Aujourd’hui sur le pod, je parle avec Jean-Maxime Larouche, CEO & co-fondateur chez Hippoc, une plateforme de prédiction de la performance publicitaire basée sur l’IA & la neuroscience.
Hippoc, c’est 7 employés, 4 ans & 3M de financement en seed
On couvre son parcours : ses études en neuroscience cognitive computationnelle, sa candidature au PHD et ce qui l’a poussé à poser son chapeau académique pour mettre sa casquette d’entrepreneur.
On couvre ensuite plusieurs points, comme :
Ah, et il m’explique pourquoi il a REFUSÉ un don de 10K il y a quelques années
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Crédits musique
Jean-Maxime Larouche:Tu sais, ça, ça a été un gros barrière pour moi aussi, personnellement. C'est-à-dire que je suis en amour avec une technologie. Le nombre de pistes que j'ai faites, que le monde a dit, c'est bien cool, mais je comprends rien.
François Lanthier Nadeau: What's up, folks ? Bienvenue sur SaaSpasse. Aujourd'hui, je jase avec Jean-Maxime Larouche, CEO et cofondateur chez Epoch, une plateforme de prédiction de la performance publicitaire basée sur l'intelligence artificielle et la neuroscience. Donc, de la neuroscience... Au financement VC à l'international, on couvre du gros stock. Puis Jean-Maxime, il y a des perspectives solides sur l'intelligence artificielle qui m'ont fait réfléchir fort mal. All right, on part sur le show. Let's go.
Jean-Maxime Larouche: Jean-Maxime Larouche, bienvenue sur SaaSpasse. Hey Frank, c'est un plaisir d'être avec toi aujourd'hui.
François Lanthier Nadeau: Ouais man, tu reviens de vacances ?
Jean-Maxime Larouche: 100%, je viens du Japon en lune de miel. Félicitations. C'est exceptionnel comme voyage.
François Lanthier Nadeau: T'as passé du bon temps ?
Jean-Maxime Larouche: Du très très bon temps.
François Lanthier Nadeau: As-tu été capable de cracher au complet ou ça a putonné un peu ?
Jean-Maxime Larouche: J'ai quand même travaillé à distance de nuit, mais sinon le reste, ça a bien été. Nice,
François Lanthier Nadeau: en tout cas félicitations, c'est une sacrée belle étape dans une vie je pense. Une sacrée belle destination, de ce que je comprends.
Jean-Maxime Larouche: C'est le voyage d'une vie, effectivement. En plus, je fais du kendo, je joue au shogi. C'est des échecs, je vais me graduer là-bas.
François Lanthier Nadeau: T'es-tu sérieux ?
Jean-Maxime Larouche: Oui. C'est donc bien nice. C'est comme des échecs japonaises. Il y a comme une fédération japonaise.
François Lanthier Nadeau: Comment ça s'appelle ?
Jean-Maxime Larouche: Le shogi.
François Lanthier Nadeau: Le shogi. Je vais mettre ça dans les show notes. Le shogi dans les show notes. All right. Comment on s'est connu ? Est-ce que tu te rappelles ?
Jean-Maxime Larouche: En fait, j'ai fait une conférence au WAC à Québec. On s'était manqué d'avoir entendu parler de ma conférence par quelqu'un que tu connais.
François Lanthier Nadeau: Exact.
Jean-Maxime Larouche: Puis là, tu m'as recontacté, donc on s'est fait un petit appel.
François Lanthier Nadeau: Exact.
Jean-Maxime Larouche: Et nous voilà.
François Lanthier Nadeau: Et nous voilà. Moi aussi, j'en donnais une conférence avec l'excellent mentor que je reçois, The Eagle Berube.
Jean-Maxime Larouche: The Eagle.
François Lanthier Nadeau: Exact. All right, man. Fais-nous donc un mini-recap juste de ton parcours, qu'on a une idée de ton profil. T'es qui ?
Jean-Maxime Larouche: Exact. Donc, je suis... fondateur CEO de HIPOC. Je suis également candidat au PH2 en neurosciences cognitives computationnelles. Je viens vraiment du monde académique. Fait que, intelligence artificielle, neurosciences, comment on arrive à modéliser le cerveau humain, comprendre les processus cognitifs. Au départ, j'ai développé une technologie qui permet de mimer des cerveaux humains moyens. Puis basé sur cette technologie-là, on s'est demandé comment on peut maintenant créer un produit, créer une compagnie. une application industrielle et basé là dessus ça a été le début de la start up je t'en dirai plus par la suite ok HIPOC H I P P O C ça vient de l'Hippocampe en fait qui est dans le cerveau qui est une structure que si on l'enlève de ta tête ou de ma tête tu vas être plus capable de créer des nouveaux souvenirs mais tu vas être quand même capable de te rappeler le passé Mais à partir de ce moment-là, tu ne seras plus capable de créer des nouveaux souvenirs.
François Lanthier Nadeau: Mais là, d'autres, j'ai tellement de questions, Young, sur cette première ligne d'introduction-là. Mettons, premièrement, quand tu dis un cerveau moyen, ça veut-tu dire quelqu'un un peu d'homme ?
Jean-Maxime Larouche: Non, ça veut plus dire, mettons, peut-être qu'il est un peu d'homme, dépendant de qui tu prends comme échantillon. C'est plutôt un cerveau qui va représenter le traitement cognitif moyen, par exemple d'un Nord-Américain moyen. Ok. on va moyenner à travers différentes personnes. C'est moyen en processus. C'est ça exactement. Puis, ils sont pas... Un cerveau dump, exact. Mais là, dans ma tête, on dirait que le AI n'était pas rendu à modéliser des cerveaux, puis que genre les machine learning ou deep learning processes qui étaient disponibles, ça marchait pas pour faire ça. En fait, je veux dire, dès les premiers réseaux de neurones qui sont apparus en neurosciences cognitives, avant même d'être en informatique. Puis, c'est sûr et certain que la capacité de modélisation qu'on a du cerveau humain, on n'arrive pas à comprendre l'ensemble des processus cognitifs. Mais il y a certains processus cognitifs qui sont plus simples, qui peuvent être modélisés.
François Lanthier Nadeau: C'est un peu comme abstraire une partie de la job qui est faite. Exact.
Jean-Maxime Larouche: Ici, nous, on se concentrait sur le système visuel. Fait que là, l'information arrive dans les yeux, dans la rétine. Après ça, elle s'en va en arrière du cerveau, ici, dans V1, V2, V3. Là, il va y avoir différentes neurones qui vont processer l'information de manière différente. Je suis en train de devenir invariant. Là, tu vas avoir des neurones qui vont répondre, par exemple, à des verres, des verres d'eau. Dépendamment, le verre d'eau est à moitié plein, à moitié vide. Il est rouge, il est vert. Ces neurones-là vont s'activer, peu importe où dans ton champ visuel, le verre d'eau. Tu vas avoir des neurones qui vont être spécifiques à des parties de visage, par exemple, ou à des objets qui vont reconnaître comme ça. Nous, on arrive à modéliser quand même bien ces structures-là, puis après ça, à essayer de prédire qu'est-ce que le monde va regarder, puis prédire qu'est-ce que le monde va se rappeler à propos d'une information visuelle.
François Lanthier Nadeau: Incroyable.
Jean-Maxime Larouche: Puis on s'est rendu compte aussi que quand on a des processus cognitifs qui sont très consistants à travers les différentes populations, on se rend compte que par exemple, l'attention, si je te montre des images, qu'est-ce que tu vas regarder dans l'image, qu'est-ce qui va attirer ton attention en premier, puis qu'est-ce que tu vas te rappeler. C'est très consistant de 70 à 80 entre les différents critères sociodémographiques. Ah oui ?
François Lanthier Nadeau: C'est un exemple,
Jean-Maxime Larouche: non ? Par exemple, je te montre une photo d'un texte versus une photo d'un petit chien. Tu vas vraiment plus avoir de facilité à attraper l'information du petit chien que l'information dans le texte.
François Lanthier Nadeau: Oui, ça c'est l'exemple de base. De base,
Jean-Maxime Larouche: mais après ça, ça peut être vraiment complexe parce qu'il y a des interactions entre différents objets, du texte, des images. Puis nous, après ça, on s'est dit, OK, mais dans le domaine publicitaire, Puis dans le domaine, dans différents domaines, on a travaillé dans le user experience au début, on a travaillé en cybersécurité. On a travaillé dans le sens qu'on parlait à des leaders pour essayer de trouver une application commerciale à notre technologie.
François Lanthier Nadeau: OK. Donc là, tu es un candidat au PhD, au doctorat.
Jean-Maxime Larouche: Oui, mais là, je ne suis pas en port.
François Lanthier Nadeau: Ça veut-tu dire que ça se peut que tu ne fasses pas la finale d'occupation au PhD ?
Jean-Maxime Larouche: C'est ça, exact. Parce que ça dépend comment tout le monde te... J'allais dire un twin joke, mais je n'ai pas. Oui,
François Lanthier Nadeau: c'est pas grave. T'as marré tout le chat.
Jean-Maxime Larouche: Excellent, on n'a pas trouvé de joke. Occupation PH2, en fait, c'est quand tu es candidat parce que tu n'as pas encore fait le dépôt de ta thèse.
François Lanthier Nadeau: OK, c'est bon.
Jean-Maxime Larouche: Puis tu n'as pas encore fait ta thèse finale. Moi, je suis en pause en ce moment. Parce qu'avec l'entreprise, avec les employés, la levée de fonds et tout ce qui se passe, je n'ai pas le temps de faire des cours.
François Lanthier Nadeau: Tu n'as pas le temps de PH2.
Jean-Maxime Larouche: Je n'ai pas le temps de PH2.
François Lanthier Nadeau: Merci de m'expliquer ces détails-là. Comme tu peux voir, je n'ai pas beaucoup d'amis PH2. Donc, je n'ai pas les mêmes juges. Je n'ai pas les connaissances. Mes amis ont un cerveau très moyen, je te dis. On va le modéliser. All right, dude. Hey, man. En tout cas, ça va être probablement le podcast. SaaSpasse avec le plus de concepts, mettons, intellectuels ou genre académiques, scientifiques. Puis à voir ça, je ne me serais pas levé à 6h du matin pour venir à Mistral. Je me serais levé un peu plus tard. On l'aurait fait en fin de soirée. All right, man. Fait que là, ce qui est débile, c'est que tu as un chemin de founder qui est... Les founders passent par plusieurs chemins pour avoir leur eureka ou leur motivation à lancer une startup, une compagnie. Le tien, c'est le chemin qu'on pourrait appeler grossièrement académique.
Jean-Maxime Larouche: Exact.
François Lanthier Nadeau: Où est-ce qu'on parle de connaissances profondes ou théoriques, puis on se dit, il y a une innovation, il y a quelque chose là. D'après moi, je peux l'appliquer dans le libre marché qui est notre économie et notre capitalisme. Fait que là, tu itères à travers différents genres de verticales en essayant de faire quoi de l'étude de marché, de voir comment tu peux appliquer ta tech. Puis tu l'aides sur la pub comment, genre, avec Kipa ?
Jean-Maxime Larouche: Au début, en fait, ce qu'on a fait, c'est qu'on a regardé, par exemple, différentes industries qu'on dit, oh, il y a une application possible. Par exemple, le User Experience, parce qu'on sait quand tu crées des interfaces, ils font déjà des tests ou ils utilisent parfois des eye-tracking ou des choses comme ça. Fait qu'on s'est dit, OK, il y a une application possible ici, il y a une application possible en cyber-sécurité. C'est du monde même en Australie qui m'a approché dans ce temps-là en disant, hey, j'utilise ton software pour prédire qu'est-ce que le monde va regarder, mémoriser, parce que s'ils regardent plus un malware... par exemple dans une pub, ils ont plus de chances de cliquer. Ça va leur coûter plus cher à accompagner d'assurance.
Participant 3: OK.
Jean-Maxime Larouche: À partir de ça, on s'est rendu compte que lui, il faisait aussi des malwares. C'était un peu, on a pris les bons sur ce monsieur-là. Après ça, on est allé dans le thème en santé parce qu'on pouvait dire, OK, pour diagnostiquer des troubles ou des choses comme ça. Mais là, avec les complications sur les réglementations en santé, c'était comme pas intéressant. À chaque fois, on comparait la taille du marché en termes de nombre de clients potentiels et en termes de valeur par client qu'on est capable d'aller chercher. On se rendait compte qu'en publicité, c'était toujours là qu'il y avait le plus, non seulement de clients potentiels, mais en plus de ça, le dollar par client était beaucoup plus intéressant qu'en user experience, sachant également que dans cette situation, on avait différents discours. Puis là, on a commencé à faire une chasse au VC. Genre, on a fait une croisade assez importante. C'est-à-dire qu'on a commencé à pitcher des dizaines et des dizaines. En fait, à la fin, on a pitché presque 100 avant de lever des fonds.
François Lanthier Nadeau: Je t'arrête là-dessus. Je t'arrête là-dessus parce que c'est une partie crunchy de financement puis je veux me la garder.
Jean-Maxime Larouche: Parfait.
François Lanthier Nadeau: Comme dans un deuxième, troisième service à travers cette expérience clean air qu'on a là. C'est pas ma meilleure.
Jean-Maxime Larouche: J'ai trouvé bonne.
François Lanthier Nadeau: Merci, Duda. Parce que là... Il y a deux choses que je veux mettre sur la table avant qu'on continue pour que le monde catche bien l'histoire. Un, c'est qu'est-ce que Epoch fait concrètement aujourd'hui, son application commerciale dont on a parlé. Puis deux, quand tu dis on, c'était qui, genre ? C'était qui l'espèce de founding team ?
Jean-Maxime Larouche: Oui, exact. Dans un premier temps, qu'est-ce qu'on fait, Epoch ? On prédit puis on génère des créatifs publicitaires. Ce que je veux dire par prédire, c'est qu'on arrive à prédire un créatif publicitaire en fonction de tous les paramètres d'une campagne spécifique. C'est qui l'audience ? C'est quoi le placement ? C'est quoi le budget que tu vas dépenser ? C'est quelle date tu vas mettre la campagne en ligne ? Parfois, il y a des clients qui sont même plus loin avec des données first party parce qu'on sait que ça impacte leur marché. Par exemple, le Cirque du Soleil, les avions qui atterrissent à la ville de Las Vegas expliquent beaucoup les achats de billets d'un second. Parce qu'on sait que le meilleur créatif publicitaire, souvent le monde, ils font du test-tub. Ils vont faire différentes versions de créatifs publicitaires. Ils n'auront pas de budget pour en faire plus que deux ou trois versions parce que faire des créatifs publicitaires, surtout pour les grandes compagnies, ça coûte très cher. Après ça, ils vont comparer leurs deux versions sur des test-tubbies avec un faible budget. Après ça, quand ils vont arriver pour scaler leur budget, bien souvent... leur coût par acquisition va augmenter. Puis ils vont dire, OK, j'ai une perte de deux semaines de test, puis je ne sais pas combien d'argent sur une perte de temps.
