Aujourd’hui sur le pod, je jase avec Alexandre Jalbert, président chez Mediavore et co-fondateur de leurs deux produits :
On couvre rapidement la genèse de leur agence numérique, pour rentrer rapidement dans les deux produits qu’ils ont lancé. On discute de :
Ah, et fun fact, Alex a déjà vendu du sirop d’érable à Dubai pis du vin en Chine!
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Pour février, la job du mois ça se passe chez Missive, une app de gestion des communications collaborative : courriel, chat, SMS, DMs — tout y est.
Missive sont à la recherche d’un designer produit. Quelqu’un avec de l’XP, des bases en frontend, à l’aise de travailler proche avec des devs. On utilisait Missive chez Snipcart, et encore aujourd’hui chez Grip et SaaSpasse. C’est de la bombe comme produit & poste à combler — sautez là-dessus.
Missive sont vraiment en train d’évoluer comme compagnie, et le co-fondateur Étienne Lemay m’en parle justement de cette vision dans notre petite entrevue.
Consultez l’offre et l’entrevue via le lien “job du mois” dans les show notes, ou aller sur saaspasse.com/lajobdumois.
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Alexandre Jalbert: Dans Devore, je t'ai parlé au début qu'on voulait faire du SaaS, mais avec de la personnalisation, puis que j'étais comme, c'était peut-être pas une bonne idée. Mais la réalité, c'est ça. On s'est ramassé avec un core SaaS, mais que plusieurs clients avaient des modules custom, mais que c'était nous qui supportaient quand même, qu'on avait attaché. Puis là, même des fois, le même module, il y avait deux versions, parce qu'il y avait une version un petit peu plus tweaky. Écoute, ça devenait impossible en maintenance, ça brisait une place, tout ça. Il y a un moment dans des vagues, je ne me souviens plus si c'était en 2019 ou 2020, qu'on a dit là, c'est fini, il n'y a plus rien qui n'est pas core qu'on va faire dans des vagues.
François Lanthier Nadeau: What's up folks, c'est Frank Lanthier Nadeau, bienvenue sur SaaSpasse, où on jase de croître un SaaS ou une carrière en SaaS au Québec. Abonnez-vous et laissez-nous un review sur Shopify Apple Podcasts ou votre plateforme préférée, ça nous motive big time. On drop un épisode semaine minimum juste des discussions sans filtre avec founders ou employés clés en SaaS. Assurez-vous aussi que votre SaaS est licité sur SaaSpasse.com, bouton mauve à jeter votre SaaS, il y a déjà au-dessus de 260 compagnes. Si vous cherchez un emploi ou un employé en SaaS au Québec, Allez sur saspace.com slash emploi avec un S, c'est notre job board. Le prochain événement S'a se passe a lieu aujourd'hui à Québec, chez Spectrum et Apple 13, donc jeudi le 29 février. Guillaume Jalbert fondateur d'Oricha et moi, on va jaser de servir des utilisateurs peu techno, travailler sur le terrain, puis aussi de construire une culture d'entreprise saine et mature. Il reste peut-être un ou deux billets de dispo, mais les chances sont minces, on en avait juste 40 pour celui-là. Si jamais les billets sont sur Evenbright, la bannière de notre site ou en show notes, la première retraite privée pour fondateur SaaSport s'en vient tranquillement en avril. On est presque complet, mais vous pouvez quand même soumettre votre candidature pour celle-ci ou la prochaine. Allez sur SaaSport.com slash retraite avec un S ou écrivez-nous sur LinkedIn ou à bonjourhighatSaaSport.com. On vous enverra le formulaire et les détails. Aujourd'hui sur le pod, je jase avec Alexandre Jalbert. président chez Mediavoir et cofondateur de leurs deux produits, Devore, grosso modo des portails clients et employés, Planivore, un outil de suivi du plan stratégique. On couvre rapidement la genèse de leur agence numérique Mediavoir mais ensuite on rentre plus profond dans les deux produits qu'ils ont lancés. Donc on va discuter de financement de ces produits-là, de gérer son horaire et celui de sa team quand il y a plusieurs projets sur la ligne, utiliser un besoin client pour kickstarter un produit. servir des industries comme le manufacturier versus le public, chercher le product market fit avec un premier produit pour tomber direct dessus avec le deuxième, la dette technique, la verticalisation de produits, croître via des intégrations, le SEO, la vente et plus encore. Ah, puis fun fact, Alexandre a déjà vendu du sirop d'érable à Dubaï puis du vin en Chine. Alright, on passe au promo d'abord, ensuite au show. Pour février, la job du mois, SaaSpasse chez Missive, une app de gestion des communications collaboratives. courriels, chats, SMS, DMs, tout y est. Mes cibles sont à la recherche d'un designer produit, quelqu'un avec de l'expérience, des bases en front-end, à l'aise de travailler, proche avec des devs. On utilisait mes cibles chez Snipcart on l'utilise encore aujourd'hui chez Grip, puis SaaSpasse, c'est de la bombe comme produit, puis poste à combler. Sautez là-dessus. Mes cibles sont vraiment en train d'évoluer comme compagnie, puis le cofondateur Étienne Lemay m'en parle justement de cette vision dans notre petite entrevue. Fait que, consultez l'offre. puis l'entrevue via le lien Job du mois dans les show notes ou aller sur sasport.com slash lajobdumoisentiré. Pour commander une Job du mois, écrivez-nous à bonjourhiatsasport.com ou glissez dans mes DMs LinkedIn. All right, on passe au show. Let's go. Alexandre Jalbert, bienvenue sur Tout SaaSpasse.
Alexandre Jalbert: Merci beaucoup, Frank, pour l'invitation. Bien content d'être là.
François Lanthier Nadeau: Tu as réussi à braver le verglas montréalais.
Alexandre Jalbert: Oui.
François Lanthier Nadeau: C'était même arrivé avant moi. Effectivement, oui,
Alexandre Jalbert: j'ai l'habitude. Partout de Saint-Hilaire à peu près, pour venir à Montréal.
François Lanthier Nadeau: C'est le fun de se rencontrer en vrai. Te rappelles-tu comment on s'est rencontrés la première fois ?
Alexandre Jalbert: Oui, en fait, c'est quelqu'un qui m'a dit qu'il fallait que je te parle. J'étais à un événement de tech de la QT Visao PDG. C'est Philippe de Novartis. J'étais en train de servir de la bouffe pendant un lunch. Je parlais de ce que j'en faisais. Il me dit, tu parles à Frank, avec tout ce qu'il a fait avec Snipcart et tout ça. Il me dit, écris-le sur LinkedIn, c'est sûr qu'il va te répondre. On s'écrit. J'ai organisé une couple d'affaires depuis.
