever, t'es à ton poste, t'as tes écouteurs comme on a là. T'es en train d'écrire du code, mettons, tu parles pas, t'écoutes de la musique, t'écoutes whatever. Pis là, y'a quelqu'un qui arrive, pis qui te fait carrément et tape sur l'épaule pour te parler. Vite comme ça, comment ça te fait sentir ? C'est une agression, genre ? On dirait que c'est... C'est-tu légal ? Ben c'est sûr que j'ai fait le son vraiment fort pour avoir un FX, t'sais, un effet dans le podcast. T'sais... Moi, je te dirais que chez Snipcart on le disait explicitement qu'il y avait une règle que quand les headphones sont sur la tête de quelqu'un... tu ne l'interromps pas dans le monde physique. Tu peux lui écrire sur Slack, tu peux lui envoyer un courriel, tu peux lui glisser un post-it, mais tu ne l'interromps pas dans le monde physique.
Antoine Meunier: Sérieusement, c'est fou. On a discuté un peu avant de, bon, voici tout ce qu'on pourrait couvrir pendant une discussion comme celle-là, mais je suis flabbergasté parce que pour vrai, je n'ai aucun référent. Je suis là en train de me dire dans ma tête qu'est-ce qui est le moins désagréable de se faire. taper dessus, se faire lancer un avion de papier avec un message dessus, une boulette de papier dans le cou. J'essaie de voir, dans tous les cas, c'est tellement intrusif. C'est quoi le... T'es vraie question, ça ressemble à quoi, genre, quand t'as, mettons, 25 personnes dans une pièce, pis en plus, le open concept qui est cool depuis 2005 doit pas vraiment aider à ça. C'est-tu le chaos, genre ?
François Lanthier Nadeau: Ben, je te dirais que la majorité du monde... Ben, je parle pour moi, dans notre expérience. La majorité du monde catch ça. Que ce soit chez Snipcart ou chez Duda, c'était pas mal respecté ce côté-là. Les seules fois où c'était pas respecté, c'est quand, mettons, il y a une urgence. Entre guillemets, il y a rarement des urgences. Je te donne un exemple, mettons, pour moi. Frank, le meeting commence, pis t'es encore en retard. Fait que ça, c'est correct, tu sais, de venir me faire un shoulder tap. Mais l'expérience que mon employé, que j'ai vécue... Puis Georges Saas je l'aime d'amour, puis c'est encore mon ami puis mon mentor. Mais maintenant, Georges, il était une force assez disruptive dans l'espace-temps autour de nous. Puis mettons, j'étais en train d'écrire un post pour Snipcart. Là, je suis vraiment concentré, puis il faut que je comprenne une notion technique, puis que j'aligne les phrases comme il faut, ou que je révise mon SEO, peu importe. Puis là, quand je me fais interrompre avec un shoulder tap, je perds complètement le fil, tu sais. Fait que là, bon, je vais répondre à la personne parce que je suis quand même pas, genre, sauvage, là, je suis capable de parler. Je vais dire, whatever, blablabla, OK. Là, t'as remis les yeux sur ton écran, pis t'es comme, fuck, j'étais où, genre ? C'est pas tous les profils psychologiques qui ont la même propension à être disruptés beaucoup, genre, interrompus beaucoup, mais moi, en tout cas, tu sais, ça me faisait un setback de, genre, souvent plusieurs minutes, pis... Il y a des programmeurs qui, pas juste sur un blog post, sont en train d'écrire une logique back-end complexe d'infrastructure. Tu peux être creux dans ton chemin de tête en train de finaliser quelque chose. Ça a un coût, ça, pour l'entreprise, parce que c'est des gens qui doivent se remettre, comme je te dis, dans le bateau. C'est ça, je pense, le risque du shoulder tap.
Antoine Meunier: Je pense qu'il y a un risque plus que pour l'entreprise. Je veux dire, c'est gossant. Mais un truc que tu as dit, que moi je trouve quand même intéressant, puis que je pense qu'il y a un peu le fond, à la base de tout ça, c'est qu'on est tellement tous différents. Tu parles que les gens ne réagissent pas tous de la même façon, au même signe, si on veut. Puis je pense qu'il y a là le challenge aussi. Puis je parlais avec quelqu'un de bâtir des startups. Ça serait drôle si ce soit avec toi, puis je vais juste ramener une conversation qu'on a eue. Ce que je trouvais intéressant, c'était un peu cet objectif-là. On dirait qu'on est rendu à un point où il y a tellement de playbooks pour bâtir un information architecture, comment ça va être quoi, mettons, une MVP, passer une MVP à une V1, une V2, une V3, puis tout monter une app from scratch. On a tellement de structures, pas de structures en place, mais de blueprints qui existent, qui ont déjà été faits, testés, puis qui s'améliorent, qui est la partie qui est encore un peu de l'improvisation. guidé, pis qui est un peu un... qui vire souvent chez Tcho, c'est tout le côté humain. De prendre, mettons, 10, 15, 20, 30, 50 personnes, les aligner derrière 1, 2, 3, 4, 5 objectifs, pis espérer que tout aille bien pendant chaque heure de la journée, 5 jours par semaine. Pis, de ce que tu me dis, dans un bureau, on dirait que c'est encore plus de mouches. J'étais... Je rentrais dans cette discussion-là avec le... opinion que finalement, le remote, on dirait que c'est plus compliqué parce que justement, t'es pas en personne. Mais comme à t'écouter, j'ai l'impression que c'est moins compliqué parce que justement, t'as pas à dealer avec autant de facteurs que quelqu'un qui rentre pis qui fait juste faire une grosse joke à tout le monde, que tout le monde rit pis que tout le monde est sorti de la bulle. C'est un mauvais exemple. Non,
François Lanthier Nadeau: non, non, non. C'est un excellent exemple parce que c'est quelque chose que j'avais l'habitude de faire un petit peu trop. Mais je te dirais qu'il y a des choses qui sont plus compliquées remote, puis il y a des choses qui sont plus compliquées en présentiel. En présentiel... Être justement dans ta zone de focus, décider comme il faut ce que tu fais de ton temps, à quel moment tu travailles, sur quelles tâches, c'est un peu plus dur, justement, parce que tu as tout ce bruit-là de la vraie vie, de quelqu'un va chercher un café, quelqu'un te fait une shoulder tap, ou tu vas dîner, puis finalement, tu commences à parler d'un sujet, ça déborde. Ça fait que ce côté-là est plus tough. En remote, j'ai l'impression que tu peux mieux nailer cette partie-là, de bien structurer ton temps. Par contre, En présentiel, régler des petits problèmes ou donner une pépite d'intuition pour régler quelque chose à quelqu'un, donner un feedback positif, constructif, peu importe, à quelqu'un, faire du whiteboarding. Tu sais, genre, tu as un challenge de construire une nouvelle fonctionnalité et tu ne sais pas comment le faire. Il y a quelque chose de puissant d'être là toute la gang ensemble autour d'un objet physique et de whiteboarder, par exemple. Fait que je pense que c'est des trade-offs dans les deux cas. En hybride, ça devient challengeant dépendamment de l'activité que tu fais, justement.