François Lanthier Nadeau: Je comprends.
Jean-Maxime Larouche: À ce moment-là, nous, ce qu'on fait, c'est qu'on arrive à trouver, parce que le meilleur créatif publicitaire, tu augmentes ton budget, ça peut devenir ton pire. Le meilleur créatif publicitaire, tu changes un peu l'audience, tu changes la date, le mois, ça peut devenir ton pire créatif publicitaire. Nous, on essaie de considérer toutes ces variables-là, mais aussi considérer qu'est-ce que le monde va regarder, qu'est-ce que le monde va mémoriser. on revient aux neurosciences. Ça fait qu'il a évolué beaucoup, je dirais, le produit par rapport à la technologie initiale. Et non seulement on arrive à générer toutes les versionnings, ça fait que nous, on prend les assets de nos clients. On prend leurs photos de produits, leurs photos, les assets de design qu'ils ont déjà en banque. On va prendre après ça des brand guidelines qui sont vraiment complexes. D'un fois, c'est des codes de couleurs. D'un fois, c'est OK, le logo doit toujours être à telle marge en bas à gauche. Par exemple, Kia, c'est leur cas. Donc, on va prendre notre AI, après ça, on va faire toutes les versions de déclinaison possibles, puis on va être capable de considérer des offres complexes. Par exemple, on a des clients dans l'automobile où à chaque mois, début du mois, le manufacturier envoie les offres du mois. Ils vont dire, OK, aujourd'hui, c'est le... tel modèle de voiture est à quel prix en location. Donc, nous, on va tous créer les créatifs, ajuster les offres automatiquement. On va être capable de créer des milliers de variations. C'est après ça, en fonction des paramètres d'une campagne donnée, on est capable de prédire avec haute précision quel va être le meilleur créatif pour minimiser le cost per acquisition.
François Lanthier Nadeau: Puis à quel point cette expérience, on va venir à la team de fondateurs bientôt, mais à quel point cette expérience-là est self-serve versus obscure, puis juste du côté d'HIPOC, puis tu redonnes une espèce de résultat ou un rendu au client. Y a-t-il genre une forme de CMS que le monde dise... voici mes guidelines, voici mes couleurs, voici mes promos, generate un paquet d'assets, puis ton modèle, il roule dans le background. C'est quand même que j'interagis avec cette tech-là. En fait,
Jean-Maxime Larouche: aujourd'hui, nos clients sont des plus grosses compagnies. On est quand même, ils nous donnent un PDF, parce qu'ils ont reçu leur brand guideline en PDF. Ils nous donnent un PDF avec leur brand guideline, qui change de compagnie en compagnie, c'est un peu varié. Puis nous, après ça, notre AI va traiter ce PDF-là. Puis après ça, on va superviser, savoir s'il y a des erreurs pour s'assurer que le brand guideline est bien respecté. Après ça, on va générer des échantillons de créatifs. On va présenter les échantillons de créatifs à notre client. Puis après ça, une fois qu'il est accepté, on est capable de rouler la machine. Puis pour ce qui est de la précision des prédictions...
François Lanthier Nadeau: Oui. T'ingères la data de où ?
Jean-Maxime Larouche: Dans le fond, la première étape, c'est qu'on se connecte à toutes leurs données historiques.
François Lanthier Nadeau: OK. Fait que sur un Meta de 19,5... Exact.
Jean-Maxime Larouche: Google, ainsi de suite. ou s'il y a des first-party data, on va se connecter à ça. On va prendre l'ensemble de la donnée, on va la nettoyer. En fait, notre RR va la nettoyer. On ne fait plus automatiser la majorité de ces processus-là. Puis après ça, une fois que c'est fait, on prend 20 de la donnée. Souvent, c'est les dernières campagnes qui ont eu lieu. Puis on regarde si notre modèle, à quel point il est précis pour prédire le futur. Puis ça, on est très transparent de dire, regardez, on ne peut pas vous aider. Ou est-ce qu'on est capable d'avoir une précision qui fait du sens pour vous.
François Lanthier Nadeau: Insane.
Jean-Maxime Larouche: Puis, c'est pas self-serve.
François Lanthier Nadeau: C'est exact, c'est ça. Il y a quand même une composante.
Jean-Maxime Larouche: On a déjà eu des premières versions du logiciel qui étaient sur la prédiction, qui est encore disponible en ligne, sur la prédiction de ce que le monde regarde, mémorise, donner des recommandations de design. Elle, elle est self-serve parce qu'on n'a pas besoin d'intégration. Puis, elle est disponible, c'est juste qu'on se rendait compte que le product market fit à ce moment-là n'était pas top parce que le monde nous demandait, c'est bien beau de prédire ce que le monde regarde, mémorise, mais c'est quoi mon ROI ?
Participant 4: Oui.
Jean-Maxime Larouche: Mais là, est-ce que tes clients, ce sont souvent ou toujours des utilisateurs finaux style Kia, mettons un concessionnaire automobile ou genre,
François Lanthier Nadeau: ou des fois c'est comme les middlemen, genre une agence de pub ?
Jean-Maxime Larouche: En fait, nous, on a les deux. On a les agences plus les end users, qui sont les end users, je dirais, les clients eux-mêmes, les advertisers ou les agences, en fait.
François Lanthier Nadeau: Oui, c'est ça.
Jean-Maxime Larouche: De côté, advertisers, tu sais, on parle de concessionnaires, on ne fait pas affaire avec des concessionnaires, on fait affaire avec des gros groupes. ou des agences, comme Restrainer, qui eux, les agences, vont avoir des milliers de concessionnaires ou des centaines de concessionnaires ensemble. Où là, la valeur de contrat pour nous fait du sens de pouvoir faire ce processus-là que je parlais d'intégration avec eux. Parce qu'ils ont seulement assez de données, puis ils vont nous amener assez de valeur pour avoir quelqu'un de dédié aujourd'hui parce qu'on n'est pas une grosse équipe. Ouais,
François Lanthier Nadeau: exact. T'as besoin d'avoir un input du client quand même.
Jean-Maxime Larouche: Même si c'est du SaaS en bout de ligne. Ouais,
François Lanthier Nadeau: ouais. Tu dis que c'est du SaaS en bout de ligne, ça veut dire que ton client, que ce soit un advertiser ou une agence pour des advertisers,
Jean-Maxime Larouche: un login quelconque. Un login puis une plateforme. Une fois que tout est intégré, il arrive sur la plateforme, il me dit je veux des créatifs pour tel modèle de voiture si on est dans l'automobile, ou tel produit si on est dans le retail. Voilà ce que je veux mettre comme offre en fonction du type d'annonce. Puis après ça, tu génères plein de créatifs. Puis même tu peux dire déjà c'est quoi le ID de ta campagne, je veux faire une campagne sur Facebook, voilà le ID. Nous, on est connecté, fait qu'on va chercher tous les paramètres. Puis après ça, on dit, ben voilà, quel créatif, comment ils vont performer, lesquels tu devrais choisir.
François Lanthier Nadeau: OK.
Jean-Maxime Larouche: C'est une plateforme SaaS pour ça.
François Lanthier Nadeau: C'est bon. L'équipe fondatrice, ça ressemblait à quoi ? Puis là, est-ce que tout le monde est encore là ? Ouais, exact.
Jean-Maxime Larouche: En fait, au début, quand j'étais... Là, on remonte à très loin, quand c'était encore seulement une technologie, un barbussement, j'ai rencontré quelqu'un qui faisait sa maîtrise à la fois en business, puis à la fois en neurosciences. Puis cette personne-là est partie à un moment donné parce que, je veux dire, c'est un mindset entre entrepreneurs. Il y a eu beaucoup de temps de sacrifice, beaucoup aussi de capacité à maner de mettre tout sur la table. Comme on s'imagine... On a une image. Moi, j'en ai une. Mais ça, c'est vraiment important. Il n'y avait pas cet alignement-là. Ça, c'est un peu un de mes conseils pour les fondateurs de ne pas prendre le premier enthousiasme. Parce que c'est justement, on a besoin d'avoir cette validation-là, mais ce n'est pas de n'importe qui. Après ça, lui, il nous a introduit à quelqu'un d'autre qui faisait ce métier, qui est un autre fondateur avec nous aujourd'hui, qui lui est encore là. Kevin Comme. qui lui faisait sa maîtrise en business strategy fait qu'il avait quand même une vision plus business puis moi je venais du monde académique fait que ça fait quand même une bonne balance de ce côté-là.
François Lanthier Nadeau: Nice, puis fast forward à aujourd'hui l'équipe, la compagnie y a-t-il une couple de chiffres que tu peux me lancer ?
Jean-Maxime Larouche: En fait, aujourd'hui on est sept on était plus un bout parce que depuis On a automatisé énormément de choses. Fait que tous les jobs qui étaient au début répétitifs, on a pu finalement s'en débarrasser. Puis on se rend compte aussi que des fois, t'as l'impression d'avoir besoin de plus de monde, mais c'est parce que le monde avec qui t'es engagé sont pas nécessairement les meilleurs. Ce qui fait qu'en building, ça te coûte beaucoup plus cher que d'aller chercher un gars qui lui est vraiment senior, bon, compétent, ou une fille, ou une personne.
François Lanthier Nadeau: Exact.
Jean-Maxime Larouche: Exact.
François Lanthier Nadeau: Une bonne vieille personne. Ouais,
Jean-Maxime Larouche: exact. Ouais,
François Lanthier Nadeau: vieille. Non, ouais. C'est terme. Sweet man ! Puis au niveau croissance, au niveau rente de financement, je pense même la date de création.
Jean-Maxime Larouche: Ouais, exact. En fait, on est début 2020, puis ça a été long. Puis je pense que le fait de venir d'un milieu académique, puis de commencer avec une technologie sans produit, fait que ça va prendre beaucoup plus de temps, même avant le décalage, de lever des fonds. Parce que tu ne sais même pas qu'est-ce que tu pitches quand tu arrives devant des investisseurs et tu dis ok, mais ta technologie, elle sert à quoi ? Ça a été long, fin mi-2020, vraiment une fondation solide a dit OK, on incorpore la compagnie, on va de l'avant. Puis après ça, on a commencé à valider, à parler à plein de leaders, à faire des pitchs investisseurs. Puis ça a pris... Après ça, on a levé de l'argent.
Participant 3: Vas-y,
Jean-Maxime Larouche: vas-y. Par rapport au financement, on a levé de l'argent avec Friend & Family pour Teufel. Moi, je me suis endetté, j'avais comme 100 000$ de dette étudiante. Je me suis endetté à payer les programmeurs puis payer du monde sur mes student loans. Puis de l'autre côté, j'ai levé avec du Friend & Family sur un safe, avec tous les ongles, les tentes, à coups de 2000$ par-ci, par-là. En tout, on a levé 250 000$.
François Lanthier Nadeau: OK. On était en 2020 ?
Jean-Maxime Larouche: Là, c'est 2021,
François Lanthier Nadeau: oui. OK.
Jean-Maxime Larouche: Fin 2020, début 2021. Puis après ça, là, on a levé de même jusqu'en 2022.
François Lanthier Nadeau: OK.
Jean-Maxime Larouche: C'est pas vrai. On a le... Oui, 2022, oui. Après ça, on a levé notre ronde de financement. OK.
François Lanthier Nadeau: Puis là, ce capital-là, au départ, toi et tes partners, le but, c'était de l'utiliser pour créer des versions de produits qui génèrent assez, soit de revenus ou de traction, pour ensuite pouvoir pitcher à des investisseurs. Je ne veux pas dire sérieux. pour ne pas dénigrer les friends et family.
Jean-Maxime Larouche: C'est quand même utile, mais institutionnel.
François Lanthier Nadeau: Institutionnel, oui.
Jean-Maxime Larouche: Exact. C'est vraiment ça qui s'est passé. Après ça, on a fait plusieurs versions. Ces produits-là, aujourd'hui, sont plus ou moins utilisés. La réalité est que notre produit a réévolué. C'est une séquence de pivot. La différence, si j'avais à revenir dans le temps, une des choses que je ferais, c'est qu'à la place de partir d'une technologie et d'essayer de trouver un problème à résoudre avec une technologie, je partirais d'un problème.
François Lanthier Nadeau: Oui, je comprends.
Jean-Maxime Larouche: Mais comme c'était... Parce que je venais de ce milieu-là, c'était ça qu'on avait créé. Ça, ça a été un gros barrière pour moi aussi, personnellement. C'est-à-dire que je suis en amour avec une technologie. Le nombre de pitches que j'ai faites, que le monde a dit, c'était bien cool, mais je ne comprends rien. C'est arrivé trop souvent.
François Lanthier Nadeau: Mais tu es self-aware, tu es assez raisonné ou tu es capable de faire de l'introspection.
Jean-Maxime Larouche: Ça fait beaucoup d'erreurs, mais dans le sens que c'est juste parce que... C'est qu'il y a eu un délai avant de comprendre que le monde ne comprenait pas.
François Lanthier Nadeau: Je comprends.
Jean-Maxime Larouche: Ça prend quand même plusieurs fois. C'est sûr que, comme dans notre cas, à nous, ça nous a pris une centaine de pitchs VC avant de trouver quelqu'un qui investit. On a levé 3 millions à ce moment-là.
François Lanthier Nadeau: C'était pour un pre-seed ou un seed ? C'était un seed. C'était un seed, OK.
Jean-Maxime Larouche: C'était un seed.
François Lanthier Nadeau: C'était des investisseurs de partout dans le monde ?
Jean-Maxime Larouche: C'était deux private equity.
François Lanthier Nadeau: OK.
Jean-Maxime Larouche: Dont le fonds familial de M. Serge Godin.
François Lanthier Nadeau: Oui. Bonjour, Serge.