François Lanthier Nadeau: Oui, puis on a passé proche de collaborer sur des trucs. Voyons voir ce que le futur nous réserve. Mais Philippe est super sweet, man. Puis ce n'est pas la première fois qu'il me met en contact avec du monde qui sont des valeurs nettes ajoutées dans ma vie. Fait que je suis reconnaissant pour ça, man. Puis avant qu'on creuse dans tout ce que tu as fait, mettons ton parcours en highlight professionnel, ça ressemble à quoi,
Alexandre Jalbert: toi ? En fait, moi, j'ai un background au départ où j'ai travaillé beaucoup. dans le développement des affaires. J'étais en tech, j'ai travaillé dans des future shops belles de ce monde, même chez Pagéon très bonne école de vente à l'époque. J'ai étudié en gestion au cégep, en technique à la Maisonneuve. Puis après ça, je suis allé à l'UQAM, étudier en admin, dans le fond marketing, admin, puis commerçant international. J'aime beaucoup la semaine internationale que j'aimais. J'étais allé faire un stage à Dubaï pour vendre du sirop d'érable. Ça fait que ça, c'était quand même assez priceless, une belle expérience. J'en ai vendu en plus là-bas avec... Un ticket. Yes. Ça fait que ça, c'est mon background un peu plus scolaire académique. Puis après ça, j'ai travaillé pendant un petit moment dans le domaine du vin. Après Pagéon, dans le fond, je suis allé travailler pour un vignoble à vendre du vin à SAQ en Chine, un peu partout. Merci. du vin québécois de Saint-Eustache.
François Lanthier Nadeau: T'étais le maître écrivain.
Alexandre Jalbert: Oui, j'avais l'intérêt de commencer à être international. Puis, c'était un mandat d'un homme. Quand c'est terminé, j'ai mon associé actuel, Steve, qui m'a contacté dans le fond de mes écrits parce que lui avait déjà une business de développement web. Puis, ça faisait un petit bout de temps qu'il cherchait à voir comment il allait faire croire ça différemment. Puis, j'étais un... Très complémentaire à ce que lui faisait.
François Lanthier Nadeau: Puis tech, lui ?
Alexandre Jalbert: Oui, lui est plus tech, beaucoup orienté processus, même ressources humaines et tout. Mais malgré qu'il est très bon pour parler aux clients, ce n'est vraiment pas quelque chose qu'il aime. Le marketing non plus, ce n'est pas les choses qu'il préfère. Bref, il m'a écrit, on est allé launcher. Après ça, c'est parti de là. Un mois après, on a lancé Mediabar. qui était en fait un spin-off de sa compagnie antérieure.
François Lanthier Nadeau: Fait que Mediavoir, c'est une évolution de l'espèce de boîte de services de développement qu'il y avait déjà.
Alexandre Jalbert: Ouais, ben en fait, si on remonte à avant, Steve, je l'ai rencontré quand je travaillais pour Bell. C'était mon directeur de magasin. Puis il faisait déjà à ce moment-là des sites web avec Joomla. Je sais pas si il y a des gens qui se rappellent de ça.
François Lanthier Nadeau: Un peu comme WordPress.
Alexandre Jalbert: Voilà. Puis moi, je faisais aussi des petits sites web on the side pour aider des gens et tout. Fait que très appris, autodidacte, je n'avais pas étudié là-dedans, mais j'aimais ça. J'étais bon pour faire des sites web qui étaient cute, mais qui n'étaient pas très fonctionnels. Puis lui, à l'inverse, il était bon pour faire des sites web très fonctionnels, mais qui n'étaient pas très cute. Fait qu'on s'entraidait déjà, même à l'époque de Bell. Quand il est venu me voir, puis qu'il avait déjà sa business, c'était un peu la même mindset. Fait qu'il faisait toujours ça, des sites web sur Joomla ou autre. Puis c'est là qu'on a décidé de partir Mediavoir. Puis en fait, compte, il m'a donné la carte blanche sur le nouveau branding. Parce qu'apparemment, la business qu'il y avait s'appelait web.com. C'était très...
François Lanthier Nadeau: 2000.
Alexandre Jalbert: Oui, très vieillot comme style, comme branding. Fait que Mediavoir, ça me parlait beaucoup. Je voulais quelque chose qui était comme fort, qui était un peu plus... Ambitieux. Oui, ambitieux. Puis tu sais qu'on... l'aspect de dévorer, de manger. Mais bon, je suis assez gourmand dans la vie. J'aime beaucoup la bouffe, bien manger et tout. Bref, ça me parle.
François Lanthier Nadeau: Moi, je pourrais bien dire au monde que je suis pas gourmand. Trouve-le. Puis Mediavoir, vous allez célébrer votre dixième année. C'est ça que tu me disais, offline.
Alexandre Jalbert: Ouais, exact. Ça va faire dix ans. Ça, le fait dix ans, officiellement en janvier, mais notre date d'anniversaire d'équipe, c'est comme en février-mars.
François Lanthier Nadeau: Mais ça a beaucoup évolué ça aussi, c'est-à-dire qu'on est loin des sites web. Aujourd'hui, j'ai regardé les réals que vous avez faits, on en a parlé un peu, c'est du dev, des produits, des solutions web, solutions tech.
Alexandre Jalbert: Oui, exactement. Avec le temps, on est passé d'un modèle d'affaires qui était 100% service vers un modèle d'affaires qui est plus orienté produit. On est encore dans un modèle où il y a un hybride, où il y a un volet de service, on va en parler. Mais en fin de compte, quand on a parti Mediavoir, c'était justement plus un modèle agence web, avec même un petit volet marketing et tout. On a rapidement laissé ça aller après un an et demi, deux ans. dans Mediavoir. Puis justement, c'est après, c'est en 2017. Donc 2014, on a parti Mediavoir. Puis en 2017, on avait déjà commencé à travailler avec plusieurs plateformes. De Joomla, on avait fait du WordPress, on avait fait du Magento. Avec des plus gros projets, on avait touché à quelques éléments différents. Même un peu de Shopify à l'époque, Squarespace, donc ils commençaient pour faire du e-com. Et puis... On a eu des choses qu'on aimait plus et moins. Avec tout le volet SaaS versus le volet open source, on avait des pour et des contre. À un moment donné, on a eu un mandat quand même d'envergure avec un client qui voulait bâtir une plateforme transactionnelle, mais assez complexe, avec des intégrations aux opérations, avec la comptabilité des inventaires, mais c'est quelque chose d'assez costaud.
François Lanthier Nadeau: ERP-ish ?
Alexandre Jalbert: Pas tant pour remplacer un ERP, mais très intégré au ERP.
François Lanthier Nadeau: OK.