Antoine Meunier: C'est super intéressant que tu nommes ça parce que j'allais dire, mettons le whiteboarding, tranche de vie. Chez Blissbook, on tente de mettre à la poubelle l'app qui est maintenant une app React qui doit avoir par bout 7 ans, 6-7 ans, qui, pour citer... Pour citer mon collègue Pierre-Alexandre Saint-Jean, l'histoire du JavaScript est dans notre code base. C'est comme un Wikipédia de toutes les manières où tu peux écrire du code. On met tout ça à la poubelle et on recommence from scratch qui vient avec le challenge de comment... Là, on repart, on peut changer complètement les flows. Du côté UX, on peut tout refaire, mais là vient le challenge que ça fait vraiment beaucoup. Généralement, ce moment-là dans une startup, c'est le moment où tu as deux, trois founders qui sont assis ensemble, puis justement, même si c'est voué à être remote, ils sont dans la même place, ou tout le monde est focussé sur la même chose. Tandis que là, le challenge qu'on a, c'est ça, c'est que là, on est complètement remote, time zone différent, à réinventer tout en même temps. Puis, justement, l'idée, c'est que je m'en vais passer une semaine chez le co-founder la semaine prochaine pour essayer de faire... C'est exactement ça. Pour essayer de jump-starter, parce que j'ai besoin d'un tableau blanc pour expliquer dans une langue qui n'est pas la mienne, comment je vois ça, à quelqu'un qui... C'est vrai que c'est super intéressant, puis ça sort du coq à l'ordre un peu, mais quand tu expliques quelque chose à un ingénieur, tu ne l'expliqueras pas de la même façon que tu l'expliquerais à, mettons, genre... une entrepreneur, genre, tu sais, quelqu'un qui est une visionnaire, si on veut, ou quelqu'un qui est produit ou quelqu'un qui n'est pas produit ou whatever. Puis, moi, personnellement, je trouve que c'est un effort d'être capable d'être assez clair pour que, mettons qu'un ingénieur fasse Ok, ouais, je comprends ce que tu veux dire parce que je n'ai jamais les bons crises d'acronyme ou de mots. Fait que moi, je suis là en train de patiner, tu sais. Puis, c'est un peu ça le challenge, mettons, en remote. Puis, je me demande, tu sais, Tu parlais justement d'unlocker des trucs en présentiel. Tu le vis-tu comme ça aussi, ou c'est plus facile, ou c'est plus compliqué ? Oui,
François Lanthier Nadeau: il y a un lien avec la différence des profils des personnes. Mais de façon générale, moi, quand il faut que je collabore avec quelqu'un, que je délègue quelque chose, que je donne un feedback important. Pour moi, c'est peut-être un biais historique de mon côté, mais pour moi, c'est plus facile en présentiel. Le plus c'est complexe et humain, mettons, que ça implique quelqu'un d'autre, le plus c'est facile en présentiel. La vérité, c'est qu'il y a plein de processus qui peuvent être mis en place, puis les Basecamp 37 signals de ce monde vont dire le contraire. Ils vont dire, tu sais, quand tu as une culture de l'écrit, une culture de la bonne rédaction claire, t'as un truc comme justement Basecamp ou peu importe ce que vous utilisez qui est bien détaillé que les gens prennent le temps de le lire de réfléchir avant de répondre pis que là tu peux te login, lire un thread savoir exactement où on en est, pis là continuer mettons ta partie, ta fonctionnalité, ton design ton blog post, peu importe y'en a qui vont dire que ça fonctionne moi je l'ai jamais vécu en action, ce qui est difficile... C'est de essayer ça, ou un peu essayer ça, puis de faire comme Ah non, ça marche pas pour nous puis de reswigner trop loin de l'autre bord du pantaloon, puis de dire Parfait, il nous faut un meeting pour tout. Il nous faut un meeting pour n'importe quelle mini-décision, n'importe quel update. Tu sais, ça, chez Duda, il y avait une culture beaucoup, beaucoup de meetings, puis ça, ça a été plus difficile pour nous autres. Mais toi, toi, vu que tu as été mostly remote, comment tu gérais la notion d'interruption ? Puis je m'explique, tu sais, tu as certaines personnes avec qui tu avais un time zone overlap, que tu savais qui était pluggé en même temps que toi. Tantôt, tu savais qu'il ne l'était pas. Est-ce que tu prenais ça en compte avant d'envoyer un Slack, d'envoyer un voice memo, d'envoyer un courriel ? Courriel, c'est plus asynchrone de façon générale. Moi, je m'en fous de quand je l'envoie. Tu lis quand tu veux. C'est comme la poste, en guillemets. Mais pour interrompre quelqu'un que tu sais qu'il travaille en même temps que toi, tu réfléchissais-tu à ces trucs-là ?
Antoine Meunier: Tout le temps. Puis, c'est drôle parce que... les dernières 2-3 minutes, j'ai l'impression que tu racontes le cheminement de la dernière 3 semaines dans notre team. Je te dirais, côté interruption, ce qui est tough aussi, en fait, ce que je trouve, là c'est drôle parce que si on revient une couple de podcasts en arrière, j'ai fait l'omélie du remote, puis on avait notre genre de remote work comme étant la solution à tout. Puis je le crois encore que le remote, ça a tous ses avantages, mais un challenge... grandissant pour le vivre en ce moment, c'est en présentiel, j'ai un feeling qu'il y a un consensus sur qu'est-ce qui fonctionne, qu'est-ce qui ne fonctionne pas. On parlait de la table sur l'épaule, mais c'est assez basic. Puis l'idée qu'il y a une salle dans laquelle on fait des meetings qui s'appelle la salle de conférence, c'est assez universel comme approche. Quand tu tombes remote, on dirait que tout le monde a son genre de petit framework personnel, puis ses expectations, ses façons un peu de procéder. Pour répondre à ta question, je pense tout le temps à comment je vais interrompre quelqu'un parce qu'avant que ça ait été nommé, qu'est-ce qui est acceptable ou pas par cette personne-là, j'ai toujours tendance à y aller un peu en mode, bon, je vais essayer, je vais opter genre, I'll be cautious. Sachant qu'il est rendu 7h30 heure de l'Est, je vais probablement pas envoyer quelque chose qui peut attendre à demain sur Slack. Mais maintenant, dans un monde idéal, je l'écrirais quelque chose. pour que ça soit documenté ou que ça soit accessible à cette personne-là. Puis en fait, une décision de compagnie qu'on a prise en gang, dans le fond, je pense que, mettons, grande loupe, mais pour dire que je pense qu'on tente de définir ces choses-là et je pense que c'est unique à chaque équipe. C'est un peu un processus dans une startup remote que de définir comment ça va fonctionner et ça change avec le temps. Ce qui fonctionnait il y a un an quand on était trois. ne fonctionne plus maintenant qu'on est 5 avec 6... On est 5 avec 6 fuseaux horaires, Frank. Non, mais maintenant qu'on est 5 avec 3 fuseaux horaires, c'est quand même un gros challenge, tu sais.
François Lanthier Nadeau: Ben, ouais, je suis d'accord. Pis dans le... dans le doute ou la brume communicationnelle, j'ai des conseils, mettons, pratico-pratiques à envoyer en mitraille. Premièrement... ça fait écho à ce que t'as dit, c'est si t'es sur le bord d'envoyer quelque chose à quelqu'un qui est en soir ou en week-end, repense-y, puis il y a une fonctionnalité super simple dans Slack, par exemple, qui est schedule le message. Moi, c'est quelque chose que mes employés m'ont comme dit, parce que moi, j'ai des bursts d'inspiration. ou de motivation des fois, c'est comme le dimanche soir. Ça, c'est le monde qui se remet dans leur routine, tranquillement. Ils débuzzent, ils écoutent un Netflix, ils vont se coucher, je ne sais pas. Puis là, tu as moi à 10h37 qui est comme, tel ideal customer profile, si on l'abordait de même avec le marketing. C'est un peu des caleçons. Ce que je me suis mis à faire vers la fin, quand j'étais avec Snipcart et Duda, c'était d'utiliser plus cette fonctionnalité-là, qui est comme... OK, ma team va se réveiller le lendemain. Je vais juste scheduler quelque chose pour 9 AM. Puis comme ça, ça sort de mon cerveau. Je sais que c'est à quelque part, puis que ça va se rendre. Mais je n'interromps pas la personne dans un moment plus personnel ou privé ou moins optimal, disons, pour elle. Ça fait que ça, c'est un truc super pratico-pratique que je vous invite à considérer fortement. Sinon, je vais...
Antoine Meunier: Avant que tu sautes sur ta mitraillette, d'ailleurs, pire analogie de guerre, tu n'as pas une meilleure solution.
François Lanthier Nadeau: C'est juste que le rythme de Mitraillette, c'est vraiment représentatif, je pense.
Antoine Meunier: C'est assez unique, ouais. Ça pourrait être dans la claquette, mais en tout cas, tout pour dire qu'il y a un truc aussi qui est super important, c'est que, tu sais, toi... Quand tu envoies ton message à 10h17 le soir, si tu n'as pas utilisé la fonctionnalité vraiment cool de Slack qui te permet d'envoyer ça en scheduled message, c'est que tu es le CEO. Je pense que c'est un truc qu'il faut se rappeler. J'ai eu cette conversation-là cette semaine avec notre CEO. Quand le CEO parle, il y a une balance de pouvoir. Tout le monde va t'écouter et tu as raison par défaut. C'est un peu comme... N'importe qui dans une team, quand tu dis quelque chose ou quand tu reçois un message, tu vas l'évaluer, tu vas te poser la question, est-ce que c'est valide, est-ce que oui, il faut régler ce bug-là right now parce que telle affaire, telle affaire, est-ce qu'il faut changer complètement nos couleurs parce que son lettre. Mais quand c'est le CEO qui le dit, on dirait que tout est vrai par définition, puis tout est time sensitive, à moins que le CEO ait pris le temps. que le boss ou le supérieur ou le manager ou peu importe, cette personne-là ait pris le temps d'expliquer ses attentes. Je pense que c'est un autre pan des communications dans une team, c'est d'établir ça aussi. C'est drôle parce que nous, mettons, ce qui est arrivé, j'ai eu la discussion avec le CEO, parce qu'il est... En gros, l'histoire rapide, c'est on travaille sur un feature, la team produit, on travaille dessus, tout va bien, on est dans les temps, c'est correct. Le projet n'est pas en déroute complète. Le CEO a eu un meeting avec quelqu'un en team. La personne lui a montré 3-4 affaires du feature qui sont zéro près. Pour le monde plus technique, on n'a même pas encore de PR. C'est encore dans une branche. Ça avance tranquillement. Le CEO a pris ça comme si c'était un review. Finalement, il a donné full feedback à gauche, à droite. C'était full contradictoire avec ce qu'on allait faire. En gros, ça a lancé une bombe dans le projet. Dans le fond, ça a... ralenti tout, on a été obligé de se replacer, puis on se rappelle qu'on est trois à travailler là-dessus, puis le CEO est rentré dans l'histoire. Fait que là, on a comme fait une petite rétro rapide, genre, pour vrai, ça peut pas continuer de même, c'est comme du micromanagement x 1000. Mais la réalité, c'est que lui, on lui a jamais indiqué que... Dans le fond, d'un côté, le CEO... n'était pas au parfum de c'était quoi les attentes qu'on avait envers lui dans cette communication-là. Puis de l'autre côté, je pense que l'équipe est encore en mode, ben, si le founder dit quelque chose, c'est sûrement vrai. Fait que finalement, il y a eu, genre, le CEO a pris le temps d'écrire un gros pause dans Slack juste pour expliquer, tu sais, de quand je parle, ça veut pas dire j'ai raison, blablabla, puis tu sais, juste un peu de rebalancer les attentes. Puis, tu sais, c'est facile, on est une petite équipe, là, puis tu sais, tout le monde est à l'aise de s'exprimer, mais ça reste qu'il y a encore ces... inégalités-là qui viennent teinter des fois les décisions et les messages, puis ça peut scraper une productivité super rapidement.
