Aujourd’hui sur le pod, je jase avec mon ami et co-hôte Antoine Meunier, product designer chez Blissbook.
On focus sur le télé-travail, du point de vue micro (donc la réalité d’un individu), mais aussi du point de vue macro — i.e. la culture & les opérations d’entreprise. On explore pourquoi le “messy middle” — i.e. moitié remote/moitié bureau est pas optimal pantoute. On donne des exemples de belles retraites d’équipe, on se challenge — good times.
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François Lanthier Nadeau hein ? What's up, folks ? C'est François Lanthier Nadeau. Bienvenue sur SaaSpasse, le podcast où on jase de croire entre un SaaS ou une carrière en SaaS au Québec. On est maintenant sur Spotify, Apple Podcast tous les autres. Donc, vous êtes pognés, vous allez vous abonner ou de nous laisser un review. Ça nous aiderait beaucoup. Il nous faut assez de downloads pour réussir à avoir des commandites, puis enfin payer. Producer Ludo, le pro du bon nom. The real pussycat. On drop un épisode par semaine minimum. C'est des discussions sans filtre avec des founders ou employés clés en SaaS. Si vous faites partie d'un SaaS québécois, allez sur SaaSpasse.com. Il y a le bouton Ajouter votre SaaS Ça va vous rendre indexé dans notre répertoire des SaaS au Québec. Donc, le premier événement mensuel de SaaSpasse a été un succès. Au lancement, on était sold out. C'était rempli de cool fondateurs et joueurs en SaaS. Il y a du bon contenu, des bonnes discussions. Le deuxième événement mensuel aura encore lieu à Québec, le mercredi 21 juin. On est encore limité côté place, donc allez sur Eventbrite ou sur notre site web pour réserver vos billets à l'avance. Alright, aujourd'hui sur le pod, je jase avec mon ami et co-hôte Antoine Meunier, Product Designer chez Blissbook. On focus sur le télétravail du point de vue micro, donc la réalité d'un individu, mais aussi du point de vue macro, c'est-à-dire la culture, les opérations d'une entreprise. On explore un peu pourquoi le Messy Middle c'est-à-dire avoir moitié remote, moitié bureau, n'est pas vraiment optimal. On donne des exemples de belles retraites d'équipe, on se challenge, good times. All right, on passe au show, let's go ! Antoine Meunier, de retour en chair et en os sur le podcast SaaSpasse, bonjour !
Antoine Meunier Salut François.
François Lanthier Nadeau Comment ça va ?
Antoine Meunier Écoute, ça va bien, puis c'est tellement weird d'être en personne. Pour vrai, c'est juste... Je ne m'attendais pas à ça, puis le studio rend ça encore plus vrai, tu sais. Ouais. Les deux autres fois, c'était juste un petit zoom on the side. Là, c'est vraiment en personne. Puis ce qui est vraiment drôle, c'est qu'on s'était dit qu'on devrait faire un pod sur le remote work.
François Lanthier Nadeau Ouais.
Antoine Meunier Puis c'est d'une ironie incroyable qu'on fasse un pod sur le remote work assis face à face.
François Lanthier Nadeau Exact. Pour ceux qui n'ont pas écouté, en fait, on est rendu au quatrième show qu'on enregistre ensemble, déjà. Le premier est sorti la semaine dernière. Bon, mon time est un tout petit peu mêlé parce que les podcasts sortent un peu plus tard, mais bon, le premier est déjà sorti. Ce qui est vraiment cool, c'est qu'on a déjà eu du excellent feedback sur ce podcast-là. Il y a des gens qui m'ont écrit, qui ont dit Antoine, super intéressant, il y a vraiment un bon flow Puis nous, dans le backburner, on s'était déjà dit qu'on voulait... pas mal à être co-hôtes de ce projet-là. Par contre, on veut quand même garder la formule d'avoir des invités, ne serait-ce que pour avoir plus de diversité, de couleurs, puis juste de reach aussi. C'est con, mais ces gens-là peuvent promoter aussi à leur audience, puis c'est important de garder ça. Par contre, on s'enligne très, très sûrement sur au moins un show sur deux, qui est toi puis moi qui tackle, qui attaque un thème ou un projet qui nous tente. Quand est-ce qu'on va les publier, à quelle fréquence, ça, c'est des choses à déterminer encore. Mais pour ceux qui ont pu écouter des shows, allez les écouter avec Antoine. La twist ici, c'est que moi et Antoine, on ne s'était jamais rencontrés en personne.
Antoine Meunier Ce qui est complètement fou.
François Lanthier Nadeau Parce que ça fait 5-6 ans qu'on se parle.
Antoine Meunier Plus que ça.
François Lanthier Nadeau Plus que ça, tu penses ? OK. Puis on ne s'est jamais rencontrés en personne. Puis là, j'ai dit, hey, Antoine, ça va bien avec le pod. On veut continuer à travailler ensemble là-dessus. On fait le lancement de SaaSpasse, le 4 mai. Genre, si ça fit, sors de Deep North Cove, Deep Cove à North Vancouver, puis viens à Québec, genre. Puis t'as comme fait, fuck it, je vais être là.
Antoine Meunier On vient. Mais ça, c'est magique. Là, si bien que tu m'ouvres la porte pour que je fasse tous mes commentaires désobligeants envers le Québec, je ne les ferai pas. je regardais ça pour une autre fois mais non c'est ça c'est un peu arrivé par surprise puis c'est un peu le pime la réalité c'est que ça fait tellement longtemps que je suis parti puis ça fait tellement longtemps que j'ai pas été ici qui moi j'avais ma version du québec c'est comme si j'avais pas fait d'update ces faits que je roule encore sur le software update de québec version 2004 15 mètres en 2015 et qui est quand même beaucoup t il ya un ikea québec maintenant le c'est que tu sais je suis genre moi je suis parti pis Régis était vraiment le maire là t'sais fait qu'il y a plein de choses qui ont changé pis qui ont surtout mettons dans la tech pis C'est cool de revenir à Québec. Je trouve que tu avais la meilleure excuse au monde pour que je justifie de revenir. Je veux dire, ça fait quoi ? Deux heures qu'on se connaît en personne. J'étais avec Ludo tantôt et on parlait shop. Mais c'est tellement le fun de juste parler de shop avec un Québec. Ça ne m'arrive jamais, finalement, à part avec toi.
François Lanthier Nadeau Moi, c'est quelque chose qui s'était mis un petit peu à me manquer, justement, de parler de SaaS, de parler de startups. Avec du monde local, avec du monde d'ici. J'ai été beaucoup en anglais, beaucoup aux États-Unis, en Israël, ces choses-là. Puis c'est le genre de conversation qui me plaise. Puis c'est au cœur de ce podcast-là. Fait qu'aujourd'hui, on embrasse l'ironie à 100%. Puis pour notre première fois en présentiel, on se tape un show sur le remote.
Antoine Meunier C'est magique.
François Lanthier Nadeau All right. Fait que toi, t'as beaucoup plus d'expérience remote que moi. Ma première question, c'est, as-tu travaillé pour des compagnies québécoises ou canadiennes de façon remote ou exclusivement américaine ?
Antoine Meunier Je pense que je n'ai jamais travaillé pour une compagnie canadienne.
François Lanthier Nadeau Ever ?
Antoine Meunier Oui, à part la mienne maintenant.
François Lanthier Nadeau Oui, quand tu as fait Médaliste.
Antoine Meunier Oui, puis tous les autres pseudo-projets que je déclarais au gouvernement du Québec qui avaient un revenu associé. Mais à part ça, ça a toujours été des compagnies américaines, soit la mienne ou celle de d'autres. Mais je pense que le truc du remote, il y a même une branche avant ça. Je pense qu'il y a une très, très, très, très, très grosse différence entre faire du remote dans la même ville. Exemple, tu as une compagnie à Québec, il y a des bureaux où il y a un genre de coworking où le monde se retrouve. Puis c'est majoritairement remote. Puis d'un autre aspect complètement, c'est je travaille avec une team, je n'ai jamais vu la moitié du monde, on n'est pas sur les mêmes time zones, on ne mange pas les mêmes affaires, on ne parle pas aux mêmes yeux. Tout est différent. Non seulement tout est différent, mais... notre culture de tech où c'est différent. Puis moi, perso, je suis un gros fan de cette variante-là. En même temps, je n'ai jamais vécu la décision le matin de se dire, est-ce que je vais au bureau ou je travaille chez nous ?
François Lanthier Nadeau Moi, je pense qu'on va lean dans l'expérience que toi, parce que c'est plus... Je ne veux pas dire sérieux, c'est juste plus hardcore ou significatif comme choix de vie, de travailler remote à 100 Pas d'être dans un modèle hybride. Les modèles hybrides, j'adore ça. Moi, je suis un gros fan. Je fais une couple de shifts chez nous au lac. Après ça, je peux venir au centre ici, au bureau, chez Spectrum, Snipcart quand je fais du Apollo 13, voir du monde, tout ça. J'adore ça. Pour moi, ça fit. Par contre, ce qui est vraiment intéressant, c'est plutôt de voir, comme tu dis, quand tu es une compagnie qui est distribuée ou que la compagnie est localisée, mais toi, tu es un des seuls facteurs qui est à l'extérieur. Je connais beaucoup de gens. programmeurs qui ont opté pour ce style de vie-là. Il y en a certains qui le faisaient pour maximiser le revenu qu'ils pouvaient tirer de leur emploi, de leur salaire. A.k.a. je travaille à distance pour une des grosses compagnies publiques qui peut me fournir un gros, gros salaire. J'ai mon bureau à la maison où je me loue un petit coworking, puis je fais ma vie, puis je sépare très drastiquement le travail puis la job. Toi, as-tu l'impression d'avoir fait ça ? As-tu... parce que... T'as quand même bougé beaucoup, t'as vu beaucoup de monde. Fait que je suis curieux de voir comment tu te vois, là, maintenant.
Antoine Meunier Avant ça, j'aimerais revenir sur le lapsus que t'as fait. J'ai fait un lapsus ? Ouais, tu sépares le travail de la job. Pourrais-tu m'en dire plus par rapport à ça ?
François Lanthier Nadeau All right. Shout-out à Freud. Tu sépares le travail de la vie personnelle.
