Aujourd’hui sur le pod, épisode solo. Je jase de pourquoi c’est important de parler de son idée d’affaires tôt à tout plein de monde. J’explore les motivations derrière le réflexe de garder son idée secrète, du framework de pour et contre de parler de son idée, et je donne des exemples avec l’idée de SaaSpasse.
Crédits musique
François Lanthier Nadeau: What's up, folks ? Frank Lantier-Nadeau, bienvenue sur SaaSpasse, le podcast où on jase de croître un SaaS ou une carrière en SaaS au Québec. On est maintenant dispo sur Spotify, Apple Podcasts, pas mal tous les autres aussi. Donc, vous êtes pas game d'aller vous abonner. Ça serait bien smart. Il faut qu'on réussisse enfin à trouver un moyen de payer le producer Ludo. a.k.a. Pro Dubono, a.k.a. TheRealPussycat. Donc, allez cliquer sur le Subscribe bouton. On drop un épisode par semaine minimum. C'est des discussions sans fil avec des founders ou des employés clés en SaaS. Si vous faites partie d'un SaaS québécois, allez sur SaaSpasse.com et puis cliquez sur le bouton Ajouter votre SaaS pour faire partie de notre répertoire de SaaS au Québec en ligne. Aujourd'hui sur le pod, épisode solo encore une fois. Je jase de pourquoi c'est important de... parler de son idée d'affaires le plus tôt possible à tout plein de monde. Fait que j'explore un peu les motivations qu'il y a derrière garder son idée secrète. Je propose un framework de pour ou contre pour parler de son idée tôt, puis je donne quelques exemples un peu plus concrets avec l'idée du projet actuel, du projet de SaaSpasse. Alright, on passe au show. Let's go ! All right ! Bienvenue tout le monde sur le pod, SaaSpasse. Aujourd'hui, épisode solo. Je vous conte des histoires, je vous partage des pensées par rapport au Saas. Plus spécifiquement aujourd'hui, on va parler de parler de son idée de SaaS. Moi, récemment, c'est ce que j'ai fait. Si vous avez suivi un petit peu l'aventure post-Duda, post-Snympcart, j'ai décidé de lancer un projet qui s'appelle SaaSpasse. C'est une base de données pour les Saas au Québec. C'est aussi un podcast que vous écoutez maintenant. Ça va être aussi un événement mensuel. Donc, il y a plein de manières de monétiser ça, de développer ça. Puis moi, je voulais être certain qu'avant de me lancer à 100% là-dedans, j'ai des bonnes discussions avec des personnes qui me challengeraient. Puis, il est arrivé un petit truc où est-ce que je n'ai parlé à un de mes chums. J'ai fait le pitch, puis j'ai dit, OK, la valeur ajoutée, ça va être ça. Puis les gens vont vouloir aller sur la base de données, autant pour découvrir d'autres startups, collaborer avec eux, ou juste trouver des jobs, right ? Parce qu'idéalement, on listerait toutes les jobs ouvertes pour chacun des SaaS au Québec. C'est ambitieux, mais ça pourrait être cool. Donc, je parle de ça. Ensuite, je parle du podcast, de l'événement, tout ça. Bon, je fais une histoire courte, là, on en a parlé longtemps, mais sa réaction à mon pote, c'était Wow, man, je pense vraiment que t'as quelque chose là, tu sais. Tu devrais peut-être pas en parler autant que ça. Ça m'a fait réfléchir à une vieille trope une vieille leçon qu'on essaie de partager beaucoup aux gens dans le monde des startups qui commencent, c'est de ne pas se cacher, de ne pas garder son idée sous couvert. Je m'explique. Il y a beaucoup de gens qui ont une certaine peur quand ils sont convaincus d'avoir trouvé une idée révolutionnaire ou super profitable, que cette idée-là pourrait être volée par une tierce partie. Je pense que je comprends d'où ça vient. Je pense que c'est vraiment humain. Peut-être même évolutif, si on veut devenir un petit peu plus philosophique. C'est-à-dire que nous, on voit, on associe