François Lanthier Nadeau: Écoute, c'est bon qu'il y ait eu une rétroaction là-dessus. Ce que je te dirais, mettons, pour continuer justement sur mes points, un des points, c'est de l'idée par l'exemple. Fait que si, mettons, toi, tu ne voudrais pas recevoir un... message comme ça ou un feedback à ce moment-là de cette manière-là, essaie de pas le faire. Être conscient justement aussi de l'espèce de perception hiérarchique ou perception d'autorité qui peut avoir lieu quand t'es un leader qui communique versus un contributeur individuel ou un directeur ou peu importe. Fait que ça, je pense que c'est important. Je pense aussi que ton histoire elle illustre un autre de mes points que je voulais partager qui est, quand tu communiques, Il faut que tu t'assures d'avoir au moins trois éléments dans tes communications. C'est le contexte, de quoi tu es en train de parler, le background. Tu ne peux pas assumer qu'une personne est dans le même état d'esprit que toi et a toutes les mêmes informations sur la tâche ou le projet dont tu parles. Le contexte. Ensuite, tu as la problématique. Y a-t-il un blocant ? Y a-t-il une incertitude, une décision à prendre ? Ensuite, c'est le ask, le call to action. clair pour la personne ou les personnes à qui tu envoies ça. Fait que tu sais, dans ton cas, mettons, justement, si ça avait été dit, on est en train de, je sais pas, définir une feature, le problème, c'est ça, ou on s'en va vers ça, ce qu'on veut, c'est du early feedback juste sur le design. Mettons, je dis n'importe quoi, la feature est pas finie, tu sais. Si toutes ces choses-là avaient été nailées, probablement que ça aurait fait moins de bruit, moins de loops, pis ça, c'est super, super important, pis pour vous assurer que vous faites ça, c'est pas compliqué quand vous communiquez à synchrone ou synchrone par... texte ou même par vidéo, réécoutez ou relisez ce que vous venez de faire avant de l'envoyer. C'est vraiment simple, mais comme, prenez le temps de... Parce que des fois, on est tellement... Ah, faut que ça sorte de ma tête pis que ça aille à quelque part dans la compagnie rapidement, vite, vite, vite. Faut que je poke quelqu'un. Pis on prend pas le temps. de se relire, mais l'affaire, c'est qu'on n'économise pas de temps quand on fait ça parce qu'on ajoute de la confusion et du bruit. Chez Snipcart on avait un non-officiel Clear Comes Office qui était Frank Côté, puis il allait juste faire un call-out sur un thread Slack ou un email ou un loom, peu importe. Il disait, mettons, pas des Clear Comes ou Not Clear Comes ou Not Clear Comes Approved, whatever, tu sais. Ça, ça nous rappelait à l'ordre de quand tu communiques quelque chose, il faut que l'autre personne comprenne idéalement en one shot parce que s'il faut qu'elle te pose trois questions, à chaque fois que tu poses un message, tu multiplies la quantité d'interactions qu'il va y avoir pour un sujet donné, mettons. Fait que ça, c'est super, super, super important.
Antoine Meunier: Ça, pis, tu sais, juste formater son texte, ça prend deux minutes, là. Genre, commande enter, shift enter. pour ceux et celles qui écrivent des murs avec une ponctuation boboche, que tu reçois juste un 15 lignes, densely packed, pour vrai, moi, ça me fait pleurer à chaque fois. Ça fait tellement un job de prendre une minute, puis de formuler. Justement, tu parlais du call to action, ça prend 4 secondes de le mettre en gras en bas, puis de le call out, de dire genre, the ask, puis de at mention la personne, puis de faire des bullet points, puis de garder ça super clean, parce que sinon, pour vrai, Ça part en vrille tellement rapidement. Surtout, puis un peu pour revenir sur ce que tu disais, c'est que quand tu es en asynchrone, quand tu es en texte, si tu n'es pas extrêmement rigoureux dans la façon dont tu t'exprimes, c'est un peu comme faire une passe dans les patins ou genre lancer une courbe ou n'importe quelle analogie de sport d'une action manquée. Tu envoies ton message, mais les chances que ton message soit lu et interprété de la façon dont tu l'as écrit ou dit, sont nulles. Puis c'est fou comment ça part. Puis l'autre affaire, tu sais, ça, c'est en prenant pour acquis que tu t'adresses à quelqu'un qui vient exactement de la même place que toi, qui parle la même langue, avec le même accent, avec les mêmes référents, qui est dans le même mind state, puis c'est rarement le cas.
François Lanthier Nadeau: Oui. Non, t'as raison, puis au-delà de... de la passe d'un patin, puis de nuire à l'interaction même que tu génères, là, tu sais, faut que tu te rappelles qu'il y a des interactions comme ça at scale, dans une compagnie, il y en a des douzaines, si c'est pas des centaines, si c'est pas des milliers par jour. Fait que toi, quand t'envoies une tranche d'interaction, dans tout le mur, ou la grande quantité d'interaction qu'il y a dans la compagnie, tu prends une partie de la bande passante des gens, right ? Puis si... tu génères quelque chose de très compliqué, de pas clair, puis que les gens, il y a un thread de 100 messages en dessous de ton message Slack, mettons, bien, c'est du temps puis du jus qu'ils n'auront pas pour toutes les autres interactions qui sont probablement aussi pertinentes que la tienne. Fait que c'est vraiment une question, je pense, de respect puis de penser à autrui, puis justement à l'optimisation du temps de tout le monde. Puis le formatting, c'est en étant un exemple, c'est peu de temps pour beaucoup de clarté. Puis j'irais même jusqu'à dire, je sais pas si t'es d'accord Antoine, mais genre, tu sais, sur un feed Slack, mettons que t'es dans un channel, il y a une quantité de données de real estate. C'est-à-dire avant que tu scrolles puis que t'arrives à d'autres messages, tu envoies, je sais pas, 5, 6, je sais pas. Fait que tu peux over-formater aussi. C'est-à-dire qu'il y a quelqu'un qui va mettre deux espaces blancs entre chaque ligne, qu'il y a une ligne qui va être juste un emoji. qui va share 5 liens et ne pas enlever les attachments des liens, il peut prendre tout le... Voyons, c'est le above the fold, tout le screen share, puis juste éclipser tout le reste qui vient de passer dans le présent, qui était récent, mettons. Fait que le formatting, c'est vraiment aussi... C'est un de ces bons points, je pense, qu'il t'amène.
Antoine Meunier: Je pense que tu en apportes un autre, c'est-à-dire le smart formatting. On est rendu à une époque, je ne sais pas si on se rappelle de l'époque Epchat, où quand on envoyait des iMessages, ça ne créait pas de petits thumbnails et d'embeds. Mais maintenant, ça le fait tout le temps. Sur Slack, il n'y a pas juste Slack, mais je n'ai aucune expérience avec Teams, donc je ne sais pas comment ça marche. Quand tu fais ça sur Slack et que tu garoches 3-4 liens, tu ne vas pas avoir une preview du premier lien. Puis généralement, c'est lui que tu ne veux pas share. Par exemple, moi, si j'envoie, par exemple, une quick update par rapport à un design, puis que le premier lien que j'ai mis, c'est le product brief, puis le deuxième lien, c'est un exemple cool que j'ai vu en ligne, puis le troisième lien, c'est mon Figma qui est important.
François Lanthier Nadeau: Oui.
Antoine Meunier: Ben, le figment, on le verra pas. Fait que là... Pis pour vrai, là, c'est vraiment du bisounage pis du gossage, mais ça vaut la peine, encore là, de prendre une minute pis de déliter les maudits thumbnails pour qu'il en reste juste un pis que ça soit celui que tu veux vraiment partager pour, justement, éviter... éviter de créer du... En fait, la ligne entre signal versus noise est vraiment mince. Surtout sur un truc comme Slack. Là où je suis pas d'accord avec toi, c'est que je pense que un emoji par ligne, c'est totalement acceptable.
François Lanthier Nadeau: Ouais, on n'embarquera pas dans ce débat-là. Mais, blague à part, ce que tu dis, ça illustre aussi la fonction de... Il y a beaucoup de contenu textuel dans la vie, que ce soit un feed slack, un article de blog, un email, une landing page, qui va être consommé d'abord en mode scanning et non en mode lecture concentrée. Le preview que tu décides de mettre... en image, qu'il y ait plus de jus visuels autour, c'est ça qui va être scanné en premier. Fait que si c'est pas représentatif de ton ask ou du besoin pressant que t'as, ou peu importe, ça se peut que le monde scanne ça pis fasse juste dans leur tête, Ah, j'aurai l'iris messager le plus tard. Ça me semble pas être important parce que c'est un mime, un gif que je vois au lieu de justement un figma, mettons. Fait que...