Antoine Meunier D'accord. Ça fait du sens, vu de même. Mais, en fait, dans mon cas, puis moi, c'est ça qui est magique. Puis je pense que la discussion qu'on a là, aujourd'hui, est beaucoup plus... relatable parce qu'il y a une pandémie. Dans le sens qu'il y a beaucoup de gens qui ont goûté au travail remote puis qui ont goûté un peu au challenge, puis avec la... Oui, les box à la porte, mais comme moi, dans mon cas, ce qui est vraiment fucked up c'est que j'ai aucune idée c'est quoi l'autre option. Fait que pour moi, c'est pas un choix, ça a juste été une continuation, si on veut. Puis j'ai... Puis tu sais, c'est un peu le genre de truc où je suis tellement habitué, je suis tellement... J'ai tellement optimisé ma vie pour ça. Parce que quand tu travailles chez toi, évidemment, il y a une partie de ta maison qui sert à ton bureau. Donc, cette partie de la maison a un avantage fiscal avec ça. Donc, ça fait que quand tu trouves un endroit où habiter, c'est en fonction de je vais habiter chez nous. Dans un cas, exemple, si c'est un loyer, tu peux te permettre un loyer un peu plus élevé parce que, anyways, ça fait du sens. Tu vas passer 24 heures sur 24 dans le sens que tu vas être à la job puis au travail en même temps. Mais, tu sais, ça... tu vas être à la maison et à la maison en même temps. Fait que c'est important d'avoir un espace. qui est bien faite pour le remote. Puis ça, je pense que c'est la chose que j'ai appris avec le temps. J'ai eu, mettons, le fameux appart sur le plateau à Montréal, le couloir de 700 kilomètres de long, puis la chambre double. C'était de la merde parce que c'est vraiment dur de te faire un spot bureau, même un... Pas tant un spot bureau, mais un endroit où tu peux juste être dans la matrice, finalement, puis pas être dans le chemin.
François Lanthier Nadeau J'ai l'impression qu'à cause qu'il y a... commencer à être plus officiellement remote très tôt, t'es rentré dans des problèmes ou des irritants qu'il y a une grosse partie de la population en tech qui se sont tapés à COVID. C'est-à-dire l'acoustique d'où t'habites. Comment est-ce que la lumière qui rentre dans tes yeux ou ton écran t'affecte ? Comment tu sépares les lieux entre ta douce moitié versus toi versus tes enfants ? Toutes ces choses-là, le monde se sont fait lancer dans ces irritants-là parce que ceux qui n'avaient jamais travaillé remote, c'était comme pas un pain, mais maintenant, c'était comme un must. Fait que, as-tu des tips and tricks ou genre, parce que là, tu dois être bien setté versus justement quand tu étais dans un appart moins bien setté.
Antoine Meunier Ouais, en même temps, il y a un truc que moi, je trouve complètement surréaliste, c'est que c'était presque un complexe de travailler remote dans le temps. Puis les deux, on a fait beaucoup. Quand tu parles à un client, tu vas avoir l'air. professionnel. Un bureau, n'importe quel co-working space, même n'importe quel bureau, t'as toujours l'air corpo, t'as l'air legit. Quand t'es une petite startup de littéralement 3-4 personnes qui est boboche, mais t'es en train de vendre à une compagnie publique, t'essaies d'avoir ce genre de décorum-là, c'est crissement dur à avoir dans ton salon. Ça, je pense qu'on l'a vu. Moi, je l'ai vécu en regardant des gens justement qui ont été chez eux pour... malgré eux finalement, à cause de la COVID. Des setups boboches, il y en a eu. La beauté, c'est que je pense que les standards ont descendu pas mal. Moi, j'ai envie de te dire, je pense qu'on s'en fout pas mal de tous ces trucs-là. On parlait du son. J'étais, je ne sais pas si c'était ça avec toi, que j'étais en Zoom et qu'il y avait littéralement un jackhammer à côté, comme un drill, et tu ne l'entends pas parce que justement, Zoom... Nos ordinateurs sont mieux qu'ils étaient. Le zoom aussi. Finalement, le son, l'image, de toute façon, tu mets un filtre et on ne voit plus rien. Je trouve que la technologie nous a sauvé ce bout-là. Par contre, je pense que le gros challenge du remote, c'est l'aspect humain, de l'isolation et le manque de... Il n'y en a pas de water cooler. Il n'y en a pas de pause dîner. Je donne juste des clichés. Je ne sais même pas si ça se fait encore dans des bureaux. Cet échec d'arriver le matin et de croiser quelqu'un, Ça n'existe pas. Toi, tu es juste pour ton café et tu as ouvert ton ordinateur.
François Lanthier Nadeau Oui. Donc, pas de tips and tricks officiels sur ton setup remote. Juste, essaye d'avoir une bonne lumière, essaye d'avoir du bon son, mais au final, avec l'abstraction logicielle par-dessus nos outils de télécommunication, c'est rendu quand même. Puis la descente des standards à cause de la pandémie, c'est comme...
Antoine Meunier En fait... Je retiens ce que j'ai dit. Il y a des tips and tricks. Alors, on aimerait remercier notre commanditaire RadioShack, ainsi que FutureShop pour les bandes de lumière. Non, mais no joke, un des trucs qui fait une grosse différence, c'est rétro-éclairer son écran. Si tu as un écran, un moniteur fixe, externe, ou un bureau fixe. Je dis ça, mais la moitié du temps, je suis avec mon laptop n'importe où dans la maison, mais dans le bureau, il est Dans le fond, la lumière, ce que j'ai fait, c'est un gros setup de rétro-éclairer l'écran.
François Lanthier Nadeau Qu'est-ce que ça veut dire ? Explique-moi.
Antoine Meunier C'est tellement beau comme mot, je pense. Dans le fond, c'est des bandes, c'est des Philips Hue. Puis, en gros, j'en ai deux. Ils sont où ? Ils sont derrière l'écran. Ils sont collés sur le derrière de mon écran, de mon moniteur, etc. Eux, dans le fond, ils font une lumière dans ma face. Ça vient balancer avec la lumière en arrière de moi, qui est dans la lumière au plafond qu'on a tous dans à peu près n'importe quelle pièce d'une maison. Eux, aussi, je les ai switchés pour prendre des Philips.
François Lanthier Nadeau Ma blonde, elle adore ça dire, ce mot-là, parce qu'on en a. Ma mère, elle nous avait acheté ça en arrière.
Antoine Meunier Mais c'est magique, parce qu'en gros, je dis ça, mais ça fait trois mois que le routeur a pété une coche. Le routeur Philips. Il n'y a plus de coche, donc ils ne se parlent plus entre eux. Mais j'avais fait des scènes, si on veut. Pour Zoom, j'avais craqué la lumière à quelques endroits pour que ça soit justement plus fort.
François Lanthier Nadeau Oh, nice.
Antoine Meunier Parce que moi, en fait, comme dans toute pièce, on a une fenêtre, puis généralement, la fenêtre, elle apporte une lumière. trop forte ou pas assez forte, finalement, ça vient rendre ça compliqué. Fait que moi, mon setup, ça avait été rétro-éclairé avec des Philips Kirou. Ensuite, j'ai mis des Philips Kirou sur mon... dans le fond, au plafond. Puis, je me suis acheté, tu sais, une petite lumière Instagrammers genre une Elgato light.
François Lanthier Nadeau L'espèce de ring light, là, le rond ?
Antoine Meunier Non, moi, dans le fond, j'étais allé une coche au-dessus, c'est genre la plaque, c'est comme un...
François Lanthier Nadeau La lampe de thérapie, genre ? Genre,
Antoine Meunier ça ressemble vraiment à une lampe de luminothérapie, au final. Je suis sûr que tu peux faire une pierre deux coups et t'acheter une lampe de luminothérapie et ça va faire pareil. Mais ça, ça fait une bonne différence. Pour vrai, avant, je l'utilisais à tous les jours. La pandémie est arrivée. J'ai réalisé que le monde avait des setups boboches. J'ai vraiment nivelé par le bas. Je me suis dit, you know what ? On s'en fout un peu. Ça ne me tente pas d'avoir justement de la luminothérapie en face pendant deux heures si ce n'est pas un meeting avec un gros client, par exemple.
François Lanthier Nadeau Exact. J'ai comme l'impression que quand les enjeux sont plus élevés, ça vaut la peine. que tu step up ton game d'acoustique, de luminosité, juste de visuel, audiovisuel, disons. Mais mettons, pour nos podcasts, en ce moment, on n'utilise pas le vidéo, mais même quand tu recordes n'importe où que tu veux chez vous, même chose pour moi, je vois des podcasts sortir que le vidéo, c'est juste ça. Les deux personnes, les deux co-hôtes ou l'invité sont chez eux avec des AirPods puis le vidéo est sur YouTube puis that's it. Je suis d'accord avec toi.
Antoine Meunier All In,
François Lanthier Nadeau c'est quasiment ça aussi.
Antoine Meunier Oui, bien, All In Podcast, qui est justement le podcast de trois, quatre vétérans de tech, dont le plus pauvre est aussi riche que Pierre-Carles. Fait que, tu sais, ça reste que... Ils vivent dans un autre monde aussi, mais ça apporte aussi, je trouve, le côté perso. Je ne sais pas si ça existe comme catégorie. C'est peut-être une catégorie Pornhub même. Mais je suis un gros fan de... Genre de design d'office. Genre de hacker ton bureau pour qu'il donne une impression. Par exemple, j'ai 750 000 livres chez nous, puis on les voit jamais à l'écran, mais ceux qu'on voit, t'es mis en ordre de couleur un peu avec genre... Il y a des services qui font ça,
François Lanthier Nadeau dude. Oui. Même remote, ils se connectent avec toi puis ils font comme, OK, là, tu vas faire ça, tu vas l'acheter ça, tu vas mettre ça, là, tu vas... Puis là, boum, t'as genre vraiment l'air clean, vraiment l'air pro.
Antoine Meunier Mais... Ça, je trouve que... Je préfère ça, puis même la version à 5$ de juste essayer de placer les choses intelligemment. Moi, je suis un gros fan de ça versus le blur.
François Lanthier Nadeau Je l'ai essayé, le blur. On dirait que c'est comme... T'as-tu vraiment de quoi à cacher chez vous ? Non, mais sais-tu, l'intimité... Psychologiquement, je ne clique pas avec le blur, man.