Alexandre Jalbert: Puis plutôt que de le faire dans Magento, qui aurait été notre premier réflexe, on a dit que ça nous tente de développer un produit qui va être plus simple à opérer, à gérer que Magento, qui va être SaaS, mais qui va nous permettre d'avoir des morceaux de personnalisation et d'intégration. On voulait créer un hybride SaaS, mais avec de la personnalisation dessus, ce qui n'est pas toujours une bonne idée. On peut y revenir après. On s'est lancé dans cette aventure-là. En 2017, on a un client avec un mandat de 300 cas quand même, ça fait que c'était quand même une bonne base pour travailler. Puis en plus de ça, on avait de l'historique dans mes abords, on faisait du simple au double à chaque année, on avait une bonne historique de crédit, ça fait qu'on est allé lever un demi-million, 550 000 de capital pour développer la technologie. Ça, c'est pas fait tout en 2017, ça a été comme 2017-2018-ish. On a eu BDC, la ville de Laval, puisque la business, même si je parlais de Saint-Hilaire tantôt, la business a été fondée à Laval, dans une ancienne vie. Puis, il y avait la ville de Laval, puis il y avait Philippe qui est une filiale de fonds d'action, dans le fond, pour le volet plus philanthropique. Ne me demande pas ce qu'était philanthropique dans le projet de débarque initialement, je l'ai juste, je pense, bien pitché dans l'angle initialement. Bref, 550 000, plus ce projet-là, on a décidé de partir avec ça. C'était déjà une très bonne base.
François Lanthier Nadeau: Puis là, à ce moment-là, l'étincelle initiale de on pourrait développer quelque chose pour ce problème-là venait d'un problème ou d'un projet client.
Alexandre Jalbert: En fin de compte, c'est que souvent quand on développait des plateformes dans du open source et qu'on faisait beaucoup de personnalisation, c'était difficile de le faire vivre dans le temps. Donc, il y avait des mises à jour. WordPress, Magento, ça brisait les extensions, plugins, add-ons, tout brisait avec des mises à jour. Ça coûtait excessivement cher aux clients. C'était très dur à expliquer aux clients qu'il y a eu des mises à jour, il y a de la sécurité, il y a des choses.
François Lanthier Nadeau: Vous alliez le dogfooder, l'utiliser vous-même pour vos intégrations clients, mais aussi le commercialiser.
Alexandre Jalbert: Dans le cas de dévore.
François Lanthier Nadeau: Dans le cas de dévore.
Alexandre Jalbert: Oui, mais en fait, ce qui était un peu merveilleux avec ça, c'est que le client avec... qui ont bâti le produit initialement, ont accepté qu'on bâtisse un produit et qu'on puisse conserver la propriété intellectuelle. Donc, pour eux, ils l'ont vu dans un angle qu'ils allaient avoir accès à avoir plus de personnalisation, de pouvoir plus participer à comment ça allait être bâti. Mais eux ne voulaient pas être une business technologique. Donc, on disait, on vous fait confiance comme partner, on a des bonnes références. Donc,
François Lanthier Nadeau: le financement produit MVP, disons, il a été financé par un client, finalement.
Alexandre Jalbert: Oui, en grande partie.
François Lanthier Nadeau: Snipcart même chose en passant. Ça fait vraiment une dynamique. Puis nous, il avait dit au client, je n'étais pas là à l'époque, comme, hé, on va commercialiser ça. Vous allez avoir un accès direct à cette première version-là, une licence à vie. Vous allez avoir peut-être une certaine influence sur la roadmap, comme tu parlais. Ça, j'aime ça comme genèse. Mais ensuite, les fonds ou le financement dont on t'a parlé, ça, c'était comme, OK, on veut croître des vores ?
Alexandre Jalbert: Bien, oui, on veut ça. Effectivement, on voulait aussi aller développer certaines fonctionnalités qu'on savait qu'on avait besoin.
François Lanthier Nadeau: Encore du product aussi.
Alexandre Jalbert: Il y avait du product, parce que évidemment, c'était un peu ambitieux de développer une plateforme qui allait être un CMS avec du e-commerce. On s'entend, les joueurs dans l'industrie dans ce modèle-là, c'est des assez colosses. Ce n'est pas un produit très laser-focused sur un besoin. Il y a beaucoup d'extensions de modules qui sont requis pour souvent... dans chacun des projets, que ce soit de la vente en ligne et tout, donc des modules de marketing, des modules de CMS, de page builder, donc il y avait vraiment beaucoup de choses à bâtir. Le gros défi pendant les premières années, c'était d'aller vendre, d'aller trouver des nouveaux clients. des convaincre d'embarquer sur cette plateforme là que personne connaît qu'on a très peu de clients surtout quand les joueurs c'est des quand tu dis ah ben pourquoi je prendrais des barres versus wordpress que je sais pas combien de millions d'utilisateurs dans le monde ou Shopify c'était un really hard pitch donc on avait des bons angles par rapport à la personnalisation la proximité qu'on avait le pouvoir d'être intégrateur développeur on a trouvé une des angles, des clients qui nous ont fait confiance. On a pu faire évoluer le produit.
François Lanthier Nadeau: La façon la plus grossière et simpliste d'expliquer, Devore si tu portais un client, portais un employé, comment tu me...
Alexandre Jalbert: C'est drôle que tu en parles parce qu'actuellement, c'est ça. Je pense que c'est le meilleur market fit qu'on a eu jusqu'à maintenant. Ça fait cinq ans à peu près des banques. Au départ, on s'est positionnés en e-commerce. On avait des modules de formation en ligne. On se positionnait en formation en ligne. E-commerce plus formation.
François Lanthier Nadeau: Cauchemar de product marketing quand tu peux faire autant de choses que ça.
Alexandre Jalbert: Exact.
François Lanthier Nadeau: Comment tu niches ou comment tu brands. Tu positionnes.
Alexandre Jalbert: Puis aussi le fait que les compétiteurs sont excessivement puissants en SEO, en marketing, en tout ce que tu voudras avec des budgets qui n'ont rien à voir avec ce qu'on peut avoir. Le fait de se positionner en portail client ou portail employé. c'était plus collé à ce qu'on aime faire, c'est-à-dire de créer des environnements très sécurisés qui parlent avec des ERP, des systèmes d'opération où on plug des CRM, des choses comme ça, où on automatise des processus. On aide à automatiser soit les ventes ou la formation client, dans le cas des portails clients, où les employés, on crée une expérience employée très personnalisée mais qui parle avec Microsoft, avec les outils. Ça, c'est venu plus tard, mais on s'est rendu compte que, un, ça collait beaucoup avec ce qu'on aimait faire. Ça utilisait super bien les modules qu'on avait développés. Puis, en fin de compte, là où on travaille davantage à faire évoluer des vagues seulement, c'est de créer des nouvelles intégrations. C'est vraiment de connecter des nouveaux outils parce que le core des features, il est là en grande partie. Il est assez mature.
François Lanthier Nadeau: Donc, Mediavoir, là, on a des vagues. On a toute sa genèse un petit peu. Mais vous avez deux produits SaaS, right ? Il y a Planivore aussi. Fait que fais-moi un genre de recap de quand est-ce que Planivore arrive dans le décor. Puis après ça, on va recreuser sur chacun des produits un petit peu plus spécifique.
Alexandre Jalbert: Parfait. Ouais, avec plaisir. Dans le fond, ça s'était vers 2017. Planivore est venu d'une demande qu'on a eue d'un client en 2020... fin 2021, début 2022.