Antoine Meunier: C'est tellement important.
François Lanthier Nadeau: Ouais, garder ça en tête.
Antoine Meunier: Tu sais, je veux juste double-cliquer, là, ce que... Il y a un truc qui est super intéressant. C'est possible d'écrire trois textes en un. C'est possible d'écrire un texte qui se lit diagonalement. C'est possible d'écrire un... Dans le fond, tu écris ton texte, il se lit diagonalement, il se lit en un clin d'œil, puis tu peux lire ligne par ligne, puis mot par mot. C'est là qu'on bookmark le prochain épisode qu'on va enregistrer dans 12 jours, qui va être sur les Pitch Deck et les Investor Deck. C'est un truc malade d'être capable d'écrire des titres. de sections ou des titres de chapitres. Quand tu écris ton texte, ta narrative, tu peux lire le table of content et de savoir, d'avoir tout vu, si on veut. Ça s'applique à tout. On revient aux emails et à n'importe quel type de communication, mais c'est fou. Je pense que c'est une qualité, la qualité de bien écrire et de faire du storytelling, c'est quelque chose qui est oublié ou qui n'est pas assez mis de l'avant. dans le workplace.
François Lanthier Nadeau: Puis, tu sais, tu parlais tout à l'heure de réfléchir un peu à ta position dans la compagnie, puis la perception de quand toi, tu communiques, mettons que t'es CEO, à qui tu communiques, t'as aussi dit, mettons que tu communiques à un ingénieur, tu vas y aller straight to the point, très techniquement défini, pour être sûr, justement, que ça soit bien reçu. Bien, à l'inverse, un truc que j'ai appris chez Duda puis que je trouvais super intéressant, puis ça a plus semblé... basic pour certaines personnes, mais quand tu communiques un plan, une stratégie, un projet à la suite C, à l'exécutif, mettons, dans le SaaS, faut que tu gardes en tête qu'eux autres sont fucking busy, travaillent peut-être un 60-70 heures semaine où ils ont un paquet de responsabilités pis de personnes à charge, sous leur charge. Fait que eux, souvent, ils nous demandaient de faire ce qu'on appelait un executive summary, qui est genre juste un micro-paragraphe. qui, genre, nait l'essentiel de ce que tout le plan qui s'en vient est pour que la personne, elle puisse justement pas faire le scanning manuel puis se perdre, lire ça très rapidement, faire comme, OK, il va falloir que je creuse là-dessus ou ça me semble bon, je peux approuver, tu sais. Fait que cet exercice-là, il était super, super pertinent aussi pour nous autres.
Antoine Meunier: C'est quelque chose que j'ai envie de dire que ça applique à tout le monde. Tu sais, parce que c'est... Ça revient un peu à la hiérarchie de oui, l'exec est bien important, il est super occupé et il faut tout faire pour cette personne-là. Mais je trouve que c'est une question de respect que de faire ça. D'avoir un executive summary ou un TLDR, too long, didn't read ou juste un overview. En fait, ça revient à packager son information. En fait, c'est de marketer ton information à une audience de 1. Puis de donner l'attention. l'effort qui matche le respect envers cette personne-là, puis en espérant qu'elle en ait, sinon c'est dommage. Parce que pour vrai, des fois, moi, je le prends quasiment personnel quand le monde... Quand tu travailles avec quelqu'un qui ne prend pas le temps de t'aider, en fait. Généralement, en plus, on ne se prendra pas souvent des communications comme ça, c'est des demandes d'aide d'une façon ou d'une autre, de genre, hey, j'ai besoin d'aide avec quelque chose ou hey, j'ai besoin que tu m'aides à compléter ma tâche. Bien, c'est tellement important de... C'est un peu comme dire s'il vous plaît et merci. Ça fait une grosse différence de garrocher quelque chose à quelqu'un que toi tu reçois. un nœud, il faut que tu défasses les nœuds pour comprendre ce que la personne voulait dire. Finalement, ça te prend 15 minutes de ta journée à juste comprendre c'était quoi l'histoire, c'était quoi le call to action. Finalement, tu t'es trompé, tu n'as pas pris le bon call to action parce que ce n'était pas clair. Ça nous ramène à la méthode Basecamp d'être super intense avec la documentation qui, franchement, je trouve qu'elle est overkill. Méga changement de sujet, mais... Tu sais, le concept de meeting fatigue, je ne sais pas si ça dit quelque chose. Wow,
François Lanthier Nadeau: épuisement.
Antoine Meunier: Je pense que c'est quelque chose qu'on a tous vécu, dans le fond, probablement tous ceux qui sont devenus un peu remote avec la COVID, parce que tout devenait un meeting. Mais comme à l'inverse, le documentation fatigue, c'est un autre problème. Je pense que c'est un qui est très, dans le fond, j'ai envie de dire native à, mais ce n'est pas une phrase et ça ne se dit pas super bien en français. Propre. Mais tu sais, c'est un truc de remote. Tu sais qu'à la base, le remote, on s'est toujours dit Hey, il faut que tu écrives, tu écrives, tu écrives, tu écrives, tu écrives. Pour vrai, je suis rendu à un point, puis je suis dans une team de gens assez seniors qu'on a tous vécu des années de documentation, puis on est tous tannés. Tu sais, il y a un coût à over-documenter, si on veut, puis surtout dans une startup où tu veux bouger vite, puis ta documentation a une demi-vie de genre... cinq jours, qu'après un mois, il n'y a pratiquement plus rien qui vaut quoi que ce soit dans cette documentation-là. Mais de faire la part des choses, de faire ok, fuck off la documentation, fuck off, expliquez mon point, il faut juste prendre une décision.
François Lanthier Nadeau: Ouais, c'est un équilibre top.
Antoine Meunier: Quelque chose qui... Parce que ça va un peu à l'encontre, justement, des bonnes pratiques de remote, mais pour vrai, c'est un peu le challenge, je pense, que le remote a, c'est d'être capable... de venir pallier ça, puis d'où les looms, puis les meetings, ces trucs-là.
François Lanthier Nadeau: Une règle de pouce qu'on pourrait peut-être suggérer au niveau de la documentation, c'est plus t'as un processus ou une activité qui est evergreen, que genre le fait de ses preuves, elle est cimentée dans la compagnie ou dans la culture de la compagnie, plus c'est evergreen, plus tu devrais documenter, je pense. Plus il y a... Plus ton projet ou ton activité a des risques, ou est expérimental, ou est nouveau, peut-être moins tu devrais documenter. Je ne sais pas si c'est une bonne règle de pouce, mais j'ai souvent vu ça. Les fondements de la compagnie, comment l'horaire ou les vacances fonctionnent, sont super bien documentés, mais un projet un petit peu plus nouveau pour essayer un nouveau canal de marketing est très lightweight sur la documentation.
Antoine Meunier: Je ne sais pas si c'est... contre... J'ai tous les mots, mais c'est pas le bon. C'est pas contraceptif, c'est pas contradictoire, c'est peut-être controversé. Voilà, le terme que je cherchais est controversé pour cinq points. C'est peut-être controversé à dire, mais je suis rendu à un point où j'ai envie de dire qu'il y a un avantage à ne pas tout documenter. Surtout, parce que ce qui arrive généralement, c'est que quand tu documentes quelque chose, tu vas juste pointer la personne vers là. Fait que par exemple, t'onboards un employé. Fait que t'as quelqu'un qui rentre dans le team, qui a aucune idée de ce qu'il est quoi. Puis c'est un peu genre une cherche au trésor. Tu regardes un peu comment ça se fait, t'observes, tu poses des questions. Mais quand le monde te pointe sur un document caché dans le fin fond de Notion ou de Google Docs ou de Dropbox, peu importe, ben cette personne-là va le lire en pensant que c'est du cash. Puis là, tu réalises que ce document-là, on l'a écrit il y a un an, ce n'est plus vraiment vrai, mais ça te donne une idée de... Ça te vient finalement mélanger les cartes. Je suis quasiment en train de... Présentement, je vois la valeur à garder, à avoir besoin de poser des questions à la personne qui le sait pour avoir la réponse en temps réel, plutôt qu'avoir un snapshot de cette réponse-là d'il y a six mois. Je ne sais pas, ça fait-tu du sens ?
François Lanthier Nadeau: Je pense que oui. Je pense que... Plus tu es agile et petit comme équipe, plus ce que tu dis fait du sens. Plus tu es gros et lent, entre guillemets, ou juste complexe, moins ce que tu dis fait du sens, je crois. Après ça, c'est propre, comme on disait offline, c'est propre à chaque compagnie. Ce n'est pas une formule précise qu'on suggère. Ce que je dirais, c'est soyez juste conscient et conséquent. Mettons-là, on parle de l'arrivée d'une nouvelle personne, l'onboarding d'une nouvelle personne. Si vous prenez la décision comme équipe, comme compagnie, d'unboarder via de la documentation puis des vidéos, puis de l'asynchrone beaucoup, OK, bien, assumez-le. Genre, mettez à jour le tout à chaque mois. Ayez quelqu'un ou une rotation de l'équipe qui met à jour tout l'onboarding document. Assumez ça. Puis à l'inverse, si votre onboarding passe beaucoup par les pairs, où vous avez des discours genre, pose autant de questions que tu veux, ou même, ah, ça, c'est ton grand-frère, grande-sœur. parrain de downboarding avec qui tu es jumelé, bien, assumez-le à 100%. Puis les personnes clés, les personnes contacts, ressources, doivent prévoir carrément dans leur workload des moments pour connecter avec la nouvelle personne, pour répondre à ses questions, pour l'introduire à des trucs. Je pense que c'est juste, justement, d'être conséquent. Puis, je serais curieux de savoir, tu sais, mettons, on parle d'une nouvelle personne, est-ce que tu penses que plus l'équipe est petite, plus justement ça fait du sens que tout le monde aille s'introduire, prenne un moment avec la personne. Genre, c'est quoi les bonnes manières d'accueillir une nouvelle personne dans une équipe ?