Antoine Meunier Je suis d'accord avec toi. Je pense que c'est le gros challenge en remote, c'est comment tu connectes avec un être humain. Surtout si tu es un collègue, mais encore plus dans des... En fait, moi, je dirais encore plus si c'est des clients ou des relations qui sont peut-être plus éphémères. Mais ce que tu recherches, comment tu pars de l'empathie s'il n'y a aucune porte ouverte de l'autre côté ? Dans le sens que si ton interlocuteur est sur un blur en zoom hyper froid,
François Lanthier Nadeau Avec un son de canisse.
Antoine Meunier Oui, en plus avec un son de canisse. Moi,
François Lanthier Nadeau quand je magasinais pour des fournisseurs pour Duda, les gros contrats Enterprise, on en a parlé un peu dans le dernier pod. Je te jure, man, il y avait des gens qui me prenaient mes calls pour me qualifier, pour que je finisse par avoir un prix. Ils étaient dans un freaking pub en Londres avec genre un blur puis des cliquet-cliquet de cheers en arrière que je n'entendais rien. Je me disais... On dirait que c'est genre mon égo, il sort dans ces situations-là. Je suis comme, ça ne me dérange pas que ton setup soit les baboches, mais comme, genre, montre-moi un minimum de respect par rapport à l'audiovisuel que je vais avoir de ce call-là. Quand je suis obligé de me coller l'oreille sur mon micro, puis genre, me fermer les yeux pour essayer de comprendre ce que tu dis, ça me faisait chier. On n'a pas pris eux, finalement.
Antoine Meunier Ça n'a pas été les fournisseurs. Mais c'est tellement un... Mais ça, c'est un autre truc avec tout le... Là, ce que tu ne sais pas, c'est que ce qui s'est vraiment passé, c'est que leur bureau a passé au feu. Ça a été une grosse catastrophe, il y a quelqu'un qui a été blessé. Encore une fois, c'est un autre truc. C'est tout le trou de cul. Mais ça reste... Ça, c'est une autre affaire de genre, avec le remote, vient aussi le pouvoir de choisir son horaire. Ça dépend. Ce n'est pas tout le temps vrai, mais normalement, dans la tech, c'est très facile de voir si tu es productif ou non. Puis on n'a pas besoin de te voir assis au bureau pendant un certain temps de la journée pour... Faire une inférence que, ah, ben Antoine, il s'est pointé à 9h, il est parti à 5h, il a dû faire quelque chose. Fait qu'en ouvrant cette porte-là du...
François Lanthier Nadeau flexibilité.
Antoine Meunier C'est là que le pub, c'est vraiment nice de travailler dans un pub, avec les coquelines de cheers. La beauté de ça, c'est qu'idéalement, tu cédules tes calls. Ça t'arrange pour ne pas avoir de meeting les jeudis ou les mercredis, ou peu importe. Moi, je suis un gros fan du lundi. Mais il y a de quoi de le fun de pouvoir travailler un peu n'importe où, surtout si, en faisant ça, c'est genre du tech. privilege.
François Lanthier Nadeau Parce que,
Antoine Meunier mettons, exemple que l'AI n'a pas encore pris ta job, puis tu fais encore dans le jeu vidéo. Tu designs des personnages et des trucs comme ça. Moi, dans ma tête, cette personne-là, elle a genre huit écrans, genre une lumière spéciale dans la maison. C'est comme un studio de production visuelle ou quelque chose de bien cool. Vraiment dur de faire au pub. Il y a beaucoup de jobs, même qui sont, on va les mettre dans la catégorie tech, mais que tu ne peux pas le faire sur un MacBook Air et que tu as besoin d'installation.
François Lanthier Nadeau Il y a des grand-mères qui se sont tellement habituées à coder sur deux ou trois moniteurs qui sont comme, à moins que ce soit des tâches légères ou juste des petits reviews de codes, je ne peux pas, ça ne fonctionne pas. Alors que dans la communauté remote, moi, je suis allé, j'ai vécu un petit peu à Chiang Mai, en Thaïlande, au Vietnam, aux Philippines, à d'autres places. T'as des hardcore programmeurs qui se craignent sur juste le MacBook aussi. Fait que je suis tout le temps comme, Ah, c'est-tu juste préférence personnelle ou...
Antoine Meunier Ben, c'est un peu la beauté de ça, c'est que tu fais ce que tu veux.
François Lanthier Nadeau Ouais,
Antoine Meunier c'est ça. Tu sais, peu importe ce qui fonctionne, mais ce qui vient avec ça souvent, c'est aussi ça, tu sais, c'est cette personne-là qui s'est montée un setup puis ça reste que, encore là, tu sais, c'est pas du tech privilege, mais il y a comme une sous-catégorie. Tu sais, il y a dans une SaaS, tu sais... J'en parlais avec Ludo tantôt. Tu as vraiment deux camps. Je crois qu'on devrait abolir ça, mais il y a le camp business et le camp product. Tu as une team d'engineurs, une team de designers, une gang qui code le produit et l'autre gang qui fait tout le reste pour que la business existe. Le marketing, les ventes, les opérations. Si tu regardes le calendrier de ces deux groupes-là, je te garantis que... le calendrier qui va être stacké de meetings puis qui va avoir un horaire de fou puis que le monde est overworked, puis que c'est des tâches que t'as pas le goût de faire mais qu'il faut que t'y effaces, ça va être la gang de business qui effonce. C'est une gang de marketing, une gang de vente. Ils sont... C'est tellement tough. Dans ce contexte-là, c'est tough, voire impossible de dire Hey, je vais travailler remote puis je veux aller dans un coffee shop m'installer. Non, parce que t'as genre deux calls, t'as ci, t'as ça. Faut qu'à telle heure, tu fasses telle affaire. Versus. D'un autre côté, t'as, mettons, le créatif du code. C'est-à-dire, côté design, côté qui l'écrit ou qui le rend cute dans Figma. Mais cette personne-là, c'est souvent un genre de... C'est comme quelqu'un qui écrit un livre qui a une routine de... Le matin, je me lève, je fais de la méditation, je bois mon café, je fais tel truc. Puis après ça, j'embarque dans le flow. Fait que mon flow, il est de telle heure à telle heure. Après ça, tu sais, mettons, je vais produire de... Moi, dans mon cas, c'est les matins. Puis moi, dans mon cas, pour vrai, il faut que je me retrouve ma routine parce que je l'ai perdue. Je ne sais plus c'est quoi. Mais tu as du monde qui sont vraiment bons pour faire Écoute, moi, le matin, c'est là que je produis du nouveau. Fait que c'est ça, du code, des designs, des trucs comme ça. Puis l'après-midi, par exemple, ça va être code review, ça va être de faire des tâches peut-être moins drainantes, si on veut.
François Lanthier Nadeau L'affaire, Antoine, c'est que tantôt, tu parlais de Bon, j'ai une flexibilité d'horreur parce que je suis remote. OK, fine. Par contre… L'organisation doit quand même se synchroniser à différents moments. Si t'as un genre de pur joueur 100% asynchrone qui documente en texte pis en threads, tout, ok, mais j'ai rarement vu ça moi personnellement, alright ? Fait que si t'as pas ça, à un moment donné, faut que tu te synchronises en temps réel à quelque part, un petit one-on-one, un petit meeting, whatever. Comment tu fais... Ok, non, je reformule. Quelle organisation dans laquelle t'as travaillé... qui avait bien nailé, bien compris ce bout-là de synchronisation sans que ça soit trop prenant et que ça n'ampute pas la flexibilité des travailleurs remote.
Antoine Meunier Aucune.
François Lanthier Nadeau Ouais. C'est ça, c'est tough, man.
Antoine Meunier C'est vraiment dur parce que, tu sais, puis là-dessus, j'ai l'impression que j'ai vécu peut-être les deux... En fait, j'ai dit... J'ai-tu... J'ai envie de dire que j'ai même eu le messy medal. Le pire de tout ça, c'est une team que t'as moitié remote, t'as moitié dans un bureau. Ça, c'est genre... Surtout dans une petite équipe, c'est la mort parce qu'il y a beaucoup trop de jus de cerveau. qui spill out dans un bureau. Tu sais, dans le fond, quand tu es en face-à-face, c'est sûr que tu auras une conversation, puis c'est sûr que ça va débloquer, puis ça va partir. Chose que la personne remote n'aura jamais entendue parler puis qu'elle n'aura pas pu contribuer. Mais le truc, tu sais, mettons, le fantasme d'être asynchronous puis juste d'écrire tout, c'est ça qu'on a fait pendant longtemps chez Dan Simple, puis on avait conclu que ça prenait une retreat aux trois mois pour diffuse toutes les bombes. Toute l'animosité qui se bâtit, la frustration qui... On était tous au bord d'exploser. On arrivait dans une retreat. Les trois premiers jours, il n'y avait même pas de contenu au début des retreats. C'était juste de passer du temps ensemble pour baisser la pression un peu, le pressure cooker, retrouver l'humanité et se rappeler pourquoi on aime travailler ensemble.
François Lanthier Nadeau Parce qu'il y a un nom dans un thread sur Basecamp qui en est un classique proponent de la synchrone. avec des longs murs de texte. Je pense que si tu as du monde qui sont vraiment... Je vais dire le coup pour me faire cancerer. Si tu as du monde qui sont vraiment de ce type de personnes-là, juste du monde qui sont capables de communiquer et d'interagir juste à travers du texte asynchrone, good for them. La réalité, c'est qu'il y a une différence, il y a de la divergence dans les psychologies, puis il y a du monde qui a besoin... pour assimiler de l'information ou donner du feedback, d'être en temps réel, en présentiel. Il y en a qui, tu sais, vidéo. Il y en a qui aiment mieux t'envoyer un message vocal, tout ça. Fait que je trouve toujours que de tenter d'uniformiser les communications dans une organisation, je l'ai vu chez Duda, là, c'est vraiment tough, man.