Jean-Maxime Larouche: Le fondateur de CGI. Puis en soi, dans les deux cas, je veux dire, c'était la première fois de leur vie qu'ils faisaient un investissement dans une start-up. OK. C'est une start-up tech. Puis ça, ça a été aussi une autre notion qui est quand même... Genre, après coup, c'est-à-dire que même eux aussi, ils ont réalisé qu'on n'a pas l'expérience que... d'autres personnes auraient. Puis ça, ça peut être un frein important. Fait qu'il faut vraiment aussi, dans ton board ou dans des advisory boards à côté, arriver à avoir le knowledge au niveau du conseil d'administration.
François Lanthier Nadeau: Tu parles dans ton conseil d'administration où tu as, disons, ton portefeuille d'investisseurs qui investissent dans toi. Il faut qu'il y ait des connaissances au niveau de la technologie, mais de la commercialisation de cette technologie-là. C'est un peu ça que tu veux dire ?
Jean-Maxime Larouche: Oui, exact. Puis ils ont également le réseau pour faire passer ta commande. Ils vont vraiment servir à quoi plus que l'argent. Parce que l'argent, c'est plus facile à trouver de l'argent. Mais cet argent-là, si tu n'as pas les compétences autour ou le réseau autour qui va te permettre de vraiment amener ton business à un autre niveau, tu sais, puis j'ai des dizaines d'amis qui ont passé par des processus semblables puis ils sont 100 d'accord avec moi dans le sens que les investisseurs, c'est bien beau de trouver de l'argent, mais ce n'est pas juste de l'argent que tu as besoin. Il faut être quelqu'un qui a des compétences. Puis au même titre, j'ai des amis qui ont fait des VC aux States, puis ils l'ont dit, ils ont investi dans nos compétiteurs.
François Lanthier Nadeau: En même temps,
Jean-Maxime Larouche: ils investissent dans nous. C'est comme le meilleur gang. C'est un peu rock'n'roll. Faire attention aux dynamiques que ça peut créer. Je parlais justement au monde de Gsoft, à Guillemette qui ont bootstrappé, puis ils sont dans une autre situation. au niveau de la capacité que tu as en tant que fondateur de garder un contrôle aussi sur ta compagnie, sur où elle s'en va.
François Lanthier Nadeau: Mais là, j'accroche sur quelque chose puis c'est peut-être un détail puis si oui, tu me diras puis peu importe. Mais le premier cash institutionnel que tu as levé, il était au niveau des compagnies d'équité privée de Private Equity. Eux, leur, à guess, thèse d'investissement puis horizon de retour, il me semble que c'est différent des VC.
Jean-Maxime Larouche: Dans le fond, c'est une des raisons. Leur objectif, c'était de la profitabilité à court terme.
François Lanthier Nadeau: C'est ça.
Jean-Maxime Larouche: Ce qui devient un peu complexe parce que c'est un frein sur ta croissance potentielle. Ce que je pourrais dire par rapport à ça, c'est que ça a été… Aujourd'hui, il faut lever de l'argent, ils ne veulent pas sortir du jeu et se comprendre. Ça peut causer des problèmes. Mais à court terme, on était dans un scénario où… Il y a plusieurs deals ici. C'est le Y Combinator qui vient d'envoyer la lettre à tout son portfolio en disant Il faut que vous levez de l'argent ou vous vous arrangez avec le cash flow que vous avez actuellement pour les 24 prochains mois parce que vous n'arriverez pas à lever de l'argent. J'avais des amis qui avaient des deals sur la table qui étaient prêts à signer. Quand le Y Combinator a sorti cette lettre-là, le deal est disparu comme du vent. Ils sont fermés aujourd'hui, cette compagnie. La réalité...
François Lanthier Nadeau: Fait que t'es comme dans une situation de survie ou une situation existentielle.
Jean-Maxime Larouche: Oui, mais en même temps, c'est que du jour au lendemain, les VCs ont commencé à avoir un discours de private equity. Ils ont commencé... Avant, c'était...
François Lanthier Nadeau: Growth post-COVID. Oui,
Jean-Maxime Larouche: post-COVID. Avant, c'était growth at any cost. Genre, soit t'as des revenus, soit t'as des eyeballs. Peu importe comment ça te coûte des obteneurs. Puis plus t'as d'argent, mieux c'est dans cette situation-là. Puis après ça, c'est devenu... de profitabilité pour Formula. Montre-moi que tu es capable d'atteindre une profitabilité, même à petite échelle, pour qu'après ça, quand je mette du gros cash, je sois sûr que tu es capable de le faire.
François Lanthier Nadeau: All right, folks. Vendredi, le 25 octobre, on débarque à Sherbrooke pour un live podcast avec Jean Young, Stéphane Guillemette, les leaders de Classcraft, qui ont exit à HMH. Les deux gars ont eu une expérience de run-out vraiment différente, donc ça va être intéressant de rentrer là-dedans. On va jaser M&A, EdTech, puis la tech en estrie. Les billets sont dispos sur la bannière de notre site en show notes ou sur Evenbright. Ça risque de sell out comme les autres. Donc, achetez vos tickets rapidement et amenez quelqu'un qui ne connaît pas SaaSpasse. OK ? Back au pod. Et puis toi, tu es dans ce tourbillon macroéconomique-là. Tu entends ces choses-là. Est-ce que c'est ça qui te motive à prendre du capital qui lui vise une profitabilité comme tu prévois ? Oui,
Jean-Maxime Larouche: 100%.
François Lanthier Nadeau: OK. C'est ça.
Jean-Maxime Larouche: Puis je veux dire, aujourd'hui...
François Lanthier Nadeau: Mais réconcilie-moi ça avec quand tu lèves du VC.
Jean-Maxime Larouche: Aujourd'hui, même les VCs, ils te demandent c'est quoi ton... Avant, ils regardaient juste le growth ratio ou même ton net revenue retention rate, c'était un peu plus historique. Puis aujourd'hui, ils vont regarder c'est quoi tes coûts. Avant, ils ne regardaient pas tes coûts. Puis ça, ça fait une différence parce que nous, on a toujours été self-aware sur comment on dépense notre argent.
Participant 3: OK.
Jean-Maxime Larouche: Le but, c'est d'atteindre un moment où ce qu'il y a aussi, c'est que ça t'aide dans tes prochaines rondes de vie ici, dans notre cas, à nous aussi. Parce que, admettons, si tu arrives à avoir plus ou moins égal de revenus à des dépenses, c'est que tu vas être capable de te faire plus longtemps sans renouer. Tu vas être capable d'avoir plus de temps pour négocier un deal qui fait du sens. Trouver des bons investisseurs, mais aussi d'avoir des meilleurs termes potentiellement.
François Lanthier Nadeau: OK. Fait que ce que je crois comprendre, mettons, de la situation, c'est qu'au final, même si mon modèle mental de private equity, ce n'est pas nécessairement aligné avec du VC money, dans ce moment-là dans le temps, tu avais quand même des VC qui, eux, aimaient la thèse de, oui, on va avoir une business qui est capable de générer... proche d'être break-even ou peut-être un peu profitable. Puis ça, ça fit avec les private equity aussi. Les deux, il y a comme une vision qui n'était pas trop loin.
Jean-Maxime Larouche: Puis les private equity, la réalité, c'est que même en ce moment, ils cherchent des acheteurs potentiellement pour pouvoir sortir avec ces nouveaux VCs-là. Dans le moment, si je n'avais pas pris cet argent-là, je n'aurais pas eu d'autres argents, c'est sûr et certain.
François Lanthier Nadeau: OK.
Jean-Maxime Larouche: Parce que le monde du VC, c'est en train de s'écrouler devant nos yeux. Mais aujourd'hui, je pense qu'il y a un alignement qui va faire qu'ils vont pouvoir trouver quelque chose de win-win pour qu'on puisse continuer notre croissance parce que notre vision de croissance, ce n'est pas de bootstrapper une compagnie.
François Lanthier Nadeau: Non, c'est ça. C'est que tu ne pourras pas rembourser plus-plus avec intérêt sur juste des profits pour le premier, pour le private equity.
Jean-Maxime Larouche: Non, exact. Ça va être sur un autre investisseur VC qui, lui, va mettre beaucoup plus d'argent sur la table. Puis, il y a du monde qui cherche ça aujourd'hui. de ta négociation.
François Lanthier Nadeau: C'est intéressant.
Jean-Maxime Larouche: Mais c'est juste qu'à un moment donné, il ne faut pas fermer la porte au private equity parce que le marché a évolué. Puis, j'ai entendu des histoires où il y a eu des gens qui ont fait du VC dans ces années-là puis aujourd'hui, il y en a qui sont fermés, il y en a qui ont réussi à lever, d'autres non. Je veux dire, il y a autant d'incertitudes quand même. Mais à un moment donné, tu as besoin d'argent pour faire ton projet.
François Lanthier Nadeau: Oui. Parlons de ça un petit peu dans le fond parce que j'ai eu une idée grossière de la structure de coût quand tu développes un SaaS. Tu vas pusher du code, pusher des pixels, avoir à peu près tant de headcount. Probablement que si tu comptes tes scènes entre une couple de centaines de milliers jusqu'à un million, tu es capable d'avoir un critique beau produit qui est commercialisable. C'est très ballpark.
Jean-Maxime Larouche: C'est vraiment ça.
François Lanthier Nadeau: Pour toi, est-ce que le fait que ce soit un modèle d'AI qui soit développé, amélioré, customiser même, dépendamment de l'industrie, est-ce que ça gonflait ta structure de coûts ? Est-ce que ça jouait sur ton financement ? Parle-moi de ça.
Jean-Maxime Larouche: C'est sûr qu'effectivement, au début, on a toujours eu une vision assez frugale parce qu'on a dû se débrouiller avec moins d'argent dans les débuts. Mais c'est sûr que les crédits que tu peux avoir avec AWS, avec Google, ça aide énormément à pouvoir dépenser du free money en frais de serveur puis arriver à, par le fait même, mettre supporter des coûts d'infrastructures, des coûts d'entraînement, de validation. Des fois, on a beaucoup d'argent que c'était dans R&D, tu essaies des affaires, ça ne marche pas. Des fois, ça marche. Ça, c'est sûr et certain qu'il y a beaucoup plus d'exploration nécessaire que quand tu es dans un structure vraiment SaaS ou que tu engages du monde qui l'ont déjà fait et tu y vas.
François Lanthier Nadeau: Oui, c'est ça. La logique, c'est ça. Le UI, il fait ça. Quand tu cliques sur ce bouton-là, ça colle tel API. C'est un petit peu plus complexe quand tu as un... modèle prédictif.
Jean-Maxime Larouche: Ça dépend de plusieurs autres variables. Ça dépend de la qualité de la donnée qui est un genre. Puis, admettons, cette qualité-là, elle peut être pas nécessairement stable dans le temps. Ça veut dire qu'il y a des fois du jour dans le matin, tout le temps publicité. C'est quoi la qualité du tracking d'un client ? Ça peut varier d'un client à un autre. Il y a vraiment beaucoup de mécanismes qu'il a fallu mettre en place qui, eux, sont intenses en termes de coûts, effectivement. Puis là, est-ce que... L'état de la technologie quand tu sors du HEC.
François Lanthier Nadeau: C'était-tu au HEC que tu étais, toi ?
Jean-Maxime Larouche: Moi, j'étais à l'Université de Mistral.
François Lanthier Nadeau: À l'Université de Mistral. C'est que vous êtes passé dans un accélérateur du HEC, c'est ça ?
Jean-Maxime Larouche: Exact. Ça, ça a été quelques années après la fondation, en 2021-2022, je crois. OK. Comme ça. OK. Puis, avant ça, on a fait L-Spark.
François Lanthier Nadeau: Oui. Parle-moi de ces accélérateurs-là.
Jean-Maxime Larouche: En fait, même avant, on a fait Datapreneur.
François Lanthier Nadeau: OK.
Jean-Maxime Larouche: Parce que c'est une capacité d'idéation. Puis dans le fond, ça, c'est l'accélérateur de l'Université de Mistral pour le monde en data, en AI, le monde qui parle d'innovation et qui veulent essayer de trouver... Ça, ça a quand même été aidant à ce niveau-là. Après ça, on a fait Hellspark parce que c'est OK, on va faire un SaaS, mais on ne connaît rien au SaaS. C'est un monde, le SaaS, au niveau des métriques, au niveau de comment gérer tes équipes, tes embauches,
François Lanthier Nadeau: une colonne, blablabla,
Jean-Maxime Larouche: tout ça. Ça a un impact majeur. Puis, Airsport nous a énormément aidés. Moi, j'ai eu un mentor, Mike Laginski. Lui, c'était l'ancien CEO de Lotus, qui était IBM, en fait. Puis après ça, il a été dans plusieurs autres startups comme CEO. J'avais 15 heures par semaine de meeting Zoom durant la pandémie avec lui. Où, genre, je travaillais et il me donnait des conseils sur comment mieux travailler. Ça, ça a été vraiment aidant.
François Lanthier Nadeau: L-Spark, c'était un accélérateur ?
Jean-Maxime Larouche: Ça, c'est un accélérateur, SaaS.
François Lanthier Nadeau: OK.
Jean-Maxime Larouche: Puis eux, ils prennent un share, environ 3 de ton business.
François Lanthier Nadeau: OK,
Jean-Maxime Larouche: c'est bon. C'est comme son equity-based accélérateur. Ça fait qu'ils donnent plus de services. Ils sont vraiment plus présents que, mettons, d'autres qui sont institutionnels. Pas institutionnels, mais qui sont assez des universités.
François Lanthier Nadeau: Puis eux, ils sont à Ottawa, c'est ça ?
Jean-Maxime Larouche: Ottawa. Mais tu peux être remote un peu partout.
François Lanthier Nadeau: C'est combien de temps que t'as passé dans Datapreneur, dans L-Spark ?
Jean-Maxime Larouche: Datapreneur, c'était un six mois.
François Lanthier Nadeau: OK.
Jean-Maxime Larouche: Un six mois dans... Huit mois dans Hellspark, mais après ça, même Léo Lacks, qui est le fondateur de Hellspark, tu veux négocier des term sheets, tu as des situations avec peu importe quoi, le gars en a fait des centaines, il connaît ses affaires, il vient sur tes calls avec toi, tu lui fais un call avec lui, puis il te donne des conseils, ça a une richesse incroyable. C'est là que j'ai rencontré d'ailleurs Aidee, Steve Desjarlais, le fondateur d'Aidee, qui était dans le programme, qui avait le même mentor que moi, Michael Grinsky. Aujourd'hui, c'est un de mes mentors également, Steve, parce qu'après, ils ont vendu et aidé pour 60 millions à OldSuite. Mais c'est vraiment cette notion-là d'apprentissage du monde du SaaS, de comment ça fonctionne, qu'est-ce que tu dois target. Puis d'abord, tout est dans l'entourage pour ne pas répéter les erreurs qu'eux, ils ont faites. Tu apprends tellement. Ça, c'est vraiment majeur.