Antoine Meunier: En fait, j'ai envie de te dire, c'est quoi les mauvaises manières, parce que je réalise qu'en ce moment, on t'a un down-body de quelqu'un, puis on est pourri. Pour vrai, on est tellement... Je trouve qu'une startup, plus c'est petit, plus tout le monde est tout le temps dans le jus. Moins t'as de temps. D'où l'idée d'engager quelqu'un. Tu dis qu'on va engager quelqu'un, ça va assouvir une pression dans un endroit spécifique. Mais je pense que quelque chose qu'on oublie, et on inclut la personne qui parle ici, on oublie souvent qu'il y a un effort à onboarder quelqu'un avant d'avoir les gains du pressure relief qui vient avec. Nous, en ce moment, on l'a complètement oublié. On a un nouvel hire qui, mettons, exemple, quand on utilise 1Password, qui est un logiciel de management de mots de passe, c'est plus facile comme ça. Ça te permet d'avoir des notes sécurisées, genre des API keys, des patentes à gosses que tu voudrais garder dans un... qui sont faciles à partager, mais qui sont sécurisées. Écoute, ça fait 3 semaines qu'il est là, sinon plus, puis il n'y avait pas encore... Il a sûrement été invité, ça doit être quelque part dans son inbox, mais il n'a jamais, dans le fond, onboardé sur 1Password, fait que Il n'y avait aucune idée, il n'a pas eu l'air d'accéder à tel truc. Évidemment, à cause des time zones, ça crée un gros délai. Ça, c'est un des 50 exemples cette semaine de gens qui n'ont pas expliqué ça, ils ne le savaient pas. Aussicons qu'on travaille sur un feature, il n'y a aucune idée de pourquoi il existe le feature. On n'avait pas pris le temps de lui donner une démo de cette partie-là du produit. Mais après ça, c'est un peu blameless parce que c'est pas comme si... Tout le monde est tellement dans le jeu qu'il y a pas... C'est ça, puis c'est la faute à tout le monde, finalement. Fait que moi, j'ai envie de te dire que je pense que la première chose à faire plus t'es petit, c'est de te rappeler que... Parce que si t'as pas de personnes dans la compagnie qui est en charge d'engager et d'onboarder, bien c'est tout le monde qui est en charge d'engager et d'onboarder. Dans le sens que... Il doit y avoir une discussion à l'interne de Ok, telle personne rentre dans deux semaines, c'est quoi le plan ? Puis c'est correct que ça évolue, puis c'est correct que c'est un peu napkin, puis c'est brouillon. Mais tu sais, comme là, je réalise, on engage, il y a quelqu'un qui rentre dans une semaine et demie, on n'a pas eu la discussion encore. Puis je pense qu'il faut l'avoir parce que la même chose va se reproduire. Il y a plein d'angles morts dans la compagnie ou de map. Peu importe la métaphore boboche. Il y a tellement d'informations à partager. Puis, c'est bien beau de dire Ah ouais, pose des questions à qui tu veux puis prends le temps de parler à qui tu veux. Mais pour un peu répondre à ta question, c'est oui. Je pense qu'il faut que la nouvelle personne discute avec tout le monde simplement pour aussi comprendre comment ces gens-là travaillent. C'est comme ça que tu vas apprendre que Ah ouais, telle personne, elle aime bien ça des vidéos Loom. Ou Telle personne, c'est... Fais attention, elle book tout le temps 15 minutes, mais en réalité, elle parle une heure. Moi, je book une heure.
François Lanthier Nadeau: Nous, chez Snipcart je dirais qu'à partir de 7 ou 8 personnes, on avait un document Notion avec des checklists super straightforward de tous les accès qu'il fallait donner à une personne, des slides, puis des moments carrément, des moments à planifier avec d'autres personnes clés dans l'entreprise pendant l'onboarding. Puis on avait vraiment une séquence d'onboarding qu'on a... Tu sais, ça suivait ma philosophie de minimum viable process. C'est quoi le processus le plus léger possible qu'on peut mettre en place pour que ça aille mieux dans la compagnie ? Puis ça, ça nous a aidé vraiment, vraiment beaucoup, honnêtement, parce que justement, on s'est planté exactement comme tu dis. On a eu des trucs que genre, on se dit Hey, ça fait pas de sens la personne, ça fait deux quarters qu'elle est là, puis comme… Elle ne sait pas, genre, que... Justement, pour les passwords, on utilise telle affaire ou comme... Je ne sais pas. Peu importe, le truc. Fait que minimum variable process, c'est à réfléchir, je pense, dans l'accueil. Puis chez Duda, il y avait quelque chose d'intéressant. Je pense que c'était à l'échelle de l'équipe que tu joignais ou du département que tu joignais. Les premières semaines, tu avais des... Quelqu'un à RH qui te bookait des genres de speed dates avec toutes les gens que tu allais interagir. T'avais comme des 5-15 minutes, je sais pas trop, avec du monde que t'allais voir régulièrement. Ça, c'était dans les premières semaines qui t'arrivaient. Je trouvais ça vraiment cool. Parce que surtout dans une plus grosse compagnie, ça peut être intimidant. T'es comme, là, à qui je parle ? C'est qui mes collègues ?
Antoine Meunier: Je vois ça comme quelque chose de pas controversé. Je pense que les RH méritent beaucoup plus de place dans les startups. Ouais, pis beaucoup plus tôt. Genre, ça me fait... Je trouve ça absurde qu'on ait rendu... On les a toutes vues, les films d'horreur, pis les situations qui devraient pas arriver. Parce que la réalité, c'est que un CEO, un entrepreneur, une early team, peuvent pas être... Y'a personne de parfait, pis y'a des gens qui passent des carrières à être bons avec les humains dans un environnement de start-up, dans des environnements avec beaucoup de stress, une vélocité de fou. Je trouve que ces gens-là, ils arrivent beaucoup trop tard dans la compagnie. Puis ce qui est plate, c'est qu'ils arrivent à un point où on dirait que, bien, tu sais, c'est pas vrai, mais tu sais, c'est au début que c'est super important. Puis ce que j'aime de ton minimum viable process, c'est que ça porte à évoluer aussi avec le temps. Fait que d'avoir de quoi de simple sur lequel tu bâtis, puis ça, ça fait tellement de sens quand tu le dis, mais c'est zéro la réalité dans laquelle je vis en ce moment, par exemple. Moi, je suis dans un monde de maximum... Oui, mais dans le sens que nous, l'erreur qui est faite, c'est propre à cette compagnie-là, c'est qu'on a beaucoup de trucs qui sont overkill. Tu sais, genre, ah, ça prendrait un... Tu sais, mettons, quand tu dis ça prendrait un check, tu sais, un genre de onboarding checklist, genre, moi, ce que j'imagine, c'est parfait, ça va virer en overkill process qui est beaucoup trop lourd, qui prend trop de temps, puis finalement, qui est trop... bétonner si on veut où est-ce que ce que ça me prend c'est un peu comme exactement ce que tu décris de hey ça commence c'est genre un littéralement un checklist dans une app de notes puis après ça t'évolues t'évolues t'avances puis tu continues avec ça mais je pense que t'as dit de quoi d'intéressant au niveau des gens RH là tu sais qui
François Lanthier Nadeau: ont qui méritent plus de crédit puis on dirait qu'il y a comme un stigma un peu boboche là de des gens RH qui sont juste là pour te faire chier puis qui genre mettre en vigueur des règles ou des politiques que tu te crisses, genre, mettons, avec The Office, Toby, le gars RH, le monde de la I. Mais la vérité, je trouvais ça cool quand ils ont fait... L'industrie des RH, en général, en tech, a fait comme un rebrand à People Ops. Ça, je trouvais ça vraiment, vraiment intéressant. C'était con, mais en tout cas, je trouvais que ça... C'était plus avec la perception plus positive que j'avais de ce département-là. en les connaissant. Puis moi, je peux te dire, quand on a fait rentrer Florence Pomerleau-Cruz chez Snipcart puis chez Duda c'était le jour puis la nuit, la vibe au bureau. Elle, c'était office manager plus spécialiste RH. Fait que quelqu'un qui a sa job, c'est de care, c'est de se soucier de l'accueil, du confort, de la facilité des choses, de la logistique, de la progression de carrière du monde, c'est de l'art. leur bobo, leur victoire. C'est complètement débile, man. Fait que, tu sais, souvent, tu vas m'entendre dire ça sur d'autres pods, mais genre, si j'ai un certain business pour SaaS ou genre qui scale un minimum, je pense que je ferais deux embauches plus rapidement. Un, c'est Business Intelligence, fait qu'un genre de data analyst, pis deux, c'est Office Manager, PHR. Genre, je trouve tellement que ça a genre simplifié ma vie.
