Aujourd’hui, je jase avec Marie-Katherine Jobin, fondatrice chez Lila, un logiciel intelligent de logistique d’achat.
Lila c’est ~4 ans, une application depuis 3 mois et 3 employés temps plein
On retrace son parcours : d’employée qui build un outil internet à consultante, à tech founder pour finalement gagner les deux prix au SaaSpasse Pitch Party
On couvre ensuite plusieurs points, comme :
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Marie-Katherine Jobin: 50% des dépenses reliées au développement de l'app sont payées par une sub. L'autre 50%, je l'ai déversé soit de mes poches ou soit de revenus de consultation que j'allais chercher. Fait que moi, je faisais du consulting, tout l'argent qui rentrait, ça partait en salaire.
François Lanthier Nadeau: C'est quand même dégain.
Marie-Katherine Jobin: Ouais.
François Lanthier Nadeau: What's up, folks ? Bienvenue sur SaaSpasse. Aujourd'hui, je jase avec Marie-Katherine Jobin, fondatrice chez Lila, un logiciel intelligent de logistique d'achat. Fun fact. C'est elle qui a gagné les deux prix du Pitch Party, donc shout-out. On parle de son parcours fascinant qui passe d'employé qui se build son propre tool à l'interne à consultante indépendante à tech founder. All right, on passe au show. Let's go. Marie-Katherine Jobin bienvenue sur SaaSpasse.
Marie-Katherine Jobin: Merci beaucoup, je suis contente d'être là.
François Lanthier Nadeau: Je suis contente que tu sois là. Normalement, je commence avec un mini-recap de comment on se connaît. On se connaît peu. On s'est parlé, on s'est vus deux fois, c'est la troisième fois qu'on se voit. Puis on s'est connus dans le cadre du pitch party qu'on a organisé chez Workly en septembre, octobre.
Marie-Katherine Jobin: Oui, en octobre.
François Lanthier Nadeau: En octobre. Puis à ce pitch party-là, je vais te laisser expliquer qui a été la grande gagnante des deux prix.
Marie-Katherine Jobin: Non, excuse, c'est en novembre. C'est terminé en octobre. Non, c'est ça, c'est assez récent. Mais oui, dans le fond, on était six à compétitionner vraiment à six belles entreprises. Mais j'ai en effet gagné le prix du jury et le prix du public.
François Lanthier Nadeau: Exactement. C'était comme de la consulte avec un paquet de partners, un cash prize, puis il y a du feedback sur le pitch, grosso modo. D'ailleurs, on est en train de fine-tuner la... post-prod de tout ça puis on va le mettre sur YouTube, je pense, pour que l'on puisse voir la compétition.
Marie-Katherine Jobin: Oh, OK, nice. Ah,
François Lanthier Nadeau: je ne te l'avais pas dit.
Marie-Katherine Jobin: Non.
François Lanthier Nadeau: All good. Marie, tu veux-tu nous faire un petit recap de toi, t'es qui, genre, pour qu'on ait une idée de ton profil, genre, en accéléré ?
Marie-Katherine Jobin: Oui, bien, écoute, moi, je suis, en fait, bachelière de l'Université Laval. J'ai étudié en admin, marketing et gestion internationale. C'est cool. Ma première expérience de travail a pas mal été en représentation des ventes. J'ai travaillé pendant un court moment comme représentante, puis ce n'était vraiment pas fait pour moi. Je n'ai vraiment pas aimé ça, puis je n'étais pas capable d'arriver et d'atteindre les objectifs. Puis j'ai découvert le merveilleux monde des achats, de l'approvisionnement en travaillant chez Simons. Dans le fond, quand tu rentres chez Simons comme acheteur, ils ne demandent pas nécessairement d'expérience. Ça fait qu'ils vont te prendre au niveau où tu es, puis ils vont te former. Ça a vraiment été une magnifique école pour moi. Puis ensuite, j'ai été chez Surimini chez Ceramique L'Entrepôt. Aujourd'hui, j'ai mon entreprise, Lila, dont je suis la fondatrice et présidente.
François Lanthier Nadeau: Super ! Puis Lila, en mode pitch d'ascenseur, ça ressemble à quoi ?
Marie-Katherine Jobin: Lila, c'est un logiciel de planification des achats pour les commerces de détail, vraiment pour les aider à... Faire des meilleures budgétisations, meilleurs plans d'assortiment, savoir quel produit acheter quand, à quel prix, en quelle quantité l'acheter. Donc, vraiment pour tout automatiser le processus de planification des achats que les commerces de détail vivent au quotidien.
François Lanthier Nadeau: Ça fait que ça, évidemment, des problèmes et des défis que toi, tu as vécu. Puis, on va faire le pont entre tes expériences jusqu'à Lila dans notre convo. Oui. As-tu une couple de chiffres à nous lancer sur Lila, juste années d'existence ou n'importe quel chiffre que tu as ?
Marie-Katherine Jobin: Oui, exact. dans le fond l'idée est née en 2021 mais officiellement est incorporée en 2022 aujourd'hui Lila on a l'application qui est lancée depuis deux mois trois employés temps plein donc deux développeurs full stack une responsable du développement des affaires et moi-même sinon c'est tellement récent niveau revenu on n'est pas encore là on est vraiment au début de la commercialisation débute la commercialisation. Donc, on a quelques clients qui sont en essai sur la plateforme, mais pas encore de revenus.
François Lanthier Nadeau: Malade. Lise la solution.com, pas de S. Première question d'une extrême importance. Bon, évidemment, toi, tu as de l'expérience dans le domaine de la mode. La première question, c'est est-ce que tu préfères mon habillement, mon accoutrement aujourd'hui ou mon accoutrement de pape que je portais au pitch party ?
Marie-Katherine Jobin: Je pense que je vais y aller pour ton accoutrement de pape. C'était assez impressionnant. Tu l'as quand même au nez toute la soirée. J'étais comme, non, à quel moment il enlève le chapeau ? Non, 4 heures de temps.
François Lanthier Nadeau: Oui, j'avais très chaud. Bon, merci pour ce compliment pour lequel je suis allé moi-même pêcher. Parle-moi donc de la jeunesse de Lila. J'ai le goût de... En fait, commençons au commencement, c'est-à-dire, à un moment donné, que tu sois chez Simons sur une mini-céramique entrepôt, c'est-tu le mot ? À un moment donné, tu vis un problème ou un défi, puis tu commences, en tant qu'employé, construire quelque chose ou patenter quelque chose pour régler ce problème-là.
Marie-Katherine Jobin: On part de là ? Oui, on part de là, carrément. C'est carrément les tout débuts de Lila. C'est né en 2019, pendant la pandémie. C'est la panique un peu partout, coupures. les magasins ferment je me ramasse dans une entreprise où il y a beaucoup de coupures de poste je me ramasse tout ça dans un département où on doit normalement être 3 ou 4 acheteurs puis moi je suis rentrée comme assistante acheteuse à cet endroit là puis pour y arriver à la fin de mes semaines, être capable de tailler mes objectifs je commence à vouloir me bâtir un assistant virtuel je commence juste à m'intéresser plutôt À Excel. Je connaissais honnêtement vraiment pas grand-chose à Excel, faire une somme ou quoi que ce soit. Je me suis dit, écoute, je vais essayer de me construire un open to buy qui est comme un rapport un peu type quand tu es un acheteur dans le commerce du détail. Je me suis dit, je vais le faire à Excel. Ça a été ma mission. Pendant deux ou trois mois, j'ai travaillé là-dessus. Le soir, le week-end, je prenais des cours d'Excel pour vraiment ne pas m'éduquer. J'ai vraiment mieux fait ça. finalement, assez rapidement, puis avec l'aide d'un développeur aussi sur place, on a réussi à connecter mes fichiers Excel avec le ERP de la business, puis c'était tout rendu automatisé, puis j'étais capable de sauver des dizaines d'heures, des fois des vingtaines d'heures par semaine avec les fichiers Excel. Puis non seulement ça, je sauvais du temps, mais j'étais aussi capable d'atteindre mes objectifs d'inventaire à la fin de saison. Tu sais, quand tu es dans une business saisonnière, tu ne veux plus te ramasser à la fin de l'année. avec ton stock d'automne, mettons, puis tu recommences en printemps, puis c'est non-stop. Puis également, atteindre les objectifs de vente, augmentation de vente, augmentation de marge. Là, pour moi, ça a été un moment assez illuminant. Ça a été une illumination pour moi de faire comme, Hé, on dirait que je tiens quelque chose entre les mains. Puis un bon ami à moi, Raph Paquin, il m'a dit, Marie, C'est vrai, le vent d'achat-pé-fer, ton open-to-buy. C'est ça, c'est resté dans ma tête. Tu connais Raph ? Oui. Puis, j'étais comme... Je pense qu'on était dans un chalet ou je ne sais plus. Mais c'était genre, André, c'était comme une joke. Puis, j'ai comme ri. Parce que lui, il a vendu une lampe à achat-pé-fer. Donc là, j'étais comme, écoute, finalement, ce n'est peut-être pas le temps de tomber dans l'oreille d'une sourde. Ça fait que moi, ça a fait son chemin un peu. J'ai été directrice des achats chez Ceramique L'Entrepôt pendant un an avant de finalement faire le saut. Je me lance en affaires. Avec les fichiers Excel que j'ai, je vais aller cogner à la porte de d'autres business puis leur demander s'ils ont des enjeux d'achat, s'ils ont besoin d'économiser du temps. Puis, je vais vous développer ces fichiers Excel. Donc, il y a eu beaucoup, beaucoup d'intérêt. J'ai fonctionné comme ça pendant un an et demi. Avant, de mon nez réalisé, qu'il y avait quand même des petits bugs dans Excel, c'était lent. Une business, mettons, qui avait... Par exemple, Mochoc, ça a été mes premiers clients avec mes rapports Excel. Puis eux, il fallait que je les splitte en six fichiers parce que c'était trop lourd. Puis là, il y a même des limites. J'imagine qu'il doit y avoir des trucs plus puissants que ça. J'ai approfondi mes connaissances avec Power BI. J'ai tout transféré sur Power BI. Même là, encore une fois, je me disais qu'il y a des limitations. Si tu veux faire de la saisie, faire tes prévisions de vente, tu ne peux pas. RBI, c'est un outil d'analytique de données. Fait que je ne construis pas un objet pas choix. C'est ma destinée.
François Lanthier Nadeau: C'est cool parce que tu as essayé, tu n'as pas commencé comme plusieurs profils peut-être un peu plus ingénieurs vont commencer, c'est-à-dire overkill côté technique. Je vais construire la chose la plus custom, la plus sophistiquée pour régler tous les problèmes. Tu as compris les outils que tu avais pas à pas, tu les as stretchés jusqu'au bout. Puis après, tu as fait des moves de genre, OK, il va me falloir quelque chose de plus costaud, de plus onéreux en temps et en argent. Mais j'ai le goût qu'on revienne un petit peu, parce qu'il y a deux trucs que tu as dit qui m'intéressent. Tu as dit, un, je prenais des cours d'Excel, genre le soir et le week-end. Je suis curieux, genre, comment tu as googlé, genre, cours d'Excel ? Oui, puis ce n'était pas des cours en... C'était YouTube.
Marie-Katherine Jobin: Exact, c'était des genres de YouTube, puis d'autres plateformes qui te permettent vraiment en niveau. Tu commences, là, t'apprends. Aujourd'hui, on va apprendre les tableaux croisés dynamiques. Etc.
François Lanthier Nadeau: Puis, tu payais-tu pour ça ?
Marie-Katherine Jobin: Non, je ne pense pas que je payais. Le nombre de temps que j'ai passé sur des forums. Je faisais des pauses Facebook. Genre, hey guys ! Je suis bloquée. Deux jours, je passe là-dessus. Telle affaire, je ne suis pas capable de le faire. Il y avait du monde qui répondait. Des actueurs. Ça m'a vraiment donné un bon coup de main.