Participant 3: OK.
Alexandre Jalbert: En fait, c'est le Collège Genius à Montréal qui nous a trouvés parmi les avants, qui disait OK, on voit que vous êtes bons pour traiter des projets de développement un peu plus complexes, avec des bases de données. Dis-nous, on a une problématique qui est de faire le suivi de notre plan stratégique. Je suis comme Oh, well, OK. À l'époque, je savais c'était quoi un plan stratégique. C'est une business, tu sais c'est quoi, mais je n'étais pas un expert de la planification stratégique, on s'entend. Je me suis dit Parfait, parlez-moi-en. Évidemment, un plan stratégique... d'une PME, puis un plan stratégique du plus gros collège au Québec, le plus gros cégep au Québec, c'est pas le même niveau de complexité. Fait que là, il m'explique toute la structure de données, qu'ils vont avoir un grand plan stratégique avec des plans d'action et tout ça. Puis je me dis, OK, c'est intéressant, c'est un projet qui m'intéresse. Ça n'a rien à voir avec ce qu'on fait dans Desvars, mais on a des ressources en ce moment. Desvars,
François Lanthier Nadeau: c'est plus manufacturier, c'est ça ?
Alexandre Jalbert: Oui, mais là, on était rendu déjà, oui, c'est ça, dans Desvars, beaucoup plus à cibler le manufacturier. Je ne sais pas vous expliquer après pourquoi, mais c'était pas focus. Mais on s'est dit, bon, le client a un bon budget, on a du staff pour le faire, parce qu'on avait une cohorte de stagiaires qu'on venait d'embaucher, avec des gens qui se démarquaient, qui étaient vraiment performants. On a dit, parfait, on le tente, on met une couple de stagiaires avec un lead programmeur qui a plus d'expérience là-dessus, un gestionnaire de projet qui a de l'expérience, puis on le fait. Puis finalement, on l'a livré quand même assez rapidement, en trois mois, trois, quatre mois, le projet.
François Lanthier Nadeau: Mais là, t'avais pas... encore l'espèce de même d'un sel de commercialisation. Il n'y avait pas de planivore.
Alexandre Jalbert: C'était une demande d'un projet, puis on se dit comment on le fait, puis on livre ça custom pour le client. Le directeur du collège n'arrêtait pas de me dire, tu vas voir, tous les cégeps vont le vouloir, même d'autres organisations, tout le monde a besoin de ça, il n'y a rien dans le marché qui fait exactement ça. J'étais comme, ouais, je comprends, tu veux que je te fasse un beau produit, plus poli. Lui,
François Lanthier Nadeau: il a-tu déjà commencé à faire ça ou il te disait toi tu pourrais peut-être quand même.
Alexandre Jalbert: Ah lui il me disait, il dit cadeau, je l'ai dit, il dit ça c'est une bonne idée. Je suis comme, je comprends que c'est une bonne idée, mais on va le faire.
François Lanthier Nadeau: C'était un échantillon 1, tu sais, une personne qui dit ça, ok, mais quand même.
Alexandre Jalbert: Mais il avait l'air quand même sûr de s'acheter, c'est quelqu'un d'expérience santé. Puis la réalité est que quand on a livré le produit... au client, puis qu'ils l'ont implanté, ça a été super bien, ils l'ont implanté en quelques semaines avec l'équipe, l'équipe était contente, les TI avaient pas de questions, c'était vraiment smooth, comme onboarding pour tout le monde. Puis deux semaines après, t'as le collège Bas-de-Boulogne qui nous a appelés, on a vu ce qu'ils avaient fait pour Uncycle, on veut la même chose, quand est-ce que vous pouvez le livrer, puis combien ça coûte. En plus, on a eu une autre cégep, on a eu Marie-Victorin, on a eu Maisonneuve, après ça, bon, Jonquière, Magento. Lionel Grou, on a vraiment grandi dans la première année en allant chercher plein de cégeps. Puis dans le fond, ce qu'on a décidé de faire après le deuxième, qu'on a vu qu'il y avait du marché, qu'on voyait des demandes arriver un peu partout, c'est de refaire ce qu'on appelle la V2 de plein hiver. Ok,
François Lanthier Nadeau: donc mettons les erreurs ou les choses peut-être un petit peu plus custom du premier mandat, ok, là on est capable de refaire quelque chose qui va être un petit peu plus générique ou qui va être capable de scaler mieux, mettons.
Alexandre Jalbert: Exactement. Le premier, c'était vraiment du custom. C'était des stagiaires qui avaient fait de quoi, c'était clean, ça marchait, mais la fondation était shaky pas mal. La deuxième, la V2, c'est encore un des stagiaires qui a continué à le travailler, mais avec plus, dans le fond, des membres de l'équipe. Mais on a bâti dans des ventes. On a pris des features de dévore pour le bâtir parce qu'on avait réutilisé du code de dévore parce qu'on avait des éléments qui étaient pertinents pour ça, pour de la sécurité, pour plein de choses. Ça va être une bonne idée de le faire de même, puis c'était correct. Ça l'a bien vécu, on a fait beaucoup, beaucoup de nouveaux clients avec ce produit-là. Puis dans le fond, là, actuellement, on est en train de finir, on est en train de terminer pour février. nouvelle version de planivore la v3 qui allait complètement rebâti from scratch mais les clients vont pouvoir migrer les données de la v2 à la v3 suis puis évidemment la v3 va être complètement un framework à part de des balles on est vraiment un produit vraiment ça c'est pour du groupe et du scale à un autre niveau et qu'on est bien excité de cela puis le n'est pas lequel entrepreneur ou on
François Lanthier Nadeau: programmeur, par exemple, qui écoute, qui a créé un produit SaaS puis qui l'a escalé, t'as une agence, t'as un premier produit, t'as un nouveau produit qui arrive. Vous n'êtes pas 250 personnes à travailler là-dessus. La question qui s'impose, c'est un peu comment tu splits ton temps, toi, mais aussi dans votre business. Est-ce que c'est des business différents ? Est-ce que tu as lu des ressources ? J'ai le goût qu'on creuse dans ce portrait-là un peu.
Alexandre Jalbert: Oui. Je vais répondre juste pour mettre un peu le contexte. Dans le fond, dans la business actuellement, on est une quinzaine, donc effectivement, on n'est pas une énorme équipe. Puis comment s'est faite la structure ? C'est de Mediavoir qui est notre business opérante, où le staff est généralement et tout. Puis on a Mediavoir on a Devar et Planivore qui sont des Inc. qui appartiennent à Mediavoir. Dans Mediavoir on est trois partners maintenant et mon partner initial. Steve, puis on a aussi un programmeur en chef qui est embarqué comme third partner depuis un petit moment avec nous. Donc, un programmeur que je te racontais un peu tantôt justement, Off, qui initialement vient de l'Île-de-la-Réunion, qui a étudié au cégep de Magento fait un stage chez nous à Laval de Magento. Bref, un peu impromptu comme rencontre, puis finalement, c'est notre partner maintenant, programmeur en chef. Donc,
François Lanthier Nadeau: je suis très content. dans
Alexandre Jalbert: Mediavoir donc on l'inclut dans tout je pense que c'était ce qui était le plus fair parce qu'il est bien impliqué dans tout pour répondre à ta question pour revenir peut-être à la business mais d'un point de vue personnel la gestion de l'horaire c'est quand même quelque chose effectivement j'ai deux enfants deux filles de 4 ans et un an et demi ça aussi déjà ça demande une gestion d'horaire particulière J'ai aussi une femme qui a une carrière, qui est avocate, qui a quand même un travail qui demande beaucoup de temps.