Antoine Meunier: Absolument.
François Lanthier Nadeau: Sinon, t'as mentionné...
Antoine Meunier: Un petit pull-ups, là.
François Lanthier Nadeau: Vas-y, mon gars.
Antoine Meunier: Non, j'avais fini. J'étais juste... J'étais en train de... J'étais en train de... C'était genre un virtual clap. J'étais là, oui, Frank, oui !
François Lanthier Nadeau: T'as mentionné de quoi de vraiment cool aussi, en passage, t'as dit, ah, tu vas apprendre à connaître le monde pis tu vas apprendre c'est quoi leur style de communication pis là, tu dis, ah, il y a quelqu'un qui parle une heure au lieu de 15 minutes pis il y a quelqu'un qui tripe sur l'eau, mettons. Pis ça, c'est quelque chose qui est au plus loin. Je pense que... Ah, c'est bon. Mettons que tu arrives dans une compagnie et que tu es nouveau. Tu es une nouvelle personne. De façon générale, tu veux t'informer sur comment les gens communiquent. Est-ce qu'on passe par Slack pour ce genre de truc-là ? Si ce n'est pas déjà mis dans un document ou whatever où ça ne fait pas partie de ta formation d'onboarding, tu veux le demander, genre poliment. Puis après, si ce n'est pas clair, toi, tu peux dire aussi comment toi, tu aimes ça quand les gens interagissent avec toi. Puis moi, j'avais des gens qui me disaient, Amen, genre... Je suis TDAH, tes murs de texte, même si ils sont bien formatés, je ne suis pas capable de cruncher à travers ça. J'aime mieux que tu m'envoies une vidéo avec un screen share. Ou j'aime mieux qu'on fasse un micro-meeting vraiment rapide. Puis ça, tu sais, at scale, c'est plus tough de pallier pour les préférences de tous. Mais quand tu as une petite à moyenne équipe, je pense que ça fait vraiment du sens d'être juste comme carte sur table sur comment est-ce que... C'est quoi l'API pour connecter le mieux avec moi, tu vois.
Antoine Meunier: C'est... Tellement bien dit. Je pense qu'il y a un autre aspect, une autre variable à inclure là-dedans. C'est quoi la... En fait, il y en a plusieurs. Il y a l'expérience, dans le fond, le niveau de séniorité. Ça fait combien de temps que cette personne-là est là ? Parce que des fois, on assume que quelqu'un qui était là avant toi, c'est tout. Mais il y en a qui sont arrivés deux mois avant. Exemple, tu as deux employés. Employé numéro un arrive en janvier. Employé numéro deux arrive en mars. Mais Turns Out, il n'y avait pas d'onboarding. pour le premier, puis le deuxième, c'est là qu'il commence à le faire. Au final, le premier, il n'est pas plus on-boarded Demandez au premier comment les choses fonctionnent, blablabla, ça ne donnera peut-être pas de réponse. L'autre chose aussi, je pense, qui est super, qui est clé, surtout dans les startups de tech, puis surtout en 2023, c'est quoi le employment type dans le sens que, est-ce que c'est quelqu'un qui est full-time ? Est-ce que c'est quelqu'un qui est un... un contractor. Est-ce que c'est quelqu'un qui est part-time ? Parce qu'on en a de plus en plus, on va appeler ça des teams mixtes, si on veut, des teams hybrides. La personne la mieux qualifiée à te répondre, c'est la personne qui travaille à temps partiel, puis qui est mettons, externe. Mais ça se peut que ça prenne plus de temps d'avoir la réponse. Puis si c'est time sensitive, t'es peut-être mieux d'aller ailleurs.
François Lanthier Nadeau: C'est très bon ça, je pense que toi, t'as été exposé à ça plus que moi, mais dans Duda, un petit peu plus. Puis justement, les attentes, puis les délais de réponse, juste les manières de communiquer, que ce n'est pas des joueurs, mettons, temps plein, tout le temps là dans l'équipe, non, non, non. C'est sûr que ça va varier, fait que ça, c'est un christi de bons points. L'autre truc aussi que j'ai le goût qu'on parle, c'est au niveau des médias, des canaux que tu utilises pour communiquer. On a beaucoup, beaucoup parlé de Slack dans ce pod-là, toi et moi, mais comme on a aussi mentionné Loom, on a aussi mentionné le courriel. Si tu es plus proche de certaines personnes, à la limite, tu as accès à leurs messengers, DMs, textos, numéros de téléphone. Est-ce que tu penses qu'il y a des canaux de communication qui sont plus appropriés en fonction de certains types de communication ? Si oui, mettons, pourquoi ? Je vais essayer de répondre moi aussi après. Oui,
Antoine Meunier: oui. Et c'est là qu'on perd tout le monde. Parce que je pense, pour vrai, parce que... tout le monde a une opinion valide par rapport à ça.
François Lanthier Nadeau: OK.
Antoine Meunier: Parce que c'est dans le sens que, je pense, c'est un peu une matérisse 8 par 8, mais c'est genre, t'as la team. Un, c'est quoi la grosseur, puis c'est quoi les préférences de tout le monde, puis est-ce qu'il y a une culture de compagnie par rapport à quelque chose. On se rappelle l'exemple de Basecamp, formerly known as 37 Signals, qui, tout est écrit. Par exemple, chez The Unsimple, tout était écrit. Au point où on avait des... discussion là des pages et des pages des murs de texte dans des github issues c'était mais tout est signe qu'il n'y avait pas un mot du meeting on se parlait dans les retreats c'est même pas des farces on avait pas il n'y avait pas de zoom il n'y avait pas de meeting à l'inverse mais tu sais pis pour vrai je pense je le ferais pas comme ça tu sais je pense que c'est je pense la méthode wordpress aussi qui font ça c'est C'est bien, sauf que là, tu viens de mettre de côté 80 de la population qui a besoin d'interactions humaines pour raisonner et pour avoir des discussions. Tu sais, c'est pas... C'est assez... Je vais me faire canceller, mais c'est assez asperger de focusser juste sur, justement, de geek out sur du texte pendant 1000 ans. Il y a du monde excellent, mais si tu ne l'es pas, tu te fais mettre de côté. Puis, généralement, ton opinion est importante, puis la team gagnera à l'avoir. Ça, c'est la première chose que je dirais. C'est la première mise en garde. La deuxième mise en garde, c'est... Tu sais, to a hammer, everything looks like a nail. C'est un peu l'approche de la traduction directe, c'est quand t'es un marteau, tout ressemble à un clou. C'est que si t'as Slack, Slack peut tout faire. Si t'as un autre outil, l'outil va faire tout ce que t'as besoin. Je trouve qu'en tech, on a beaucoup de torture, de SaaS tools, si on veut. On va utiliser un outil genre Loom. puis on va le torturer pour qu'il fasse ce qu'on veut. Je ne donnerai pas d'exemple, parce que c'est là que mon analogie ne marchera plus. Mais la mise en garde, c'est de... Il y a littéralement des centaines de millions de dollars de VC money qui a été investi pour faire des outils de productivité SaaS pour les compagnies remote. Fait que n'importe quelle question, si vous la mettez dans Google, vous allez avoir 50 produits qui vont faire exactement ce que ça fait. Mais en réalité... Est-ce que ça va le faire vraiment ? Fait que product management, project management, les communications sync, communication async, tout ce stack-là, il y a tellement de produits out there que ça devient dangereux de juste... Absolument. En fait, il faut savoir... Puis ça, c'est quelque chose qu'on a fait un peu à l'interne, nous, de notre côté, chez Blissbook. Ça a été de définir c'était quoi... Qu'est-ce qu'était le... Le hub. Un peu pour... Le minimum viable process, dans un sens. C'est comment est-ce qu'on veut travailler. pour ensuite aller chercher les outils qui font ça et non prendre un outil, l'outil le mieux brandé et le mieux marketé qui vient avec, puis tu sais, qui est opinionated, qui vient avec une opinion de comment ça devrait fonctionner, ce type de communication-là.
François Lanthier Nadeau: Mais moi, je...
Antoine Meunier: Fait que pour répondre à ta question, je le sais pas.