François Lanthier Nadeau: Ça, c'était dilutif, Hellspark un petit peu, mais tout... pour toi, tu dis, la valeur que j'ai eue en apprentissage, en mentorat, en introduction, c'était plus. Puis après, HEC Mistral c'était quoi ?
Jean-Maxime Larouche: L'avantage de HEC Mistral c'est, je dirais, d'un point de vue du réseau business. Parce que là, c'est dans un moment où on sait comment ça marche le SaaS, on est équipé. Mais d'un point de vue acquisition, dans notre cas, à nous, parce que c'était aussi, on cherchait des plus gros advertisers. Fait que c'est comme, il y a quand même un, c'est pas un self-serve. software qu'on est en train de créer là. Il y a des dynamiques où on se rend compte que dans le monde des affaires, quand tu fais du développement des affaires, c'est vraiment une capacité relationnelle. Puis eux ont vraiment été là pour nous faire des introductions. Parce qu'ils ont un réseau d'introductions assez intéressant à travers le HSE. Notamment, ils ont beaucoup de donateurs qui sont dans des grandes compagnies. Un des exemples, c'est qu'à un moment donné, Nathalie Marcoux, qui est le... La fille de Rémy Marcoux, qui ont créé Transcontinental, sont vraiment impliqués aussi dans l'accélérateur. Puis eux sont connectés, fait qu'ils te font plein d'introductions aussi quand ils sont toujours là pour aider. C'est fascinant. Puis à un moment donné, il y a un donateur qui a donné près de 10 000 sans intérêt qu'on avait eu à nous, si on avait besoin. Puis là, je l'ai retrouvé à la poste. Je l'ai renvoyé en disant qu'on avait besoin de minimum un million en équité, parce qu'on...... Ça c'est comme... ça c'est le bold move là.
François Lanthier Nadeau: Ok, réexplique-moi un peu ce soir là.
Jean-Maxime Larouche: Genre, on a reçu un prêt de 10 000$ sans intérêt sous forme de don au HSE. Puis qu'il fallait rembourser ou acheter.
François Lanthier Nadeau: C'est un téléphone connu là genre.
Jean-Maxime Larouche: C'est un private equity, une personne qui est peu connue mais qui est vraiment... Tu peux même pas dire son nom parce qu'il reste... C'est un... on va dire quelqu'un de...
François Lanthier Nadeau: Je voulais juste savoir si t'étais prêt à me le donner.
Jean-Maxime Larouche: C'est... c'est... C'est très synonyme, c'est-à-dire que la personne est très secrète mais... Mais c'est quelqu'un qui est très important. Puis qui a beaucoup d'argent. Puis après ça, on a retourné 10 ans. Puis là, on a réussi à avoir un pitch devant eux. Puis là, ils nous ont offert pour la première fois, notre première offre qu'on avait eue, on n'avait jamais eu de term sheet, un million d'investissement. Puis là, c'était comme une affaire de pas rapport,
Participant 3: 50 Mais j'étais comme,
Jean-Maxime Larouche: OK. On a eu des choses, on peut partir avec ça. On est allé, on a fait Ange-Tébec à ce moment-là. On a réussi à avoir une autre term sheet qui n'était pas très bonne.
Participant 3: Puis là,
Jean-Maxime Larouche: tu commences à négocier les term sheets. Mais dans le pitch, il y a un monsieur qui s'appelait, je ne lui donne pas son nom, mais c'est l'avocat fiscaliste du Québec Inc. Ce gars-là, il connaît juste tout le Québec Inc. C'est l'avocat fiscaliste d'Alain Couchetard de Couche-Tard qui vient de faire une offre de malades à la 7-Eleven la plus ce matin. de Jean Coutu, de Serge Godin, ainsi de suite. Fait que là, tout ça ici, c'est comme lui, il est allé, puis il est allé trouver d'autres mondes. Puis là, ils m'ont offert 2,2 millions USD. Puis là, on a pu négocier, on continue à négocier. Fait que je dirais que... Puis ça, j'avais lu ça dans un livre, c'est faire des bold moves de même. C'est payant après ça. Parce qu'on n'aurait pas, potentiellement, pas levé de l'argent si on n'avait pas eu le boldness de dire... Tu sais, ton prêt qui est un cadeau, on ne le prend même pas.
François Lanthier Nadeau: Intéressant.
Jean-Maxime Larouche: Là,
François Lanthier Nadeau: on est en quelle année quand tu fais cette série-là, un peu de... C'est 2022.... l'epope d'une fois que j'ai un term sheet X, j'essaie d'en aller en chercher un meilleur. Oui, 2022. 2022. Combien de temps ça a pris,
Jean-Maxime Larouche: toute cette... OK, là, c'est intéressant parce que tu prévois ton budget. Là, tu te dis, écoute, j'ai mon term sheet, là, ça va signer. Là même, tu t'es entendu avec des investisseurs. t'as serré des mains, il reste juste les négociations avec les avocats. Et là, tu calcules, tu te dis, OK, en moyenne, un due diligence process va prendre tant de temps. Parce que nous, quand tu fais une ronde sur un safe ou sur une débenture, ça prend moins de temps en termes de due diligence. Mais là, on était dans un processus où on a fait une ronde en équité. Et là, ça prend beaucoup plus de temps, beaucoup plus d'approfondir. Nous, on se calcule, on se dit, OK, ça va prendre 3-4 mois pour avoir l'argent. Il ne restait pas beaucoup d'argent dans le compte. On a comme... On s'est arrangé pour étirer l'argent. Puis là, c'est parce que ce n'est pas le problème qu'il ne reste pas beaucoup d'argent. Le problème, c'est que tu ne peux pas lever d'autres argents. Tant et aussi longtemps que ce deal-là n'est pas clos.
François Lanthier Nadeau: Oui, parce qu'il y a un commitment sur ce...
Jean-Maxime Larouche: Exact. Puis la réalité, c'est que nous, dans notre situation, on le vit après aux trois mois. J'allais chercher du New Friend Family, puis à la fin, on y allait à coups de 50 000. mais après c'était des chevaux les mêmes on a été en tout 30 personnes les premiers c'est des ongles des familles et après ça c'était d'être ok on cherche à l'université un investisseur du fait du d'une angel on va chercher qu'on a la pagination ce temps qu'à table exact il faut ce qu'il faut de la hauteur besoin d'argent et tout avance faut être plus vite puis je veux cet argent le ccd du gaz à part un an j'ai celui qui Ce qui est intéressant, c'est que nous, on avait calculé ces trois mois, puis il a fallu refaire le calcul.
François Lanthier Nadeau: Pour le seed, juste pour être clair. Oui, pour le seed,
Jean-Maxime Larouche: parce que d'habitude, le monde fait un seed, souvent avec un save, donc là, c'est moins compliqué. Mais avec le private equity, ils voulaient de l'équité. Ils ne font pas de débenture, ils veulent du stock. Mais c'est correct. Mais là, c'est juste que durant le processus de calcul de due diligence,
François Lanthier Nadeau: ça a pris huit mois avant d'avoir le cash. Ça fait que là,
Jean-Maxime Larouche: il faut que tu réajustes tout le temps. Quand tu réduis... Tu mets ton monde en stand-by pour les rembaucher plus tard. C'est vraiment une situation...
François Lanthier Nadeau: T'as eu à faire ça ?
Jean-Maxime Larouche: Ouais.
François Lanthier Nadeau: C'est rough quand même.
Jean-Maxime Larouche: C'est vraiment rough à faire, mais t'as pas le choix parce que t'as pas d'argent pour les payer.
François Lanthier Nadeau: Toi, t'es founder et t'as un déco-founder. Tu vis cette situation-là où est-ce que t'es comme... Chris, avoir le cash dans le compte de la compagnie, je pensais que ça prendrait quatre mois. Finalement, c'est en train d'en prendre huit. Faut que je mette des ressources pis du monde clé sur pause pour pas être...
Jean-Maxime Larouche: peut-être broke puis avoir la banque qui m'appelle ce que je faisais c'est que je signais des options pleines assez intéressantes pour que ce monde-là il reste puis tu continues à garder t'es généreux avec la ressource de penser qu'il y a peut-être des stock options mais
François Lanthier Nadeau: est-ce que tu pouvais utiliser un peu cette pression économique qui est très réelle en voir les investisseurs pour dire là guys si ça signe pas puis qu'on close pas cette petite vérification diligente là ou je sais pas quoi...
Jean-Maxime Larouche: on va mourir le tout le monde tout le monde va perdre c'est une belle usée pareil c'est ce que c'est ce discours là était présent c'est ce qu'il a fait c'était pas le choix de jouer ce qui s'arrête être plus de temps mais le problème que tu te rends compte qu'à un moment donné quand les avocats commence à s'assiner sur des tournures de mots je sais je les ai vécu quand on a vendu puis je suis ok oui tout le temps d'autres même pour c'est important mais genre tu comprends focal pourquoi c'est important concrètement de qui ou à qui ?
François Lanthier Nadeau: T'as-tu, moi, une chose que je trouvais intéressante avec Itai et même Georges. Itai, c'était le CEO de Duda, ceux qui nous ont acheté. Georges était un partenaire à moi et mon mentor. Une chose qu'ils m'ont appris les deux de leur côté, c'est même la job des avocats, c'est de liciter tous les risques, tous les détails pour pas que tu puisses en venir contre eux, puis pour qu'eux puissent dire j'ai couvert toute la surface d'exposition de risque au maximum. Mais ta job de founder, c'est de dire, écoute, il y en a des risques qu'on va rester, c'est de trancher au niveau de la prise de risque que tu prends, puis à quel point tu vas être annulaire dans le jeu.
Jean-Maxime Larouche: Ouais, exact, mais c'est parce qu'après ça, la réalité, c'est que moi j'aurais tranché, mais je... mes investisseurs étaient pas prêts à trancher sur ça aussi. Oui, absolument. C'est ça qui a fait que ça prend plus de temps. Puis aussi, grosso modo, ça a quand même coûté très, très cher. C'est comme ça que tu reçois le chèque des avocats, les deux bords, puis là, tu te dis tabarnak. La facture, c'est-à-dire ? Oui, oui. Le chèque, c'est toi qui le fais. La facture, exact. Non, c'est assez intense. Ça t'apprend énormément aussi. Puis une des choses que...
François Lanthier Nadeau: C'était toi qui étais au front de ces trucs-là ou plus un autre profondeur,
Jean-Maxime Larouche: les deux ou les trois ? Je m'en occupais comme responsable, mais c'est sûr et certain que l'autre fondateur, après ça, devait réviser, mais c'était moi qui s'occupais à ce moment-là. C'est assez... Tu apprends beaucoup. Tu apprends énormément, du point de vue des trucs légaux, des trucs... Comment un anonymous shareholder agreement fonctionne. Parce qu'avant ça, tu en as un, mais tu te dis... Là, tu te rends compte que c'est le conseil d'administration qui contrôle l'entreprise, mais comme pour certaines situations, tu dois avoir des votes dans ces situations. Qu'est-ce que tu fais ? Les voting trusts, c'est des petits investisseurs parce que tu veux pas que ça ralentisse. Il y a vraiment beaucoup de facteurs qu'il faut que tu tiennes en considération. Puis ça, c'est quelque chose qui va s'en produire très, très bientôt. je procèderai pas de la même manière, je vais apprendre. Même sur les investisseurs, Canada, shit. Québec, shit. Sorry. OK. En plus, c'est-à-dire en anglais. Non, mais... Je t'agace. Mais dans le sens... OK, mais il y a une chose un peu là-dedans.
François Lanthier Nadeau: OK. Au niveau de lever du capital le risque, au Canada et au Québec, les termes ou juste les relations avec les investisseurs ont été plus challengeantes pour toi. Est-ce que c'est un peu ça que tu dis ?
Jean-Maxime Larouche: C'est pas juste moi, c'est vraiment quelque chose qu'on est capable de s'entendre entre fondateurs quand on a des discussions, parce que c'est que le marché est plus difficile.
François Lanthier Nadeau: Je comprends.
Jean-Maxime Larouche: Ça veut dire que les investisseurs sont plus réticents, d'un, à faire des offres, c'est que tu vas lever moins de capital pour des valorisations qui sont beaucoup moins intéressantes. Donc ça, c'est la base de prémisse.
François Lanthier Nadeau: Ah ouais, c'est pas ce que tu veux, toi.
Jean-Maxime Larouche: L'argent coûte plus cher ici. Là, ça dépend des situations économiques, mais l'argent coûte plus cher. Quand l'argent coûte cher, le monde en veut le plus pour leur argent, puis ils t'en donnent moins. Ça, c'est à la base. Les temps d'arrivée à l'oeuvre, les métriques que tu vas devoir avoir ou mettre sur la table pour aller justifier ces valorisations-là sont reconnues comme étant beaucoup plus élevées au Québec. encore plus au Canada que au Canada par rapport à n'importe où dans le monde. Puis là, on parle que ce soit en France, que ce soit aux États-Unis, que ce soit même à Dubaï ou ailleurs, c'est cette réalité-là qu'on voit.
François Lanthier Nadeau: Mais Jean-Maxime, pourquoi est-ce que c'est comme ça ? Est-ce que tu penses vraiment que c'est juste une fonction de l'argent qui coûte plus cher ou c'est aussi une fonction culturelle ? Je pense que je crois qu'il y a une prise de risque qui est moins...
Jean-Maxime Larouche: Je pense que la version du risque... J'écoutais... Je t'arrive au lancement de... C'est Amirals Ventures qui a fait leur premier investissement dans Maxa AI. J'étais à l'événement et il y avait un discours sur le but Amirals c'est d'arriver à justement briser cette culture-là et essayer de créer un premier fonds au Québec qui n'a pas cette aversion au risque-là, ou qui arrive à faire partie des gros deals qui s'en viennent, surtout dans le domaine de la donnée, dans le domaine de l'AI, dans le domaine, eux autres, dans le financing, dans Maxa, dans l'ERP. Mais en réalité, c'est culturel. Puis c'est culturel, je pense qu'on a cette mentalité-là de vouloir voir. Ce n'est pas vrai que ce n'est pas pour tout le monde. Je pense qu'il y a certaines étoiles comme North Stanford qui brillent. Puis cette prise de risque-là, si tu vois juste dans les entreprises, il y a du monde qui voit gros. On vient voir en ce moment une compagnie de Laval, Couchetard, qui vient de faire un offre, c'est fou. À 7-Eleven, qui est le plus gros holding de dépendance au monde. pis qu'ils disent Allez, on va vous acheter, nous autres. Je pense qu'ils veulent trouver un win-win pis qu'ils voient une opportunité de changer le sens social du Japon vers le Canada à cause de la valeur des monétaires pis de la yenne. C'est stratégique, mais ils voient gros, il y en a qui voient gros. Pis je pense que c'est juste que, généralement, dans tout le bassin... C'est comme le average, on parlait tantôt du average person, sont plus réticents au risque.