François Lanthier Nadeau: Ma blonde aussi.
Alexandre Jalbert: Voilà. Je vais te demander des trucs,
François Lanthier Nadeau: si tu veux, avant que je me rende aux enfants.
Alexandre Jalbert: Oui, c'est ça, exact. Donc, voilà pour ça. Mon horaire, j'ai toujours été quand même bon pour splitter du temps et tout ça, mais pour être super franc, à la fin de la dernière année, à la fin de 2023, j'avais la langue à terre. complètement épuisé, très motivé par tout ce qui arrive, mais complètement brûlé. Puis pendant les fêtes, je suis parti dans le sud dix jours avec ma famille, une belle famille aussi, puis mon seul to-do slash business, c'était... wiper mon agenda, puis repartir en neuf. Pas comme un sauvage, d'aviser qu'il fallait faire des trucs. Mais je l'ai fait. J'avais des meetings récurrents avec des clients que je n'avais pas besoin nécessairement d'être dans ces meetings-là parce que je n'apportais pas de valeur. Des fois, je faisais autre chose. J'avais des meetings avec l'équipe, avec mon équipe marketing ou mon équipe de gestion de projet, où c'était des 15 minutes ou des 20 minutes super rapido que j'étais comme, on n'a jamais le temps de finir ce qu'on fait. On se parle cinq fois, mais jamais. assez dans le détail. Prenons une heure à la place, une ou deux fois par semaine. J'ai tout changé ça pour avoir des meilleures places dans mon horaire. J'ai mis des méditations dans mon horaire. Avec ma petite Apple Watch. J'ai mis des entraînements du lundi au jeudi. Je le faisais des fois, mais pas de façon super sharp. Tu vas me dire que c'est des bonnes résolutions depuis janvier. Tu les fais tous les jours, c'est vrai. Mais je compte... continuer en février puis le reste de l'année, ça me fait vraiment du bien.
François Lanthier Nadeau: On est le 24,
Alexandre Jalbert: là.
François Lanthier Nadeau: Fait que la majorité des... Tu sais qui disait ça ? C'est sur un pod, là. Je pense que c'était sur My First Million. Un gars qui a une business de pizza dit le 12 janvier, nous autres, c'est notre plus grosse journée de l'année parce que c'est là que 80% des résolutions choc.
Alexandre Jalbert: Ah.
François Lanthier Nadeau: Fait que t'es deux fois plus loin que ça.
Alexandre Jalbert: Mais il dit que c'est 60 quelques jours pour créer une habitude. Fait que je me dis fin février. On dirait que j'entends tout le temps ça.
François Lanthier Nadeau: Mais c'est pas grave. que c'était comme ça. Une recette de grand-mère qu'on écoute tout genre. Whatever.
Alexandre Jalbert: Je ne sais pas si c'est vrai.
François Lanthier Nadeau: Mais c'est bon l'exercice que tu as fait. Des fois, ce que tu as besoin, c'est de l'espace-temps pour... Ok, je ne suis plus dans les opérations. J'ai le temps de regarder où est-ce que je veux m'en aller. C'est quoi mon horizon ? Puis de changer quelque chose. Tu ne es vraiment pas le seul. Mais entrepreneur qui doit faire ça, moi je le fais aussi. Les fêtes, il y a comme quelque chose de... Ok, je suis supposé être tough. Qu'est-ce que j'ai le goût de faire ? Puis qui va être... bien bon pour moi pour mon entreprise puis c'est moi j'adore ce type mon blog personnel je les lance et pendant les fêtes la fois que j'ai essayé de faire un podcast en 2018 qui s'appelait work with death j'avais comme initié ce bonheur une fête c'est vraiment une petite période genre que chéri comme côté carrière même si c'est pas genre je travaille pas en fou justement comme moi
Alexandre Jalbert: j'aime bien c'est parce qu'il ya c'est plus facile de poids et déranger ou si exact oui oui oui nous dans notre camp plus la business même pendant deux semaines, pendant les fêtes. Les clients ne m'écrivent pas. Personne ne me pose des questions. Je suis là, je m'occupe de mes enfants. C'est le fun, les enfants, un de quatre ans et un an, ça dort. Ils font des siestes. Pendant les siestes, tu as du temps pour réfléchir à des trucs.
François Lanthier Nadeau: Tu utilises quoi pour méditer ?
Alexandre Jalbert: Je suis pas mal à Apple. J'utilise Apple Fitness et pour mes entraînements.
François Lanthier Nadeau: Ils ont une fonctionnalité de méditation aussi ? Il y a la méditation aussi. J'ai longtemps utilisé Headspace à l'époque, mais Dieu sait que ça fait du bien. Puis moi, j'ai arrêté de fumer, sans parler un peu. Puis je respire plus souvent. Quand j'ai des émotions ou des compulsions, ça fait du bien.
Alexandre Jalbert: En a respiré, le monde sous-estime ça. Je te disais que j'étais un peu épuisé. Durant l'année dernière, c'est plus personnel quand même comme histoire. J'avais mal, j'avais un point dans le ventre. Puis là, j'étais comme, c'est quoi ça ? Je suis arrivé au maquillage, après ça, je suis allé voir un doc, j'ai fait des tests, puis j'étais comme, j'ai peut-être cancer, je ne sais pas. Puis finalement, je me suis dit, c'est parce que tu ne respires pas. Ton diaphragme est coincé, tu as mal dans le cou, tu as mal dans le ventre parce que tu ne respires pas. Fait que, comme, chill down, relax, puis respire. Fait que, pour moi, c'est un médicament qui est quand même facile à... Bien, qui n'est pas facile à appliquer, mais qui est... que tu sais c'était comme ok mais c'est juste ça fait que oui j'ai commencé par juste me mettre au début le midi comme travaille pas le midi t'as le droit de manger pis aller marcher ton chien ou faire de quoi d'autre pis comme relaxer pis là j'ai essayé justement d'intégrer même la méditation juste là quelqu'un m'a dit dernièrement que t'es mieux de méditer le matin en te levant ou à la fin de la journée avant de te coucher pour optimiser ta méditation tout
François Lanthier Nadeau: le monde a une opinion sur tout le genre ça me fait du bien mais bon et bien d'après pas, t'es déjà genre... C'est ça,
Alexandre Jalbert: je suis déjà quelque part.