François Lanthier Nadeau: Ouais. Moi, je peux te dire deux trucs, là. Ce que tu viens de dire, c'est super important parce qu'en SaaS, souvent, t'as justement des tripeux de produits. qui travaillent dans ton équipe. Genre, un nouveau produit ou un produit qu'un collègue a recommandé dans un autre SaaS, mettons qu'à Notion est devenu plus populaire, tu commences à avoir des champions et des ambassadeurs Notion. Puis, il faut faire attention à ça parce que le shiny object syndrome s'applique au monde dans notre team en SaaS aussi qui trippent sur des nouveaux produits et qui vont dire, Wow, on va arrêter de gérer ça avec Jira, notre dev, comme il y a Linear à Star. Ou genre, Hey, fuck Trello, il y a Notion à Star. À chaque fois qu'il y a des discussions comme ça qui commencent, puis qu'il y a des changements qui sont faits, surtout si c'est des changements sur des infrastructures de communication critiques, c'est vraiment coûteux en énergie puis en temps et en compagnie. Fait que pour couper à travers ce bruit-là puis ce chaos-là de multitude d'outils, le conseil que je vais donner, c'est celui que mon... C'est comme mon ostéopathe m'a donné, puis que je réfléchis depuis longtemps à ça, c'est... Le meilleur plan, c'est celui que tu suis. Le meilleur tool, c'est celui que tu utilises et que tu décides d'utiliser pour de vrai et que tout le monde embarque dessus. Parce que les gigards, on devrait utiliser tel tool ou tel tool. Moi, je n'aime pas tel tool, donc je vais t'envoyer mes communications sur l'eau au lieu de dans le bord de Trello ou peu importe. Ça, c'est vraiment de la pisse en entreprise. Plus tu scales, plus ça l'ajoute. C'est des pertes de temps et d'argent. C'est fou. Ça me frustre, moi, parce que je l'ai vu beaucoup. Je dirais que...
Antoine Meunier: Oui, je suis semi d'accord. Je n'ai rien contre Réjean, ton ostéopathe, mais le meilleur plan, des fois, c'est d'improviser. Encore là, précision. Petite équipe, idéalement, puis petite équipe remote ou en personne, je pense. Quand tu es petit, je pense qu'il faut juste que tu t'assures d'être... C'est un peu un genre de health check le matin, un genre de checklist. Est-ce qu'on est... est-ce qu'il y a une grosse divergence dans l'équipe au niveau de l'information ? Est-ce que tout le monde est au courant de ce qui se passe ? Oui, non. Si c'est non, qu'est-ce qui manque, puis où ? Puis que ce soit un Loom, que ce soit un Zoom, que ce soit un Boom, Toom, Shpoom, on s'en fout un peu, tu sais. Puis que ce soit documenté ou pas, quand t'es petit, on s'en fout aussi. Mais là, après ça, je suis d'accord avec toi. Dès que tu scales, ça prend de quoi en place ? Mais je pense que l'erreur qui est faite souvent, c'est d'arriver avec un... un framework béton qui est hyper rigide puis l'imposer à une équipe qui n'est pas prête à l'accepter. Finalement, l'effort de l'implanter, ça defeat the purpose, finalement.
François Lanthier Nadeau: Je ne sais pas si le mot plan a généré trop d'images dans ta tête, mais je ne parle pas d'un framework ou d'un plan, je te parle d'un... Je faisais juste la référence avec ce qu'il m'a dit par rapport à un outil que tu décides d'utiliser ou pas.
Antoine Meunier: Oui, ce que je veux dire, c'est ça. si toi tu t'aimes ça m'envoyer des vidéos et moi je t'envoie des audios ou je t'envoie des textes si les deux on est satisfait de l'information qu'on obtient techniquement, on s'en fout.
François Lanthier Nadeau: Ça fonctionne quand c'est des canaux. Ça fonctionne pas quand c'est de l'information qui doit être accessible publiquement à plein de gens. Quand c'est du one-on-one, ça fonctionne, mais quand c'est du one-to-many, ça marche pas. Bon point. Pour revenir aux médias, c'est vraiment tough. Parce que toi et moi, on est amis, proches, whatever, on s'en fout. Tu m'envoies une vidéo, un email, je m'en crée... Puis tu le sais aussi que je vais le consommer quand je vais être prêt. Puis toi aussi, tu le sais que... Moi, je le sais que tu vas le prendre même que tu sois prêt, mon message. Mais c'est pas tout le monde qui a la même relation avec les attentes, mettons, de réponses sur les différents canaux. Puis ça, je trouve ça tough, cette confusion-là. Parce que, mettons, t'es un nouvel employé, tu te fais DM un Slack. Ça pop dans une interface de chat, de notification. Ça sonne très real-time. Tu pourrais être genre, ok, ben là, il faut que je réponde à ça tout de suite. Fait que tu sais, ou ben, tu reçois un loom de, mettons, ton nouveau boss. T'es comme, alright, fait que c'est une vidéo avec son écran qui est shareé, il y a une interface de commentaires en bas de loom, je peux reply with a loom, faut-tu que moi j'y envoie une vidéo ? Fait que c'est comme, toute cette confusion-là, c'est ça qui me gosse un peu. C'est pour ça que le one-to-many, l'espace public, j'essaie de le définir le plus possible dans mes équipes. Puis après ça, pour les préférences individuelles, moi, ce que j'essayais de faire, c'est peut-être overkill, puis tu me diras ce que tu en penses. Mettons que je suis communiqué avec des execs chez Duda ou avec ma team chez Snipcart. Souvent, j'allais prendre le temps d'écrire un bout de texte clair, bien formaté, comme on disait au début du pod, puis j'allais enregistrer un loom par-dessus, mettons. Ou Barricast, ou peu importe l'outil que vous utilisez. je disais en gras dans le texte, vous pouvez 1.5x la vitesse ou 2x la vitesse de ce loom-là. Parce que s'il y a du monde qui consomme mieux avec l'audio-vidéo et qui aime mieux mon screen partagé, boum, il pouvait l'avoir. S'il y a du monde qui voulait juste scanner le texte, boum, ça pouvait marcher. Dans les communications critiques, j'essayais comme d'être multimédia. Je ne sais pas si tu en penses.
Antoine Meunier: J'aime ça. C'est parce que ça revient à formater ton contenu. Il y a une affaire qui... Tu sais, je pense que... C'est quoi la phrase par rapport à C'est facile d'écrire 10 pages, c'est vraiment dur d'écrire un paragraphe En gros, c'est que c'est difficile, c'est très, très dur d'être concis. La preuve, regarde-moi aller. Mais le...
François Lanthier Nadeau: Ça m'a tué. You and me, là. Mais ouais.
Antoine Meunier: Ah non, c'est pas... Mais le... Le truc là-dedans qui est intéressant, puis c'est ça que j'aime, c'est la redondance. Puis pour vrai, tu sais, c'est tellement... OK, la question à la team sur qu'est-ce qu'on commande via DoorDash pour le lunch ce midi, on s'en calisse un peu. Par contre, il y a des communications qui sont importantes puis il y a de l'information qui vaut la peine de justement enregistrer un loom, de l'écrire. Puis par exemple, tu sais, un pro tip, si tu as un mur de texte, au lieu de deleter des paragraphes, Fais juste faire un résumé en haut. Puis juste, en fait, d'offrir l'option est-ce que tu veux lire trois lignes ou est-ce que tu veux creuser ? Ou tu partages les trois lignes sur un médium puis il y a la documentation qui est ailleurs. Absolument. Avec un lien vers cette documentation. Absolument. Ou autre pro-tip de Slack que j'ai découvert puis que j'aime beaucoup, c'est tu mets le sneak peek dans le channel puis dans un thread, tu mets... Dans le fond, tu... Oh,
François Lanthier Nadeau: nice.
Antoine Meunier: C'est super spécifique, mais ça fait un très beau résultat. t'écris ce que t'as à dire, si c'est trop long, tu coupes dans le gras, tu gardes ça simple, t'envoies ça sur Slack, puis ensuite tu fais un thread, puis là tu mets ton explication, puis tes pièces justificatives, puis tes liens, puis tes patentes, fait que finalement, le feed est propre, mais t'as été capable de, si on veut, de connecter tout ce que t'avais à connecter, parce que j'ai un feeling qu'on vit dans un monde un peu zappier, si les gens sont familiers avec ça, c'est que C'est des connecteurs, c'est qu'on est... Veux, veux pas, on a mille et un outils, ou mille et un documents. On a plein de patentes à gauche, à droite, puis moi, j'utilise Slack comme un peu la colle pour tout mettre ensemble, mais ça reste que souvent, la source est ailleurs. Elle est dans l'NR, elle est dans Figma, elle est dans le code, elle est dans GitHub, peu importe. Puis généralement, le Slack, c'est un petit peu le genre de... C'est le packaging de toute cette information-là. Mais ça, encore là... C'est ma préférence, c'est moi qui l'ai fait comme ça, mais ça ne se calte pas tout le temps.
François Lanthier Nadeau: Ouais, c'est pas... Non, non, il n'y a pas de... Je pense que tout ça est porté à évoluer au fur et à mesure que ta compagne grandit. pour semi-résumer ce qu'on a dit c'est genre soyez conscient de votre position quand vous parlez soyez conscient de la position des autres que ce soit dans la hiérarchie entre guillemets ou dans l'espace-temps sont-ils dans la même time zone que vous autres ou est-ce qu'ils sont dans un crunch est-ce que ça paraît physiquement tu le vois genre la personne dans un crunch ou tu le sais que cette semaine c'est un crunch pour livrer telle fonctionnalité pis ils sont 7 heures plus tard en Europe pis ils sont en train de travailler là-dessus soyez conscient de votre position versus l'autre position Soyez conscients aussi du formatting, de bien synthétiser votre information parce que si c'est trop compliqué, tu ajoutes du bruit, tu coûtes plus cher carrément à tout le monde à cause des clarifications que tu amènes. Après ça, je pense qu'un des points intéressants, c'était justement expliquer vos préférences comme compagnie. Si les préférences de compagnie sont bien expliquées, expliquez vos préférences comme individu, vraiment beaucoup. Je pense qu'on n'a pas tiré de conclusion sur genre le média spécifique. Toi et moi, one-to-one, comme on disait, je pense, whatever works, man. Le pire qui arrive, on est des humains et des adultes professionnels. Si quelqu'un t'envoie un loom et que ça te fait chier et que t'aimes mieux avoir du texte, dis-y. Dis-y constructivement et pas les mails, ça va être correct. Sinon, il y a un truc que je voulais qu'on touche peut-être avant de closer, Antoine, c'est timing des communications. Ça rejoint un peu notre intro qui était sur l'interruption. Quand est-ce que tu poke quelqu'un ou pas ? Mais at large, je pense que... Est-ce que vous travaillez avec Scrum ou ShapeUp ? Comment vous organisez votre travail en ce moment chez Blissbook ?