cette idée-là qu'on a à une valeur potentielle qui n'est pas réalisée encore. Mais une fois qu'on l'a dans notre esprit et qu'on la tient, cette idée-là, cette valeur-là, on a comme l'impression de déjà l'avoir et on ne veut pas la perdre. Donc, qu'est-ce qu'on fait ? On la garde, on la cache, on en parle genre avec parcimonie ou même si on est freaking parano, on fait signer des... NDA au monde avec qui on parle de ça. Donc, je comprends d'où ça vient. Puis, je pense qu'il y a de la validité dans cette peur-là, ce risque-là. Malgré tout, moi, comme plusieurs autres, je crois fortement qu'on compétitionne pas mal plus sur l'exécution que sur l'idée. Parlant d'exécution, qu'est-ce qu'il y a d'incrusté ? Qu'est-ce que ça regroupe l'exécution ? C'est pas juste des métriques qui sont... flat, mesurable, comme l'argent, le financement, le nombre d'employés, la vélocité produit, ou n'importe quelle autre métrique de ce genre-là. L'exécution, ça encompass, ça groupe beaucoup plus que ça. Je m'explique. Votre réseau à vous, personnel, votre voix, votre expérience, votre style, Toutes ces trucs-là font partie de la game quand on parle d'exécuter sur une idée. S'il y a quoi que ce soit qui est unique, pas nécessairement comme merveilleux ou vraiment high, high, high value, mais s'il y a quoi que ce soit qui est unique là-dedans, dans votre réseau, votre voix, votre expérience, votre style, ces choses-là sont incopiables. C'est-à-dire que ça vous appartient foncièrement, ça vient de toute l'histoire, l'expérience, le vécu que vous avez eu. C'est des choses qui sont intangibles, mais qui sont copiables. Fait que j'inviterais les gens à garder ça en tête. Pour continuer, je vous dirais que pour moi, parler de son idée vraiment tôt, puis le plus possible aux plus de monde. Il faut réfléchir à ça dans un cadriciel, un framework de trade-offs, de pour et contre, finalement. Qu'est-ce que tu vas vraiment risquer si tu parles de ton idée ? Bon, mettons qu'on essaie de faire l'exercice ensemble. Tu vas risquer de te faire surcompétitionner, de te faire dépasser par quelqu'un qui a un réseau similaire ou un réseau plus dense, de plus de qualité. Cette personne-là pourrait avoir plus de ressources, puis plus d'incitatifs à faire le même sacré projet que toi. C'est ça que je veux challenger, c'est-à-dire que les chances que tu prennes quelqu'un comme ça, qui au même moment dans sa vie doit faire le même projet, puis a tous les mêmes incitatifs que toi, sont quand même basses. Si t'avais à mettre un pourcentage là-dessus, le monde sont busy, le monde a déjà des business. Le monde a des familles, des projets, des hobbies. Souvent, je pense que vu qu'on a cette valeur potentielle non réalisée vraiment accrochée dans notre tête, on se dit que d'autres vont la vouloir. Mais je pense que c'est un peu narcissique, et on ne le fait pas par exprès, c'est un peu égocentrique. C'est-à-dire qu'il y a beaucoup, beaucoup de monde, la majorité du monde qui s'en calisse. C'est-à-dire qu'ils n'en ont à peu près rien à foutre de votre idée, ça ne les intéresse pas, ou ils n'ont pas le temps, pas l'argent, ou ils n'ont pas les ressources, ou ils ont d'autres contraintes. Puis je pense aussi qu'un autre petit truc narcissique, puis peut-être même égocentrique qu'on fait, c'est de penser qu'on est les seuls à avoir eu cette idée-là. Que sur 8 milliards de personnes, je ne sais plus on est rendu combien, mais franchement, j'estime que c'est ça, il n'y a personne d'autre qui a eu une idée similaire. On voit l'idée comme une rareté alors que l'idée, c'est une commodité. Il y a plein de cerveaux brillants partout dans le monde qui pensent à des idées. La vraie marque de différenciation, c'est