François Lanthier Nadeau: Absolument. C'est bon que tu me le dises, parce que moi, je récolte ces expériences-là, ces feedbacks-là d'un paquet de founders, parce que moi, je n'en ai pas levé de capital. J'en ai juste reçu. Mais ça me permet de me dresser un portrait, de comparer les discours. Mais je dois dire que le centième épisode, quand ça va sortir, le centième épisode va avoir déjà été sorti. Ça fait plus de 100 fois que je m'assois avec des founders.
Jean-Maxime Larouche: Tu l'auras appris énormément.
François Lanthier Nadeau: Je ne me rappelle pas si bien. Mais ce que j'allais dire, c'est que le discours que tu me dis là, je l'ai entendu plusieurs fois encore. Fait que de plein de sources différentes, de plein de mondes différents qui n'ont pas nécessairement des likes les mêmes investisseurs, fait qu'ils semblent avoir une direction très correcte et vraie dans ce discours-là, mais les Amirals les Télégraphes, les... voyons, pourquoi je blinque ? Mistral excusez-moi.
Jean-Maxime Larouche: Tu vas-tu réduire le temps au montage ?
François Lanthier Nadeau: Je pourrais demander au AI de faire ça. Il y en a plein, je pense, de nouveaux fonds ou de nouvelles générations d'investisseurs qui veulent direct répondre à ce besoin-là, qui est genre, on veut des termes plus friendly pour les founders. Oui,
Jean-Maxime Larouche: mais c'est parce qu'en bout de ligne, quand tu regardes à une plus grosse échelle, c'est qu'ils ont plus de chances de réussite parce qu'ils vont devoir lever d'autres capitales pour réussir. Parce qu'à un moment donné, c'est une question de quantité de ressources que tu as aussi pour ton entreprise pour pouvoir réussir. Plus il y a des Airbnb, des Uber, même aujourd'hui dans l'AI, des Openai des Mistral AI en France, Entropic. Toutes ces compagnies-là, la réalité, ils ont levé des seuls records astronomiques de capital. Puis par le fait même, ils ont plus de chances de réussir qu'il y a d'autres compagnies. Puis eux autres, en fait, ils ont aussi une vision qui est économique. géopolitique qu'on n'a pas ici au Canada. Ce que je veux amener là-dedans, c'est qu'on se rend compte que, d'un point de vue géopolitique, puis d'un point de vue économique, de créer une grande puissance qui va, oui, aujourd'hui, à court terme, elle ne fait pas d'argent, elle brûle beaucoup d'argent, mais qu'elle prend le marché parce qu'on sait que ce marché-là existe, parce qu'on sait qu'il y a une réponse. Ça va faire que, non seulement, ça va faire un joueur fort, qui va créer de l'embauche, qui va stimuler l'économie, mais qui, en plus de ça, va positionner d'un point de vue de l'État ou du pays, c'est pas nécessairement par le gouvernement, ça passe par les personnes qui ont beaucoup d'argent dans un pays, prendre une position de pouvoir intéressante. Puis un des points là-dedans, c'est qu'on l'a vu dans le monde de l'intelligence artificielle particulièrement, en ce moment, on parle de la course à l'intelligence artificielle. Puis même autant avec Openai avec d'autres joueurs qui se sont développés, notamment il y a ScaleAI aux États-Unis qui sont assez gros, il y a en France Entropic, Mistral. Ici, on a un co-heir. Je ne sais pas si tu as entendu. Ton co-heir, mais encore là, la quantité d'argent qu'ils ont réussi à lever, puis à faire, puis c'est un peu différent parce qu'ils ne sont pas dans le general, ils sont plus dans le SaaS B2B très, très précis. Ce qu'on se rend compte, c'est que d'un point de vue géopolitique, puis de la quantité d'argent qui a été investie, c'est une guerre. Puis ils se battent, entre autres, contre d'autres puissances. Puis s'il y en a juste un qui lead, En ce moment, dans leur discours de pitch, ce n'est même pas un pitch de dire Regardez comment on va faire de revenus. Leur pitch, ce n'est même pas ce discours-là. Leur pitch, c'est qu'en ce moment, on est dans une situation géopolitique très importante. C'est de la l'or, c'est de la donnée. C'est la source de tout. Et après ça, ils disent, si on prend par exemple la Chine, si la Chine arrive à créer cette superpuissance-là, On va rentrer dans une situation autoritaire. On va être dépendants de leur système. Ils vont pouvoir avoir du contrôle sur nous. Il faut développer une liberté, une indépendance.
François Lanthier Nadeau: Ou une dominance.
Jean-Maxime Larouche: Ou une dominance, mais ça va ensemble souvent. Pour eux, en tout cas. Même chose pour Mistral. Mistral a levé une somme record en disant qu'aujourd'hui, on n'a pas de souveraineté sur notre donnée en Europe. On doit créer un... puissance comme Openai qui serait européenne et basée en Europe pour avoir un contrôle sur nos données et pour aussi ne pas rentrer dans un monopole ou encore avoir notre joueur dans l'oligopole.
François Lanthier Nadeau: Je comprends.
Jean-Maxime Larouche: C'est fou quand même que ça change autant, mais je pense qu'ils ont cette vision politique-là, je pense qu'elle est plus présente aux États-Unis, elle est plus présente en Europe et en Chine même qu'au Canada. On le voit aussi dans les autres pays qui sont dans la même situation que nous. Grosso modo, c'est des pays du Commonwealth, qui ne sont pas des superpuissances, qui ne sont pas associés comme à l'Union européenne ou aux États-Unis directement.
François Lanthier Nadeau: Alright folks, petit shout-out aux chiffres partenaires certifiés SaaSpasse, une firme comptable tech-enabled qui organise vos finances. De la comptabilité cloud à la paie à la fiscalité, c'est le bras droit de l'entrepreneur tech. Ils ont aidé un paquet de SaaS bootstrap ou fundé. Check them out sur SaaSpasse.com slash partenaire avec un S. Puis manquez pas le show 74 avec Jean-Gab sur le pricing. OK ? De retour au pod. T'as dit au Québec, au Canada, c'est... un petit peu moins founder-friendly ou du moins risk... C'est risk-averse. C'est risk-averse. Merci. Juste de par cet énoncé-là, ça implique qu'il y a des endroits où est-ce que ça l'est moins. Puis je crois que toi, tu voyages pas mal pour la job.
Jean-Maxime Larouche: Oui, exact.
François Lanthier Nadeau: Je pense que ça a rapport avec ta commercialisation autant qu'avec ta levée de comptes.
Jean-Maxime Larouche: Oui, c'est ça. On essaie de trouver des partenaires qui vont mettre une meilleure valorisation ailleurs. Ça a un impact. Mais aussi d'un point de vue... commercialisation on fait partie notamment de l'accélérateur de lvm h ok le mh je peux se connaître louis bouton dior en fait le plus gros holding de marque de luxe moët tennessee ok c'est un des hommes de plus réjouissement n'est pas longtemps bernard arnault ok si tu possèdes lvm h en grande partie puis le y en accélérateur j'étais à la station f Station F, c'est le plus gros incubateur ou accélérateur d'entreprise au monde, qui est basé à Paris. C'est une ancienne gare, il y a des milliers de startups. C'est vraiment impressionnant d'aller là-bas. Puis là, pour la prochaine année, on a un bureau là-bas à Paris, dans les bureaux de LVMH qui sont à la Station F pour les startups. Puis là, à chaque… On a comme un programme où ils nous présentent à des… On doit y aller quasiment à tous les mois, où ils nous présentent à des compagnies de leur maison, comme le Shiley, le Ketam. En juillet, j'ai rencontré 10 équipes de Dior. J'ai eu le but de créer des collaborations, des contrats avec eux autres. J'ai retourné en mi-septembre pour rencontrer Moët & Nessie, leur bureau. C'est vraiment une accélération à la commercialisation de comment tu peux prendre ta technologie qui les intéresse et l'appliquer au domaine du luxe, qui est une industrie vraiment différente au niveau du retail. publicité qui crée, c'est quasiment une oeuvre d'art pour eux.
François Lanthier Nadeau: Oui, c'est sûr que le ARPU, Average Revenue Per User, pour les gens qui achètent.
Jean-Maxime Larouche: Pour nous, c'est intéressant aussi sur ce point-là, surtout que j'augmente leur retour d'un ad spend de 0,0001%. Ça représente quand même des sommes astronomiques, on s'entend.
François Lanthier Nadeau: Mais Jean-Maxime, la question que j'essayais de poser, mais là je vais te laisser aller parce que c'est intéressant, c'est que tu voyages pas mal pour la job. Ce que j'aimerais savoir pour closer notre loupe sur les VC et le financement, c'est, y'a-tu d'autres géographies ou régions où est-ce que t'as levé de l'argent ou t'as tenté de lever de l'argent pis que t'as trouvé justement qu'il y avait un risk profile beaucoup plus courageux ou beaucoup plus YOLO ou beaucoup plus peu importe ?
Jean-Maxime Larouche: En ce moment, on prépare le terrain pour se rendre là parce qu'on a encore à peu près un an de runway. Mais dans les 10 institutions que j'ai eues, parce que là, mettons, autant à Palo Alto en Californie, à New York. Il y a quand même des critères aujourd'hui, dans le temps où on pense que tu arrives là-bas, tu as une bonne idée et ils te donnent des millions. On n'est plus là-dedans aujourd'hui, en général. Je pense qu'il y a quand même, on reste moins risk aversive mais ça reste qu'il faut quand même avoir des bonnes métriques. Il faut que tu démontres au moins des contrats signés quelques-uns, mais tu vas quand même avoir moins à démontrer. Puis si c'est une valorisation sur de l'acquisition aussi, parce qu'on est des personnes stratégiques, ça va être des meilleures valorisations qu'ailleurs. Ça, c'est certain. Puis on le sent dans les discours en général, que ce soit en France aussi, que ce soit ici. Je pense qu'ils se permettent de voir plus gros.
François Lanthier Nadeau: OK. Et quand tu dis valorisation sur l'acquisition, parles-tu de la business qui se fait acquérir éventuellement ou de l'acquisition de clients de la business dans le moment ?
Jean-Maxime Larouche: Là, je parlais d'une acquisition potentielle d'un partenaire stratégique. Quelqu'un qui achète des parts dans l'entreprise.
François Lanthier Nadeau: Ok, ok, ok, ok. Pas un VC, tu parles d'un joueur stratégique.
Jean-Maxime Larouche: Oui, une compagnie qui voit la technologie qu'on a développée comme étant complémentaire.
François Lanthier Nadeau: Tu sais,
Jean-Maxime Larouche: je parle, par exemple, il y a un de nos compétiteurs qui s'appelle Memorable.Io Dataio, ils viennent juste de se faire acheter par Reddit. j'ai dû bien dire, Reddit, pour 40 millions. Mais là, tu te dis, OK, ça peut être intéressant d'explorer ça. Puis même si tu ne vas pas jusqu'au bout, tu as un oeuvre, ça t'aide à lever de l'argent pareil après.
François Lanthier Nadeau: C'est beau, je te suis maintenant. Super. Memorable.Io ils faisaient quoi eux autres ?
Jean-Maxime Larouche: Du Gen, puis du Predictive, puis ils prédisent aussi ce que le monde mémorise avec la neurosciences. Vraiment. Comme nous, littéralement.
François Lanthier Nadeau: Puis, quand tu dis generative ça crée du texte, de l'image, du son, de la vidéo, je ne sais pas trop ce que ça créait.
Jean-Maxime Larouche: Dans ce cas-ci, c'était surtout des banners et des petites vidéos animées, mais pas du son.
Participant 3: OK, OK, OK.
Jean-Maxime Larouche: Parce que nous, on est différent dans le sens qu'il y a la place de... On s'est rendu compte qu'on travaille avec des compagnies qui ont la place de vouloir vraiment générer le contenu, qui ont déjà beaucoup de contraintes par rapport à ça. Ce qui les intéressait, c'était plus d'avoir des variations nécessaires pour pouvoir tester beaucoup de contenu.
Participant 4: OK.
Jean-Maxime Larouche: Il y a la place de dire qu'on arrive à générer des différentes vidéos, des différents versions de banners d'images. On se rendait compte qu'en faisant ça, on suit des brand guidelines qui sont très stricts. On ne peut pas modifier les images, modifier les photos du produit, générer des backgrounds. Des fois, ils ont des contraintes sur les backgrounds. C'est trop complexe. À la place, on se concentre sur générer toutes les versions, comme par le versioning de toutes les vidéos, de toutes les images, pour tous les formats. Maintenant, le logo, s'il est ici, mais d'un coup, il peut être ici, il peut être plus gros. On peut générer des milliers de variations comme ça. On l'utilise un peu.
François Lanthier Nadeau: Tu m'avais mentionné dans un appel qu'on a eu ensemble que la prédiction et la génération dans le domaine de la publicité, c'était ton beachhead. Explique ce que tu voulais dire par ça.
Jean-Maxime Larouche: Oui, en fait, même avec les compagnies avec qui on fait affaire actuellement, qui sont par exemple au Cirque du Soleil, on parlait d'LVMH tout à l'heure. Ça, c'est sûr et certain que c'est un bon bichette dans le sens que ça se peut très bien que ça va rester dans ce domaine-là, mais c'est sûr et certain que la vision à long terme pour Epoch, ça reste qu'il y a des applications à la technologie qu'on a développée à différentes sources. dans différentes industries notamment. Puis il faut dire qu'une des raisons, tu parlais tantôt de frugalité, on n'avait pas beaucoup d'argent et ça coûte plus cher de faire des modèles d'AI, mais ça, ça a développé aussi des innovations intéressantes chez Epoch sur la capacité de créer des modèles prédictifs et génératifs qui sont plus efficaces en termes de coûts. C'est-à-dire qu'on arrive à trouver des meilleures architectures qui sont plus petites et qui sont plus accurate. Par le fait même, ça diminue les coûts et ça rend les modèles prédictifs et génératifs plus sustainable. On le sait que c'est dans le sens que ça va leur coûter moins cher et qu'ils vont être plus précis. Puis parce qu'ils te coûtent moins cher, ça fait un meilleur impact sur l'environnement.