François Lanthier Nadeau: La beauté d'Internet et des communautés niche. Quand tu exprimes un problème, la quantité de personnes qui vont le voir, il y a une bonne chance qu'il y ait quelqu'un de sharp qui puisse t'aider. C'est malade, ça. L'autre affaire qui m'a buggé, c'est comment tu faisais ta job avant de les builder, tes premiers tableaux Excel, dans le fond. On s'entend, c'est pas des compagnies qui sont à l'âge de pierre. Tu devais pas être avec une plume et un parchemin pour genre, je vais prendre les trois vestons. C'était quoi les outils ?
Marie-Katherine Jobin: Avant Excel ou avant mes rapports master rapport Excel, c'est ça ? Oui. Comment je prenais ? Ça restait encore du Excel, mais c'est très long. Tu vas sortir tes ventes, tu vas les analyser pour une période. Tu vas sortir tes achats. Beaucoup, beaucoup d'extraction. tu ramènes tout ça manuellement. Au final, je ne suis pas passée de rien à Excel. Je suis passée d'un Excel vraiment long.
François Lanthier Nadeau: Lightweight.
Marie-Katherine Jobin: Oui. Là, on voit vraiment ce qu'on se trouve de quoi qui va nous aider pour vrai. Ce n'est pas vrai que ça va me prendre plus de temps à monter mon rapport que de faire l'action ensuite, de faire mon achat. C'était plus long d'entretenir ça que de passer une commande à mon fournisseur.
François Lanthier Nadeau: T'avais-tu un background entrepreneurial quand t'étais plus kid ou whatever ? T'avais-tu un classique genre un stand de limonade ou genre, je sais pas là, organiser des événements ? Je sais pas. T'avais-tu déjà eu ça ? Non. T'es arrivé plus là ?
Marie-Katherine Jobin: Pis même encore aujourd'hui, je te considère même pas encore. Je suis comme l'imposteur. Moi, je voulais pas nécessairement être entrepreneur quand j'étais jeune. On dirait que je me visionnais dans une position où je savais qu'un jour je voulais construire de quoi, où je savais que je voulais avoir de l'argent. Moi, je vais faire du cash. Fair enough. Après ça, j'étais là, comment tu y arrives si tu en as une entreprise ? Je suis tellement pas une entreprenante. On se rappelle mon expérience représentante des ventes, comment je me disais que je suis tellement pas bonne. C'est encore vrai aujourd'hui. J'ai bien de la misère à vendre mon produit.
François Lanthier Nadeau: Je ne sais pas, tu as gagné le pitch party, Crispin ? C'est un exemple concret, non ? Je l'ai gagné un peu.
Marie-Katherine Jobin: Bitch, mais j'ai... Je comprends.
François Lanthier Nadeau: Je comprends la différence. Mon point étant que, selon moi, de la manière que tu l'as vendu puis raconté, t'étais sharp.
Marie-Katherine Jobin: Mais sinon, retournons encore un peu plus tôt dans les expériences. J'ai fait l'émission commerciale de l'Université Laval. Ouais, OK. Fait que c'est... Tu vends ton smartphone ? Oh my God. Tu me fais tellement de me faire passer une anecdote au secondaire. Je sais même pas si j'ai le droit de dire ça.
François Lanthier Nadeau: Dis-le au pire. On le coupera en post-prod. C'est pas grave.
Marie-Katherine Jobin: C'est... J'avais ma business de fausses cartes.
François Lanthier Nadeau: Oh mon Dieu, c'est incroyable. Charles,
Marie-Katherine Jobin: je disais aux gens, amène-moi ta carte d'assurance maladie. Puis là, moi, j'avais mon laboratoire dans ma chambre. Puis là, avec une chandelle pour toujours brûler le bout du levier. Je faisais fondre le plastique. Puis là, mettons, pendant l'année de naissance, il fallait que je transforme ça dans une année qui était... On se donnait deux, trois ans max. Oui, oui. Je me rappelle, c'était incroyable. Les gens me donnaient un petit 20$. Je prenais 20$ de dépôt et un autre 20$. J'ai genre 40$ pour le full scale. C'est incroyable. Tu viens de me faire allumer que c'était écrit dans le siège.
François Lanthier Nadeau: C'était là. Je le vois dans le film de ta vie. C'est comme l'élément déclencheur. La origin story. C'est complètement débile. Quand est-ce que tu... Comment ça travaille avec du monde technique, genre ? Parce que là, t'as comme dit, il va falloir que je construise une app, mais Excel Power BI de ce monde, on dirait que je pogne le plafond.
Marie-Katherine Jobin: Day one, avec mes fichiers Excel, je collabore avec Michel, qui est un développeur, un ingénieur de données. Puis lui, c'est un pro de SQL, mettons, puis des ponts, puis des connecteurs API. Lui, il me connectait à mes fichiers Excel avec n'importe quel système des business. J'allais cogner à n'importe quel business. Il me disait que je suis sur Chain Drive, je suis sur Ogasis, etc. Je lui disais qu'il n'y avait pas de problème. Je suis accompagnée du pro qui va connecter mon fichier Excel avec votre système. Puis lui, à un moment donné, j'étais comme on va développer une app Il me disait que ce n'était pas ça que je faisais. Hors scope. Hors scope. À ce moment-là, premièrement, il fallait que je trouve un dev. et je n'avais pas vraiment d'argent pour le payer. Pendant longtemps, mes offres d'emploi, c'était vraiment recherche cofondateur technique. Sur LinkedIn, ça n'a pas fonctionné. J'ai passé du monde en entrevue. J'avais beaucoup de candidatures, mais au final, tu réalises. Tu te cherches un partner, tu te cherches quelqu'un avec qui tu vas tellement construire de quoi d'important que c'est pas en regardant un CV et en disant Ah ben oui, ses expériences sont incroyables À partir de ce moment-là, je me suis dit Bon, il faut vraiment que je cherche un fit, j'en ai pas trouvé Puis j'ai été capable d'aller chercher des subventions qui m'ont permis de me déstresser. Arrête de chercher un co-founder technique, de le presser, de le rusher, parce que j'avais peur de me ramasser à prendre une décision trop quick. Puis, il me ramassait avec quelqu'un que ça ne fait pas. Fait que j'ai eu, au moins à ce moment-là, la paix d'esprit de me dire, bon, mais maintenant, avec cette subvention-là, je suis capable de payer un salaire. Fait que je suis capable d'engager un dev. Puis là, tout mon mindset a changé. Puis, j'étais rendue avec bien moins exigeante dans mes entrevues, tu sais. Je n'étais pas genre question de vie ou de mort, là. Oui, oui,
François Lanthier Nadeau: oui. Mais c'est intéressant parce que, tu sais, la ressource que tu aurais allouée à un ou une co-founder technique, ça aurait été... l'équité de ta compagnie. Toi, tu désires avoir un succès financier, tu le sais que ça a une valeur, l'équité de ta compagnie potentielle, qui est extrêmement plus élevée que l'argent d'une sub que tu réussis à aller chercher. C'est comme si tu as nivelé un peu tes attentes, tes requis, en fonction de la valeur de la ressource que tu dépensais, qui n'était pas ton équité de compagnie, mais du cash de sub. C'est super legit, je trouve.
Marie-Katherine Jobin: t'es reviré de bord pis t'as fait regarde il faut que ça shippe côté technique si je trouve pas de co-founder technique laisse moi genre trouver des devs qui peuvent m'aider exact c'était ça pis à ce moment-là j'ai jamais fermé la porte pis j'ai à trouver un co-fondateur technique mais je me suis dit au
François Lanthier Nadeau: moins là je suis moins rushé de le trouver parce que mon produit peut commencer à être développé pis là juste pour mettre l'écosystème ou l'environnement mettons technologique de tes clients en perspective du moins avant Lila donc Chacun de ces compagnies-là, que ce soit des Surimini ou Simons de ce monde, ont ce qu'on appelle les ERP. Oui. Je crois que c'est Enterprise Resources Planning. Je ne m'en rappelle jamais exactement. Mais c'est basiquement une grosse bête logicielle qui te permet de gérer des opérations, des stocks, des processus, des personnes. Quand tu as un méga warehouse ou plein d'inventaires à quelque part qui bougent à plein de places, dès que c'est chunky, j'ai l'impression, côté physique, tes opérations, souvent, il y a un ERP d'impliqué.
Marie-Katherine Jobin: Oui.
François Lanthier Nadeau: Ça fait que ça, il y a une quantité phénoménale de data qui flow à travers ça. Il y a différentes technologies qui sont utilisées pour les construire. Ça fait que tout ta job, c'était de t'assurer d'aller chercher les bonnes données dans ces ERP-là. Oui. Puis ça parlait des deux bords, toi. Dans le fond, c'est-à-dire ton app, pouvais-tu changer les affaires dans les ERP ? Mais pas quand c'était Excel, clairement. Exact. Là, c'était plus en mode read. Oui, mais là,
Marie-Katherine Jobin: aujourd'hui, oui, c'est bidirectionnel.
François Lanthier Nadeau: C'est bidirectionnel aujourd'hui. Oui. OK. Ben, bougeons aujourd'hui, parce qu'aujourd'hui Lila tu le je veux pas aller aujourd'hui tout de suite non backtrack fait que dis-moi comment ces premières embauches-là et les premiers mois qui ont suivi ont été pour toi parce que c'était la première fois ish que tu gérais à temps plein des talents techniques des devs oui parce que Michel c'était comme à temps partiel juste plus pour la donner c'était comme Yo, on build quelque chose avec un front-end, un back-end, hosté comme du monde, etc.
Marie-Katherine Jobin: OK. Mon Dieu, ça a été tellement une belle aventure, mais puis ça en est encore une, là, tu sais. On a commencé à développer il y a 16 mois, donc en septembre 2023. Puis au début, on s'assoyait, puis j'étais comme... Ça, c'est mes fichiers Excel, fait que genre, let's go, on build. Puis j'étais comme, attends un petit peu, le mari, genre... Ton app, là, ce que tu veux développer, c'est comme... 95 des chiffres, de l'analytique de données. Puis, il faut qu'on sache où est-ce qu'on met ces données-là, comment, dans quelle architecture, dans quelle base de données, comment qu'on la synchronise. Puis là, j'avais choisi Shopify comme premier connecteur. Il fallait tout monter en fonction des données Shopify. Ça a été trois, quatre mois de brainstorm. On faisait des genres de... d'arbres, des schémas, de la schématisation de données. Fait que là, on va avoir le produit. Le produit va être connecté aux ventes. Puis là, bien, ventes, il va y avoir la table de vente puis la table de vente par produit. Fait que tout ça, on était en train de faire la schématisation. Puis avant qu'on commence à coder une feature, ça a pris septembre, octobre, novembre, décembre. Tu sais, on a commencé en janvier à peu près. Puis là, moi, je suis capotée. Je me suis dit, bien, voyons. Moi, en janvier, je voulais avoir mon MVP. Fait que là... Euh... C'était correct. C'était deux devs à ce moment-là. C'était deux devs que j'avais dans mon équipe. Un qui est encore là aujourd'hui. Puis, qui avait chacun leur emploi temps plein. Ils faisaient ça, je crois, la fin de semaine. C'était bien normal. À travers ça aussi, moi, je ne savais pas comment les guider, comment faire la gestion de priorité. Il y a probablement bien des moments où on a travaillé sur des choses qui étaient complètement inutiles. Quand on y repense aujourd'hui... Pourquoi on a fait ça au début ? On aurait pu attendre à la toute fin, mais c'était comme un peu nouveau pour toutes nous.
François Lanthier Nadeau: All right, folks. Petit shout-out aux chiffres. Partenaires certifiés, ça se passe. Une firme comptable, tech-enabled, qui organise vos finances. De la comptabilité cloud à la paie à la fiscalité, c'est le bras droit de l'entrepreneur tech. Ils ont aidé un paquet de SaaS bootstrapped ou fundé. Check them out sur saspass.com slash partenaire avec un S. Puis manquez pas le show 74 avec Jean-Gab sur le pricing. OK ? de retour au pod. Puis sans vouloir... Écoute, c'était-tu du monde sur le spectre de junior à senior ? C'était plus junior, plus senior ?