quand tu exécutes sur ces idées-là. Ça, c'est un gros reminder pour les SaaS, surtout ceux qui commencent, ou même j'ai beaucoup d'agences de service dans mon réseau qui font du service client et veulent bouger vers le produit. Ça, c'est un gros, gros reminder qu'il n'y a pas tant de risques que ça. Pour finir sur le côté risque, il y en a un vraiment intéressant, je pense, duquel j'ai parlé avec un de mes potes à Montréal, un dev front-end d'homme. Dans le fond, je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé, mais pas nécessairement pour une idée de business, juste comme un projet en général, whatever. Puis là, tu es vraiment hype. Mettons que tu veux écrire un livre. Là, t'es comme, ok, ça va être l'histoire d'un prince qui se bat contre un dragon à mille têtes, pis comme, la twist, c'est que dans le fond, lui, c'est une tête du dragon. Hé, je suis tellement en train de freestyler, guys. Whatever. T'es convaincu, mettons, que ton idée fantasy est malade, pis que le livre est malade, pis que tu pourrais avoir une communauté autour de ça. Là, t'es passionné de ça, t'sais. T'es avec tes amis, t'es avec ta famille, du monde qui t'aime, pis là, tu... parles de ton idée. Ça va être ça le livre, ce qui va se passer. Les gens autour de toi, souvent ça va être des gens qui t'aiment et qui sont intéressés à te voir succéder. Puis il y en a plein là-dedans qui vont te dire juste comme let's go, wow, quelle bonne idée, t'es donc bien brillant d'avoir pensé à ça C'est tellement unique. Fait que tu vas comme avoir un input vraiment tôt de love, puis d'approbation sociale. Qu'est-ce que ça peut faire, ça, dans nos cerveaux ? Ça fait pas mal de trucs dans nos cerveaux. Pourquoi ? Parce qu'on a, on est susceptible à la flatterie, on est susceptible à se faire lancer des fleurs, c'est notre ego, il en mange de ça, right ? Puis des fois, on se compte tellement des histoires, l'humain en général... trop sharp au niveau storytelling. C'est comme ça qu'on a fait du sens du monde à travers les générations. Donc, qu'est-ce qui peut arriver ? C'est qu'on se compte l'histoire qu'on a comme déjà accompli quelque chose. En ayant cette idée-là, en la communiquant, c'est comme si on était comme wow puis en ayant ce feedback-là, hey, wow, on est déjà bon, on a déjà eu du bon feedback Fait qu'on se tape dans le dos, puis... Qu'est-ce que ça devient ? Ça devient juste une idée, une parmi des milliards d'idées non exécutées. Puis là, on move on. Fait que ça, j'appelle ça un petit peu le faux départ. Puis c'est ça qu'on jasait avec Dom. Puis je pense que c'est un risque plus personnel, plus psychologique, mais je pense que c'est important de le garder en compte quand on parle de son idée. Moi, pour être 100% honnête, j'ai été coupable de... faux départs à quelques reprises dans ma carrière. Mes amis proches peuvent voir le nombre de projets que j'ai lancés et finalement ils ne se sont pas vraiment passés. Je me pose la question, comment on évite ça, les faux départs ? Je ne suis pas 100% certain. J'ai une couple d'idées, mais si vous voulez ship in parler en DM, sur les comments, whatever, je serais vraiment ouvert à avoir l'opinion de d'autres. Mais moi, je pense qu'un contre-attaque à ce faux départ-là, c'est... de se tenir imputable au niveau de l'exécution. De toujours, toujours recadrer que chaque validation qu'on a tôt dans le processus, c'est juste des petites gouttelettes de gaz pour en faire plus, pour exécuter plus. C'est rien de plus. À part ça, on peut se mettre des milestones d'exécution, des checkpoints, des objectifs d'exécution. On peut psychologiquement se dire... Ok, j'ai le droit d'être fier ou de me donner une tape sur le dos quand