François Lanthier Nadeau: Oui, il y a moins de GPU qui est un.
Jean-Maxime Larouche: Exact, exact. Moins de mopettes. Puis dans cette lignée-là, que ce soit avec E-Pock ou ailleurs, il y a vraiment quelque chose qui est intéressant sur la capacité qu'on va avoir de prendre cette technologie-là. qui a été développé par souvent les contraintes qui mènent à des breakthroughs, des technologies, des activités. Puis d'arriver à commercialiser ça plus généralement parce qu'on sait que le Gen AI, le Predictive AI, tranquillement, ça va être partout.
François Lanthier Nadeau: Oui.
Jean-Maxime Larouche: Fait que là,
François Lanthier Nadeau: tu es-tu en train de nous dire, sans nécessairement beaucoup de bravado, que tu voudrais compétitionner avec les... Les modèles fondationnels Openai AI, d'Anthropic, de Mistral, c'est-tu quelque chose qui est partie de ton ambition ?
Jean-Maxime Larouche: Je pense que ça fait effectivement partie de mon ambition, puis ça va être avec ou sans Epoch, et qu'on va voir ce qui va se passer dans ça. Mais personnellement, ça m'anime énormément parce que je trouve que le modèle qu'on voit actuellement avec Openai AI, avec Mistral ou les autres, est briseux. Dans quel sens ? Dans le sens qu'aujourd'hui, non seulement eux autres qui tentent de voir, c'est le général. intelligence, artificial intelligence. Puis tu sais, même, il y a des problèmes au niveau, non seulement de la sustainability pour l'environnement, la souveraineté d'un point de vue géopolitique, pour la donner, puis un problème également au niveau de la sécurité pour l'humanité, parce que c'est là qu'on est en ce moment, c'est la science-fiction, la fiction qui dépasse la réalité, la réalité qui dépasse la fiction plutôt, au sens où, même un des premiers ingénieurs de Openai est parti de chez Openai en disant je vais créer ma propre startup, on va créer quelque chose de plus safe, parce que ce qu'ils font en ce moment chez Openai ce n'est pas du tout safe pour l'humanité, parce que c'est des agents intelligents qui sont très dangereux en fait, en termes de capacité, ça tombe dans les moindres personnes qui n'est pas mal intentionnées. Donc il y a un aspect aussi au niveau de la neurosymbolique et la capacité de contrôle sur ces agents-là. Aujourd'hui, la vision, c'est de faire toujours des plus gros modèles. Le problème de faire toujours des plus gros modèles, c'est que tu as des modèles qui, oui, sont plus généralistes, mais qui sont aussi plus en contrôle. Si il y a une divergence par rapport à leur programme, l'impact va être encore plus grand. Notamment ça, mais aussi... D'un point de vue géopolitique, pour des pays comme le Canada, il y a vraiment quelque chose qui se passe en ce moment parce qu'on est complètement dépendants de ces géants-là qui s'installent dans l'industrie. Pour moi, il y a quelque chose qui m'anime intérieurement de dire que je voudrais participer à ça et je pense que j'ai le knowledge pour être capable de jouer un rôle, quelconque rôle que ce soit, on verra. Mais clairement, que ce soit avec Epoch ou autre, on va... c'est vers là que je m'en vais. Je veux contribuer à ne pas qu'on vive dans un monde dystopique où on est tous dans nos VR. Comme Meta.
François Lanthier Nadeau: J'ai l'impression qu'on a surfé vers le Doom, le Doomer. Les Doomer Takes. Ça m'intéresse beaucoup personnellement, mais il y a des choses à propos de ta personnalité et de ton parcours individuel à tout qui m'intéressent encore avant qu'on... qu'on fly sur du sci-fi, whatever. Au début, tu étais, comment on t'appelle, un scientifique, un académique, un praticien du cerveau, j'étais dans la TDMI. Bon, tu avais ce profil-là, tu as voulu devenir entrepreneur, tu es devenu entrepreneur, tu as embauché des gens, tu as levé du financement, puis là, tu continues de vendre ton modèle et le SaaS qui vient avec. Qu'est-ce qui... Qu'est-ce que tu as appris le plus, comme CEO, comme founder, qui doit construire une compagne ? Y'a-tu une leçon qui ressort de genre, au début, j'étais de même,
Jean-Maxime Larouche: puis à cette heure... Oui, clairement. Je pense que d'un point de vue de ma capacité de vulgarisation, ça a été un impact majeur pour moi parce que t'es habitué de parler à des académiciens, tu viens d'un milieu académique puis là, tu dois expliquer des choses à du monde qui sont vraiment pas techniques. C'est son technique dans leur domaine, c'est un autre domaine complètement, ultra spécialisé. Ça, c'est comme s'il y avait un fossé de compréhension entre les deux, tu arrives à combler. Premier point. Deuxième point, c'est la capacité de t'entourer des bonnes personnes. Je dirais que le takeaway, c'est qu'il y a des vraiment meilleures personnes, de 1 à 10, ça serait des 8 et plus. Eux, il faut les garder proches, il faut les récompenser, il faut vraiment les motiver. Il y a le problème après ça, en bas, c'est pas si pur quand c'est entre 5 et moins parce que tu peux t'en débarrasser. Mais le problème, c'est entre 5 et 8. Là,
François Lanthier Nadeau: on parle d'une échelle sur 10 de, mettons, qualité, impact, personnalité, tout confondu. Tout confondu,
Jean-Maxime Larouche: c'est juste une image qu'on peut vous laisser. C'est quoi votre intuition sur le chiffre d'une personne qui vous vient en tête ? C'est bon. Sans donner des critères réels. 10. Exact, merci. Merci. Merci. Oh, fuck. Ce que je veux dire, c'est que ce sont les pires personnes parce qu'en fait, ce sont des personnes qui, même si... Tu veux dire 5 ou 6 ? 5, 6 ou 7. 5,
François Lanthier Nadeau: 6, 7, ok.
Jean-Maxime Larouche: Même si je dirais 6, 7. C'est du monde qui sont super humains potentiellement, puis tu vas peut-être les aimer beaucoup d'un point de vue humain. C'est correct parce qu'il y a le business puis il y a la vie, c'est deux affaires bien différentes. Mais le problème, c'est que tu vas les garder parce que tu dis ok, ils sont au moyen, ils font la job Mais le problème, c'est que ça va vraiment faire mal à ton entreprise. Puis ça va te ralentir, ça va prendre du temps. Puis genre, en bout de ligne, ce monde-là, peut-être qu'il serait même meilleur ailleurs où ils vont s'accomplir. Puis c'est ça aussi qu'il y a une mindset que tu dois avoir parce que c'est la philosophie que j'ai appris un peu trop tard. C'est air slow prends ton temps avant d'embaucher. Puis fire fast ça veut dire n'hésite pas avant de renvoyer parce que si tu as des doutes, c'est vraiment pas la bonne personne.
François Lanthier Nadeau: C'est le genre de chose qui est... théoriquement, conceptuellement, facile à dire, mais dans la pratique, c'est difficile.
Jean-Maxime Larouche: Il y a beaucoup, beaucoup, j'écoute beaucoup de funders qui ont des gros succès aux États-Unis, des grosses start-ups en tech et tout. Ils disent toutes la même chose. C'est ce qui va permettre la survie d'une entreprise, c'est si tu es early employee Oui,
François Lanthier Nadeau: absolument. Puis toi, mettons, c'est quoi qui est le plus tough à propos de travailler avec toi comme founder ou CEO ?
Jean-Maxime Larouche: Il y a deux affaires. La première affaire, c'est que j'ai un cerveau qui va très très vite en général. Il peut parfois passer, c'est comme ok, ça c'est réglé, on s'en va là-bas puis il peut aller très très vite. Puis d'un coup, le monde, ça va faire que j'ai un employé. ils suivent pas, puis là ils se sentent décalés, puis là ils ont l'impression que je parle quelque langue, mais je leur dis que ça c'est réglé depuis longtemps.
François Lanthier Nadeau: Je peux comprendre.
Jean-Maxime Larouche: Ça fait que ça a peut-être un peu le TDA, mais en fait ça fait que d'un fois, je trouve que ça va pas assez vite, puis d'un fois quand le monde comprend pas, je suis comme, je dis pas crise de cave, mais genre je le pense.
François Lanthier Nadeau: Tu deviens un peu impatient. Oui, c'est exactement.
Jean-Maxime Larouche: Je suis très accueilli avec ma blonde aussi.
François Lanthier Nadeau: C'est correct, je pense, d'être conscient. Il faut qu'on améliore, on va être des meilleurs leaders ou whatever.
Jean-Maxime Larouche: C'est vrai que...
François Lanthier Nadeau: Tu as parlé de ta blonde, ça me fait accrocher sur quelque chose. Tu m'as dit offline que c'était une game assez présentielle, assez humaine de vendre ce genre de modèle-là au genre d'entreprise que tu vois. et que tu voyageais beaucoup à cause de ça, entre autres, ça a-tu un impact sur ton couple, ta santé mentale, ta santé physique, de voyager tout le temps, d'être décalé au Japon la nuit ?
Jean-Maxime Larouche: Je trouve que c'est un constant apprentissage. Je pense que plus que tout à l'avance, je suis meilleur que j'étais quand j'ai commencé, et je vais devenir meilleur dans le futur. De bien manger, continuer à faire ton sport parce que tu es trop stressé. Moi, quand je suis trop stressé, je travaille encore plus. Et aussi... continuer à prendre des marches, passer du temps. Des fois, je kippe la marche du chien, je ne devrais pas, mais après ça, on le paye, dans le sens qu'il est tannant. Mais je pense que ça, c'est sûr et certain que ça a un impact. Puis d'apprendre à jongler entre... Tu sais, souvent, quand tu es un fondateur, tu es tellement prêt à tout donner pour ton entreprise, que tu as l'impression que tu faisais la corde et que tu continues à continuer, c'est ça qui est vraiment le bon. Mais en réalité, quand tu te rends compte que tu reposes avec ta blonde, puis de passer du temps en famille, créer des liens... aller visiter des affaires, prendre du temps off, c'est fucking bénéfique pour ton entreprise. Puis ça, ça a pris du temps aussi pour moi à le comprendre. Le fait que je voyage beaucoup, c'est sûr que certains, quand je pars, c'est des trois jours là, trois jours là. Je ne pars pas dans des longues périodes. Jamais plus que quatre, cinq jours en général quand je pars. Puis je reviens, c'est une bonne semaine. Quand je pars, je ne suis pas... Je suis quand même... présent beaucoup à la maison. Puis le fait qu'on travaille à la maison fait que j'ai toujours un temps pour aller dîner. Ou même si elle m'amène un lundi une fois parce que j'ai pas le temps. Mais genre le soir, il y a toujours un moment dans la journée où on dit soit on déjeune ensemble, soit on soupe ensemble. Mais on prend du temps pour le faire ensemble parce que c'est le temps le plus important. Je n'aurais pas tout fait ce que j'ai fait jusqu'à présent. Je ne pourrais pas continuer aujourd'hui s'il n'était pas là avec moi. Parce que c'est un support inconditionnel. Autant que moi, dans ses projets, elle étudie en psychologie pour donner au psychologue.
François Lanthier Nadeau: Nice !
Jean-Maxime Larouche: Je la supporte autant. Je pense que c'est tellement quand tu trouves quelqu'un comme ça. D'ailleurs, toute grande personne, il y a une autre grande personne. Pour le non-genré. Le dégenré. Mais je pense que c'est vraiment vrai.
François Lanthier Nadeau: Ça me fait sourire, man. Ça me fait penser à ma blonde. On a une dynamique.
Jean-Maxime Larouche: C'est tellement la meilleure chose.
François Lanthier Nadeau: C'est un avantage compétitif.
Jean-Maxime Larouche: Exact, tu parlais d'avantage compétitif. Ça,
François Lanthier Nadeau: c'est un an et un. Puis, pourquoi est-ce que le présentiel est important dans le closer ce genre de deal-là ? C'est-tu juste de par l'ampleur de ces deals-là que ce n'est pas le genre d'affaire que tu closes sur Zoom ?
Jean-Maxime Larouche: Je pense que c'est bien plus simple que ça. Je pense que c'est genre, il y a toi qui offres l'en-appel et il y en a des dizaines d'autres. Tu vas choisir celui que tu aimes bien.
François Lanthier Nadeau: Oui, OK.
Jean-Maxime Larouche: C'est vraiment juste ça. Puis genre, lui, tu as bu des bières avec ou tu es allé voir un show, tu as fait du soleil avec, tu as bien plus de chances de closer avec lui parce que tu te dis, Hey, j'ai du fun, quand je vais l'appeler dans mes meetings, je vais faire ma part dans ma business, je vais avoir du fun avec.
François Lanthier Nadeau: C'est classique business, genre.
Jean-Maxime Larouche: Mais c'est comme ça que ça fonctionne. Tu n'es pas là pour faire des pots de vin. Tu es juste là pour créer des relations humaines, puis avoir un peu d'entraînement, être respectueux, puis montrer que tu cares about l'autre personne en lui posant des questions. qu'est-ce qu'elle fait, qu'est-ce qu'elle aime, qu'est-ce qu'elle fait, pis genre c'est quoi ses buts dans la vie, n'importe quoi. Pis genre, tu comprends la personne, t'es apprécié, tu fais une couple de jokes. Genre, c'est important genre, parce que t'as que des relations humaines, pis après ça lui il va se dire bon ben j'ai ce gars-là, j'ai ce compétiteur-là, ce compétiteur-là Lui il a pris la peine de venir me voir, genre on était super ensemble, on a passé une belle soirée, je me rappelle qu'il est allé au Japon avec sa blonde, il a tripé, je sais pas, ça fait vraiment une grosse différence.
François Lanthier Nadeau: Je te feel man. Ta stratégie d'acquisition client, finalement, c'est prendre l'avion, aller à Las Vegas, amener le monde au Cirque du Soleil.
Jean-Maxime Larouche: Excuse-moi, ça ne m'annonce pas.
François Lanthier Nadeau: Mais c'est beaucoup plus sales-centric qu'inbound marketing.
Jean-Maxime Larouche: Il y a quand même un peu d'inbound et de crédibilité autour qui t'aident à approcher ce monde-là. En premier lieu, par exemple, c'est con, mais on a été nommé par Forbes 30 under 30.