François Lanthier Nadeau: Vraiment.
Alexandre Jalbert: Fait que c'est ça pour le point de vue personnel. Pis sinon...
François Lanthier Nadeau: Ta team. Parce que là, c'est ça, t'sais, t'es 10 ou 15 ?
Alexandre Jalbert: Ben là, je pense qu'on est 14. Ok, bon,
François Lanthier Nadeau: mettons, c'est 14 joueurs-là. Comment t'alloues leur temps en fonction de leur motivation, de leur ambition ? Tu supplies tout ça très catégorique de genre ces ressources-là, ces personnes-là sont sur tel projet, mettons, le plan hiver. ceux-là sont sur des projets clients médias. Ça, ça m'intéresse parce qu'on en parlait un peu offline. Beaucoup de monde qui font du service, qui ont une boîte de service, essayent de faire du produit. C'est attirant pour plusieurs raisons qu'on a parlé beaucoup sur le pod. La majorité se plante, right ? Puis de ce que je comprends de ton histoire, puis de certains métriques qu'on a parlé offline, c'est comme, vous n'êtes pas en train de vous planter. Ouais. Fait que, how ?
Alexandre Jalbert: Ben, tu sais, premièrement, bravo à mon partner, parce que c'est lui qui gère. Je suis en or. La production, tu sais, je pense qu'on est sharp sur avoir... On a une bonne équipe, puis on n'a pas beaucoup de roulement dans l'équipe. On a des gens qui ont... Tu sais, le business a 10 ans, puis on a des gens... On a fêté leurs 8 ans, leurs 7 ans, leurs 5 ans dernièrement. C'est ça,
François Lanthier Nadeau: vous avez fait un truc, c'est malade.
Alexandre Jalbert: Ils nous ont suivi avec toutes ces étapes-là qui ont vraiment évolué. Ça, on est vraiment contents. Mon partenaire gère vraiment bien, a gardé les projets stimulants pour l'équipe et tout ça. C'est sûr qu'on a des gens qui sont plus spécialisés dans certains éléments, donc dans des vores ou dans le planivore. Puis ça dépend des périodes. Comme là, actuellement, on est en train de faire un sprint pour rebâtir le planivore. Depuis la fin de l'année dernière, on sortait la fameuse V3. Ce qu'on a fait, c'est qu'il y a des personnes dans l'équipe qui avaient des plages, des longues plages, genre trois jours dans la semaine, de suite, qui ne faisaient que planivore. Des fois, oui, ils pouvaient sauter pour aller dans du dévore ou dans d'autres choses, tant en prog que dans d'autres.
François Lanthier Nadeau: Vous gardiez un certain contexte switching.
Alexandre Jalbert: Oui.
François Lanthier Nadeau: Puis l'équipe était à l'aise avec ça. Il n'y a pas eu de yo, moi j'ai besoin de juste faire une de ces affaires-là, sinon, genre, je suis trop déphasé. Vous aviez cette capacité-là, ce qui est cool. Oui,
Alexandre Jalbert: je suis encore là, je ne suis pas dans le détail des opérations et comment mon partner a le fait avec l'équipe, mais oui, on a réussi à faire ça. C'est sûr qu'à terme, dans une vision de grandir l'entreprise, je pense que c'est beaucoup plus logique d'avoir des gens dédiés à un produit. 100%. Pour plein de raisons, une question de focus, une question de skill set, plein de choses. c'est juste plus dur quand t'as pas la chance.
François Lanthier Nadeau: Y'est-tu arrivé un moment où vous avez dit le potentiel de Devar et ensuite le potentiel de Planivore est tellement grand qu'on va accepter peut-être de ralentir des contrats clients ou d'en prendre moins dans Mediavoir pis on va prendre un certain hit sur nos revenus service. Y'est-tu arrivé un moment dans le genre où comme vous avez juste ajouté un peu plus de ressources pis vous avez gardé la même load en service genre ?
Alexandre Jalbert: Ben en fait, les... Le volet de service qu'on a actuellement, il est beaucoup dans dévore, puis il est beaucoup pour de la personnalisation. L'implémentation. On ne fait pas du service, on ne vend rien qui n'est pas du dévore ou du planivore à the end. Chaque tag vente qu'on fait vient avec une licence dévore ou planivore.
François Lanthier Nadeau: Depuis 3, 4...
Alexandre Jalbert: Depuis 2018. Je te dirais qu'il nous restait quelques projets pas dévore en 2018, peut-être 2019.
François Lanthier Nadeau: Si j'appelle chez Mediavoir, Yo, j'ai genre 500 000 piastres, j'ai un gros projet d'EvWeb à faire, genre custom.
Alexandre Jalbert: Non.
François Lanthier Nadeau: Ah, c'est bon.
Alexandre Jalbert: Appelle Jonathan. Autre, peu importe.
François Lanthier Nadeau: Je suis en hâte à Jonathan, l'éveiller.
Alexandre Jalbert: Mais, dans le fond, oui, c'est ça, exact. Si je ne peux pas le faire, puis même, je te dirais que, dernièrement, même au niveau de la clientèle, tu as parlé des vores manufacturiers. En ce moment, dans des vores, j'essaie... d'avoir un focus beaucoup plus sharp sur une industrie verticale. Parce qu'on a vu un besoin. Actuellement, dans des bars, on a, je parlais tantôt des modules de vente et de formation. Puis dans le manufacturier, il y a aussi des besoins dans le volet vente de configuration de produits. Puis nous, on a bâti un configurateur, un CPQ, qu'on a utilisé avec...
François Lanthier Nadeau: CPQ, ça veut dire quoi ça ?
Alexandre Jalbert: Je ne me souviens jamais de la chronique.
François Lanthier Nadeau: Custom Product
Alexandre Jalbert: Configurator. pricing quote, quelque chose comme ça. OK, oui. Donc, dans le fond, le but, c'est de faire des submissions avec une configuration de produit. Donc, tu sais, actuellement, mettons, on travaille un projet, c'est une compagnie qui fait des silos à grains, des élévateurs. Il y a à peu près 70 configurations conditionnelles que tu veux bâtir pour envoyer une recette à un ERP. Ce genre de produit-là, il n'y a pas beaucoup de gens qui font ça, des configurateurs comme ça. Puis nous, on est capable d'intégrer ça dans un portail client. On est capable de, pour un manufacturier, dire, je vais prendre ta soumission, custom, après, ton client, quand il est onboardé dans ton portail, je vais lui faire de la formation en 3D, je peux montrer ton configurateur, ton silo en 3D, comment faire des trucs, puis je vais lui vendre des pièces en plus.