j'atteins un milestone d'exécution, quand j'ai construit, quand j'ai fait quelque chose. Je serais vraiment curieux de savoir ce que le monde pense de ça. Ça fait un bout de temps que j'y réfléchis. Mais dans tous les cas, maintenant qu'on a checké les risques, je pense quand même que les bénéfices sont beaucoup plus lourds dans l'équation que les risques. Fait qu'on va parler un peu de bénéfices. Juste pour être 100% transparent, ceux qui m'écoutent, je crois et comprends qu'il y a une nuance entre parler d'une idée tôt, une idée qui est juste ça, une idée, et carrément tenir des interviews customer, que ce soit avec le framework Jobs to be Done, en utilisant The Mom Test de Rob Fitzpatrick, je pense. On n'est pas dans le même mode opérationnel. On n'est pas en train de carrément aller tirer du juice, des pain points, de la value de des customers potentiels qui pourraient mettre du cash en notre idée, c'est-à-dire juste mettre leur carte de crédit et utiliser notre produit. On est vraiment juste en train d'explorer à un stade plus tôt une idée. Ça fait que c'est comme un petit disclaimer pour la suite. All right, les bénéfices de parler de son idée. Si tu poses les questions et que tu parles de cette idée-là aux bonnes personnes, tu vas en avoir un paquet de bénéfices. Je les ai catégorisées dans ma tête pour essayer de les partager et de faire plus de sens. La première catégorie, c'est que tu vas avoir du conseil. Considère donc faire Y ou parler à Z. Deuxième catégorie, c'est l'ambassade, les ambassadeurs. C'est-à-dire, il y a du monde qui get hyped, qui sont excités, puis qui vont dire, All right, dis-moi-le quand tu lances ton idée. Moi, je vais promouvoir ça, je vais partager ça à telle personne. Maintenant, je vais t'aider. Des fois, ça build un early hype qui peut t'aider quand c'est le temps de lancer. Tu vas avoir aussi comme bénéfice des challenges à ton idée. Ça, c'est le best, surtout early, parce que tu n'as pas dépensé d'énergie, de capital, whatever, dans ton idée encore. Ça fait moins mal de te faire challenger. C'est l'aide. T'as du monde qui ont le cœur sans main, qui sont des bons samaritains, ou qui croient en toi, peu importe, qui vont offrir de l'aide carrément. Hey mec, tu serais rendu à faire la promotion en relations publiques de ton idée. I know a guy, I know a girl, whatever, je vais t'aider. Ou Ah, quand tu seras rendu carrément à construire l'application web, si tu veux que je révise le code, ou si tu veux que je te suggère des architectures, je vais être là. Fait que cette aide-là, early, ça peut être super, super helpful. Un autre bénéfice, c'est les intros. J'en ai comme un peu déjà parlé, mais la force souvent d'un entrepreneur, ça va être son network, son réseau. Donc, il y a beaucoup de gens qui vont dire Cool idée, je ne suis pas sûr de X, Y, Z, mais si tu vas de l'avant avec ça, moi je pourrais t'introduire à, mettons que tu cherches du financement, un investisseur de capital de risque, mettons que tu cherches un co-founder, un dev qui cherche un projet d'entrepreneuriat, whatever. Les introductions comme ça, c'est super bon. La dernière catégorie de bénéfices, je dirais, c'est quand même plus les suppléments que j'ai appelés. C'est-à-dire que... Toi, tu arrives et tu te dis, tu pitches A. Voici mon projet, c'est A. Puis là, les gens vont dire, OK, A, c'est cool, mais tu pourrais ajouter B par-dessus ça. Ça, c'est vraiment cool. C'est une lame à deux côtés, je ne sais pas comment le dire en français. C'est double-edged sword. C'est-à-dire que des fois, ça peut te défocusser de ton idée ou t'enligner dans une direction qui est un petit peu trop distante, mettons, de ta vision initiale. Par contre, souvent, ça