Antoine Meunier C'est, sérieusement, je pense que c'est la bataille, le challenge de n'importe quelle compagnie, je pense que c'est exactement ça. Même si t'es dans un bureau, là, puis... En fait, je vais enlever cette phrase-là, parce que je le sais pas, c'est quoi. Je ne veux pas spéculer, mais pour une compagnie qui est remote, juste une startup, c'est souvent une startup. On va rester dans ce qu'on connaît. La dernière chose que tu veux, c'est te priver d'engager du talent parce que tu t'es inventé des principes de compagnie beaucoup trop restrictifs, mais qui fit avec toi. C'est un peu dans quoi je veux t'amener. OK, justement, on sait que tout le monde a une manière de faire différente et que la flexibilité est importante à avoir, mais elle est dure à avoir et ça crée plein de... pas de conflits, mais c'est rough. Maintenant, il y a plein de monde qui prêche leur paroisse de on fait ça comme ça, on fait ça comme ça, on fait ça comme ça J'ai l'impression que ce qu'on a eu après, mettons, on va dire ça, les golden years du remote, les derniers cinq ans, Ça a été des entrepreneurs qui avaient une vision forte de ce que doit être le remote et qui ont essayé de le vendre à du monde en général. De juste vendre une idée.
François Lanthier Nadeau Pas juste une idée. Le nombre de freaking startups et de produits, de collaborations remote. OK, vous avez un environnement de travail virtuel, que vous avez des avatars, puis là, vous pouvez aller vous parler et vous pigner. On en a vu à pu finir d'autres. Mais j'ai le goût de te dire straight up ce que je faisais pour Snip. et ça va me dire ce que t'en penses. Pour Snipcart, c'était remote friendly disons. On a un beau bureau, on investit du temps et de l'argent là-dedans. On est une gang qui aime ça avoir du fun, qui aime ça se parler, organiser des trucs ensemble de temps en temps. Quand j'engageais quelqu'un, je disais Écoute, nous autres, c'est remote friendly Tu peux travailler remote autant que tu veux. Je suis pas dans tes culottes, je veux pas savoir le nombre de temps que tu passes. time sheet, il n'y a pas de software qui track ce que tu fais. On apprécie si tu viens au bureau de temps en temps, surtout au départ. Au départ, dans le non-verbal, dans l'osmose d'apprentissage qui se passe dans un monde physique, un environnement physique, c'est important, je pense, que quelqu'un soit là, puis aussi qu'il connecte avec ses pairs. C'est vraiment tough de développer une relation profonde ou de camaraderie, je pense, quand t'as jamais vu une personne en vrai. Ça se fait. Toi et moi, on est la preuve. Je veux dire, on l'a fait. Mais c'était pas dans un contexte d'affaires. C'était beaucoup dans un contexte d'amitié sous fond d'affaires. Fait que je demandais au monde de venir au départ. Après ça, quand le monde voulait venir travailler chez nous, pis que remote friendly c'est la première affaire qu'il avait vue dans l'offre d'emploi, pis qu'il me disait ouais, dans le fond, moi, je suis dev ou ouais, dans le fond, moi, je suis marketeur, pis je veux partir six mois à Bali par année je faisais tout de suite fuck off Parce que je disais, tu sais, on en a des employés et des team members qui l'ont fait, ça. Par contre, ils ont appris à connaître leur équipe, ils ont gagné le respect et la confiance des membres d'équipe et des leaders. Puis une fois qu'ils avaient cimenté un petit peu leur place... Of course, on déborde tous les privilèges que tu veux. Si tu veux aller six mois là parce que ta vie, ton couple en a besoin, peu importe, vas-y. Fait qu'on avait comme ce dialogue-là qui n'est pas super clair, mais bon, ça marchait. Puis on a même, parce que là, juste pour finir, là tu disais Une SaaS ne veut pas se limiter à embaucher du talent purement local. 100% vrai, surtout que c'est tough d'embaucher. Fait que nous, on a augmenté notre pool à Montréal, carrément. Puis on s'est mis à embaucher du monde à Montréal. Pendant un bout, on avait trois personnes à Montréal. Je pense qu'ils sont encore à trois à Montréal. Ce qu'on a fait, c'est qu'on payait les dépenses des gens de Montréal pour venir, leur hébergement, leur déplacement, leur bouffe, pour venir à Québec une fois par mois. Puis c'était comme pas mal obligatoire. C'était pas genre, tu prends ta job, tu viens pas. C'était plus comme, non, non, on fonctionne comme ça. Puis c'était tout le temps un event. C'était tout le temps comme spécial. Fait que c'était comme des micro-retraites, genre, tu sais. Puis... Pour nous, ça fonctionnait vraiment bien. C'était ça le setup. Très custom comme setup. Je ne sais pas s'il y a des affaires qui te popent dans ta tête quand je dis ça.
Antoine Meunier Toutes. Mais c'est pour ça qu'on est dans un petit studio noir, sombre, et que je n'ai aucune idée quelle heure qu'il est. Ça doit être 4 heures qu'on parle, je ne sais même pas.
François Lanthier Nadeau Dans un rave à part. C'est ça,
Antoine Meunier ça va finir dans un rave, notre affaire. Premièrement, c'est-tu vous autres qui aviez un condo ou un appart ?
François Lanthier Nadeau Non, mais... C'est qui ça ?
Antoine Meunier C'est une gang du Québec qui avait ça.
François Lanthier Nadeau J'aime ça, ça, by the way. Moi, je suis un gros...
Antoine Meunier En fait, moi, c'est là que je veux aller avec toi. Ça, je trouve ça vraiment cool, ce que vous avez fait. Par contre, pas par contre, mais ça demande... Tu sais, c'est pas seulement une discipline, parce que probablement que ça a coûté beaucoup plus cher de faire ça, puis c'est beaucoup plus de temps puis d'énergie que d'avoir juste fait fuck off. On fait juste engager local ou on fait juste... Tu sais, c'est ce que je veux dire. Fait que ma question serait pour toi. c'était quoi le calcul ? Comment vous regardez ça ? Ça coûtait-tu cher ? Mettons, big picture, tu regardes ton budget, comment c'était breakdown ?
François Lanthier Nadeau J'en étais un gros fan de budget, mais si j'avais à répondre à la question, je te dirais on avait calculé plusieurs avantages puis bénéfices au monde qui était à Québec puis qui venait au bureau. Un, pour donner un gros exemple, c'est les snacks plus du WeCook. La bouffe qui était dispo comme une couple de fois par semaine. Le monde qui était à l'extérieur, disséminé à travers la région de Montréal, c'était vraiment tough à gérer ça pour eux. Fait que ce qu'on avait dit, c'est, écoutez, il y a certains avantages qui sont plus comme locaux, de genre, tu travailles à Québec, puis tu viens au bureau régulièrement, t'es là, que vous autres, vous n'aurez pas. Par contre, le montant qu'on va investir en vous pour venir à Montréal, à Québec, de Montréal... l'hébergement, le déplacement, la bouffe et les activités qu'on va faire va surpasser ce montant-là. Parce qu'on se disait, ça peut être considéré un peu comme un irritant ou un tout doux. Tu sors de tes pantoufles, tu sors de ton foyer et tu viens à Québec. Mais on veut être sûr que c'est aussi, que c'est balancé vers beaucoup de positif et de fun. C'est comme ça qu'on le calculait pour Montréal. Puis au final, je n'ai pas fait de chiffres très, très concrets à part ce que je viens de te dire. Ce que je me disais, moi, c'est... Le pire qui peut arriver, c'est que tu aies un nexus et un noyau fort à une place, et que les gens se sentent déconnectés ou aliénés à d'autres places, remote. Je veux 100% éviter ça. Je veux que mon monde traite ensemble, je veux qu'ils puissent se connecter ensemble. Je m'en crie, parce que ça me coûte plus cher, mettons.
Antoine Meunier C'est vraiment intéressant, parce que je réalise que, en ce moment, mettons, chez Blissbook, on est tout petits. On est quoi ? On est quatre. C'est pour ça qu'on ne fait pas le podcast en ce moment. C'est un beau geste que tu viens de faire, François.
François Lanthier Nadeau Il m'a gratté l'oreille à distance du micro.
Antoine Meunier Ma main a disparu pendant une seconde. Elle est sortie. On est quatre. En fait, on est au point où moi, en tant que membre de la team, ma rémunération, c'est 100 des dollars. Parce que c'est juste des dollars. Parce que dans le sens que...
François Lanthier Nadeau Versus.
Antoine Meunier Versus des avantages. Un lunch au bureau versus un vibe. Puis même, on est tellement petits. Puis la réalité, c'est que les deux founders ont des enfants, des familles. Fait que les retreats, c'est beaucoup plus compliqué. Puis moins... Bien, c'est plus attrayant parce que les gars, ils veulent vraiment sortir de là. Mais ça, c'est un autre sujet. Ça, c'est plus... On fera un épisode sur les familles américaines. Mais le... Le point que j'allais apporter, c'est que c'est fou parce que moi, je suis à l'opposé du spectre où si, par exemple, on avait une discussion et que tu allais m'engager, moi... Je te demanderais juste, ok, enlève-moi le flaf là, puis bump up le montant. Surtout dans l'optique, en travaillant pour une compagnie américaine, évidemment, je suis un travailleur autonome, ça fait que je ne suis pas employé de la compagnie. Ça fait que déjà là, ça a été un gros... J'avais comme fait mes petites recherches, puis j'avais des bons punchs par rapport à ça pour négocier un bon salaire par rapport au fait de... Ça reste que nous autres, on a... pas d'assurance, on n'a pas, tu sais, mes REER, c'est moi qui contribue, tu sais, c'est tout ce côté-là de, donne-moi le maximum de cash possible, puis moi, je vais m'occuper de tous ces avantages-là que tu aurais à faire. Puis là, après ça, on peut vraiment diguer sur la finance de ça, mais le point en plus, dans une startup comme Blissbook c'est vraiment simple. Il y a un budget, puis il split en nombre de têtes, le maximum de têtes qu'on peut avoir, mais il n'y a pas de dépense de bureau. il y a une retreat, on planifie des retreats, mais ce n'est pas des retreats, j'ai l'impression qu'on est trop tôt pour les genres de retreats un peu périodiques, de dire, OK, une fois, on budgete trimestriel, on budgete à demi-année, puis whatever.
François Lanthier Nadeau OK, trois trucs. Un, négociation de salaire, on met une pin là-dedans, on s'en était parlé offline, c'est sûr qu'on fait un show là-dessus, parce que t'as de l'expérience. Deux, Je n'ai pas trois trucs, finalement. Ça fait deux fois que je fais ça.
Antoine Meunier C'est le pire parce que moi aussi, je fais ça. Tous les fois, c'est genre chiffre plus un, puis le dernier, il n'y a rien. J'ai toujours deux affaires.