Marie-Katherine Jobin: Intermédiaire. Tu sais, des gens de 5-6 ans d'expérience en développement.
François Lanthier Nadeau: Tu les as trouvés comment, eux autres ?
Marie-Katherine Jobin: Antoine, lui, c'était un ancien collègue d'Uni. En fait, on avait fait l'émission commerciale ensemble. Puis à un moment donné, je le vois passer sur... Facebook ou LinkedIn, je ne sais plus où. Puis, j'étais vraiment en recherche à ce moment-là d'employer. J'avais probablement une offre d'emploi sur LinkedIn. Mais en même temps, moi, je poachais. J'écrivais à du monde sur LinkedIn non-stop. Hey, tu as l'air d'avoir un profil intéressant. Moi, j'ai des fichiers Excel, puis je vais les coder. J'écrivais à plein de monde moi-même. Puis là, lui, il m'a dit, Cré, on s'appelle à soir. Il s'est affûté. Il m'a dit que je serais intéressée à faire ça le soir puis le week-end. Puis... J'ai un ami, Phil, qui, lui aussi, s'en intéresserait d'embarquer dans le projet à temps partiel. Puis moi, au début, je voulais juste une personne, mais il m'a dit non, non. Surtout si on est à temps partiel, il faut qu'on soit à deux. Ça travaille vraiment mieux à deux. Fait que c'est comme ça que ça a commencé.
François Lanthier Nadeau: C'est hot parce que t'as vraiment de l'énergie. On dirait que t'as un biais pour l'action fort, mettons, dans toutes les phases, mettons, de ta carrière que tu décris. C'est comme, il me faut un dev. parfait, je vais écrire à plein de monde sur LinkedIn, je vais leur dire, je m'en fous de où tu travailles, je vais checker ton profil, même sans nécessairement, toi, avoir l'expérience de genre, c'est quoi exactement le profil que j'ai besoin, puis comme, je sais pas, je respecte beaucoup ça, je t'envoie ces fleurs-là, je pense aussi que c'est extrêmement difficile pour des fondateurs non techniques de commencer. puis d'avoir un équilibre, une confiance, mettons, par rapport à, genre, surtout des solos, en fait, fondateurs, fondatrices, fondateurs, solos, que tu n'as pas l'expérience technique, bien là, tu es comme un peu toujours à la merci entre guillemets, de, genre, la bonne foi, le talent, la disponibilité des gens que tu trouves puis que tu amènes dans ton crew, tu sais, dans ton équipe. J'ai écrit là-dessus récemment, justement, c'est... Avais-tu des doutes comme ça ? Avais-tu des insécurités de genre, Christ, dans le fond, est-ce que c'est vrai ce qu'il est en train de me dire là ? Ou genre, Je devrais-tu... Je ne sais pas si je devrais dire oui ou non à telle fonctionnalité. As-tu vécu ça un peu ?
Marie-Katherine Jobin: Tellement. Avant même, les fonctionnalités, c'était la stack. En quoi ? On met ça ouf. Puis là, j'étais là. Je les écoutais parler. Puis j'étais là, Les gars, je vous fais confiance, mais je n'ai aucune idée si on est en train de s'emmagasiner une dette. technique. Est-ce que ça va soutenir une croissance ? Est-ce que si on scale, ça va encore être solide ou c'est bon pour du temporaire quand tu as deux, trois clients ? Je me suis tout le temps demandé ça. J'étais quand même un peu chanceuse de, par mon entourage, de m'emmerder de valider. Là, on code en TypeScript, c'est bon. C'est quand même jusqu'à tout récemment que quelqu'un a vu ma tech stack et il était là C'est vraiment hot. vous êtes vraiment comme solide. Puis je suis allée, voilà. Parce que moi, j'avais aucune idée au début.
François Lanthier Nadeau: Mais tu prenais l'action d'aller valider avec des gens de ton réseau. Ouais,
Marie-Katherine Jobin: peut-être pas beaucoup, parce que, tu sais, peut-être j'aurais pu plus le faire, mais tu sais, j'essayais un peu, ouais.
François Lanthier Nadeau: OK, super. Puis avant qu'on continue sur, genre, Shopify, qui est quand même un peu un de mes prochains points, c'est, tu avais des idées. des attentes ou des requis par rapport à, mettons, un potentiel co-founder technique, comme tu parlais plus tôt, qu'est-ce qui faisait que tu n'étais pas sûr ou que tu faisais non ? Qu'est-ce que les personnes que tu rencontrais n'avaient pas ou avaient, qui faisaient que tu étais comme, je ne pense pas que ce serait un bon fait de co-founder ? Qu'est-ce que tu étais dans ta tête à ce moment-là ?
Marie-Katherine Jobin: Des fois, je n'étais même pas capable de mettre des mots. C'était vraiment juste un gars de filet.
François Lanthier Nadeau: L'intuition.
Marie-Katherine Jobin: Clash de personnalité. Je suis quelqu'un qui est quand même assez soft. J'ai un petit peu de la misère avec les gens qui sont trop des fortes personnalités ou un peu trop orgueilleux. Fallait que ça fitte à ce niveau-là parce qu'on va traverser des moments crucials. Il faut que je sache que dans ce moment-là... dans ces gros moments-là que je vais être bien entourée. C'était vraiment au niveau très intuition.
François Lanthier Nadeau: Fit personnel, fit culturel, qui est extrêmement important. Exactement. Plus important que les compétences, le réseau, le capital que la personne va amener sur la table. J'en avais parlé dans un de nos calls. La majorité des startups qui failent, mettons que ce n'est pas une histoire de product market fit ou une histoire de mauvaise gestion de cash flow. contexte macroéconomique, c'est les co-founders qui ont du beef ou qui ne s'entendent pas et qui fall out. Exact. C'est méga important à ce côté-là. La porte est-tu encore ouverte de ton côté par rapport à la co-founder technique ?
Marie-Katherine Jobin: Oui, certainement.
François Lanthier Nadeau: OK. Je ne vous pose pas trop creuseux. Non,
Marie-Katherine Jobin: mais même, j'ai rencontré quelqu'un tout récemment et à date, fit personnalité et tout, ça va super bien. On commence un essai.
François Lanthier Nadeau: C'est smart que tu aies dit on commence un essai. Puis je trouve qu'il y a beaucoup de... Tu sais, quand ta vision, quand t'es founder solo, non technique, puis t'as une vision produite, puis que la réalité de construire la Christy de Patente puis de te rendre à ta vision, ça va passer vite ou que ça fait longtemps qu'il se passe ton goût, des fois, tu vas mettre, genre, tous tes espoirs et tes aspirations sur une personne, mettons, qui arrive. Puis tu vas, genre, faire... Ah mon Dieu, ça fait tellement longtemps que j'attends d'avoir quelqu'un qui va s'occuper de tout le côté technique. Fait que genre, let's go, all in, genre, tu sais. Puis des fois, tu laisses tomber le rationnel dans ta validation. Genre vraiment t'assurer que c'est un bon choix, cette personne-là. Puis tu laisses l'émotionnel faire comme Ah, je m'imagine un scénario où cette personne-là règle tous mes problèmes. Puis t'as pas l'air d'être là-dedans. Tout ça pour dire que c'est bon.
Marie-Katherine Jobin: Mais dans mon cas, mettons, je suis rendue... À 16 mois qu'on a commencé cette aventure-là, vraiment technologique. Mais à quelques reprises, il y a eu des gens que j'ai croisés. On a discuté. Le niveau personnalité, c'était là. Ensuite, on discutait. C'était au niveau ensuite. Comment tu détermines, tu donnes combien de parts à quelqu'un qui arrive un late co-founder, dans le fond ? Puis cette personne-là, tu sais, combien de parts je donne puis combien je le rémunère. Ça, ça a été des fois des sujets que je n'étais pas capable de m'entendre avec d'autres personnes. C'est tough.
François Lanthier Nadeau: C'est extrêmement tough.
Marie-Katherine Jobin: Fait que c'est de trouver quelqu'un que ça ne lui dérange pas d'arriver un peu tard dans le process. J'ai déjà une app. Aujourd'hui, je parle, j'ai déjà une app. J'ai dérisqué, j'ai financé ma business. Puis, tu vas-tu accepter de... pas nécessairement te faire payer en échange d'avoir des parts. C'est-tu suffisant pour toi ? Il faut que ce soit suffisant, en fait.
François Lanthier Nadeau: En fait, il faut que ça te coûte de quoi pour que t'ailles de l'équité. C'est qu'au final, de façon bien vulgaire, je pense, il faut que ça te coûte de quoi, l'équité. Il faut que ça te coûte du capital si t'es un genre d'investisseur. Il faut que ça te coûte du temps pour du sweat equity si t'es un... early ou même late co-founder, il y a quelque chose de... Il faut honorer la valeur actuelle et potentielle de l'équité des actions de sa compagnie-là d'une manière ou d'une autre. Puis l'autre pan que je ne sais jamais comment contraster avec l'espèce de coût de temps ou d'argent initial, c'est le upside un peu. Est-ce que, oui, ça ne te coûtera pas nécessairement du cash ou du temps à rentrer, mais si le fait que tu rentres... crée un upside de fou dans la compagnie, du genre de ton réseau, ton expérience, ton expertise, va faire en sorte que la compagnie va valoir encore bien plus cher, ça aussi, ça peut être valorisé. J'ai quand même l'impression qu'une erreur que les jeunes founders vont faire souvent, c'est aller all-in avec du monde, tout splitter égal, puis créer des conventions d'actionnaires qui lock ça dans le simile, sans clause de retrait des affaires, sans toutes les espèces de checkpoints. point de qui on a tout vraiment contribué comme on a dit qu'on avait contribué on est tout aussi motivé on est tout le même skin in the game puis le conseil que je fais souvent c'est vraiment marquez vous sur une napkin papier puis genre prenez vous médiateur avocat qui va juste au moins un minimum d'imputabilité. Parce qu'il y a des histoires d'horreur des deux bords. T'as des histoires d'horreur de monde qui signe aucun papier, pis que là, il donne du sweat, du sweat, du sweat, il travaille, travaille, travaille, travaille, pis là, il arrive plus tard, pis c'est genre, Ouais, mais on avait rien signé, fuck you genre, t'es pas dans l'équité. Mais t'as l'inverse aussi, de genre, on signe tous les papiers, direct, pis genre, on est 33, 33, 33, pis on est 3, pis finalement, il y a une des trois personnes qui fait sweet fuck off Pis genre, il y a pas les mécanismes en place, mettons, d'actionnaire pour faire... ben là, you're out. Ça fait que ça devient du bois mort, du bois mort qui coast, qui ride sur, genre, les efforts des autres. Pis là, c'est frustrant. Fait que, tu sais, des histoires de même, j'en ai entendu un paquet. Fait que je sais jamais exactement le conseil précis à donner à part, tu sais, tierce partie, minimum de structure d'imputabilité, pis des choses incrémentales avec des possibilités de crisser du monde dehors,
Marie-Katherine Jobin: tu sais. Ouais, 100%. Pis j'ai envie d'ajouter aussi à tout ça, parce qu'il y a un de mes mentors qui m'a dit, pis j'ai dit, Je lui posais la question, est-ce que je devrais avoir un cofondateur technique à un certain moment de mon processus ? Il m'a dit, Marie, un cofondateur technique, ou plutôt de l'équité, c'est une façon de financer ta business. Puis là, j'étais là, OK. Il dit, si ce que tu veux vaut, mettons, 100 000 sur le marché, puis que tu n'es pas capable de te le permettre, Là, tu vas peut-être envisager l'équité. Mais si ce que tu recherches vaut 100 000 et que tu l'as dans ton compte de banque, pas dans ton compte de banque, mais tu vas l'avoir sur 12 mois, mais paye-le. Moi, quand j'ai entendu ça, c'est une façon de financer ton entreprise. C'est là où ça fait un peu le pont avec ce que tu viens de dire. Si la personne peut t'amener tellement de valeur par son réseau, par déjà ses contacts, c'est une façon de financer. C'est une façon de... C'est de l'argent que tu mettrais en marketing, en pub, c'est du temps que tu investirais à essayer d'aller bâtir ton réseau. Ça m'a comme un peu allumée, puis toujours en train de me dire, suis-tu capable de me le payer ça ou pas ?