t'ajoute des bonnes idées. C'est des suppléments à ton idée que tu n'avais pas pensé. Au niveau de la monétisation, mettons, de SaaSpasse du projet que je suis en train de faire, moi, j'en ai eu un paquet de suppléments comme ça qui ont été vraiment, vraiment aidants. OK. Donc là, j'ai envie qu'on quitte le royaume du haut niveau puis du verbiage, puis qu'on rentre plus dans le concret puis le pratique. J'ai le goût de parler des bénéfices que j'ai eus de discuter de façon ouverte à plusieurs reprises de SaaSpasse à plein de monde. J'ai passé une semaine à Montréal, par exemple. J'ai rencontré des amis, j'ai rencontré des fondateurs, j'ai rencontré des devs. C'était super cool. J'en ai profité justement pour m'ouvrir la gueule sur mon projet et essayer de voir ce qui allait sortir comme feedback de l'autre partie. Donc, juste pour rappel, SaaSpasse, il va y avoir une base de données pour les SaaS au Québec, idéalement pour donner plus de visibilité aux SaaS, aussi pour que les founders entre eux puissent se connecter, mais aussi pour que les employés puissent trouver quel genre de SaaS cool il y a au Québec, qui répondent à leurs critères pour aller travailler là, par exemple. Ok, je pense que j'ai assez parlé de SaaSpasse, je vais juste carrément move on à... au feedback que moi j'ai eu. OK. Dans la catégorie conseils, je n'ai eu une coupe de conseils. Un qui était un conseil et un supplément, je vous dirais. C'était carrément tourner SaaSpasse en SaaS Academy pour Québec. SaaS Academy, c'est une grosse communauté internationale de SaaS. C'est payant. Je pense que c'est une coupe de cas par année. T'as accès à du mentorat, des coachs, une communauté privée. des événements en personne, tout ça. SaaS Academy, en soi, c'est un business model, right ? C'est une business profitable. Fait que le focus ou le pivot vers beaucoup plus de contenu, beaucoup plus de communauté, du info product, du consulting, du coaching, c'est une avenue potentielle, je pense, pour SaaSpasse. C'est pas celle que j'ai en tête right off the bat, mais je la garde en back pocket pour voir si ça serait une bonne manière de monétiser. SaaSpasse. D'un côté produit maintenant, j'ai eu d'autres recommandations assez intéressantes. Par exemple, il y a un dude qui m'a écrit sur Slack, il dit Hey Frank, j'aime ça ton idée de SaaSpasse, j'ai vu ça passer. Regarde ce tool-là, ce software-là, ce que ça fait. Le software, ce que ça faisait, c'est que ça permettait de embed, de display vraiment le flot d'utilisation d'un SaaS. directement dans une page web ou dans une app web. Sans que la personne qui consomme ce contenu-là ait besoin de créer un compte, un password, confirmer son adresse, aller à travers l'onboarding du SaaS, etc. C'est comme un espèce de passe-droit pour directement voir ça ressemble à quoi utiliser un SaaS. Vraiment un nifty tool. Ça fait que ça, je mets ça dans ma back pocket et je me dis, ça c'est quelque chose qu'on pourrait implémenter dans les... page qui donne le détail sur les startups, sur les SaaS, sur le site de SaaS Boss. Excellente idée, produit. Un autre gars m'a approché et il a dit Hey man, je trouve ça vraiment cool. J'avais une idée qui était de faire des chalets pour entreprises tech qui ont besoin de faire des retraites, pour focusser sur des projets, pour réaligner la culture d'entreprise, ce genre de trucs-là. Donc là, on se met à parler de son idée. Puis à un moment donné, moi je flash et je suis comme Tu sais, ça pourrait carrément être une aile ou une offre de SaaSpasse. on riait parce qu'on disait, on pourrait appeler ça SaaSpasse là qui sonnait quand même bien pour nous. C'est-à-dire que toutes les SaaSes qui vont être dans cette