Antoine Meunier: Écoute, on a un Frank de ShapeUp. Il est un peu linéaire avec les cycles. On a des cycles de deux semaines, mais qui ne sont pas fixes. On n'a pas... On suit fuck all la méthode Scrum, puis ça fait bien mon affaire. Pour répondre à la question, c'est le feu for all.
François Lanthier Nadeau: Mais est-ce que vous avez des moments de check-in, genre que l'équipe se rejoint, puis... Oui. Bon, OK, bon. Ça, tu sais, en Scrum, il y en a, là, des espèces de cérémonies ou peu importe. Puis tu sais, ça, c'est une affaire que Frank chez Snipcart puis d'autres gens, nous rappelaient à l'équipe, c'est... Hey, des fois, il y a des choses que vous balancez en mitraille sur Slack, d'ailleurs. Charles Ouellet, des fois, on l'appelait Shotgun Cal, parce qu'il avait le coude en tête, puis il tape tellement vite, il tape aussi vite qu'il pense, fait qu'il faisait juste... Puis là, il droppait ça, puis t'étais comme, what the fuck, man. Mais si vous avez ces rituels-là, ou ces moments-là, c'est un moment de synthèse, de recap, de planification, réfléchissez avant de poster quelque chose. Est-ce que la communication que je m'apprête à faire, ça serait mieux dans un moment comme ça ? Est-ce que c'est le moment opportun sur Slack, par courriel, quoi que ce soit ? Fait que tu sais, il y a toujours des choses qui sont importantes, des choses qui sont urgentes, pis des choses qui peuvent attendre, que basically tu feras jamais en startup. Fait que, garder ça en tête, je pense.
Antoine Meunier: On avait, ben on l'a encore, un modèle vraiment lousse, là. Mais l'idée, c'est qu'à chaque fois que tu penses à quelque chose, est-ce que c'est un working thought ? Est-ce que c'est quelque chose, est-ce que c'est une idée qui est en train d'être développée dans ta tête, que tu me partages ? pour qu'on riff dessus, pour qu'on parte en mode brainstorm, est-ce que c'est juste une idée éphémère qui va être disparue dans 24 heures ? Ou est-ce que c'est une idée fondée qui est pratiquement un fait ou qui devient un peu une pièce d'information qui devrait être partagée avec l'équipe ? Répondant à comment tu y réponds, généralement, ça va définir la méthode qui va être employée. Le timing, par exemple. Le timing aussi, tu sais, puis le timing... Puis pour vrai, le timing, c'est là que bien connaître ses pairs et son pair aussi, c'est important, mais ses pairs en général, puis les coworkers, c'est... Tu sais, il y en a des gens que si tu leur parles en fin d'après-midi, ça sert à rien. Il y en a que si tu leur parles le matin, ça sert à rien. Il y en a que si tu les... Si c'est écrit, ils vont le voir la semaine prochaine. Si tu les interromps, tu t'interromps ta journée au complet. Fait que c'est de trouver un peu... comment est-ce que tout le monde fonctionne pour après ça décider est-ce que ça vaut la peine d'interrompre telle personne pour telle affaire. C'est une responsabilité partagée au final puis mettons si j'avais à rapper tout ça, c'est que le plus important c'est de prendre le temps, seul et en équipe, d'analyser un peu qu'est-ce qui marche, qu'est-ce qui marche pas parce que ça reste qu'on est enterré au pire. Oui absolument, non non c'est le but. Le but, c'est vraiment de prendre le temps de s'asseoir, puis d'itérer, puis d'améliorer les systèmes, d'améliorer les processus, puis de s'assurer que tout le monde... est équipé pour pouvoir communiquer et recevoir l'information et y avoir accès. Puis ça va évoluer, tu sais, ça va évoluer aussi vite que si tu as une team de 4-5, il y a une personne qui s'en va, il y a une autre personne qui vient, bien, tu viens de changer une grosse partie de ton DNA, de ton ADN d'équipe, tu sais. Puis c'est super important d'être flexible par rapport à ça.
François Lanthier Nadeau: Puis c'est con, mais j'ai envie qu'on finisse avec la question la plus pratico-pratique de peut-être tout ce qu'on vient de dire, mais pour toi, mettons, Antoine, si tu reçois un DM sur Slack, ou une mention dans un canal sur Slack, est-ce que tu te dois d'y répondre dans les minutes, les heures qui suivent, ou à ta convenance quand tu vas être disponible ?
Antoine Meunier: Toutes ces réponses. Puis c'est atroce.
François Lanthier Nadeau: Moi, je peux te dire, je m'étais mis à le dire explicitement chez Duda parce que je me faisais bombarder de notifications et de mentions. Je disais explicitement, j'ai lu ton message. je l'ai mis en reminder pour dans demain ou pour dans trois jours ou même des fois pour dans une semaine. Puis je me buildais un inbox de rappels dans Slack puis je passais à travers une fois par semaine. C'était ça ma méthodologie d'autre parce que moi j'étais incapable de suivre sinon. Fait que c'est juste un petit truc pratico-pratique que je me suis dit que j'allais partager.
Antoine Meunier: Je pense que en part de ça je dirais pour closer, soyez empathique. tu dis ça pis j'ai le goût de brailler je suis là oh my god c'est vrai vu de même si c'est toi qui est on the receiving end de tout le monde ça doit être on a vraiment pas la même réalité fait que je pense que la morale
François Lanthier Nadeau: de l'histoire c'est tellement important d'être empathique quand on communique avec son équipe d'être explicite d'être clair sur c'est quoi les attentes comment qu'on le fait pis de pas avoir peur d'itérer pis de s'en parler on parlait d'onboarding Nous, un truc qu'on avait, à chaque fois que quelqu'un entrait, on lui disait Tu me diras ce qui était de la marde dans ton onboarding ou ce que t'as rien compris. Puis après ça, l'autre embauche, Chris, on était un peu meilleur, un peu meilleur, un peu meilleur. Tantôt, quand t'as dit Il y a des idées qui sont des faits quasiment très formés et actionable. T'as des idées qui sont work in progress et t'as des idées qui sont éphémères et qui vont s'en aller. Combien de pourcentages des DM et des voice memos que tu m'envoies, tu penses que ce sont des idées éphémères qui vont juste s'en aller ?
Antoine Meunier: Avec toi, tout est un work in progress.
François Lanthier Nadeau: L'autre fois, quand tu étais dans la forêt, tu m'envoyais ton analogie du cerveau et de forêt. J'étais brûlé noir. J'étais là, je ne serais pas capable, Antoine. Je ne serais pas capable de connecter avec toi.
Antoine Meunier: C'est pas grave, j'étais ailleurs à ce moment-là. Je suis revenu d'ailleurs, je suis ici.
François Lanthier Nadeau: Alright man, c'était un bon pod. Je pense que c'est pratique. C'est des soft skills super importants.
Antoine Meunier: Ce qui est le fun là-dedans, c'est que tout le monde... Moi, ce que j'ai le plus apprécié dans ma carrière en tech, c'est de rencontrer des gens qui ont tous des tool sets et des tool kits différents pour faire cette job-là. Puis c'est vraiment intéressant d'apprendre de ses collègues, de ses coworkers, amis, gens qu'on rencontre, comment eux le font.
François Lanthier Nadeau: C'est vrai.
Antoine Meunier: Parce que je pense qu'on est tous en mode, tu sais, tout le monde cherche la solution parfaite mais il n'y en a pas, tu sais. Fait que c'est super cool puis je suis content qu'on ait parlé parce que pour vrai, tu sais, même moi, j'étais là, ah oui, c'est intéressant, c'est intéressant. Mais tout le monde, je trouve, a une opinion qui vaut la peine d'être écouté. puis surtout à l'intérieur de l'équipe. Mettons, là, la première chose que j'ai envie de faire, c'est de trouver une manière d'aller chercher l'information. La discussion qu'on vient d'avoir, j'aimerais ça l'avoir avec des gens dans ma team pour justement améliorer un peu la façon dont on fait les choses.
François Lanthier Nadeau: Écoute, Ludo est rendu temps plein, donc probablement qu'il va avoir pris quelques notes et qu'on va pouvoir essayer d'extraire ça d'une façon diluée et pertinente. C'est excitant. All right, mon chum, on se reprend au prochain. Cheers !
Antoine Meunier: Yes, ciao ! C'est l'audio, ça. Des grâces pour le downloader. Pour les heads-up, baby, skin, it all. Mais c'est pas tout le temps, c'est... C'est...
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