François Lanthier Nadeau: C'est vraiment une bonne règle de pouce, une bonne genre d'équation, je l'apprends. Nice. Puis en tout cas, c'est encore une porte ouverte, un work in progress de, est-ce que tu vas avoir un co-founder technique ou pas ? Je pense qu'on va repivoter, bien, pas repivoter, continuer vers Shopify. Tu as mentionné que quand tu as fait le switch de, OK, là, j'ai fait ma consultation, j'avais mes outils custom que j'implémentais pour des clients puis je me finançais comme ça. À un moment donné, j'ai pogné le plafond puis je me suis dit, je build une app custom, j'ai trouvé les devs, etc. Puis tu as dit, j'ai décidé que le premier connecteur ou la première plateforme sur laquelle Lila vivrait, ce serait sur Shopify.
Marie-Katherine Jobin: Exact.
François Lanthier Nadeau: Pourquoi ?
Marie-Katherine Jobin: Shopify est tellement de... C'est une entreprise qui est tellement en croissance. Au début, c'était uniquement une entreprise qui faisait des sites web transactionnels. Donc, c'était que pour le e-commerce. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Beaucoup de boutiques qui ont leur système de caisse physique. C'est le POS de Shopify.
François Lanthier Nadeau: Commerce Operating System. C'est un OS de commerce au complet, pas juste un storefront. Exact.
Marie-Katherine Jobin: C'est rendu, tu peux avoir 3, 4... 15, 20 magasins sur Shopify. Fait que j'avais quand même fait une bonne recherche à ce niveau-là. C'est tellement en croissance. Puis tu sais, juste au Québec, il y a 26 000 boutiques sur Shopify. Il y en a, je ne me rappelle plus du chiffre, mais tu sais, c'est quelque chose comme genre 50 fois plus aux États-Unis. Donc, c'est énorme, le potentiel de tout ça. Puis, c'est international. Fait que je me suis dit, pourquoi pas ? Puis Shopify, surtout dans le domaine que Lila se niche, c'est beaucoup vêtements en mode, produits saisonniers. Puis il y en a énormément. En fait, c'est la moitié pratiquement des commerçants de Shopify qui sont dans la beauté, vêtements, bien-être et tout. Donc, tu sais, il y a un énorme bassin. C'est un très beau terrain de jeu. À ce moment-là, je me suis dit, OK, premier connecteur, ça va faire un beau test aussi. Parce que mon app, je sais que quand elle va être lancée, moi, je suis toujours en train de me dire qu'on pourrait lancer 10 000 features de plus. Mais pour une V1, c'est vraiment parfait comme premier connecteur. Puis du premier connecteur, parce que je ne suis pas une app Shopify, je suis dans le App Store Shopify, mais je suis une app standalone. Donc, quand tu vas sur le App Store Shopify, tu cliques là, ça va ouvrir mon propre URL. App.lessolutions.com et cette app-là, on peut la connecter en développant des intégrateurs custom avec n'importe quel autre ERP, comme on est en train de faire en ce moment avec un de mes clients.
François Lanthier Nadeau: Mais là, ce qui me buzz, c'est... Est-ce que les clients que tu as qui vont, mettons, utiliser Shopify, ils ont aussi un autre ERP en arrière ? Ou est-ce que c'est des purs e-commerce players qui sont juste en ligne et que leur inventaire vit dans Shopify ? J'essaie de voir.
Marie-Katherine Jobin: Donc là, présentement, moi, je me… Je concentre mes efforts sur quelqu'un qui est 100 sur Shopify.
François Lanthier Nadeau: C'est bon.
Marie-Katherine Jobin: Donc, qui va avoir une ou quelques-unes des boutiques que toutes les ventes se font sur Shopify, tous leurs inventaires sont sur Shopify.
François Lanthier Nadeau: Boutique en ligne, là.
Marie-Katherine Jobin: Boutique en ligne ou boutique physique. Mettons. Attends, je te donne un exemple. Benjo.
François Lanthier Nadeau: Ouais.
Marie-Katherine Jobin: Ben là, ils sont sur Shopify.
François Lanthier Nadeau: OK.
Marie-Katherine Jobin: POS, tu vois, la caisse. Tu n'as pas besoin nécessairement que ce soit un commerce électronique. Ça peut même être un magasin physique.
François Lanthier Nadeau: C'est bon. Puis, j'imagine que le client moyen ou la cible doit avoir un minimum de volume d'achat ou de stock pour justifier l'utilisation d'un outil.
Marie-Katherine Jobin: C'est une règle de pouce pour utiliser ton expression. Moi, je dis en haut de 150 produits, tu commences un petit peu à perdre le contrôle puis à ne plus être capable de faire tes achats par cœur. Il faut savoir que les boutiques qui sont sur Shopify, souvent, c'est le dirigeant qui a le chapeau des achats. C'est le dirigeant qui fait pratiquement tout. C'est une très petite équipe. Tu manques de temps énormément. Dès que tu as 100, 150 produits, tu ne peux plus faire tes achats par cœur. Et... Et sinon, à l'inverse, des très grandes entreprises, des grosses bannières qui peuvent avoir 50 magasins à travers la province, à travers le Canada, ont également des besoins en termes de planification des achats. C'est certain parce que, justement, ils sont gros. Ils ont beaucoup de stocks à gérer. Une erreur fait beaucoup plus mal. Une erreur d'achat fait beaucoup plus mal à leurs opérations.
François Lanthier Nadeau: Mais ceux-là sont-ils trop gros pour toi maintenant ? As-tu un sweet spot pour l'instant ?
Marie-Katherine Jobin: Sweet spot, je dirais entre 1 et 50 millions de chiffres d'affaires. Il y a quand même du terrain de jeu là-dedans. Mais en effet, quand c'est une plus grosse compagnie, souvent, ils vont déjà avoir des systèmes à l'interne, souvent développés in-house, développés custom pour leurs opérations. Moi, si j'arrive, je cogne à la porte d'une business et que je me compétitionne à ça, ça va être un peu… difficile parce qu'on va dire, nous, on investit des millions là-dedans.
François Lanthier Nadeau: Ils ont souvent une équipe à l'interne. Ils ont une équipe à l'interne.
Marie-Katherine Jobin: Exactement. Mon sweet spot, entre 1 et 50 millions de chiffre d'affaires, minimum une boutique. Mais ça m'arrive d'avoir des clients qui sont 100% en ligne.
François Lanthier Nadeau: On fait un petit roleplay que je suis l'acheteur d'un store Shopify. Je plug l'île. Quelle chose ça m'aide à accomplir ? concrètement. J'ai le goût de catcher, mettons, quel problème je vais régler concrètement, dans le fond.
Marie-Katherine Jobin: Pour répondre à ta question, j'ai envie de faire un petit résumé du poste d'un acheteur dans une business. L'acheteur dans une entreprise ou le planificateur des achats, c'est lui qui décide quel produit on va vendre, à quel moment il va rentrer. Je le fais dessus jaune, noir, blanc. Il va-tu avoir des petites fleurs dessus. Donc, Donc, tout ça, dans le fond, tu décides complètement ce que la compagnie vend. Ça s'appelle acheteur, mais tu sais, c'est drôle comme nom, mais au final, l'acheteur est vraiment au centre de est-ce qu'on va faire nos objectifs de vente à la fin de l'année ? Est-ce qu'on va se ramasser avec beaucoup trop d'inventaires à la fin de nos saisons ? C'est lui qui est responsable de tout ça. Pour faire tout ça, il passe la moitié de ses semaines à analyser ses données. Puis, analyser c'est lesquels les produits qui sont les bons vendeurs, lesquels qui sont... pas trop bons, lesquels qu'il faut recommander parce que je vais en manquer. Si tu manques, tu vas perdre de l'argent. Une stat dit qu'environ 11% du chiffre d'affaires d'une entreprise est perdu chaque année par opportunité manquée. Ça veut dire que tu n'avais pas le bon produit au bon moment. Tu rentres dans une business, il n'y a pas le produit que tu veux ou il ne l'a pas dans ta taille. Ça arrive très souvent. Moi, ça m'arrive. Écoute, ça arrive dans toutes les tailles. pas de... Puis, ça va, puis là, tu sais, comme je l'ai dit, ça va vraiment l'aider à prendre les meilleures décisions puis à sauver du temps.
François Lanthier Nadeau: Puis là, up, upstream, avant même tout ça, c'est-tu genre l'acheteur qui spot les tendances ou qui fait de la recherche de marché de, OK, le type ou le style d'affaires qu'on va acheter cette année, ça va être plus ça, ça, ça. Celui-là, il n'est pas impliqué là-dedans.
Marie-Katherine Jobin: Je ne suis pas impliquée là-dedans. Tout à l'heure, quand je dis qu'à peu près sensiblement, le ratio, c'est 50 de l'analytique de données. L'autre 50 c'est ça. C'est vraiment d'être au courant de c'est quoi que ma compétition a fait. Les compétiteurs, ils vendent leurs produits. À quel prix environ pour rester compétitif ? Et oui, recherche de tendance. C'est tout dépendant de dans quelle entreprise parce que parfois, c'est le département du design qui va avoir un peu plus de poids. Parfois, l'acheteur décide complètement du tissu qui va être utilisé, de la couleur. C'est lui qui va prouver les échantillons quand ça arrive des manufactures.
François Lanthier Nadeau: Dans le 50-50 du rôle d'un acheteur typique, L'ILA est plutôt dans le 50 qui est par rapport à la gestion.
Marie-Katherine Jobin: L'analyser, spotter quel produit il faut recommander, puis en début de saison, décortiquer un plan d'achat, savoir où tu es en ligne. Effectivement, ce genre de 50 mon but, c'est de l'automatiser pratiquement à 100
François Lanthier Nadeau: Oui, c'est ça. Puis c'en est un aussi qui joue beaucoup sur la bottom line, sur les profits et la top et bottom line de la compagnie. OK. Puis, il y a-tu d'autres solutions qui font ça, mettons, sur Shopify, pour Shopify ou la plastique à Shopify ?
Marie-Katherine Jobin: Oui, écoute, il y a des petites applications, excusez, je ne voulais pas dire le mot petit, il y a des applications qui sont sur Shopify qui sont spécialisées dans la gestion d'inventeurs. Ils peuvent avoir ou ne pas avoir de l'intelligence artificielle, donc carrément des algorithmes qui vont prédire ça va être quoi les tendances, les ventes pour un produit en particulier et donner des suggestions de restock pour des produits qui sont récurrents. Donc, prenons en exemple une quincaillerie qui ne veut jamais manquer de vis tel modèle. L'app a fait tout le jour dire qu'aujourd'hui, comme en disant 350, tu vas en manquer. C'est beaucoup ça. Moi, là où j'ai vu un enjeu et quelque chose qu'on ne pouvait pas trouver sur le marché, c'était toutes les entreprises mode ou saisonnières qui... Eux, ils ne veulent pas avoir une alerte restock de leurs robes roses qui vont manquer à la fin de la saison. C'est voulu qu'il y en manque. Puis, on recommence le processus la saison d'après. Donc là, c'est vraiment d'aider à savoir tes prochaines collections, c'est où tu es en ligne, quelle catégorie de produits a bien fonctionné, lesquels ont bien fonctionné, lesquels ont moins bien fonctionné. C'est là où j'ai, à date, dans la niche que je vise. trouver aucune autre solution qui pouvait aider à ce niveau-là.