base de données-là qu'on est en train de construire, eux, ils peuvent, la majorité d'entre eux, vont avoir le besoin ou l'envie éventuellement de faire une retraite avec leur équipe. Par contre, pour l'avoir vécu, moi, faire une retraite avec son équipe, il y a quand même quelques complexités. Pour... organiser les horaires de tout le monde. Souvent, tu as un office manager qui va gérer tout ça. Il faut planifier la bouffe, il faut planifier le matériel. Des fois, il manque de hardware. Des fois, la connexion là-bas n'est pas top. Donc, il y a quand même certains requis spécifiques à un team SaaS quand ils se pointent dans un chalet. Donc là, à jammer là-dessus, on s'est trouvé un modèle qui pourrait être super intéressant pour louer des chalets existants pour des SaaS, mais les chalets seraient set up. parfaitement pour accueillir des teams SaaS avec différents forfaits, blablabla. Anyway, juste un autre exemple de comment peut-être monétiser cette communauté-là qu'on veut créer. Une autre idée de monétisation qui m'a été partagée par un de mes bons potes hier soir, actually, dans une discussion. Tu sais, beaucoup, beaucoup de SaaS, quand ils commencent, ont besoin de voir comment les gens utilisent leurs produits, ont besoin de faire des... screen recordings, ils ont besoin de faire des job to be done interviews, ils ont besoin d'avoir de la data, puis idéalement du visuel, du feedback sur comment les gens utilisent leurs produits. Donc, moi, en buildant la communauté autour de SaaSpasse, je vais avoir un paquet de founders et d'employés clés en SaaS qui vont être sur le podcast, puis ils vont en avoir aussi qui vont être là dans les événements. et qui vont consulter la database, le site. Il y aurait peut-être la possibilité de construire une espèce d'équipe ou de base d'utilisateurs qui sont pros en SaaS et qui sont prêts à faire des tear-downs ou des screen recordings d'eux qui utilisent le produit, ou même peut-être aller plus loin et offrir un service de, vous me dites, la verticale d'industrie dans laquelle vous êtes. je vous garantis 10, 20, 30, 50 utilisateurs qui sont directement votre ICP, votre Ideal Customer Profile, qui vont l'utiliser, votre produit, qui vont s'enregistrer, vous allez avoir du feedback, tout ça. Il y a un modèle, je pense, de monétisation qui pourrait être intéressant aussi. Une autre idée qu'on m'a droppée, ça a été de tenter de scraper les Crunchbase, AngelList et autres répertoires de financement dans le genre. pour display sur SaaSpasse sur notre base de données à nous, le funding que les gens ont eu avec leur SaaS. Je ne sais pas encore à quel point je vais aller granuleur dans la data qu'on va regrouper, présenter, nettoyer, tout ça, pour la base de données, mais je trouve ça vraiment intéressant. Je serais curieux aussi de savoir s'il y en a qui écoutent, si c'est le genre d'info qu'ils voudraient voir rapidement quand ils scannent à travers les différentes startups, quand ils cherchent des startups avec différents filtres. Est-ce qu'ils voudraient voir... Ok, ces personnes-là sont en Seed A, sont-ils à 100 000, excuse-moi, 1 million, mettons, de levée, ou 100 millions en série B, C, whatever. Mais ça, c'est une intéressante idée que je vais creuser un petit peu aussi. Finalement, mon idée préférée, mon feedback préféré vient d'un founder slash client que j'ai vu à Montréal. J'ai ici de Berrycast qui, j'ai expliqué mon idée, tu sais, puis j'étais comme, hey man, SaaSpasse, je pense que j'ai genre six manières de monétiser, tu sais. Je pourrais avoir tellement de data, tellement bien segmenté, nettoyé, tellement bien cherchable qu'il y a une partie de cette data-là qu'on pourrait vendre l'accès à