François Lanthier Nadeau J'ai deux trucs. Une pin dans la négociation de salaire. Le deuxième, ça fait une couple de fois que tu mentionnes retreats, des retraites. Je pense que c'est un élément qui est vraiment utilisé par les compagnies qui ont beaucoup de forces de travail, qui sont remote, où tout le monde se joint, tout le monde se rejoint, tu connectes ensemble, puis tu tisses des liens, tu crées des... souvenirs, puis après seulement, on leur tourne dans leur pod, dans leur Nexus, puis ils travaillent à distance. Bon. T'as-tu vu des retraites bien fonctionner ? Si oui, ça ressemble à quoi ? Parce que c'est sûr qu'il y a des founders qui veulent soit organiser ça ou qui l'ont organisé, puis ça n'a pas bien été. Ça ressemble à quoi une retraite qui marche bien, puis une retraite qui ne marche pas bien, genre ?
Antoine Meunier Écoute, retraite qui marche... Une retraite qui ne marche pas bien, c'était Antoine dans une compagnie... hyper fondée.
François Lanthier Nadeau Oui,
Antoine Meunier oui, oui. On n'aimera pas le nom, mais on va dire que c'est comme une graine. Si tu enlèves le E, c'est le nom de la compagnie. Excellente compagnie, d'ailleurs. Le produit est vraiment cool. Je vous le recommande, grain.com. C'est drôle,
François Lanthier Nadeau parce que tu fais tout le temps... Chaque fois qu'on parle de grain, c'est genre une pique, puis c'est vraiment nice. Maintenant, c'est vraiment nice.
Antoine Meunier Mais ça, en fait, ça, c'était magique. Le tool, c'est clairement un tool remote. C'est un add-on pour Zoom, Google Mettons Teams, ces trucs-là. Mais les founders voulaient tellement un bureau. Puis eux, la COVID leur a rentré dedans, puis ils ont fait, OK, bien, I guess qu'on est remote maintenant. Puis là, je pense que là, ils sont en train de recentrer pour essayer de faire un bureau.
François Lanthier Nadeau En Utah, que t'avais dit.
Antoine Meunier En Utah. Ça, ce sera un autre épisode. Faire de la business avec des gars de l'Utah. Mais ce qui était super, c'est que, mettons, la Retreat, qui était une des premières, Ça avait été moi qui étais là. Moi, dans le fond, je venais de m'engager, je venais de me monter une équipe finalement que je n'avais pas vue encore. J'avais, puis j'avais, tu sais, on va réaliser très rapidement que c'était peut-être pas un environnement, c'était un environnement qui était peut-être un petit peu toxique. Ça, ça pourrait peut-être être, on aura un épisode, les environnements toxiques. Mais rapidement, la retrait, ce qui était tough, c'est que moi, qui étais le Head of Customer Experience à ce moment-là, je ne suis pas le founder, je ne suis pas le CEO. Moi, je m'en vais. Je suis, mettons, le joueur clé qui s'en va convaincre le CEO que c'est important, cette connexion humaine-là, dans une petite startup où tu as besoin. Tu n'engages pas des employés dans une startup, tu engages du monde qui se bat avec toi.
François Lanthier Nadeau Attends, là, tu étais... Tu es-tu en train de nous dire que tu étais comme un peu le champion d'organiser une retraite ?
Antoine Meunier C'est ça.
François Lanthier Nadeau OK, fait que tu portais de ça sur tes épaules. Oui. Ce n'est pas fait top-down, imposé. Non, non.
Antoine Meunier C'est pour ça que ça a été la pire histoire au monde, la pire expérience, parce que l'idée ne venait pas du founder. Puis moi, j'avais besoin... Dans le fond, le but de la retraite, c'était, je voulais que ce founder-là s'assoie, qu'il voit, qu'il connecte avec son monde. Parce qu'il avait peut-être besoin du capital de sympathie. Puis il avait besoin aussi de comprendre sa team mieux. Puis de l'autre côté, la team avait besoin de voir ce boss-là, qui était peut-être un peu plus mercurial dans son approche, puis de connecter avec lui. Puis après ça, moi, j'avais besoin de passer du temps avec ma team pour comprendre... planifie justement ce qu'il allait se passer dans les prochains mois parce qu'on était en mode, petite startup, tout le monde était par pied, tout le monde est tellement spread thin. C'est quoi spread thin en France ?
François Lanthier Nadeau C'est... Beurre et mince.
Antoine Meunier Tout le monde était beurré mince. Ça faisait que c'était important. La retreat, l'objectif, c'était de connecter. Tu as quatre personnes, mais les quatre personnes, tu as huit pods à la limite. Tu as plein de sujets où une ou deux personnes sont impliquées et tu as besoin que ces gens-là se connectent par rapport à ça. Maintenant, ça, c'était la pire retreat au monde. L'erreur, ça n'est pas venu d'en haut. Ça a coûté cher. En fait, l'argent, ce n'était pas grave. Ce qui était grave, c'était que le founder ne voyait pas le retour sur l'investissement d'un retreat.
François Lanthier Nadeau Oui, mais c'est ça. Tantôt, tu me parlais de budget et j'étais comme ouais, sure sauf que la rétention d'employés, la cohésion sociale entre les équipes, c'est tough à quantifier.
Antoine Meunier Puis, c'est tough à quantifier, tu ne peux pas le quantifier. Puis maintenant, la question, c'est est-ce que toi, quand tu entends cette phrase-là, tu te dis oui,
François Lanthier Nadeau mais c'est important ou toi quand tu entends… Ou tu roules des yeux.
Antoine Meunier où tu roules les yeux tu fais ok parfait let's go fait que je réalise que plus jamais dans le fond moi j'ai pas envie de faire d'être en affaire avec des gens qui roulent les yeux par rapport à ça parce que j'ai un gros j'ai aucun work-life balance dans la vie fait que si le work est pour prendre toute ma vie j'aimerais ça que ce soit avec des gens que j'apprécie mais surtout des gens qui sont humains fait que ce qui nous amène à une bonne retreat une bonne retreat je voulais-tu qu'on pile on sur le grain ou non non on peut
François Lanthier Nadeau On dépile de la grève.
Antoine Meunier On change de topic. The Unsimpled c'est drôle parce que quand on parle ensemble, on en parle tout le temps, mais moi, dans ma vie, j'oublie que j'ai travaillé avec eux. Ça fait longtemps, puis le temps a passé, mais ce team-là, aujourd'hui, c'est rendu 20-25 personnes. Ils ont super bien grossi. En fait, ça, c'est la définition d'une startup qui, at the core, était remote. Puis... La raison de ça, c'est parce que le founder, Antoine est marié avec une Française, Laetitia, qu'on salue. Salut. Fait qu'étant Française, étant Américain, ils ont vécu, en fait, ça, c'est vraiment drôle, ils ont des triplets. Je le recommande à tout le monde. C'est génial. C'est comment être en désavantage numérique à la première minute. Bref, ils ont fait du education hacking. Fait que dans le fond... Ils ont envoyé les enfants à l'école en France, aux primaires, aux États-Unis, aux secondaires. Puis ensuite, là, ils se sont éparpillés, mais ils ont un plus jeune, un quatrième. Fait qu'eux, bref, à tous les 4-5 ans, ils sont soit en France 3-4 ans, ils reviennent. Fait qu'ils ne pouvaient pas se dire, Hey, je me fais un DN Simple en Floride, par exemple.
François Lanthier Nadeau C'est pour ça qu'ils ont dit que c'était dans l'ADN direct.
Antoine Meunier Exact. Fait que c'était Core, Core, Core. Puis le co-founder...
François Lanthier Nadeau Antoine Eden.
Antoine Meunier Oui, Antoine c'était le founder. Puis le CTO slash co-founder. qui est arrivé quelques mois après via une acquisition, c'est un Italien. Full, le plus Italien au monde. Des petites bobettes et tout. Eux, c'était tellement core. Les retreats étaient core. C'est quelque chose qui s'était fait depuis l'année zéro. C'est ça. Ce n'est pas quelque chose qui est arrivé par la suite.
François Lanthier Nadeau Exact. Parce que ça, j'ai eu des discussions échaudées avec le leadership chez Duda dans un souper. au Colorado d'un restaurant où est-ce que, juste pour le fun, j'étais all-in avocat du diable au niveau de ça devrait être plus remote que ça. Puis là, t'avais les OG qui étaient comme non, ça marche pas remote. Voici toutes les preuves de compagnies qui ont été buildées pas remote. Voici tous les problèmes qui peuvent venir avec du remote, etc., etc. Fait que moi, une des leçons que j'ai tirées de tous ces genres de débats-là que j'ai eus, qui étaient tous amicals au final, il n'y avait pas de bif. c'est, je pense que faire un switch de culture pendant que t'as déjà un héritage ou une dette technique ou une dette culturelle, pis là devenir remote ou là devenir full hybride ou là revenir pas remote,
Antoine Meunier je pense que ça c'est on dirait que dans la tête je suis comme je sais même pas si ça se peut pour vrai je pense que c'est plus tough qu'un changement de leadership C'est tellement profondément ancré dans la culture d'une compagnie et l'identité d'une compagnie. Tu dis ça et après toutes ces années, je commence à penser que c'est juste une opinion. Dans le sens que je ne vois plus... Pendant longtemps, on aurait eu cette discussion-là et j'aurais drillé des pseudo-avantages d'être remote versus pas remote. J'ai envie de dire que c'est à la discrétion de l'équipe. de founder, les débuts. Puis ça devient juste l'identité de la compagnie. Ça fait que ça se marie bien dans un SaaS, ça se marie très mal pour une hardware startup. Une compagnie qui va faire un produit qui va être physique ou juste un service qui va être local. Je pense justement à la gang de... Non, je pense pas à eux. Là, juste pour être clair, c'était pas les gars de Missive.
François Lanthier Nadeau Non, c'est ça. C'est même pas ça.
Antoine Meunier C'était, je pensais à une autre gang de Québec.
François Lanthier Nadeau En plus, anyway, à ce qui paraît, ils ont peut-être même pas écouté le podcast qu'on a fait ou qu'on parle d'eux. Je sais. Moi,
Antoine Meunier je vais commencer à talk shit bientôt.
François Lanthier Nadeau Ouais, exact. Les fleurs vont se transformer en tomates. Ça va se faner.
Antoine Meunier Les fleurs vont se faner.
François Lanthier Nadeau Mais là, vu que t'es à Québec, on pourrait littéralement aller cogner chez eux.