François Lanthier Nadeau: All right, folks. Un petit shout-out à Apollo 13, partenaire produit Sasspasse. C'est un studio no-code, low-code, spécialisé en MVP qui look good et qui scale pas pire pas en tout. Basically, ils bâtissent des killer MVPs rapidement et à moindre coût avec des outils qui sont très user-friendly. Donc, check them out sur sasspasse.com slash partenaire avec un S. Il y a une solide entrevue avec leur associé et directeur, M. Olivier Rousseau. OK, de retour au pod. Mais mettons une shop... le shop une brand comme woman's dans marquis pour est clairement utilisé oui c'est juste que je pense j'ai sentais parce que j'ai dîné avec les filles de capital numérique récemment déjeuner bien super bon en touchant ce ben c'est que ton code d'hiver bien sûr c'est aussi fait que ce que ce top of mind ok fait Est-ce que c'est tough de faire approuver ton app sur Shopify, de la faire rentrer, la facturation, c'est eux autres qui gèrent ça, toi ? Comment ça marche ? Oui.
Marie-Katherine Jobin: Puis c'est tout récent que Shopify gère la facturation. Ça fait que ça, on a été super chanceux qu'on s'est évité ce développement-là. Le processus, c'est vraiment très structuré. La liste de points à valider, elle est là, elle est publique. Pour développer un connecteur avec Shopify, c'est super bien documenté. Ça fait que pour ça, on a été chanceux. Pour me... Le processus pour se faire approuver, ça demande à ce qu'il y ait quelqu'un chez Shopify qui teste. Puis nous, ça nous a pris 45 jours. C'est quand même long. Normalement, ils disent, en deux semaines, il y a quelqu'un qui va avoir révisé votre app. Puis si on n'a rien trouvé, félicitations, vous êtes dans le App Store. Mais nous, à chaque fois, ils trouvaient de quoi. Ou des fois, ils n'avaient pas trop compris. La fonctionnalité, il disait que ça ne semblait pas fonctionner. Je réalisais que ça me donnait quand même du bon feedback. Je me disais que ça ne voulait pas dire que mes features n'étaient pas claires. Il a trouvé des sweet spots ou des angles morts que nous, on n'avait jamais testés. Des bugs au niveau de... J'ai essayé d'installer ton app, et dès que j'ai fait X, c'est genre... Non, j'étais capable d'aller dans ton app sans payer. Fait que j'étais là, oh, OK, c'est excellent que t'aies trouvé ça, parce qu'on ne l'aurait comme jamais vraiment vu.
François Lanthier Nadeau: Fait qu'ils ont comme un peu une équipe de QA, d'assurance qualité. Oui,
Marie-Katherine Jobin: puis c'était quand même assez quick. Dès qu'ils nous disaient, on a vu tel bug, ils mettaient son petit enregistrement vidéo, on leur répondait, deux jours après, ils nous répondent. Fait que c'était quand même bien fait, mais c'était un peu long.
François Lanthier Nadeau: Combien de temps, roughly, mettons, quelqu'un qui se dit Moi, je veux peut-être en starter une ?
Marie-Katherine Jobin: Ben là, comme je vous ai dit, moi, ça m'a pris 45 jours entre la première submission puis l'acceptation.
François Lanthier Nadeau: OK, c'est possible. Puis, combien qu'ils prennent de frais ? Comment ça marche côté facturation ? Le fait que t'es distribué via leur App Store, ça a plein d'avantages.
Marie-Katherine Jobin: Ils ne se prennent rien en bas de 1 million de chiffre d'affaires. Fait que dans le fond, moi, avant mon premier million, ils se prennent 0%. Fait que c'est vraiment le fun.
François Lanthier Nadeau: Ouais, c'est très... startup-friendly, en fait, c'est pour attirer justement un maximum d'apps dans l'écosystème.
Marie-Katherine Jobin: C'est leur modèle d'affaires complètement.
François Lanthier Nadeau: Puis après ?
Marie-Katherine Jobin: 3 je pense. Je ne sais plus.
François Lanthier Nadeau: Sans compter Store sans compter frais de carte de crédit.
Marie-Katherine Jobin: Non, parce que c'est eux qui le gèrent.
François Lanthier Nadeau: C'est vrai, ils ont white-labelé un genre de Store ou autre chose. Je ne me rappelle plus.
Marie-Katherine Jobin: Je pense que c'est 3 et là, c'est pas que ce soit plus.
François Lanthier Nadeau: En tout cas, je viens d'avoir un flash, mais je t'en reparlerai offline. J'ai un de mes meilleurs amis qui a un énorme Shopify. Oui,
Marie-Katherine Jobin: parfait.
François Lanthier Nadeau: Mais je ne sais pas à quel point la saisonnalité joue dans son affaire sur les pièces de moto. C'est OG, Original Garage. Ah oui,
Marie-Katherine Jobin: oui, j'ai essayé de...
François Lanthier Nadeau: À Sam, tu sais même.
Marie-Katherine Jobin: J'ai envoyé un courriel aussi, lui, il y a deux semaines.
François Lanthier Nadeau: Moi, dans le fond, je suis juste là à faire des lay-ups. OK. As-tu déjà une autre plateforme sur ta liste de genre, OK, on va essayer de s'intégrer aussi avec un... C'est quoi l'autre ? Big Commerce ou genre... Simons Squeeze, je ne sais plus trop. Il y en a plein.
Marie-Katherine Jobin: C'est encore en réflexion. On analyse ça. Je pense que ça va venir avec la demande aussi.
François Lanthier Nadeau: J'ai le goût de parler de toi. 30 secondes ? Pas nécessairement 30 secondes. Le temps que tu veux. Je ne sais pas pourquoi j'ai dit 30 secondes. Comment tu as évolué dans ton rôle de fondatrice ? Ce que je veux ici, c'est un contraste entre les premiers mois de ta business puis les derniers mois de ta business. Genre, au jour le jour, une semaine typique pour toi, ça a-tu changé pendant ?
Marie-Katherine Jobin: Oui, vraiment. Puis je suis toujours en apprentissage aujourd'hui. Ce que j'aime dire, à devenir une meilleure leader. Mais tu sais, au début, à nos petits débuts, justement, quand on commençait le développement de l'app, des fois, c'était vraiment pas clair dans mes demandes. Pour développer une feature, c'était un petit message dans Slack. puis je disais, j'aimerais ça qu'on fasse telle affaire ou il y a tel bug, puis là, on se perdait dans les messages. Puis juste ça, de devenir product owner ou product manager, ça a été tout un apprentissage. Quel outil on utilise, on est rendu dans Trello, on commence à avoir une belle structure. Mais oui, il y a vraiment une grande différence, puis d'être capable, ça c'est toujours en travail, mais d'être capable d'amener une certaine... discipline, ou tu sais, ça fonctionne mieux, ça fonctionne moins bien. Avec tout ça, c'est...
François Lanthier Nadeau: Parce que là, c'est la première fois que t'as une équipe, puis des employés à ta charge, on dit. Ben, carrément, moi,
Marie-Katherine Jobin: j'ai... Genre, c'est... Une des affaires que j'oublie, j'ai oublié de faire des payes. Je m'excuse, je ne sais pas comment ça marche. C'est pas ça. Oui, tu sais, on parlait de comment ça marche les fériés. Je dis là, il va y avoir Noël le jour de là.
François Lanthier Nadeau: Genre ça, des courriels de mes comptables qui gèrent ma paye à propos des fériés et tout. Puis je lis et j'essaie de me dire OK, y'a-t-il de quoi qu'il faut que je prenne comme action ? Puis je me dis, je pense pas. Je me dis juste, ah, je leur fais confiance. S'il y a quoi que c'est ça, ils me diront. Si j'ai fuck up ou whatever. Là, ça a l'air fort que je suis. C'est m'assurer qu'il y a assez de cash dans le compte tout le temps pour le payroll.
Marie-Katherine Jobin: Oui, exact.
François Lanthier Nadeau: Cool. Fait que t'as pris plus de... Plus de... D'autorité. Pas d'autorité. Oui. Plus de confiance peut-être en termes de gestionnaire. T'as aussi pris plus de structure en termes de product owner, product manager. Puis là, t'as la nouvelle... personne qui est rentrée ou récente personne qui est rentrée, c'est plus... C'est pas au niveau engineering ou produit, c'est au niveau... Non, exact.
Marie-Katherine Jobin: C'est ma première embauche non technique.
François Lanthier Nadeau: C'est cool, ça.
Marie-Katherine Jobin: Fait que responsable développement des affaires. Puis j'aime l'appeler pratiquement. Ça va donner mon bras droit, là, parce qu'il y a plein d'autres choses aussi que je fais au quotidien que je pourrais mériter un petit peu d'assistance, mais c'est vraiment là pour nous aider à décrocher des clients, faire connaître la marque.
François Lanthier Nadeau: Puis t'as mentionné, genre, ton réseau où... de te name drop, mettons, Ravpok, tout ça, ça me fait penser, mettons, as-tu un entourage d'entrepreneurs fort, as-tu un réseau, as-tu des mentors, t'as mentionné des mentors, des amis, ça ressemble à quoi ton entourage entrepreneurial ?
Marie-Katherine Jobin: Ben, c'est ça, j'ai pris un peu de recul dans la main pour réaliser que j'ai beaucoup d'entrepreneurs ou de travailleurs autonomes dans mon entourage, pis c'est vraiment le fun. J'ai pas de stats, mais quasiment une personne sur trois ou une personne sur quatre. Pis dans mon entourage, dans les amis à mon chum aussi, ça c'est vraiment le fun. Dans des soupers, on essaie de pas trop parler de job, mais en même temps... en même temps, ça fait du bien qu'on se comprend, on se donne des conseils. Puis sinon, un niveau de mentor un peu plus officiel, là, tu sais, moi, je suis incubée ou je suis, alors j'essaie dans des accélérateurs. Puis à ce moment-là, ça nous donne un très beau réseau de mentors que, si moi, je vais arriver, mettons, au camp, je leur dis, moi, en ce moment, j'ai vraiment de la misère au niveau je sais pas moi, commercialisation. Tu sais, tu peux me présenter... Peux-tu me matcher avec un mentor qui va m'aider ? Ou tu sais, même BP, Bruno Pierre, c'est lui qui m'avait dit de voir l'équité comme du financement, mais lui, il forme les fondateurs. Je ne me rappelle plus comment il se décrit, mais c'est vraiment lui. Moi, je vais t'apprendre à être une meilleure leader. Ça fait que c'est vraiment incroyable d'avoir ça.
François Lanthier Nadeau: Ce que je trouve beau dans toute ta réponse, c'est que oui, tu es solo founder non technique, Mais tu es bien entourée.
Marie-Katherine Jobin: Oui.
François Lanthier Nadeau: Puis je trouve que, justement, est-ce que je vais avoir assez d'argent pour faire la prochaine paye ? Est-ce que j'ai fait une bonne embauche ou une mauvaise embauche ? Devrais-je avoir un co-founder ou une co-founder ? Est-ce que c'est une bonne idée de me lancer dans l'aventure entrepreneuriale et mes finances personnelles vont-elles en souffrir longtemps ? Il y a plein d'affaires tough, puis de questions, puis de doutes. Puis d'être supporté puis encadré, c'est fucking important. Je pense que ça crée genre un filet ou des fois juste le coup de pied dans les fesses que tu as besoin pour jouer. te sortir de ta torpeur pis genre, retourner dans l'action pis dans les décisions, tu sais.
Marie-Katherine Jobin: Vraiment.
François Lanthier Nadeau: OK, fait que c'est nice ça que t'aies dit ça, je suis content, très très très content. Qu'est-ce qui est le plus difficile à propos de travailler avec toi ?
Marie-Katherine Jobin: Je pense, ce qui est le plus difficile, ben, il y a peut-être deux facettes, ben en fait, pis je sais pas, pis c'est peut-être faut peut-être me dire que c'est normal. Mais j'ai l'impression qu'en termes de développement de produits, souvent, je suis comme, OK, c'est ça la priorité. Puis après ça, je suis comme, non, c'est vraiment pas ça pour tout. Regarde, on met tout ça sur la glace, puis on change, c'est rendu ça qu'on va faire parce qu'il y a... Je ne sais pas, moi, j'ai un client qui m'a dit, Hey, si tu as cette feature-là, c'est sûr que j'en barre. Fait que là, OK, let's go. Fait que peut-être que je m'en barre un peu trop. Fait qu'il y a peut-être cette petite chose-là qui est à travailler.