cette data-là à des investisseurs, à n'importe quelle tierce partie qui est comme intéressée à avoir des SaaS comme client. Ça pourrait être des IP. et puis spécialistes, ça pourrait être des fiscalistes, il y a des bureaux d'avocats qui ont des programmes pour Startup Tech, investisseurs, je l'ai dit, tout ça, peut-être même des municipalités, gouvernements, je ne sais pas. Ça, c'est une manière de monétiser. Sinon, il y a un job board. Je pourrais faire payer pour le job board. Après ça, je disais, le podcast, on pourrait avoir des commandites sur le podcast. On pourrait avoir un membership qu'à chaque mois, tu as un monthly drop de content exclusif. Plus, tous les événements, SaaSpasse, sont gratuits pour toi. Tu peux te pointer n'importe où. Qu'est-ce que je disais d'autre ? Je disais, on pourrait faire des partenariats avec les coding bootcamps, les coding schools de ce monde. Ou est-ce que quand tu es sur la page d'une startup, puis tu vois qu'elle utilise la technologie React, peut-être même qu'elle a des jobs open en React aussi, il pourrait y avoir un gros call to action, une box qui dit Hey, vous n'avez pas encore les skills pour faire du React dans une compagnie comme ça ? Bien, checker tel Career Accelerator, checker tel Bootcamp de code à Montréal ou dans les environs, whatever. Puis avoir une code sur ces leads-là. Donc c'est ça. pitchait un paquet d'idées de monétisation back-to-back puis il m'a juste dit c'est vraiment cool c'est vraiment cool mais comme relaxe un petit peu puis donne-toi le droit de ne pas savoir ça va être quoi ta manière de monétiser c'est le genre de conseil que moi je donne dans des startups quand je les mentor ou whatever mais c'était tellement rafraîchissant de l'entendre d'un autre founder qui me dit, il va se passer 10 000 affaires qui ne t'auraient pas prévues. Tu vas apprendre du market, tu vas apprendre de tes users. Attends avant de caller des shots sur comment tu vas monétiser, puis ne stresse pas trop là-dessus. Focus plus sur l'exécution qui revient au début du show, right ? Fait que j'ai bien aimé cette idée-là. Donc, pour aujourd'hui, ça fait pas mal le tour, les amis. J'espère que ça vous a donné le goût de parler de votre idée pas mal plus, parce que... Pour conclure, je vous dirais vraiment que, de mon point de vue, les bénéfices pèsent pas mal plus lourd que les risques. Puis si vous voulez jammer sur des idées, sur LinkedIn, sur Facebook, vous pouvez me DM. Je pense que dans certains prochains shows, je vais faire peut-être une section genre Ça se pourrait-tu ? ou SaasPasserait ? qui serait genre juste des idées de SaaS vraiment cool qui règlent des problèmes qu'on a tous. Freestyler là-dessus, ce serait pas mal le fun pour ceux qui guéquent SaaS et entrepreneuriat. Ce qui s'en vient par la suite, c'est excitant. J'ai des guests déjà confirmés pour le show. Donc, ce ne sera pas toujours des épisodes solos, comme j'avais mentionné. J'ai des guests vraiment cool, de des SaaS vraiment cool. J'ai hâte de juste shoot the shit, aborder un thème de façon informelle avec eux, puis voir où SaaSpasse. Oh, boom, encore une fois, SaaSpasse. Puis, c'est ça. La suite s'en vient. Je suis hyped, puis privilégié d'avoir le temps. temps d'investir dans un projet comme ça qui me plugue et qui me ground avec du monde qui m'inspire. J'espère que les conversations que j'ai, soit seule dans ma tête comme celle-là, ou seule que j'ai, je vais avoir avec d'autres founders, d'autres employés clés en SaaS. J'espère que ça vous inspire et que vous crainquez aussi. Cheers ! Coup de gré.
Updates sur le podcast, la cie, les events IRL. Contenu premium pour les abonnés SaaSpal — éditorial de Frank, Q&A, roadmap du pod.