François Lanthier Nadeau: Félicitations.
Jean-Maxime Larouche: Merci. Puis, tu sais, comme ce genre de crédibilité-là que tu peux aller chercher ailleurs. On a quand même un site avec des blogs, on essaie de faire quand même ramener du trafic. Mais aujourd'hui, tu sais, il y a eu certains clients qui ont vu des trucs dans les journaux ou ailleurs, puis après ça, ils nous ont contactés. Mais la majorité, c'est soit via... Genre, je me... C'est souvent, quand je suis à Vegas, que ce soit à New York, à San Francisco ou en France, que ce soit via des programmes ou du monde que j'ai rencontré aujourd'hui, que j'ai outreaché sur LinkedIn, que j'ai vu une couple de fois, puis eux, ça devient des référents d'affaires. Parce que c'est souvent une question de war and show. Le monde ne te parle pas si tu n'as pas eu un war and show ou ailleurs. Soit ça, ou soit tu as eu un bout, dans un gros événement, comme là, on s'en va à Digital Dealer. ou ce que c'est comme des dealers d'automobiles dans le monde à Vegas, des plus gros groupes d'automobiles, on a un boot là-bas. Puis là, tu leur dis, écoutez, venez-vous-en, on a un show du Cirque du Soleil, venez-vous-en avec nous, certains que tu choisis dans ton échantillon. Même si tu ne les connais pas, tu leur offres une affaire qu'ils ne peuvent pas refuser. Il y a ça, mais en bout de ligne, c'est vraiment, c'est relationnel, la majorité. 99% du business, c'est relationnel. Puis le reste, c'est du support à la relation pour qu'ils disent, pour pouvoir entamer la relation. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire.
François Lanthier Nadeau: Non, c'est bien. Est-ce qu'embaucher des gens quand tu es une startup de AI comme toi, il y a des grosses différences avec une startup SaaS, tu penses ? C'est-à-dire embaucher un... C'est quoi ton titre ?
Jean-Maxime Larouche: B.U. en soi.
François Lanthier Nadeau: Non, excuse. En quoi tu étudiais ?
Jean-Maxime Larouche: En neurosciences cognitives, computations.
François Lanthier Nadeau: Un gars... de maîtrise ou de doctorat, ou une femme de maîtrise ou de doctorat en neurosciences computationnelles, est-ce que tu en as besoin de plein de ça ou tu as besoin de deux, trois, puis après ça, c'est juste des web devs ? Oui,
Jean-Maxime Larouche: en fait, ça dépend parce qu'effectivement, moi, j'ai un bon, on va dire presque CTO, l'EDI dans notre équipe. qui lui a fait sa maîtrise en mathématiques, en astrophysique, puis depuis le début, il était... Au début, il travaillait quasiment... Il a refusé des jobs chez Amazon, chez Google, pour rester avec nous autres, puis il a donné des stock options. En fait, je le payais avec un save, au début. Puis genre, du monde vraiment dévoué, bon comme ça, genre, c'est le funder DNA qu'on parle. Ça, ça fait vraiment une grosse différence. Moi, aujourd'hui, ce que j'ai appris aussi, c'est que... J'ai engagé du monde avec des maîtrises, puis j'ai engagé du monde au cégep, puis le monde au cégep était meilleur.
François Lanthier Nadeau: Pour construire le... Dans certains cas.
Jean-Maxime Larouche: Dans certains cas. Dans le monde de machine learning, des fois, ils sont trop théoriques, ils sont trop... Ah oui, OK. Dans certains cas, pas tous.
Participant 4: OK.
Jean-Maxime Larouche: C'est pour ça que je dis, des fois, il faut faire attention aux titres, il faut élargir les titres, puis y aller plus avec un système d'entrevue où tu prends ton temps. Puis tu arrives à vraiment essayer de trouver les qualités et les capacités des personnes parce que c'est vraiment ça qui fait la différence. Parce que j'ai dû l'engager à un moment donné, un gars qui était au cégep en AI, machine learning, il disait qu'il voulait s'en aller là-dedans. Ce jour-là, c'était le fils de Nathalie Marcoux que je parlais tantôt en plus. Elle a dit je ne veux pas que tu te demandes de faveur puis on a passé l'entrevue. Le gars, il était indépendant, fucking brillant, il apprenait vraiment, vraiment, vraiment vite. Puis la job qu'il faisait, elle le faisait très bien, puis on l'utilise encore dans notre cas, même s'il est parti.
Participant 4: Très cool.
Jean-Maxime Larouche: Dans cette situation-là, je me dis, d'un fois, le diplôme, surtout que moi, je connais bien le milieu académique, puis que, je veux dire... Qu'est-ce que tu as à dire sur lui ? Ah, bien, genre, les universités, c'est la bureaucratie. C'est un des pires organismes bureaucratiques qu'il y a dans le monde. C'est pire que le gouvernement. Genre, d'un fois, mettons, je me faisais... Moi, je me payais avec des bourses d'études, quand je fondais Hippocle. J'ai envoyé l'argent à MITAC, une organisation pour les entrepreneurs. MITAC envoyait l'argent à l'université. Ça prenait huit mois avant que je reçoive l'argent. C'était à cause des problèmes bureaucratiques, des trucs de même. Tout le temps, tout le temps, des choses comme ça. Tu fais des demandes de subventions. Les étudiants sont pauvres comme des clowns, même au doctorat. Puis genre, ils arrivent, ils vont à une conférence, ils payent de leur poche. Ça prend huit mois avant de se faire rembourser. Ils n'ont pas de salaire, ils mangent. Il y a vraiment un système. Des fois, c'est overrated. Ils font des cours. Moi, je n'ai pas appris dans mes cours. J'ai appris mes propres projets à côté parce que c'est là que tu apprends le plus. Des fois, c'est un peu basic ce qu'ils t'apprennent et ce n'est pas appliqué. mais le pjd l'océan est tout seul fait que tu apprends pas toi ce que nous avons dans ton laboratoire soit mais j'en sais beaucoup plus autodidacte et dépendant même si c'est ce qui anime le sud puisqu'il est ce que je vois sur quoi tu travailles
François Lanthier Nadeau: Comment tu penses que ça va s'enligner l'espèce de portrait ou paysage AI dans les prochaines années ? On s'en va sur notre closing. On a parlé Openai AI, Anthropic Mistral. J'en oublie sûr, sûrement. Like Rock, XAI. Rock. Est-ce que c'est un scénario genre winner takes all, monopole ? Est-ce que c'est un scénario oligopole ?
Jean-Maxime Larouche: Je pense que c'est une oligopole. Ok,
François Lanthier Nadeau: explique-moi un peu ce que tu veux dire par ça.
Jean-Maxime Larouche: Moi, je pense qu'on voit la naissance d'une oligopole en ce moment. Une des raisons, c'est qu'il y a des puissances dans différents pays qui ont des intérêts géopolitiques qui sont différents. Par le fait même, la question de la souveraineté de la donnée va motiver la naissance d'une oligopole. Cependant, la plus grosse guerre va se faire selon moi majoritairement entre la Chine et les États-Unis ensemble. C'est la course de premier qui atteint un égard le plus puissant. Parce que ça, ça va être sa première étape sur les capacités de modèle. Mais après ça, le deuxième aspect, c'est pour ça qu'après ça, en ce moment, ils sont comme on va faire le plus gros modèle, on s'en fout de l'environnement, on s'en fout de toutes ces affaires-là, on s'en fout de la sécurité parce que c'est une course. Fait qu'il faut se rendre au plus tough. Puis ça, il peut y avoir un dérapage intéressant, intéressant mais tragique. qui peut arriver à ce moment-là parce que tu te dis, ils font une course à créer tout le temps l'éair la plus puissante des deux bords en créant des machines de serveurs qui polluent plus que n'importe quelle affaire pétrolière qu'on a eue. C'est énorme. Puis en ce moment, les deux sont en course. Il y a un dérapage de sécurité pour l'humanité possible. Mais encore là, ça n'arrive pas, mais il y a une probabilité. Après ça, la deuxième course qui va arriver, c'est la robotisation et l'automatisation. Parce qu'une fois qu'on a des agents qui sont intelligents, il y a les premières jobs qui vont partir. On parlait des sales agents, tous les trucs qui peuvent être automatisés, le design, tous les trucs qui sont sur des ordinateurs, c'est les premiers qui vont partir. La deuxième partie, c'est les trucs qui sont plus des serveurs chez McDo ou dans une usine ou quelque chose comme ça. Tous ces jobs-là vont partir dans une deuxième séquence. Tu pourras avoir une femme de ménage ou un robot de ménage plutôt. chez vous ou quelque chose comme ça, la réalité, c'est que ça va être dans la deuxième phase qu'il va y avoir une révolution robotique où on va mettre des systèmes, on a déjà commencé à faire cette transition-là, mettre des systèmes intelligents qu'on tente de développer dans des robots pour pouvoir les avoir.
François Lanthier Nadeau: Ça existe déjà sous la forme de Waymo à San Francisco, mettons.
Jean-Maxime Larouche: On le voit, les self-drive cars, t'as vu ça à San Francisco. C'est quand même intéressant. Je veux dire, t'es-tu embarqué dedans ? C'est quand même cool. Même chose quand t'arrives Tesla en ce moment avec les Optimum, les robots qui sont en train de faire, qui vont coûter 25 000$. La réalité, c'est que depuis que je suis jeune, que j'arrive d'avoir un vrai robot chez nous, là, t'as le robot complet. Ça va être quand même vraiment intéressant, mais je vois là-dedans, c'est que c'est les inégalités sociales que ça va créer.
François Lanthier Nadeau: Dis-moi en plus.
Jean-Maxime Larouche: Genre... on est en train d'enlever énormément d'emplois dans le secteur. Aujourd'hui, si tu mets ça sur 50 ans, ça va être énorme. On va pouvoir faire plus avec moins. Le problème, c'est que les individus, ça va être possédé par des oligarches. Ça va être des oligarches qui vont posséder ça et qui vont vraiment recevoir l'argent de tout. C'est intéressant parce que même si à l'avance, on a déjà fait des études sur ça à côté, ils ont commencé à donner de l'argent. Pour comprendre c'est quoi qu'on peut faire par rapport au basic income par rapport à ça parce que clairement ils savent que ça va créer un gap d'inégalités sociales. Ce qui ne me fait pas peur c'est pas le temps de long terme parce que ça va être soit crash or win, c'est la transition entre les deux où il va y avoir plusieurs jobs. C'est pour ça que je pense que ça va prendre des leaders qui travaillent dans des compagnies ou une distribution dans le marché aussi sur plus de leadage potentiel mais certainement des compagnies AI qui sont plus aware. d'un point de vue de la responsabilité sociale, autant au niveau de l'environnement que de la société, la capacité de créer des modèles qui sont plus contrôlables, plus performants, puis aussi d'avoir un plan clair pour empêcher la création d'une inégalité sociale durant les périodes de transition, et non pas dans le moment où il y a des fonds infinis.
François Lanthier Nadeau: Laisse-moi tenter de prendre la position de l'avocat du diable. Est-ce que, de par la nature de... destruction créatrice du capitalisme ces innovations le même si on passe par une transition difficile elles vont se marre se moire créer des nouvelles opportunités de travail au même titre que moi je suis sûrement pour mon meilleur argument pour mon caisse mais genre même si il n'y avait pas de influenceur avant de parler si vous y voyez certainement tout et avoir une transformation du monde du monde mais moi on m'a terrible à voir à ça en fait c'était une des seules choses qu'on peut
Jean-Maxime Larouche: pas, tu sais, mettons, tu pourrais dire, ok, on va faire du art, genre, tu peux le faire, mais le fait d'associer quelque chose de mercantile à, ou de capitaliste à, ça fera pas de sens, ou moins de sens, parce que... Tout peut être fait par AI. Mais moi, ce que je pense, c'est qu'il y a une chose qui peut plus ou moins être remplacée, c'est la communauté et le sens de la communauté. Ce qu'on va voir arriver, je pense, c'est qu'il va y avoir de plus en plus de communautés qui vont potentiellement se créer, qui vont vouloir soit devenir indépendants ou autonomes dans leurs trucs. Il va y avoir des religions peut-être qui vont apparaître ou il va y avoir un retour du moins vers cette chose-là. Pour moi, c'est certain qu'on va voir émerger des choses comme ça.
François Lanthier Nadeau: C'est le contact, les connexions, la créativité humaine qui ne sera pas remplaçable.
Jean-Maxime Larouche: En fait, je pense que même si ça remplacerait, il va y avoir du monde qui va interagir avec des robots comme c'était le du moins. Il y en a déjà qui font ça avec des AI Girlfriend. C'est assez bizarre, mais la réalité, c'est que ça va arriver. Ils se sentent seuls. J'arrive du Japon, il y en a du monde qui dit clairement qu'ils ont une AI Girlfriend.
François Lanthier Nadeau: Ils sont alienés,
Jean-Maxime Larouche: ils sont isolés. Ils sont tout seuls. Ils vont dans des cafés made coffee.
François Lanthier Nadeau: Dis-moi, c'est quoi ?
Jean-Maxime Larouche: Je connais pas. C'est vraiment bizarre. Mais c'est des gens habillés en made. Ils sont dans des cafés. Il y a des messieurs célibataires de 50 ans. Ils vont là. Ils sont dans un truc. Le gars a eu son gâteau parce que ça faisait 2000 fois qu'il y allait. Mais c'est comme un maître.
François Lanthier Nadeau: Genre une personne qui fait le ménage.
Jean-Maxime Larouche: Ils ont les habits de maître. Des filles qui sont dans le bar. Des enfants. C'est pas dans le bar, c'est un café. Le monde, ils vont là. C'est comme leur point social. Ils payent dans le fond pour parler à un maître. Il n'y a rien de sexuel. Ils vont là pour parler à un maître. À quel point ils se sentent seuls. À quel point ils ont besoin de ça. C'est sûr et certain qu'ils vont en avoir des...... Du monde qui va passer par les haies pour créer une connexion qui ne se trouve pas pour se sentir moins seul. Mais je pense qu'il va y avoir quand même du monde qui va se révolter.
François Lanthier Nadeau: Une contrebalance.
Jean-Maxime Larouche: Une contrebalance. Ils vont se révolter. Ils vont vouloir aller dans une communauté, créer ce bien-là, la famille, créer ta famille avec ton enfant.
François Lanthier Nadeau: Mais l'affaire, c'est qu'une communauté et des connexions humaines, ou même la peinture que tu fais, ça ne paye pas le bill.