Antoine Meunier Moi, je dis que...
François Lanthier Nadeau Écoute le podcast. Sérieux.
Antoine Meunier Ben... Moi, ce que j'aimerais, je pense que ce qui serait important de faire, ça serait de kidnapper Philippe-Antoine Lehoux.
François Lanthier Nadeau Exact.
Antoine Meunier Puis de le forcer à faire un podcast pour enfin avoir les vraies réponses.
François Lanthier Nadeau Exact. Puis essayer d'amener de la malléabilité dans toutes ses opinions super bien tenues et un peu rigides. All right. C'est à qui tu pensais, dans le fond ?
Antoine Meunier Je pensais à Matt Damour de Braver.
François Lanthier Nadeau pis mon point était pis la réalité c'est que ben franchement je sais pas trop comment il a fait ses affaires dans le sens que ça fait longtemps que j'ai parlé j'ai fait de me connecter avec récemment pis ça a comme pas fonctionné parce qu'il m'a dit qu'il était il faisait sa course du midi non il m'a juste dit hey man je suis dans le juice comme j'essaie de rechecker ça ton affaire SaaSpasse quand je peux ultra tu sais je veux dire concis et poli pis comme j'ai été dans le jus je respecte ça pis je fais pas chier pis je le prends pas personnel tu sais mais J'aimerais vraiment ça, connecter avec eux autres. Parce que c'est quand même moi, ce qu'ils ont fait. Puis j'entends beaucoup parler en bien. Fait que peut-être que ce pod-là, ce sera un tremplin à envoyer ça à Matt. Puis tu sais, ils ont parlé.
Antoine Meunier Regarde, on va envoyer des fleurs. Écoute, Matt d'Amour, c'est un entrepreneur incroyable. Oui, bien, Matt, encore là, c'est un... On se rappelle de notre épisode 1. Tu sais, moi, dans le fond, quand j'ai quitté Québec, l'abricot existe encore. C'est un genre de coworking space. Puis dans ce coworking space, dans cet espace de... d'espace créatif, co-créatif. Il y avait un physicien un peu intense, un peu trop clever pour tout le monde, qui faisait de la neurobiologie ou je sais plus. Ce gars-là s'appelle Matt Damour. Moi, ça a été la première personne que j'ai rencontrée. On parlait au début des gars qui travaillent pour des grosses compagnies qui sont vraiment bien payés. C'était là, wow ! Matt Damour, c'est la première personne que j'ai rencontrée qui avait réussi à percer comme ça. Mais Braver, qui est une... Je vais l'expliquer comme je pense. C'est un service de messagerie pour les professionnels de la santé. C'est évidemment un monde hyper difficile. Il faut que tu aies une connexion avec ton client dans le sens qu'il développe probablement avec le client. On revient au concept de remote. Pour Matt, d'avoir la moitié de sa team éparpillée dans le monde, c'est probablement pas génial parce que t'es trop loin de la réalité de ton client. Le nombre, tu sais, c'est que c'est... Un moment donné aussi, c'est... Je pense que c'est d'aligner... Je voudrais dire ça. Je pense qu'on peut pas se permettre d'être... Quand on part une startup, c'est genre... C'est pas la loi du moindre effort, c'est la loi du moindre risque de mourir pour aucune raison. Fait que si tu es tellement vendu à être en personne ou tellement vendu à être remote ou... Tu sais, si la forme de ta compagnie est plus importante que le contenu, you're fucked. Puis là, c'est là que je me... Là, on move on the braver. Mais on prend, mettons, le Simple qu'eux, ils étaient comme déjà remote. Puis mieux que ça, ça servait à la compagnie parce qu'un peu comme Snip, on était... Pour notre client, c'était le développeur. Puis fait qu'on pouvait jouer la game d'insider, de jouer que chacun de nous dans l'équipe, on était ambassadeur. Puis ça nous a bien servi parce qu'on allait faire des talks dans les conférences de développeurs. On essayait d'être impliqués aussi dans la communauté de développeurs. Ça mettait The Unsimpled sur la map. Ça permettait d'avoir une présence qu'on n'aurait pas eue si on avait été dans une ville.
François Lanthier Nadeau C'est ça, parce que vos core joueurs étaient distribués dans différents hubs où il y avait d'autres développeurs intéressants, intéressés, etc.
Antoine Meunier Oui, et même, je te dirais, dans différentes verticales de tech. On avait Luca, j'oublie son nom de famille, un Italien qui était... En fond, il a bâti un framework. Dans le fond, tu avais Rails, puis tu avais Anami. Lui, c'était le gars d'Anami. Il est huge dans la communauté.
François Lanthier Nadeau Mais ça, c'est tout cool. Sauf que j'ai l'impression que tu ne nous as pas encore donné la couleur de... C'était quoi qui était cool des retraites avec Diane Fempole, mettons ?
Antoine Meunier Voilà, c'est ça. Là, on lance. Ça commence avec... Une retraite, ça commence, mettons, six mois avant qu'elle arrive.
François Lanthier Nadeau OK, pour builder du hype ou juste parce que la logistique, c'est tough ?
Antoine Meunier Tout. Fait que là, l'idée de base, c'est comme, OK, t'as une équipe, puis c'est là que c'est, OK, préambule. C'est vraiment tough. Puis ça prend du temps. Puis la seule raison pourquoi The Unsimpled a réussi à les faire, c'est parce que c'était un employé de The Unsimpled qui le faisait. C'était Laetitia qui était la femme du boss. Mais Laetitia qui a tellement été impliquée dans la compagnie qui était pratiquement... Elle était dans le team. Elle était dans les retreats. Elle était dans les meetings. Puis elle était... Tu sais, je faisais le marketing puis ça... Avec elle, finalement, c'était comme ma co... C'était comme la shadow co-founder. Wow. Puis... Fait que Laetitia, c'est elle qui rideait. toute la planification de la retreat. La première affaire, c'est qu'on se donnait en gros un budget de, à l'époque, on était 8. Je pense que c'était 1000 US par jour pour un Airbnb. Fait que déjà là, quand t'es 8, puis ça, c'était pour les retreats team only. On avait une retreat avec les familles. On a eu deux, je pense, en trois ans.
François Lanthier Nadeau C'est très cool, ça. Ça,
Antoine Meunier c'est un autre objectif. Dans le fond, ça, c'est l'objectif de vraiment souder le groupe. c'est t'amènes les familles, mais l'objectif plus opérationnel de, ok, faut qu'on planifie la prochaine année, puis qu'on se replace en tant que team pour être capable de continuer le prochain bout, ça c'était vraiment juste l'équipe. Fait que, en gros, ça commençait avec une destination, un budget, puis le budget, c'était aussi une question, faut que tu... Tu sais, en gros, une retreat, faut que tu planifies les déplacements, le temps de déplacement, la destination en tant que telle, puis combien de temps ça va prendre... te rendre là. Par exemple, tu te dis Hey, on va dans un... On a loué, genre, une mansion à Charlevoix. Ou, tu sais, je sais pas, genre, c'est une ville loin. Mais mettons que ta gang arrive de partout dans le monde. Ça va tellement te coûter cher les faire fly-in à Québec que tu vas les faire voler à Montréal. Fait que là, tout d'un coup, t'es rendu à 4 heures de ta destination. Fait que là, faut que tu calcules une journée d'avant, une journée d'après, juste de transport. Puis peut-être deux parce que ça se peut qu'il y ait des vols le matin. La clé, c'était de trouver des destinations qui étaient près de l'aéroport international et qui permettaient aussi cette flexibilité-là. Par exemple, les îles Canaries. OK. Déjà là, si tu dis à ta team en mars qu'en septembre, on s'en va aux îles Canaries, tout le monde est excité. Puis la beauté des îles Canaries, c'est que... Vous êtes allé, là ? Oui, on est allé. Puis c'était... C'était quoi déjà le nom de la ville ? C'était pas Ténérife, c'était l'autre. Ouais. C'était...
François Lanthier Nadeau Fait que t'as un hub de genre, c'est facile que tout le monde se rende à ce hub-là, puis ensuite t'as une destination, c'est facile qu'une fois que tout le monde est dans le hub, il se rende à l'autre destination.
Antoine Meunier Ouais, fait que dans le fond, fait que la beauté de cet endroit-là, j'ai oublié, là j'ai juste le nom qui essaie de revenir là. C'est pas grave, bon sang. Mais la beauté en fait, c'est que l'aéroport était à quoi, 20 minutes ? Puis, tu sais, les îles Canaries, c'est espagnol, fait que c'était genre... tous les vols étaient de Madrid. Fait que toute la team, finalement, fly-in à Madrid. On avait déjà un, deux membres qui habitaient à Madrid. Moi, j'avais passé la semaine en Espagne avec eux avant. Fait qu'on était tous déjà regroupés. Puis c'est super facile d'organiser ça. Puis des membres qui devaient quitter plus tôt, bien, ils quittaient plus tôt ou ils quittaient plus tard. Fait qu'on n'avait pas besoin de faire la sortie guidée de on embarque dans l'autocar pour aller à telle place Fait que c'était beaucoup plus fluide. Puis ça, déjà, c'est la première affaire. Fait que... Après ça, tu te dis, OK, il ne faut pas que ça coûte des milliards de dollars. Fait que nous, les Îles-Canaries, ça fait du sens parce que la moitié de l'équipe est européenne. Fait que là, le côté vol, ça l'a peut-être coûté genre 100 piastres par personne. No joke, peut-être tant de 100 piastres par personne pour amener les Européens aux Îles-Canaries. Ça l'a peut-être coûté, on va dire, 1200 au nord américain. Fait que ce que The Unsimpled faisait, c'est qu'il faisait une retreat en Europe, une retreat en Amérique. Puis ça permet aussi d'amener...
François Lanthier Nadeau Dans la culture de l'autre, d'amener le monde.
Antoine Meunier Oui, c'était super important. Puis là, c'est là que tu rentres dans... OK, c'était quoi The Unsimpled ?? The Unsimpled c'était une gang de nerds qui trippait sur la bouffe, qui aimait vraiment ça. Puis on avait... qui trippait sur la mixologie. Tout le monde amène ses passions dans l'équipe. Puis après ça, on joue aux Chevaliers de 4 ans. Puis t'as Antoine qui essaie de comprendre les règles pendant que tous les devs sont là, hardcore, là-dedans. Moi, j'allais avec Laetitia boire un scotch dans la cuisine, puis on jasait. Mais pour en revenir à ça, c'est que la formule, elle peut être assez simple. Puis ce qui est le fun, c'est que je pense que, by the way, il y a des compagnies maintenant qui font de la planification de startups. De startups. I wish.