François Lanthier Nadeau: Pour les devs, du moins.
Marie-Katherine Jobin: Pour les devs. À date, c'est que ça que j'avais dans mon équipe. On va voir, sinon, qu'est-ce qui se...
François Lanthier Nadeau: Il y a deux choses. Je pense que c'est ton premier audio-produit aussi, right ? C'est normal qu'il y ait une courbe d'apprentissage. Je pense aussi que... Il y a une imprévisibilité dans, c'est quoi exactement le produit ou le format de notre produit qui va fitter avec le marché et générer des dollars. C'est normal que ça bouge. Tu cours tout early. Parce qu'il y a un niveau de chaos qui est juste normal, naturel. Puis tu figure out des affaires. Puis en t'améliorant côté product management, comme tu as fait, à un moment donné, tu pognes un minimum de structure qui t'aide à prendre ces décisions-là. de genre, ok, je le priorise-tu, oui ou non ? Je dis-tu oui ou non à cette feature-là ? Oui. Est-ce que tu as des bugs fixes qui vont faire bouger l'aiguille ou c'est, mettons, une intégration ?
Marie-Katherine Jobin: Oui.
François Lanthier Nadeau: On est-tu rendu à ralentir les features, justement ? Puis, il y a un paquet de décisions comme ça, mais je pense que c'est une bonne auto-lecture que tu as faite.
Marie-Katherine Jobin: Merci.
François Lanthier Nadeau: Ton pricing model, tu l'as décidé comment puis il ressemble à quoi ?
Marie-Katherine Jobin: Oh, mon Dieu, c'est tellement bon. Ça, ça m'a pris quasiment... Tu sais, j'ai dit le développement a duré 14 mois puis ça m'a pris 13 mois avant d'être... confiante avec le prix que je voulais charger. Tellement peur de charger trop cher, pas assez cher. Très beaucoup, j'ai peur d'être trop cher et qu'aucun client ne veut l'embarquer. Finalement, écoute, je me suis assise sur entre 200 $ et 900 $ par mois. C'est en US parce que Shopify oblige. Tu as quatre tiers. Entre 200 $, si tu es en bas d'un million de chèque d'affaires, si tu es plus que 10 millions de chèque d'affaires, c'est 900 $ par mois.
François Lanthier Nadeau: J'aime ça, je vais te le dire à chaud maintenant, ou c'est à froid qu'on dit, je vais te le dire right now, ce que je pense, c'est le fait que tu sois dans les trois chiffres, c'est bon, parce que déjà, je pense que ça a une perception de genre un minimum de premium, c'est pas une app, c'est pas une gogosse, ou c'est pas une commodité à 8$ par mois que genre, j'ai aucun risque à part 8$ à l'essayer, pis au pire ça marche pas, je le déplug. Fait que je pense que ça... Ça prévalide ou ça filtre, pré-filtre, c'est le mot que je cherchais, une partie de tes clients, pour avoir des clients quand même assez sérieux. Mais en même temps, si tu gères un inventeur ou un portefeuille de revenus d'une compagnie qui est entre 1 et 50 millions, 200 à 900 piastres par mois, ce n'est pas la mère à boire non plus. Ce n'est pas trop intimidant. Mon réflexe, c'est de te dire, OK, ça semble être un sweet spot. Évidemment, le pricing, c'est tout le temps stressant, mais c'est un levier sur lequel tu veux tirer quand même souvent. Oui. Dans tout ce qu'on se parlait, offline aussi, la possibilité de voir comment les gens réagissent à différents pricings ou de leur demander carrément combien ça vaut régler ce problème-là pour toi. Puis de ce que tu m'as expliqué, de la saisonnalité et de la rapidité, de comment les stocks bougent, comment les tendances dictent, mettons, le cash que tu vas faire ou pas ou l'inventaire que tu vas écouler ou pas, il y a probablement beaucoup, plus d'argent tout court à sauver dans la compagnie que le 200 à 900$, ce qui est excellent. Vraiment, 100%. Puis t'ajoutes par-dessus ça le temps qui est sauvé, probablement. Parce que t'en reviens à comme quand toi, t'avais ce métier-là, tout le temps que tu perdais, etc., etc. Fait que non, je serais curieux. Anyway, tu vas... En allant sur le market, en commercialisant, en vendant, tu vas avoir du feedback pour jouer avec ton pricing, mais c'est vraiment intéressant. Puis t'as des tiers, t'es occupé comment ? Genre, qu'est-ce qui fait que tu montes du tier A à B à ce tier A ?
Marie-Katherine Jobin: Ah, c'est le chiffre d'affaires. Fait que, tu sais, mettons, ben... Chiffre d'affaires. Ouais, fait que si la business fait un million de chiffre d'affaires, elle est dans le premier tier, puis automatiquement, l'année, si elle est rendue, qu'elle fait, mettons, 5 millions, ben, elle va tomber dans...
François Lanthier Nadeau: Fait que c'est pas capé par stock en ce moment, ou par quantité ou collection. Non, exact.
Marie-Katherine Jobin: Ça a vraiment fait partie de mes réflexions. Est-ce que c'est, genre, selon le nombre de produits ? Mais, tu sais, je me disais, si une business a... cinq produits, puis c'est des frigos qui valent 2000 piastres. Est-ce que je charge moins cher qu'une business qui a 1000 produits à une piastre ? C'est comme, je me disais, je pense qu'il faut que j'y aille avec sa capacité de paiement.
François Lanthier Nadeau: C'est comme un peu mon thinking. Ça semble faire du sens. Je me demande juste si la douleur ou le problème est plus vif et plus intense quand le stock... est vraiment plus grand. Ou si les économies que tu vas leur faire faire sont vraiment plus grandes, si c'est un inventaire énorme versus un inventaire petit. Parce que la capacité de payer est un gros facteur, évidemment. La logique de ce que tu dis est vraie, mais je me demande si... Je suis en train de tourner ça en workshop de pricing. Excuse. Non, mais ça m'intéresse, Christ. C'est pour ça que je fais ce podcast-là, je guess. Super. Côté acquisition, tu as dit, Ok, bien, Frank, j'ai une nouvelle embauche qui va être plus comme mon bras droit pour tout ce qui est… On fait-tu de la vente ? On fait-tu du marketing ? Comment on le fait ? Comment on va y chercher ? Mais as-tu déjà fait des efforts, des expérimentations d'acquisition de clients ? Puis ça ressemblait à quoi ? Oui.
Marie-Katherine Jobin: Bien, d'un, moi, quand je me suis lancée en affaires, au début, j'étais consultante. Puis je faisais non seulement les outils Excel, mais je donnais aussi de la formation en planification des achats. Puis, j'ai voulu un peu, à un moment donné, sauter sur l'occasion puis donner des conférences puis des webinaires sur démocratiser l'importance de la planification des achats dans le commerce de détail. Je trouve que souvent, une entreprise retail qui ne va pas trop bien associe, mettons qu'une entreprise veut augmenter ses ventes, puis l'associe à je vais m'investir plus en marketing Mais retourne un peu plus à la source. Est-ce que le produit que tu vends, c'est le bon produit qui va te générer le maximum de ventes, ça, c'est de la planif d'achat. Moi, c'est un peu ça que je veux un peu commencer. Ça, c'est un créneau que j'ai adopté. Donc, j'aime donner des webinars, des conférences. Ça m'amène une belle visibilité. D'ailleurs, en octobre, au rendez-vous e-commerce, j'ai donné un panel. Moi, j'animais le panel avec deux de mes clients. le PDG de Pentagon, la directrice des opérations chez Manilo Design, devant 150-200 détaillants. Puis, je parlais de ça, puis j'ai un petit peu pluggé Lila, mais c'était vraiment pas le but de ça. Fait que ça, je le fais. J'aime beaucoup le faire, puis je vais continuer de le faire. Puis sinon, c'est très approche directe. La vente.
François Lanthier Nadeau: La vente.
Marie-Katherine Jobin: Très direct. Puis...
François Lanthier Nadeau: As-tu une plateforme Un canal de communication préféré quand tu fais du outbound en vente, genre si tu LinkedIn, si tu téléphone, si tu texto, si tu email, si tu tout.
Marie-Katherine Jobin: C'est... courriel, si c'est des plus petites compagnies que, mettons, le dirigeant, c'est elle, mettons, qui fait tout, moi, je suis quand même beaucoup Instagram dans le fond. OK, moi,
François Lanthier Nadeau: je n'ai même pas flashé, j'avoue.
Marie-Katherine Jobin: Oui, moi, j'ai DM sur Instagram Salut, je m'appelle Marie j'ai développé une app, puis genre, blablabla, tu sais. Ça, puis LinkedIn, oui, beaucoup.
François Lanthier Nadeau: OK, très cool. Puis là, cette nouvelle personne-là, c'est quoi ton play, tu vois-tu ? Je ne sais pas, c'est quoi son nom ?
Marie-Katherine Jobin: Gabriel.
François Lanthier Nadeau: Gabriel, bon. Tu vas-tu dire, OK, Gab, viens avec moi, puis tu fais juste mon shadow, puis après ça, tu fais la même affaire que je fais, ou tu la lances sur une nouvelle affaire ?
Marie-Katherine Jobin: Il va y avoir un peu de shadow au début, mais je le répète, je ne pense pas que je suis la meilleure personne pour closer les ventes. Je veux comme, copie-moi pas, parce que je n'ai peut-être pas la meilleure approche. Regarde, apprends c'est quoi l'app, c'est quoi le métier de l'acheteur. Apprends tout ça, puis à un moment donné... On va trouver et on va tester ensemble. Peut-être qu'elle va avoir des idées beaucoup plus créatives que moi et qu'elle va être meilleure que moi pour Claude. C'est ça qu'on veut. On va faire des essais-erreurs. On va être créatifs. Peut-être qu'on va se planter, mais peut-être que ça va vraiment marcher.
François Lanthier Nadeau: C'est ça que tu vas... Moi, en tout cas, quand Joe est arrivé ou les premières fois que j'ai embauché du monde en marketing chez Snipcart à l'époque, ça amène tellement une énergie d'aller au front pour utiliser l'analyse de guerre plate. Je m'excuse, mais bon. d'aller au combat, d'aller sur le ring, d'aller je sais pas quoi, d'aller conquérir à deux. Genre pas juste tout seul. Tu peux bouncer tes idées, tes doutes, tes remarques, ton feedback sur quelqu'un d'autre pis la même chose pour l'autre. En tout cas, personnellement, j'adore ça. Fait que je pense que ça va t'amener une bonne énergie.
Marie-Katherine Jobin: Ouais, c'est sûr.
François Lanthier Nadeau: C'est fucking nice. Pis as-tu le trouvé comment, elle, cette personne-là ?
Marie-Katherine Jobin: LinkedIn. À chaque fois que j'ai fait des ouvertures d'emplois, des postes, c'était... LinkedIn, mais sinon, ça se passe. T'es aussi...
François Lanthier Nadeau: C'était pas une... C'est une blague. J'ai même pas pensé à ça. Oui, on a un job board gratuit. Exact. Merci pour la plug. C'est très, très gentil. Puis, des efforts, genre, plus de paid ads, de contenu marketing, de social media, ça te tue, genre, ouvre le gaz là-dessus ou c'est comme pas là pour l'instant ?
Marie-Katherine Jobin: On est avec... Une amie à moi qui a son agence en marketing numérique, on travaille sur une stratégie en ce moment pour faire des publicités payantes et tout. C'est une pro là-dedans. Par contre, en ce moment, on n'a juste pas switché ça à ON. Puis, je pense que c'est elle qui m'a dit, Marie, si tu veux que ça marche, il faut que tu mettes 50$ par jour par plateforme. J'étais là. ça va être pour plus tard.