Jean-Maxime Larouche: Non, exactement.
François Lanthier Nadeau: En économiquement parlant, l'espèce de transition où tu vas enlever un pan de jobs, puis tu ne les remplaceras pas comme ça.
Jean-Maxime Larouche: Exact. C'est ça exactement. C'est pour ça que pour moi, ça va passer par des entreprises qui sont plus responsables, qui vont créer des plans potentiellement avec le gouvernement pour arriver à créer soit un minimum income, minimalement. Est-ce que c'est la solution ? Je ne peux même pas te le dire en ce moment. Mais je sais qu'il va y avoir une crise transitionnelle.
François Lanthier Nadeau: Oui, exactement.
Jean-Maxime Larouche: Puis c'est pour ça qu'ils ont commencé à le faire sur du monde. C'est quoi l'impact de donner du minimum income à du monde ?
François Lanthier Nadeau: Ce n'était pas trop top, il me semble, les résultats de l'étude qu'ils ont faite avec Hushman. Moi,
Jean-Maxime Larouche: personnellement, je pense que la meilleure solution, ce serait de choisir des trucs qu'on ne veut pas remplacer pour laisser le sens au monde.
François Lanthier Nadeau: Oui, c'est ça. Le sens d'identifier dans la valeur.
Jean-Maxime Larouche: C'est ça, parce qu'il est dans le fond, c'est une perte de sens. Là, tu n'as plus de meaning mais genre, il y a un moyen où tu te dis, je peux faire quelque chose, mais je ne le ferai pas parce que je vais enlever le sens à quelqu'un. Ça a aussi une valeur. Tu sais, enlever tous les emplois qui sont plus dégradants ou qui font moins de sens, puis reconvertir ce monde-là. Mais je pense qu'il doit y avoir un plan de reconversion. Il y a des choses qu'on devrait décider de ne pas…
François Lanthier Nadeau: Ouais.
Jean-Maxime Larouche: de ne pas automatiser, de ne pas...
François Lanthier Nadeau: On juge ça sacré, donc on ne l'automatise pas, on ne l'AI pas. J'ai été interviewé par un finissant au MBA qui fait un projet de recherche sur l'impact du AI, puis plein d'affaires, puis il me parlait de mes craintes, justement, puis j'en ai parlé dans une infolette qui va être sortie d'ici à ce que ça sorte, puis je disais, Man, on a déjà de la misère à se frotter aux autres. à se frotter à des points contradictoires aux nôtres, à accepter la différence. On est de plus en plus, via les feeds qu'on consomme, on a une hyper personnalisation de notre expérience numérique qui se fait.
Jean-Maxime Larouche: Plus on a plus accès aux nouvelles comme avant aussi. Exact. Tout s'en va dans ce genre d'aliénation globale.
François Lanthier Nadeau: Exact, pis ce que je disais au gars, je dis une des affaires pis t'sais, ça s'est déjà fait ça avec la génération d'innovations technologiques qui sont les médias sociaux, mettons, pis les algos qui power ces choses-là moi ce que je dis, c'est si l'AI peut, un, nous connaître mieux, trop même peut-être pis deux, générer n'importe quoi qu'on veut Man, on va pouvoir juste être dans notre propre monde tout seul, puis on n'aura plus jamais l'incentive de connecter avec d'autres mondes.
Jean-Maxime Larouche: C'est vrai, c'est un problème. Puis je pense qu'on le voit déjà indirectement, parce qu'ils veulent tellement avoir ta donnée, ils veulent tellement t'attirer sur leurs choses, parce que dans le fond, la réalité, ce que Facebook vend, c'est de la pub. Mais ce que Facebook vend réellement, ce que Google vend réellement, c'est nous autres, c'est notre devin. C'est ça leur business model, c'est de vendre de l'humain. Puis la réalité, c'est que par le fait même, s'ils veulent continuer à pousser leur business model, Ils vont vouloir continuer à attendre vers ça. Ils disent Regarde, on va le faire avant la Chine, parce que la Chine, s'ils le font, ils vont nous contrôler. Mais dans le fond, c'est le même principe. Puis il y a une aliénation sévère là-dedans. Je le sais, j'ai refait moins de médias sociaux pendant que j'étais au Japon. Je le sens. Tu te sens mieux là-dedans. C'est fou, Ed.
François Lanthier Nadeau: All right, sur cette note super positive.
Jean-Maxime Larouche: Pour une note positive, après la transition, je pense qu'il y a du monde, et c'est pour ça qu'en en parlant, en mettant la discussion sur la table, je pense que le monde doit venir en parler, doit communiquer, parce que c'est ça qui va faire qu'il y a du monde qui va prendre le lead et qui va vouloir. Moi, j'en parlais tantôt, je disais que ce soit avec HIPOC ou sans HIPOC, je sais que dans la vie, je veux contribuer à ça parce que je sais que c'est le prochain grand défi. Je ne sais pas. Je ne pense pas que je peux changer, prendre tout ça sur mes épaules, mais je pense que je peux contribuer d'une manière ou d'une autre. Je vais m'arranger pour le faire. Je pense que le monde devrait quand même avoir ce mindset-là. Puis après ça, je pense qu'il y a quand même un impact positif, potentiel de l'intelligence artificielle. Je pense que ça devrait tourner l'intelligence artificielle à la place de, tu dis, elle nous connaît potentiellement mieux. Mais si elle arrivait à nous rendre meilleurs, à arriver à nous mieux nous connaître. Ouais dude. C'est que changer comme la caméra de bord, pis je pense que... Tu sais, je peux parler...
François Lanthier Nadeau: Parce qu'il faut qu'on y programme des sets de valeurs, pis des... c'est quoi être meilleur, tu comprends ? Pis là on s'en va dans le philosophique.
Jean-Maxime Larouche: Ouais, mais je pense d'un point de vue philosophique, pis si on rentre pas là-dedans, parce qu'il faudrait quand même une bonne... bon, 20 minutes au moins pour expliquer mon... la ligne de ma pensée. Mais je pense qu'il y a des valeurs fondamentales. qui peuvent être trouvées, qui ne sont pas associées à des erreurs plus haut niveau, mais des choses qui doivent être protégées à tout égard. Puis notamment, dans la philosophie existentielle, il y a vraiment beaucoup d'aspects là-dessus sur le retour, sur l'aide, sur la capacité que le monde a à trouver leur propre sens intérieur, puis arriver à trouver leur propre sens, être dans le non-jugement, l'acceptation de commenter, puis la capacité aussi de prioriser les deux choses que tu ne peux pas du tout, c'est-à-dire que... genre, il y a quelque chose qui nous entoure, on peut le connaître, puis qu'on arrive à mieux le connaître si on arrive à partager cette connaissance-là avec les autres. Puis, pour moi, il y a des trucs de valeur qui sont en accord avec toutes les religions, avec tous les trucs, peut-être pas avec certaines plus extrémistes, mais je suis d'accord avec toi qu'il y a un gros travail philosophique qui va devoir être fait. Puis, tu sais, on parlait tantôt d'une autre job. qu'on va falloir avoir, je pense que la philosophie, ça va être une qui va être... Les éthiciens,
François Lanthier Nadeau: peut-être.
Jean-Maxime Larouche: Les éthiciens, l'impact de l'IA, mais aussi en général, c'est trop mal qu'on fait pour trouver du sens. Ça va être un bon job à avoir.
François Lanthier Nadeau: Penses-tu que pendant la transition, est-ce que ça va être peut-être rock'n'roll qui va avoir certaines pertes d'emploi ? Penses-tu qu'il va y avoir aussi des breakthroughs en termes de... Je ne sais pas, au niveau de la santé, c'est un des espoirs que je tiens fort. Je vois des gens à gauche et à droite qui ont peur aussi à cause, mettons, du cancer ou d'Alzheimer. On voit dessus, Chris.
Jean-Maxime Larouche: C'est sûr et certain qu'il va falloir prendre du temps aussi avant d'y arriver. Il y a des choses qui vont être quand même des causes abruptes de mort ou whatsoever, les maladies. Mais oui, effectivement, il va y avoir une révolution comme dans toutes les industries. Mais je pense qu'il ne faut pas avoir... Ceux qui pensent qu'ils vont devenir immortels jusqu'à la fin du jour, je pense que vous devriez accepter votre mort avant ça parce que... Clairement que... Moi, je me suis déjà posé la question.
François Lanthier Nadeau: Et transhumaniste.
Jean-Maxime Larouche: Sans être un transhumaniste, je pense qu'on va être capable de trouver l'immortalité. À la limite, je pourrais étudier là-dedans et rechercher ça. Je me suis toujours dit, oui, mais en même temps, les probabilités que ça arrive, tu fais face à ta mort ou tu perds un proche, t'es mieux d'avoir une meilleure relation à la mort à la place. Je trouve qu'il y a aussi la mort qui fait aide pour le sang. Tu sais, une fleur, c'est une fleur en plastique versus une belle fleur orchidée, laquelle tu vas trouver la plus belle. La vraie, c'est parce qu'elle a une éphémérité qui fait qu'elle est belle maintenant. Les Grecs avaient vraiment cette mentalité-là de dire... C'est pour ça que les dieux descendaient sur Terre pour couper avec des mortels. En fait, c'est genre... Il y a une beauté dans l'éphémérité. Moi, je trouve que... Je crois pas qu'on va être immortels.
François Lanthier Nadeau: Ou amortels, c'est-à-dire que si c'est pas quelqu'un qui nous explose avec une granade ou qui nous frappe avec des... Comme les elfes. C'est ça, exactement. C'est pas la longévité ou la maladie qui...
Jean-Maxime Larouche: Genre les elfes, ça pourrait être...
François Lanthier Nadeau: Moi, j'ai déjà des oreilles quand même pas pires. Je vais pouvoir être anti-eufs.
Jean-Maxime Larouche: C'est pas vrai.
François Lanthier Nadeau: C'est vrai. On pourrait trop déraper. J'aurais été obligé de nous couper ça, mais c'est bon parce que ça me donne des cues pour toutes les autres discussions qu'on aura probablement. T'as-tu des shameless plugs pour finir, man ?
Jean-Maxime Larouche: Oui, 100%. En fait, on est en train en ce moment de recruter un ingénieur en intelligence artificielle.
François Lanthier Nadeau: Sweet. Y a-tu une URL qu'on peut mettre dans les show notes ou dire là ?
Jean-Maxime Larouche: Je t'enverrai ça.
François Lanthier Nadeau: Parfait.
Jean-Maxime Larouche: Parce que... Parfait. Je t'enverrai l'URL pour mettre dans les show notes. Puis ça fait que c'est vraiment une belle opportunité pour se joindre à une équipe qui veut révolutionner le monde. Puis en plus, d'autre côté... Si vous connaissez ou si vous êtes dans une compagnie qui dépense beaucoup en publicité, en design, on peut aider à enlever le pixel fucking des designers. Ça veut dire faire plus de créativité que ce qu'ils aiment, puis moins faire le changement de pixel un peu plate, puis de faire de meilleures predictions aussi du retour sur investissement publicitaire.
François Lanthier Nadeau: Très cool, mon gars. Merci pour ton temps et ton knowledge.
Jean-Maxime Larouche: Merci à toi. Take care.
François Lanthier Nadeau: Alright folks, la job du mois d'octobre, SaaSpasse chez 4Waves, une plateforme qui connecte les scientifiques et chercheurs via des événements en ligne et présentiel. Même la NASA et Stanford leur font confiance. 4Waves cherche une personne en développement front-end, stack moderne, team de talent, remote first et salaire compétitif, mais surtout un SaaS à succès d'ici qu'il y a le vent dans les voiles big time. Check l'offre d'emploi et mon entrevue avec le CTO Gabriel Robert. sur SaaSpasse.com slash la job du mois avec un S. Alright folks, gros shout-out à Saas notre spotlight partenaire d'octobre. Saas c'est une compagnie de portfolio qui achète des SaaS pour les faire grandir, pas pour les flipper ASAP. Ils visent des B2B SaaS qui sont bootstrapped, horizontaux, entre 2 à 10 millions de ARR. Super founder-friendly, tu peux dérisquer puis continuer d'opérer la business ou faire une sortie plus rapide. Il y a des deals qui se closent en deux mois, puis ils fournissent la valeur tôt dans le processus. Check out mon entrevue avec Anna Nadeina sur sasbass.com slash partenaire avec un S slash SaaS-group. Félicitations, vous vous êtes rendus jusqu'à la fin de l'épisode et vous méritez maintenant l'outro custom de Frank. J'ai une couple de call to action. S'assepasse, c'est une business d'amour. On met de l'effort, de l'énergie, de l'argent aussi. Si vous voulez nous aider, il y a un paquet de trucs que vous pouvez faire. First, on investit beaucoup dans l'infolettre. Donc chaque semaine... J'ai fait des éditorials où est-ce que je creuse dans un sujet et je ne me gêne pas de dire les choses comme elles sont. Vous pouvez vous abonner sur le site web, sasface.com. Il y a l'onglet infolettre et aussi la call to action box à la fin de la page d'accueil. Donc, checkez ça. Sinon, si vous avez un SaaS au Québec, vous pouvez l'inscrire à notre index, sasface.com, il y a un gros bouton mauve, ajoutez votre SaaS. Il y en a plus de 300. Si vous ne suivez pas déjà le pod, allez le faire sur Spotify, Apple Podcasts, sur YouTube. Si vous pouvez nous laisser un review, ce serait vraiment smart. Ça nous aide à être plus découverts. On a un job board aussi, si vous voulez poster une job ou trouver une job en SaaS au Québec. SaaS-pas.com slash emploi avec un S. Un gros, gros, gros merci à tous nos partenaires certifiés qui financent et supportent beaucoup SaaSpasse. Vous avez Léviat Légal pour tout ce qui est avocat, droit, besoin dans ce genre-là. Le Chiffre pour finance, fiscalité, comptabilité. baseline pour tout ce qui est accompagnement en AI. Vous avez Coveo, un employeur certifié qui offre des carrières de feu dans un scale-up. Merci à ce monde-là, encore une fois. On fait aussi des événements en présentiel très cool, souvent, presque tout le temps sold out. Vous pouvez nous suivre sur Evenbright pour être au courant de ça, ou on en parle sur le pod aussi. Et puis finalement, last but not least, suivez-nous sur les socials, donc LinkedIn, Instagram. C'est là qu'on poste toutes les nouvelles sur la compagnie, mais le nouveau content qu'on fait aussi au niveau du pod, des events, etc. Merci d'avoir écouté jusqu'à là. Cheers !
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