François Lanthier Nadeau De startups.
Antoine Meunier Oui. Puis l'élément, je pense, qui make or break, c'est la longueur de ta retreat. Puis ça, on a joué avec... plusieurs longueurs parce que trop court, tu te sens rushé, puis tu fais juste la job.
François Lanthier Nadeau C'est sûr que c'est modulé par le nombre de personnes.
Antoine Meunier Oui, parce qu'il y en a tout le temps un.
François Lanthier Nadeau Parce qu'il y a trop de monde, il n'y a pas de connexion à ceux, mais en même temps...
Antoine Meunier Puis il y a tout le temps quelqu'un qui a quelque chose. Il y a toujours quelqu'un qui se marie quelque part dans le monde.
François Lanthier Nadeau Oui, ça gosse. Y'a-tu des gens qui étaient proches de la zone de retraite, qui étaient comme un petit peu off, ou comme trouvaient ça plate que ce soit chez eux, basically, la retraite ?
Antoine Meunier T'es-tu en train de parler de la fois où on a fait une retraite sur le bord du lac Michigan à Sheboygan ?
François Lanthier Nadeau D'autres, je sais pas ce que c'est que cette poêle.
Antoine Meunier Exactement.
François Lanthier Nadeau Ouais.
Antoine Meunier Fait que, oui. Pis c'est 100% ça. C'est genre, il y a des retraites, là, qui, t'sais, on était allés, pis ça avait été... En fait, imaginez, là, genre...
François Lanthier Nadeau Non, mais qui habitait proche de là ? Personne.
Antoine Meunier Mais c'est parce que ça coûtait pas cher, pis on était rendus beaucoup. T'sais, dans le fond, ça, c'était la retraite familiale, pis ça coûtait vraiment pas cher d'amener tout le monde là.
François Lanthier Nadeau La retraite Costco.
Antoine Meunier C'était la retraite...
François Lanthier Nadeau C'est tellement sûr. C'est où ça, ce lac-là ?
Antoine Meunier Ah my God, c'est dans les grands lacs. Fait que t'as le lac Michigan.
François Lanthier Nadeau OK.
Antoine Meunier Fait que c'est près de Chicago. Dans le fond, la ville que tu connaîtrais le plus proche de là, ça serait Chicago. Pas mal sûr qu'on traversait Milwaukee en char. Mais tu sais, fait que là, on a tous atterri à Chicago. On est tous partis en char. Puis on est, tu sais, tout le monde un peu arrive à des moments différents. Mais t'arrives là, puis t'es là, oh my God. Ça, c'est américain. de chez Américain à Américain c'était incroyable.
François Lanthier Nadeau Fait que, moi, l'affaire que je viens d'apprendre, on dirait dans ma tête, c'est ça vaut la peine d'exposer les gens qui... une partie de l'équipe à la culture d'un ou de des membres de l'équipe. Fait que, tu sais, vu que t'as une récurrence aux retraites, une année, ça peut être proche de chez X qui habite en Amérique du Nord. L'autre année, chez Y qui habite au Brésil. Tu sais, des affaires en même. Ça, je trouve ça vraiment, vraiment dope parce que ça augmente les chances que tu connectes avec ces personnes-là dans cette culture-là. Je me demande si on faisait le contre-argument. Y a-t-il quelque chose de pour ou de valide ou un avantage à, genre, amener tout le monde dans une place purement nouvelle ? Mettons, t'as juste des Européens pis t'as juste des Nord-Américains et t'es amène à Singapour, mettons. Je sais pas s'il y a de quoi de cool là ou y a... Je sais pas.
Antoine Meunier Moi, je trouve ça très cool. Juste Singapour ? Ouais, juste Singapour. Non, mais je pense que le... Le truc avec, en fait, les retreats, c'est aussi ça. C'est que je pense qu'il faut que ça soit excitant. Ça coûte cher. En gros, ça dépend toujours de l'angle dans lequel tu arrives. Mais si tu es d'une compagnie qui est purement remote et qu'on sait tous qu'on n'a pas à payer, on va dire, 25 000 par année pour un bureau ou plus, ça coûtait combien de temps les bureaux dans votre temps ?
François Lanthier Nadeau Hum, la dernière...
Antoine Meunier Fais-nous un beau prix au pied carré pour qu'on comprenne ce que tu veux dire.
François Lanthier Nadeau Moi, les pieds carrés, je ne crois pas à ça. Dans le fond, quand le monde m'en parle, j'ignore et je me fais une image dans ma tête. Grosso modo, nous, c'était une bonne couple de mille piastres. Ce n'était pas dans les cinq chiffres, mais c'était je pense aux autres 5 000, mettons.
Antoine Meunier Par mois ?
François Lanthier Nadeau Par mois.
Antoine Meunier C'était comme...
François Lanthier Nadeau C'était des bureaux qui avaient quand même deux autres startups. C'est vraiment des cool bureaux, mais c'est pas super baller ou genre super exclusif ou whatever. Le pied carré, ça peut monter vite en crise.
Antoine Meunier Vu de même, nous, ça nous donnait déjà un budget. On va dire que ça coûtait 50 000 de bureaux,
François Lanthier Nadeau mettons.
Antoine Meunier Comme 50 000, nos retreats à 8 personnes, je pense qu'ils nous coûtaient entre 10 et 20 000. comme fait que les bonnes qui ne coûtaient pas trop cher coûtaient 10 000 puis ceux qui coûtaient plus cher étaient 20 000 fait que c'est fait que ça sert en fait de carottes tu sais de genre de treat de goodies pour motiver ton équipe puis là aussi on revient à la longueur tu sais c'est que tu vas passer une semaine aux îles Calary comme c'est vraiment cool ouais c'est cool les îles Calary c'est vraiment rock tu sais puis On avait, dans le fond, Antoine qui fait aussi du surf. Fait que t'allais surfer ensemble. Fait que dans le fond, t'avais comme l'équipe à break down un peu. Tout le monde fait ce qu'il a envie de faire, mais ça finit quand même qu'on va manger sur le bord de l'eau avec une gang d'Espagnols en train de nous expliquer pourquoi l'Espagne est la meilleure bouffe au monde. Les Français qui sont pas d'accord. C'est magique.
François Lanthier Nadeau C'est rare, ça, que les Français sont pas d'accord. Mais... Fait que, qu'est-ce qu'on retient de tout ça ? J'ai l'impression que la culture d'entreprise C'est plus au niveau de est-ce que tu travailles local, hybride ou remote. C'est beaucoup dans l'ADN des fondateurs. Puis c'est plus un choix qu'une science, comme tu disais. Moi, j'ai le goût que le monde s'en rappelle. Le monde qui a des hot takes sur Twitter, puis pendant la pandémie, il était comme tout le temps, genre, Remote is the future. Offices are dead. Puis il faisait des threads là-dessus. Je suis comme, Man, où est la nuance ? Mais ça, c'est une autre histoire. Il y a de la nuance là-dedans. Ça dépend de l'ADN des fondateurs. Moi, tu me connais à cette heure, je ne pourrais pas être fully remote dans ma business. C'est juste que j'ai besoin de jouer du coup, de rire, de se voir en vrai. Ça me fuel. Mais il y a du monde qui n'a pas besoin de ça. Il y a des avantages et des désavantages aux deux. Après ça, une bonne retraite, ça se planifie à l'avance. Pourquoi ça se planifie à l'avance ? Parce que c'est des coûts, c'est de la logistique, mais c'est aussi pour exciter le monde.
Antoine Meunier Oui. Puis c'est un peu le genre de... Tu sais, parce que c'est un gros échappatoire. Tu sais, c'est le moment où tu... Bien, c'est con, mais ça permettait aussi d'engager du monde. Tu sais, c'est vraiment cool quand tu es en train de parler, tu engages, tu es en interview avec des candidats, puis...
François Lanthier Nadeau Ah oui, oui, je comprends.
Antoine Meunier Oui, on s'en va. On a eu les Îles-Canaries, on a fait la France, on a fait...
François Lanthier Nadeau Question pour toi. Mettons que tu as les Îles-Canaries qui arrivent en mai et que là, tu es en train d'engager une personne en programmation back-end en avril. Venais-tu aux Îles-Canaries ?
Antoine Meunier C'était le but. On avait... Les retreats étaient planifiés d'avance, mais ce qui accélérait une retreat, c'était l'arrivée de quelqu'un.
François Lanthier Nadeau C'est cool, ça.
Antoine Meunier Parce que le but, en fait, c'est de mettre le new blood. le plus rapidement possible avec toute l'équipe. Parce que, tu sais, pour n'importe qui en ce moment qui nous écoute, qui est dans une team de... Si t'es dans une team où tu peux pas suivre ce qui se passe sur Slack parce qu'il y a trop de monde, tu sais, c'est comme ce que je veux dire, il y a beaucoup de communication. Bien, d'avoir une retreat en groupe, ça permet à tout le monde de siser l'autre puis de comprendre, tu sais, parce qu'il y a beaucoup, je pense, d'empathie qui se bâtit à déjeuner avec quelqu'un puis comprendre que il est pas bête, il est juste... très précis. Puis c'est pas... Il y a aucune méchanceté dans cette personne-là, mais dans sa culture, peut-être lui, il est très professionnel. Mais it turns out, en bobette, on jase avec un café, autre personne complètement. Puis là, maintenant, quand cette personne-là est raide...
François Lanthier Nadeau Pourquoi t'es en bobette ?
Antoine Meunier Tout le monde est en bobette dans mes histoires, mais c'est comme ça que SaaSpasse. Shout-out à notre commanditaire, Meunier.
François Lanthier Nadeau Avec le petit Ferris.
Antoine Meunier Mais... Non, mais pour vrai, le but d'une retreat, c'est justement, c'est une façon de compenser pour le manque de contact humain. Puis c'est dur parce que là, je viens, moi, mettons, ce que je réalise, c'est que je vis dans un monde qui est très, très, très transactionnel. Même là, dans le back of mind, je suis en train de penser à ce que j'ai, j'ai des trucs, je travaille aussi. Je pense dans ma tête à mes deadlines de... job, mais que si le bureau était à côté, ça n'existerait pas. La fréquence de communication est moindre quand même en remote, fait que c'est plus facile de tomber en mode on est tous là pour travailler, fait qu'on travaille pis c'est ce qu'on fait. Les moments où justement, tu niaises un peu, t'attends, on va-tu launcher ? Ouais, on va launcher. Grosse semaine, guys, on fait ça. Nous, on n'a pas ça. C'est le gros drawback.