François Lanthier Nadeau: Fair enough. C'est comme tout le temps une danse de genre, je veux générer des revenus, il faut que tu dépenses pour ça. Je les prends où, quand, comment, c'est pas tout le temps facile. Mais là, c'est cool parce que tu vas avoir une personne que tu vas pouvoir lancer cette personne-là que tu assumes son salaire dans plein de tactique, puis hopefully, ça va marcher. Côté embauche, on en a parlé pas mal. Premièrement, as-tu trouvé ça difficile ? On dirait Pas tant, genre. Trouver du monde. Oui, t'as rushé contre tes co-founders, pis c'est normal. Mais genre, trouver des devs, t'as-tu trouvé ça tough ?
Marie-Katherine Jobin: Quand même. Ah, passant en entrevue, au début, j'étais incapable. Je veux dire, j'étais capable de dire, genre, Hey, salut, c'est quoi tes forces, tes faiblesses ? Tu sais, tout ça. Mais de demander des questions techniques. Fait que là, moi, j'amenais du monde avec moi en entrevue, des gens techniques, pis là, j'étais comme... valider puis le tester s'il semble être calé pour ça. Puis, oui, ça a quand même été tough. Ça l'est encore. Écoute, en si peu de temps, il y a quand même eu un petit roulement quand même des essais, des gens avec qui ça a bien fonctionné, d'autres avec qui moins. Oui, c'est difficile. Puis justement, comme tu dis, en étant quelqu'un de non technique, d'être capable d'évaluer puis de réaliser... rapidement si ça fait la job ou non.
François Lanthier Nadeau: Oui, exact. Parce qu'en fait, il y a des manières de le faire, mais au début, si tu ne l'as jamais fait, j'imagine que...
Marie-Katherine Jobin: Exactement.
François Lanthier Nadeau: Comment tu évalues ta technique ?
Marie-Katherine Jobin: Ça m'a aussi contraint à... Il y avait plein de belles candidatures que j'avais, mettons, sur des juniors. Puis ça aurait été parfait pour mon budget d'engager des juniors. Mais je ne pouvais pas avoir un junior parce que... J'aurais pas été capable de l'idée, de l'encadrer. C'est souvent... Fait que je cherchais, day one, genre des seniors. Fait que c'était d'autant plus compliqué. Puis un senior qui demande pas 200 000 par année.
François Lanthier Nadeau: Exact. Ah ouais. Non, non, non, je te feel. Est-ce que tu faisais faire des tests techniques que tu avais faits des années par peut-être des amis ou connaissances devs, puis que tu leur faisais réviser à eux autres aussi ?
Marie-Katherine Jobin: Non, le test technique est arrivé très récemment. On en a un. Mais non, ça a été très long. Avant qu'on instaure ça.
François Lanthier Nadeau: Puis pour la nouvelle, Gab, mettons... Gab, comme si t'étais full macho. C'est le dernier podcast que j'ai enregistré en 2024, madame, monsieur. Ouais, elle, tu as fait faire des entrevues, excuse-moi, des mises en situation. tests. Comment t'as vêté genre, je pense qu'elle a ce qu'il faut.
Marie-Katherine Jobin: Gut feeling.
François Lanthier Nadeau: Gut feeling là-dessus ? Let's go YOLO. YOLO, viens-t'en Gab. All good. Puis là, t'as parlé de budget, t'as dit mettons que j'aurais pu avoir des juniors, ça aurait été mieux pour mon budget, mais comme le risque-bénéfice pour moi dans ma position était trop élevé de prendre des juniors. Super legit. Mais t'as parlé de budget, t'as parlé de sub avant. Fait que ma question, c'est, est-ce que toute la majorité du cash venait plus des subs ou aussi ton gig de consultante qui a aidé à financer la compagnie ? Genre, c'est les deux ?
Marie-Katherine Jobin: Oui, donc 50% des dépenses reliées au développement de l'app sont payées par une sub. L'autre 50%, je l'ai déversé soit de mes poches ou soit de revenus de consultation que j'allais chercher. Fait que moi, je faisais du consulting, tout l'argent qui rentrait, ça partait en salaire. C'est comme un big game.
François Lanthier Nadeau: T'as mis ton argent où ta bouche est. C'est pas qu'ils disent, I'll put your money where your mouth is Ah, c'est... Les bottines ont suivi les babines. Ouais. C'est fucking nice, Marie-Pauvre.
Marie-Katherine Jobin: Ben, merci. Puis, tu sais, les subs au début, elle que j'ai réussi à avoir, c'était incroyable. Puis, tu sais, c'était 150 000 de subvention. Puis là, je capotais. Je disais, Hey, 150
François Lanthier Nadeau: 000 C'est
Marie-Katherine Jobin: 50 fait qu'il faut que tu dépenses 300 000. Fait que j'étais là, ok, faut que je trouve moi aussi 150 000.
François Lanthier Nadeau: Fait que, ça c'est... No such thing as a free lunch. Faut que ça soit des subs ou des bourses ou whatever, ça coûte de quoi en temps, souvent en argent aussi. Mais, un outil clairement fucking utile et pertinent, parce que sans ça, je sais pas si Lila serait là ou... je veux pas dire ça. Je veux dire, sans ces subs-là, tu ne serais pas où tu es là aujourd'hui. Ah non,
Marie-Katherine Jobin: exact. Ou ça aurait été tellement plus long. Probablement, j'aurais peut-être fini par trouver un co-founder qui ne se serait pas payé de salaire, etc. Peut-être, oui.
François Lanthier Nadeau: Tu sais,
Marie-Katherine Jobin: ça, c'était le plan 1. Mais non, ça a certainement fait accélérer les choses.
François Lanthier Nadeau: Peux-tu parler, parce qu'il y a plein de jeunes founders qui écoutent, ou des first-time founders, disons, qui vont se demander, Christomotu, je pense qu'il me faudrait... mettons peut-être que c'est des gens techniques qui leur font un co-founder plus en commercialisation ou l'inverse toi t'es allé sur un tour de Y Combinator que tu m'as parlé veux-tu juste me parler de ça un peu pour inspirer le monde ou donner cette idée-là oui exact c'est comme un Tinder mais pour trouver des co-founders c'est-tu actually comme un Tinder genre que tu swipes droite non t'as pas de gauche mais t'as genre connect ou skip c'est pas mal c'est c'est
Marie-Katherine Jobin: Fait que tu te battes son profil. C'est le Y Combinator. C'est sur le YC. Puis, tu as juste un onglet match, co-founder matching. Un truc comme ça. Co-founder finder, peut-être. Fait que tu te fais ton profil. Tu écris un peu ton projet. Ce que tu recherches. Tu sais, tout ça. Tu es au centre d'intérêt. Puis, tu as des matchs. Puis là, tu mets un rayon aussi. Tu veux que ce soit dans ton pays. Ouais, c'est ça.
François Lanthier Nadeau: Je vois que c'était sur le phone. C'était-tu genre nice ou c'était comme lourd ?
Marie-Katherine Jobin: Non, c'était vraiment correct. C'est parfait pour...
François Lanthier Nadeau: Puis mettons, toi et moi, on est là-dessus. Puis là, tu dis connect, je dis connect. C'est quoi qui se passe ? On se fait dans un DM, genre ? Ouais,
Marie-Katherine Jobin: dans un DM. Avant de connecter, tu es obligé d'écrire une petite phrase. Salut, j'aimerais ça, genre, qu'on s'appelle. Tu sais, blablabla.
François Lanthier Nadeau: Tu veux s'aller prendre un café ? Ouais,
Marie-Katherine Jobin: genre, c'est vraiment...
François Lanthier Nadeau: Mais, OK, c'est comme ça. Puis c'est qui qui t'avait, mettons... Comment tu as découvert ça, toi ?
Marie-Katherine Jobin: C'est quelqu'un qui m'en a parlé à un entrepreneur. Il y a peut-être un an, il m'avait dit, Hey, tu irais voir sur le YC, tu as vu que je cherchais un co-founder.
François Lanthier Nadeau: Mais il doit y avoir beaucoup de bruit versus signal. C'est-à-dire, il doit y avoir… Comme sur Tinder, en fait.
Marie-Katherine Jobin: Ah, je ne sais pas. Mais moi, j'étais vraiment fixée sur, genre, il faut que la personne soit max à Montréal. Il n'y avait tellement pas de choix. Vu que c'est américain, j'ai l'impression que ce n'est pas assez connu ici. Il n'y a pas beaucoup. de...
François Lanthier Nadeau: Je ne sais pas si on pourrait forcer que ça se passe un moment donné peut-être. Oui. Un genre de local Tinder for co-founders. Oui, oui, vraiment. En tout cas, à voir. On s'en va tranquillement vers notre closing. Je vais te parler d'erreurs. Bon, évidemment, on en fait tous. Ça fait partie du parcours, etc. Mais il y en a-tu une ? Une erreur top of mind que tu as faite que tu voudrais juste partager avec l'audience pour inspirer du monde ou leur éviter de faire ça ou je ne sais pas.
Marie-Katherine Jobin: Oui. Inspirer.
François Lanthier Nadeau: Je voulais plus dire pas qu'ils sentent ça. Je pense.
Marie-Katherine Jobin: Comme tout. Erreur de débutant. Au début, quand je faisais de la consulte, ça allait bien mes affaires puis j'ai rentré beaucoup d'argent.
François Lanthier Nadeau: Oui.
Marie-Katherine Jobin: Erreur, la dépenser. Genre, vraiment, le nombre de fois où je me suis dit aïe aïe. j'avais ça je peux pas croire j'ai des pensées alors que genre j'en avais tellement besoin six mois plus tard ça je pense que c'est mon petit conseil mais par contre t'as un unfair advantage dans ta business pis c'est une des affaires je pense qui est faite qui t'a gagné le pitch aussi c'est que t'as
François Lanthier Nadeau: fait la job du monde à qui tu vends aujourd'hui de tes clients d'aujourd'hui mais ensuite t'as même fait le stepping stone entre les deux de faire du service pour l'industrie pour la le ideal customer profile auquel tu veux vendre. Puis ça, ça te donne un edge en termes de comprendre leur langage, leur réalité, leurs problèmes, avoir un meilleur réseau, avoir de la crédibilité quand tu arrives pour vendre à ce monde-là. Moi, c'est un des modèles que je trouve le plus hot. Quand tu as quelqu'un, mettons, une founder qui est dans un domaine X, puis que là, elle fait comme, Tapirly, il y a moyen d'utiliser la technologie pour régler de quoi là-dedans. Tu as tellement un effet, genre, au niveau expertise, comme je disais, réseau, tout ça. Je trouve que tu as un unfair advantage qui est vraiment cool. J'espère que c'est ce que tu sens aussi quand tu parles avec du monde.
Marie-Katherine Jobin: Merci, c'est smart.
François Lanthier Nadeau: Fait qu'on va pas trop dépenser de l'argent du service que tu fais pour funder ton produit qui s'en vient. C'est bon. Solidaires. Si on s'en parle de trop dépenser d'argent après que j'aie vendu Snipcart, je l'ai fait moi aussi. Dans 5 ans, tu vois le produit ou la compagnie où ? Tu veux-tu lever du cash ? Tu vas-tu avoir... absolument un co-founder ? C'est une autre plateforme ?
Marie-Katherine Jobin: Je veux vraiment avoir un co-founder. Puis, on dirait qu'avant d'avoir franchi cette étape-là, pour moi, c'est comme impensable de commencer à lever du cash. Mais, parce que c'est difficile. C'est tellement difficile juste en ce moment, être un solo-founder, que je ne peux pas en plus m'ajouter de la pression d'avoir quelqu'un qui a des attentes puis que là, let's go, tu sais.
François Lanthier Nadeau: L'espèce d'imputabilité.
Marie-Katherine Jobin: Mais où je me vois, où je vois une croissance rapide. J'aimerais vraiment ça, mettons, doubler chaque année. Puis je m'imagine quand même être capable de gérer tout ça avec sensiblement une petite équipe. Je n'imagine pas le gros... Tu sais, un genre d'une quinzaine d'employés qui gèrent ça d'ici cinq ans. C'est certain que d'ici 5 ans, on va avoir 1 million de revenus. On va dire 20 millions. On va mettre ça en univers. C'est cool. Ben oui. Ouais, ça ressemble pas mal à ça.