François Lanthier Nadeau: Mais là, c'est quand même un morceau chunky, puis, écoute, je suis pas tech moi-même, là, fait que tu me répondras, mais avez-vous tout développé, ces nouvelles fonctionnalités-là, plus de modélisation ou de conception visuelle ? À l'interne, avez-vous utilisé des libs existantes à l'externe ou un autre tool carrément privé à l'externe ? Oui,
Alexandre Jalbert: en fait, on a un partnership pour ça avec Visao, que tu as rencontré avec Thomas. Ok,
François Lanthier Nadeau: ça roule, ça fonctionne.
Alexandre Jalbert: On a une super belle collaboration. Dans le fond, nous, c'est comme le contenant pour sa visionneuse 3D, qui lui est le contenu. Si le client a besoin de faire de la formation 3D, nous, on gère des modules de formation avec des questionnaires, des certifications pour des manufacturiers. Celui-là a le même market fit. Lui, c'est manufacturier,
François Lanthier Nadeau: équipementier.
Alexandre Jalbert: On s'en sert pour de la vente. Si tu veux vendre, en 3D, avec... les modifications, ça fonctionne super bien.
François Lanthier Nadeau: C'est cool qu'il y ait un partenariat technologique qui fitte au Québec. Deux compagnies ensemble, je trouve ça très cool. Ils se matent, ces deux-là. On s'entend. Un sharp pour vrai. Oui,
Alexandre Jalbert: tout à fait.
François Lanthier Nadeau: All right, folks. Brick de 30 secondes pour vous parler de notre partenaire certifié Le Chiffre, a.k.a. le bras droit de l'entrepreneur tech. C'est une firme comptable, moderne, tech-enabled qui organise et opère toute votre fonction finance. Comptabilité cloud, pay, fiscalité, check. C'est des vétérans du SaaS, qui accompagnent aussi votre croissance. Prévisions, planifications financières, aide aux subventions et financements. Ils ont aidé des SaaS bootstrapped, funded, puis plusieurs qui ont exil. Donc, peu importe votre étape de croissance, faire affaire avec le chiffre, c'est comme ajouter un vétéran à votre team la veille des séries. Ils vous aident à gagner la game, peu importe l'objectif, que ce soit des grosses transactions, acquisitions ou du financement. Leurs conseillers vont se parquer devant votre but, puis pas en laisser passer une. C'est The Real MVP. Check out leur entrevue sur saspace.com slash partenaire avec un S slash L-E-très-ignant-chiffre ou sur notre YouTube. OK ? De retour au pod. Fait que là, on a parlé un petit peu de vertical, puis ma question, c'est ça a-tu été long avant qu'il y ait assez d'insights ou de data pour dire Ouais, on va se concentrer sur le manufacturier pour dévoir, puis on checkera la verticale, le plan noir après.
Alexandre Jalbert: Ben, en fait, c'est venu... Assez naturellement, dans... En fait, dans Desvars, ça a été long. Puis tu sais, je te dirais que dans Desvars, le manufacturier est devenu la cible parce qu'on a vu qu'on apportait beaucoup de valeur. Donc on a dit, OK, là, on a créé ce type de produit-là, on aide vraiment les gens, ils ont un ROI très rapide, on est bons là-dedans, ça stimule l'équipe. Donc tu sais, c'était comme on cochait les cases partout. Ce qu'on n'avait jamais eu dans Desvars avant, ce qu'on s'était cherché longtemps. Puis tu sais, je te dirais que c'est la... La plus grosse erreur qu'on a faite dans Desvars, c'est qu'on essayait d'être sur plusieurs marchés. On était très large dans notre clientèle cible. C'était impossible en marketing de faire de quoi qui avait de l'allure. C'était impossible d'engager des gens en vente parce que ce produit est beaucoup... Moi, je suis capable de le vendre, je le conceptualise. C'est mon produit, c'est ma business. Mais engager quelqu'un pour vendre ça, on a essayé plein de fois, ça a été des fails à haute remesure.
Participant 3: Ok.
Alexandre Jalbert: Mais à partir du moment où on a dit dans Devore, on fait du content manufacturier, des articles de blog, des white books, on va dans des salons manufacturiers, on cherche des partenaires d'affaires qui sont dans le manufacturier, comme Visao que je parlais. Bien là, tout s'est comme éclairci parce qu'on parlait aux clients, ils comprenaient ce qu'on parlait parce qu'on avait des exemples, on a des études de cas, on avait un produit qu'on disait, nous, c'est ça qu'on va faire exactement pour tes ventes. on comprend ta business. Tout s'est comme éclairci. C'est pour ça que maintenant, dans des vores, on met vraiment l'accent là-dessus. On comprend que c'était ça le bon choix qu'on aurait de se faire au début, mais on le savait juste pas. C'était quoi avant ?
François Lanthier Nadeau: Vous vouliez probablement garder vos options ouvertes. C'est correct aussi de shooter large pour lancer une coupe de nouilles sur le mur, voir ce qui se tique. Mais est-ce que c'est quelque chose qui est venu avec une... dette de premiers utilisateurs. Je m'explique. Est-ce que vous avez ramassé, parce que Kimobi m'avait parlé un petit peu de ça, tu sais que mettons, avant de se spécialiser dans le concessionnaire puis l'auto, mettons, il y avait plein de sortes de clients. Puis là, c'est des clients qui demandent des features spécifiques ou genre, spécifiques, des dentistes ou whatever. Avez-vous eu une genre de dette de type de client qui n'est pas vraiment le ideal customer profile que vous avez trouvé ?
Alexandre Jalbert: Ouais, totalement. En fait, dans des vores, Je t'ai parlé au début qu'on voulait faire du SaaS, mais avec de la personnalisation, puis que j'étais comme, c'était peut-être pas une bonne idée. Mais la réalité, c'est ça. On s'est ramassé avec un core SaaS, mais que plusieurs clients avaient des modules custom, mais que c'était nous qui supportaient quand même, qu'on avait attaché. Puis là, des fois, le même module, il y avait deux versions, parce qu'il y avait une version un petit peu plus tweaky. Écoute, ça devenait impossible en maintenance, ça brisait une place, tout ça. il y a un moment dans des vores je me souviens plus c'est quand exactement c'était en 2019 ou 2020 qu'on a dit là c'est fini il n'y a plus rien tu sais qui n'est pas core qu'on va faire dans des vends. Si un client demande de quoi qu'on n'a pas, il faut qu'on puisse s'assurer qu'on va le bâtir d'une façon que tout le monde pourrait potentiellement l'utiliser. Donc, on va le standardiser un petit peu plus. C'est la demande. On va challenger le besoin du client pour dire, voici le moule dans lequel on rentrerait. On n'essaie pas de mettre un carré dans un rond. peu importe, carré dans un rond.
François Lanthier Nadeau: Parce qu'en arrière de toi, il y a des corps.
Alexandre Jalbert: Mais on n'essaie pas ça. C'est drôle parce que c'est l'expression préférée de mon partner ces temps-ci. Arrêtez pas de me dire ça. C'est plus que j'ai le rôle dans la tête. Mais on challenge le besoin pour dire au client, voici une façon de le faire.