François Lanthier Nadeau Je pense que ce qui m'intéresse dans la culture... de bureau, c'est les gens qui ont tellement des vies occupées. Souvent, c'est les gens avec des familles, tu vas voir. Ils ont un laptop à la job, mettons, puis comme, le laptop reste là. Pour moi, ça a tout le temps été genre, holy fucking cow. Genre, moi, je suis tellement pas de même. Moi, si mon laptop est loin, puis que j'ai la fucking notification sur mon iPhone, j'angoisse, tu comprends ? Puis, c'est aussi que juste personnellement, Moi, je suis un gars qui a des up and down, qui a des beaux inspirations, des beaux ennuis, tout ce genre de trucs-là. Pour moi, avoir mon laptop proche, c'est genre, hey man, quand il faut que l'inspiration sorte, ou genre que là, j'output quelque chose de cool, boom, je suis cloqué, je suis dans ma machine, dans ma tristesse. C'est ça. Fait que c'était juste une... Mais c'est drôle que tu dis ça. Une histoire sur le monde qui laisse leur laptop au bureau. Puis shout-out, genre, faites ça, by all means. Moi, j'encourageais ça. C'était pas, tu laisses vraiment ton laptop au bureau. Non, non, c'était all good.
Antoine Meunier Mais c'est que je pense qu'ultimement, il va juste falloir qu'on trouve une manière d'être juste plus flexible. Tu sais, puis je pense que full remote, c'est aussi restrictif qu'être full bureau. Puis... c'est de trouver le...
François Lanthier Nadeau Mais en même temps, tu ne veux pas être dans le messy middle de hybride pas efficace. Non,
Antoine Meunier c'est ça. Puis là, après ça, tu te dis, bon, OK, il faut que tu fasses un choix, mais c'est drôle, tu parles de ton laptop et c'est, mettons, Tom qui est le CEO chez Blissbook. Lui, en fait, c'est vraiment cool. Il y a genre un petit garage. La moitié du garage, c'est fini en bureau. Lui, son bureau, littéralement, il traverse la cour et il va dans le garage. Il laisse tout là. C'est vraiment drôle parce que justement, ça arrive tellement souvent que je vais le texter, j'y texte sur Slack et il me répond un genre de Ah ouais, écoute, je ne suis pas au bureau. Puis ça met une belle... Surtout pour, encore plus pour un founder, c'est... Pour un employé, je peux comprendre. Mais comme le... Puis c'est 0 à 1,10. C'est vraiment... Si c'est ta compagnie puis que t'es le CEO, je ne comprends pas comment tu serais capable de faire ça. Mais en tout cas, je pense que c'est bien important pour la santé mentale de pouvoir faire une ligne. Mais comme ça, c'est une manière de... Lui, techniquement, on a un bureau. Ça s'attend à être le sien. Puis tout ça, la travail.
François Lanthier Nadeau Ce que j'aime avec le laptop, c'est que c'est pas aussi... C'est pas subversif, mais comme sneaky que le cellulaire. Genre, le laptop, c'est comme... Il y a comme une action physique, puis un statement de genre, ça prend de l'espace dans le monde physique, de l'ouvrir puis d'être assis devant qui dit Je décide de travailler et je communique aux autres que je travaille. Le fucking cell, man. Ma blonde en me reprend, je te jure. Tu sais, des fois, dans les soupers, comme... Hey, long soup, toi. Long soup, ton cell, ça peut attendre. Puis, vu que moi, je trippe sur mon projet... pis que j'ai des opportunités qui passent, pis que ça implique des guests, ça implique des starts, plein de monde. Je peux tout le temps être sur mon cell, parler à quelqu'un, checker une notification, répondre à de quoi. Pis c'est vraiment ça, je struggle, pis je vais essayer de m'améliorer, mais couper à ce niveau-là, c'est tough, man.
Antoine Meunier Surtout quand tu peux te justifier en disant Ah ouais, mais c'est pour la job.
François Lanthier Nadeau Ouais, pis genre, Hé, écoute, j'en génère pas de revenus en ce moment, veux-tu vraiment qu'on... qu'on vend de la maison. Non, c'est pas ça. D'accord.
Antoine Meunier Mais c'est ça, puis pour vrai, le plus dur avec, tu sais, pour le vivre en ce moment, le plus dur à travailler remote, c'est ça, c'est qu'un, il n'y a pas de ligne, mais tu sais, puis dans mon monde à moi, à peu près tout ce que je fais, tu sais, les livres que je lis, tu sais, ça pourrait être du type d'impôt. Tu sais, c'est comme ça, c'est tellement relié à ce que je fais comme profession, si on appelle ça une profession. Mais c'est dur après ça parce que les gens autour de toi, pour eux, tu es juste la personne assise dans le coin, dans la matrice pratiquement. Comme tu fixes un écran et il est-tu là, Antoine ? C'est ce qu'on parlait tantôt. Antoine est là, mais il n'est pas là. Il n'est pas disponible, il est juste là. À la limite, j'aimerais avoir un bureau où mes proches ne me voient pas quand je suis dans la matrice. Ils ne voient pas le genre de légume qui est juste connecté sur son ordi dans une chaise au coin de la maison à toutes les heures de la journée. Oui,
François Lanthier Nadeau et je pense que... pour les gens qui génèrent de la valeur d'une autre façon qu'à l'ordinateur ou qui utilisent l'ordinateur beaucoup pour le divertissement, le jeu, les trucs légers, il y a comme une association mentale de une personne à l'ordinateur n'égale pas nécessairement être en train vraiment de chipper, de générer de la valeur, de travailler, de produire. Ça fait que c'est comme facile à interrompre, genre. Ça, c'est tough, je pense, de faire comprendre ça aux gens qui vivent pas ça.
Antoine Meunier À l'inverse, il faut aussi leur faire comprendre que ça se peut qu'un moment donné, j'ouvre une table et que je me mette à checker des vols pour telle destination ou que je me magazine une moto, ça a l'air, et que ça dure 10 minutes et qu'il reste ça, on repop dans le terminal ou on repop dans nos affaires.
François Lanthier Nadeau Exact. Mettons, pour Claude, as-tu une retraite de planifié, à part celle-ci que tu es en train de vivre au fabuleux Québec ? As-tu une autre retraite de planifié avec Blissbook ? As-tu de quoi qui s'en vient, toi ?
Antoine Meunier Écoute, on a parlé justement cette semaine avec Tom. Parce que moi, j'ai travaillé avec eux trois, quatre mois avant de les rencontrer. Puis ça, ça a été une bonne performance dans mon historique. J'ai déjà fait genre huit mois sans rencontrer la personne. J'ai fait super longtemps. Fait que là, c'était cool de les rencontrer rapidement. Mais j'ai passé une semaine avec eux finalement, moi et les deux founders. Fait que c'était pas vraiment... Puis à l'époque, on avait une quatrième personne qui est plus avec nous. Fait que Blissbook est comme... tellement petit qu'une retraite formelle, là, on y arrive. Là, on est rendu au point, on a engagé vraiment du monde super cool. Shout-out, Pierre-Alexandre
François Lanthier Nadeau Saint-Jean. Tu vas le rencontrer. Oui,
Antoine Meunier je vais le rencontrer. Je suis super content de rencontrer un collègue comme ça. Mais l'idée, c'est que là, on est rendu au point où ça nous prend une retreat. Ce qui est vraiment cool, c'est qu'une fille qui travaille avec nous est aux Philippines. Là, on commence un peu à... Les gens qui habitent dans des climats un peu plus boboches font beaucoup de pression pour aller aux Philippines. Mais la réponse, c'est oui. Mais je réalise que ça va être... Je ne sais pas comment ça va évoluer parce que notre culture à date d'entreprise, ce n'est pas... c'est pas tellement... Je pense que les founders veulent cette culture-là dont on discute, puis un peu de façonner, dans le fond, une culture autour de l'accompagné. Mais faute de moyens, faute de temps, tout le monde était en mode mercenaire depuis un bout. Fait que va falloir qu'on désapprenne ce côté-là transactionnel, puis qu'on arrive à reconnecter puis à juste... bâtir, si on veut, cette camaraderie-là pour y arriver.
François Lanthier Nadeau Écoute, je pense que si jamais vous finissez aux Philippines, c'est un bel endroit pour désapprendre un paquet de choses. Je parle par expérience. Si jamais tu vas aux Philippines, tu me diras, j'ai des vraiment bons amis là-bas. À voir. Écoute, Antoine, on a fait un bon bout sur le remote. On close là-dessus. Puis ce qui est cool, c'est que tu pourras nous updater sur tout ça dans les autres pods qu'on va faire ensemble, sur comment ça va avec Blissbook, comment ça va les retreats. Puis c'est juste un honneur puis un plaisir de pouvoir faire ça en face-à-face, man.
Antoine Meunier Écoute, tout le plaisir est pour moi. Puis moi, je dirais même, évidemment, dites-nous-le, les gens à la maison. Parce que pour vrai, je pense que c'est un truc, c'est un sujet qu'on gagne. Il y a beaucoup de sujets dans notre monde qui sont, on va dire, clés. Puis je trouve, on se fait imposer du contenu à l'américaine par rapport au retreat, par rapport au remote. Puis ça serait intéressant de voir ce que vous faites.
François Lanthier Nadeau Fair enough. Excellent point, oui.
Antoine Meunier François tu peux dire les plugs où faire ça.
François Lanthier Nadeau Écoutez, saspace.com, ajoutez votre startup. Allez nous suivre sur le podcast. Allez nous suivre sur Spotify, Apple Podcast, Google Podcast. Tous ces beaux trucs-là. Sinon, on a un compte à Instagrammers un compte LinkedIn. D'abord, il y a quelques posts qu'on fait là-dessus. Si vous voulez commenter, nous challenger, vous pouvez nous DM aussi. On est facilement trouvable. C'est clair que ce serait cool d'entendre ce que le monde pense de... de ça exactement comment eux le font alright signing off ciao
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