François Lanthier Nadeau: Je pense aussi que si tu lèves du cash, puis que tu essaies de faire rentrer le co-founder après, ça se fait. Mais il y a peut-être une friction, une complexité de plus.
Marie-Katherine Jobin: Ouais.
François Lanthier Nadeau: Parce que le cap table a déjà été... Ouais, en plus. Et il y a du manque à un C. Quelle sasse vous utilisez à l'interne ? qui vous amène le plus de bonheur ?
Marie-Katherine Jobin: Je vais te shooter le nom d'une app récemment que j'ai découvert. Puis, il y en a probablement plein d'autres qui font ça, mais c'est Store. OK ? Puis, ça fait juste me donner la liste de tous les business qui sont sur Shopify. C'est quoi leur revenu mensuel, annuel, sensiblement. C'est quoi le email de la personne, puis tout. Puis, c'est juste ça. C'est fou, mais ça me fait tellement sauver un temps. énorme. Puis, tu es capable de filtrer par ville, par... Tu sais, comme là, je m'en vais faire, mettons, une petite...
François Lanthier Nadeau: Ils font une grosse critique de job de scraping. Puis après ça, ils te présentent, ils font des data visualisations puis tu payes pour l'accès. C'est basically une forme de data mining.
Marie-Katherine Jobin: Oui, exact. Puis tu sais, là, mettons, je m'en vais avec Gab à New York en janvier. Il y a un trade show, un gros trade show sur le retail. Puis tu sais, là, notre but, c'est juste on filtre. à New York quelles entreprises on se rechappe à faire puis on va aller les rencontrer c'est Target ouais fait que c'est c'est ce point là au trade show je suis modèle pour celui-là c'est Bayotte ouais ok ok non c'est un le NRF c'est genre des conférences puis il y a des booths c'est qui je t'ai
François Lanthier Nadeau: commandé il est temps qu'on finisse le podcast ok nice fait que store leads je pense qu'il y a plein de monde qui soit développe du software pour le e-commerce comme moi avant ou qui ont même du e-commerce puis qui écoutent le pod fait que c'est une bonne plug qu'est-ce qui est le plus tough versus le plus fun dans ta business ? Contrast.
Marie-Katherine Jobin: Ben là, tu sais, je vais me répéter, mais le plus tough, c'est vraiment d'être solo founder.
François Lanthier Nadeau: 100%.
Marie-Katherine Jobin: Puis de vivre avec ce stress-là. Puis je me pose tout le temps mille et une questions. Puis j'apprends vraiment de plus en plus à réduire le temps de réflexion pour répondre à une question. Une des interrogations que j'ai, parce que des fois, c'est beaucoup trop long. Énergivore aussi. Le bateau est passé déjà. Oui, c'est énergivore. Être solo founder là-dedans, c'est quand même très tough.
François Lanthier Nadeau: Number one skill comme founder, c'est les décisions que tu prends. La qualité des décisions, la vélocité à laquelle tu les prends. Même qu'elles soient imparfaites. Moi, je suis quelqu'un de relativement insécure à plein de niveaux. Il a fallu que je me fight moi-même pour réussir à... prendre des décisions, beaucoup de décisions vite puis les assumer si ça ne marche pas. Ça a été un apprentissage, je l'ai encore. Je te fie en tout cas à ce niveau-là.
Marie-Katherine Jobin: C'est pour ça que j'essaie vraiment de m'entourer puis de poser des questions en plein monde autour de moi. Le côté le plus tough, c'est aussi d'être seule là-dedans. C'est pour ta décision à la fin de la journée. Sinon, le côté le plus fun de la business, c'est vraiment d'être capable de construire quelque chose, de voir le résultat. Ça, c'est incroyable. de bâtir une équipe puis de savoir qu'on va vraiment avoir de l'impact aussi. Oui, oui,
François Lanthier Nadeau: parce que tu connais le pain que tu règles, tu l'as vécu, tu sais quoi, que quand t'évites ça, t'es plus content dans ton métier, ta business fait plus de cash, tes clients sont plus contents. Exact. C'est mon regard.
Marie-Katherine Jobin: Oui, mais je reviendrai pas en arrière, je trouve ça incroyable être entrepreneur puis avoir une business.
François Lanthier Nadeau: Très cool. Qu'est-ce qu'on pourrait faire pour rendre ça se passe plus utile pour toi et où ta team ?
Marie-Katherine Jobin: Bien, ouais c'est ça ben je pense que ah ça dépend ok ben c'est vraiment à deux niveaux à ce moment là pour moi moi j'aime vraiment quand j'entends pas juste les big success là mais tu sais le côté où je peux me retrouver pis dire ok je suis pas toute seule à vivre ça mon dieu ou genre ah oui j'ai strugglé ou genre tu sais récemment le euh Le podcast avec Simons de Workly, qui était là, tu sais, quand on a lancé Sharkade, genre, c'était une licence, après ça, zéro, après ça, une. Je suis là, OK, ça, c'est moi ! C'est moi, en ce moment !
François Lanthier Nadeau: Non,
Marie-Katherine Jobin: je te le fais. Ça, je pense que j'aime beaucoup le côté de voir un peu plus le underdog, le hausseur du début, je trouve ça important. Pour ma team, c'est une bonne question, peut-être des tactiques de vente.
François Lanthier Nadeau: j'en commande d'autres du contenu sur le go to market du contenu sur la commercialisation on en a qui sont en train de le faire l'année prochaine puis j'aime bien ça aussi des fois faire des parenthèses puis pas être juste 100% sur un journey entrepreneurial mais comme tu sais on avait fait ça avec Sonia Beyrouth d'ailleurs si t'as pu écouter ce pod là ça vaudrait la peine mais genre ok marketing payant et marketing organique pour SaaS deep dive genre c'est une experte là-dedans fait que je vais essayer d'en faire un peu l'année prochaine mais c'est tough parce qu'il y a genre 50 slots de pods dans l'année Puis au début, le monde me disait Frank tu vas faire le tour en 30 épisodes, il n'y en a pas 30 SASS au Québec. Je disais Non, il y en a une centaine, juste watch me. Mais genre, aujourd'hui, je suis comme Hey, la quantité de personnes et de compagnies intéressantes avec lesquelles je voudrais parler sur le pod, puis la quantité de slots disponibles, ça ne matche pas. Il y en a beaucoup trop en quantité, puis il y en a même qui me demandent de venir versus ce que j'ai comme bande passante. Fait que je suis comme, des fois, c'est un peu heartbreaking de ne pas pouvoir genre... Je ne peux pas encherrer des podcasts à chaque jour et en en releaser trois par semaine. Le monde me dit déjà qu'il y en a beaucoup et qu'il y en a trop. Tout ce monologue-là, c'était pour te faire sentir vraiment spécial. Je ne suis pas d'être super. Merci,
Marie-Katherine Jobin: mais je comprends.
François Lanthier Nadeau: As-tu des shameless plugs pour finir ?
Marie-Katherine Jobin: J'envisage vraiment de plus en plus lever du cash. Moi, je serais vraiment super ouverte à aller prendre un café et commencer à comprendre ce monde-là aussi, comment ça marche.
François Lanthier Nadeau: Puis si je peux te player avec du monde là-dedans, tu m'en reparles, ça va me faire plaisir.
Marie-Katherine Jobin: Fait que vraiment. Puis tu sais, écoute, sinon vraiment, on commence la commercialisation, on veut vraiment se faire référer de tous bords, tous côtés, pour que Lila, ça soit créé, c'est toi.
François Lanthier Nadeau: Fait que n'importe qui qui souhaite travailler dans une business de retail ou de e-commerce, où est-ce qu'il y a de l'achat, justement, des rôles d'acheteur, n'importe qui qui est acheteur ou qui connaisse du monde, c'est Lila, c'est toi, Lilasolutions.com, pas d'ess.
Marie-Katherine Jobin: Exact, c'est ça.
François Lanthier Nadeau: Si le monde veut t'écrire ou te poser des questions, donner des conseils, des fois, il y a du monde vraiment smart et généreux comme ça. C'est Marie-Katherine avec un K. Oui. Jobin sur LinkedIn. Sur LinkedIn.
Marie-Katherine Jobin: T'écris sur LinkedIn. Oui, vraiment. Super.
François Lanthier Nadeau: Marie, c'est un honneur et un privilège de closer l'année avec toi. J'ai eu vraiment du fun. Merci. Merci.
Marie-Katherine Jobin: C'est vraiment le fun.
François Lanthier Nadeau: It's a wrap. Hey folks, comme vous savez peut-être, on a un abonnement, ça se parle, pour notre infolette. Un abonnement premium qui te donne un paquet de perks, puis davantage comme des rabais sur les événements en présentiel, des Q&A avec moi et ou les invités du podcast, la roadmap du podcast à l'avance, puis aussi des remerciements sur le pod, ce que je m'apprête à faire. Donc à tous ces ballers, shot callers qui supportent directement, ça se passe, notre projet, merci. Aujourd'hui, je remercie Benjo. Devilliers, founder. chez Nolo. Marie Arviset, techno-entrepreneur à l'agence Ninja. Geoffrey Blanc, General Manager chez Cube Impact. Jobin Couture, Product Owner chez Cube. Tamar Triki, MBA et Sales Director. Jeff Pelletier, Digital Strategy Manager chez Fox. Jean-Philippe Fortin-Quentin, Head of Marketing chez Dash10. Sébastien Fournier, Full Stack Dev chez Kimobi. Et puis, Mickaël Carpentier, cofondateur et leader produit chez Firi. Merci, folks. du fond du cœur. Félicitations, vous vous êtes rendus jusqu'à la fin de l'épisode et vous méritez maintenant l'outro custom de Frank. J'ai une couple de call to action. SaaSpasse, c'est une business d'amour, on met de l'effort, de l'énergie, de l'argent aussi. Si vous voulez nous aider, il y a un paquet de trucs que vous pouvez faire. First, on investit beaucoup dans l'infolettre. Donc, chaque semaine, je fais des éditoriales où est-ce que je creuse dans un sujet puis je ne me gêne pas de dire les choses comme elles sont. Vous pouvez vous abonner sur le site web, sasface.com. Il y a l'onglet infolettre, puis il y a aussi la call to action box à la fin de la page d'accueil. Donc, checkez ça. Sinon, si vous avez un SaaS au Québec, vous pouvez l'inscrire à notre index. Sasface.com, il y a un gros bouton en haut où vous pouvez ajouter votre SaaS. Il y en a plus de 300. Si vous ne suivez pas déjà le pod, allez le faire sur Shopify Apollo Podcasts, sur YouTube. Si vous pouvez nous laisser un review, ce serait vraiment smart. Ça nous aide à être plus découverts. On a un job board aussi. Si vous voulez poster une job ou trouver une job en SaaS au Québec, saaspasse.com slash emploi avec un S. Un gros, gros, gros merci à tous nos partenaires certifiés qui financent et supportent beaucoup SaaS Sasspasse. Vous avez Léviat Laval pour tout ce qui est avocat, droit, besoin dans ce genre-là. Le Chiffre pour finance, fiscalité, comptabilité. Baseline pour tout ce qui est accompagnement en AI. Vous avez Coveo, un employeur certifié qui offre des carrières de feu dans un scale-up. Merci à ce monde-là, encore une fois. On fait aussi des événements en présentiel très cool, souvent, presque tout le temps sold out. Vous pouvez nous suivre sur Eventbrite pour être au courant de ça, où on en parle sur le pod aussi. Et puis finalement, last but not least, suivez-nous sur les socials, donc LinkedIn, Instagram. C'est là qu'on poste toutes les nouvelles sur la compagnie, mais le nouveau content qu'on fait aussi au niveau du pod, des events, etc. D'accord. Merci d'avoir écouté jusqu'à là. Cheers !
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