François Lanthier Nadeau: C'est que vous avez, je pense, cultivé et développé un esprit de produit et de vision produit, disons. C'est cool ça.
Alexandre Jalbert: Exact. Puis ce que je te dis qu'on a trouvé dans Devore par rapport aux manufacturiers, puis on a senti, OK, on répond vraiment à un besoin, il y a un fit de market, les gens comprennent notre valeur et tout, bien dans Planivore, on a comme eu ça day one, ou day two, en mettons. Fait que l'excitation de tout ça, je l'ai vue dans Planivore. C'est pour ça que je voulais chercher le même feeling dans Devore.
François Lanthier Nadeau: Mais OK, laisse-moi, pas avec Adidier, mais genre... creuser un petit peu là-dessus. Pour Planivore, t'as un collège qui est comme, Yo, on a besoin de cet outil-là. Tu le développes, ça va smooth, il l'apprécie. Il t'avait même dit, D'après moi, d'autres collèges vont le vouloir. Boum, boum, deux autres collèges qui sont comme, Hé, on le veut exactement. À ce moment-là, vous vous disiez peut-être, Ah ben, ça va être académique, éducationnel, la verticale. Mais au final, elle est un petit peu plus large, right ? Comment ça s'est élargi ? Parle-moi de ce bout-là de l'histoire.
Alexandre Jalbert: Ouais. Dans le fond, quand on a décidé de faire la version SaaS, puis on a continué à aller, disons, chase les cégeps, moi, je peux même aller dans des salons où il y avait des informaticiens de cégeps, puis je présentais ça, puis ils étaient comme, Ah oui, ça m'intéresse. Puis bon, je me suis comme bâti un pipeline de cégeps, mais à un moment donné, des cégeps, il y en a 50 au Québec. Tu ne peux pas bâtir une... Ton tam,
François Lanthier Nadeau: le plafond n'est pas...
Alexandre Jalbert: Il n'est pas très haut, là. Après ça, j'étais comme, OK, c'est quoi le next step ? C'est-tu les universités ? C'est-tu autre chose ? Et puis là, je me suis mis à comprendre pourquoi on était si intéressant pour des cégeps. Bon, un, ils ont une planification stratégique qui est assez demandante, intensive en termes de feature et de comment ils doivent structurer et organiser les équipes.
François Lanthier Nadeau: Puis ils ont beaucoup d'imputabilité, right ? Ils doivent répondre à d'autres gens ou d'autres organismes ? Ils répondent à d'autres gens. Ils ne connaissent pas, tu sais ?
Alexandre Jalbert: Bien, c'est aussi beaucoup la reddition de comptes. Il y a beaucoup de rapports à faire au conseil d'administration. Il y a des rapports à faire au gouvernement. Donc, il y a de la granularité dans l'information. Il y a des indicateurs. très personnalisés qui ont besoin de suivre. Puis le but, c'est pas de remplacer un Power BI. Puis le but, c'est pas de remplacer non plus un outil de gestion de projet. Nous, ce qu'on est dans Planivore, on est un outil de gestion, de suivi de plan stratégique, mais on est beaucoup un outil de communication. On permet aux départements entre eux de savoir où chacun d'eux en sont pour s'assurer que tout le monde arrive au même objectif ou la même orientation stratégique si on veut. C'est très pointu.
François Lanthier Nadeau: Comment est-ce que le monde Essayer de régler ce problème-là avant Planivore, mettons.
Alexandre Jalbert: Le monde utilise Excel. 80% des gens avec qui on parle sont dans Excel.
François Lanthier Nadeau: Ça répond ça.
Alexandre Jalbert: Les gens sont dans Excel ou ils sont dans un outil de gestion de plan stratégique qu'ils ont fait de custom. On a rencontré plein de clients qui ont utilisé leur propre plan interne depuis plusieurs années. Ce n'est pas viable parce qu'en dev et en maintenance, ça leur coûte un prix de fou. Puis sinon... il y a beaucoup de gens qui utilisent quelques outils de planif stratégique, mais il y en a beaucoup qui sont dans des modèles précis. Il y a un angle qui s'appelle les OKR, l'objectif qui résolve. Les gens qui ont ces outils-là, souvent, c'est un moule qui est très rigide sur le OKR ou dans d'autres comme EOS, qui est une autre façon de prendre la planif ou de la stratégie. Ces outils-là sont plus rigides. Sinon, dans la flexibilité, il y a beaucoup de gens qui utilisent des outils de gestion de projet. des Monday, Asana, Jira, tout le monde. Mais l'enjeu avec ces outils-là, c'est que quand tu veux implanter ça dans une grande équipe qui ne sont pas des gens de gestion de projet, la courbe d'apprentissage est longue, le setup est quand même fastidieux, puis ce n'est pas fait juste pour ça. Parce que tu as une granularité qui n'est pas nécessaire. C'est ça qu'on fait actuellement dans Planivore, c'est slick, c'est simple, ça fait ce que c'est supposé faire, ça répond aux bonnes personnes avec toute la rédition de compte, puis... Si tu veux connecter Asana ou ClickUp ou Jira pour aller faire des projets super détaillés, on peut connecter l'API et on va suivre tes progressions de projet.
François Lanthier Nadeau: Tu t'incrustes dans un cycle de douleur. La job to be done, comme on parle souvent de ce framework-là, la job to be done, cette planification stratégique-là, elle est assez cruciale ou painful pour avoir un outil dédié. Mais tous les autres jobs to be done qui sont pas nécessairement core à ça, qui est, mettons, décliner ce plan-là en un projet qui a des suivis, que les gens sont assignés, whatever, ça peut être un autre outil qui le fait. Fait que toi, t'es comme, t'as trouvé ce spot-là dans le user cycle ou genre dans le monde de tes utilisateurs, mais comment... Parce que moi, c'est pas un préjugé peut-être ou une préconception, c'est... le public, parce que là, tu as parlé de collège, je vais te laisser finir là-dessus, mais il me semble que ça ne va pas vite comme cycle de vente. Ça me fait peur, si je n'étais pas au start-up, et que j'étais comme, c'est ça mon market.
Alexandre Jalbert: Le market, effectivement, c'est plus public ou institutionnel. En ce moment, on a des villes, des centres de services scolaires, des commissions scolaires. L'éducation est demeurée. Même par SEO, notre... Notre étude de cas principale sur le site était le collège Hansix. On a commencé avec celle-là. C'était notre page avec beaucoup de content qui était vraiment bien faite au niveau SEO. On a eu des leads des lycées français. J'ai eu l'Académie du Qatar, l'Université de Fiji. J'ai fait des démos un peu partout dans le monde. Du monde cherchait de quoi pour l'éducation en plan stratégique. Parce qu'un business case était tellement bien monté pour l'éducation. Mais là, effectivement, on est en train d'aller cibler d'autres. créneaux institutionnels, parce que le besoin est le même dans les villes, dans les MRC, au gouvernement, même à la... Ça pourrait être la SAQ ou la SQDC, n'importe quoi. Les sociétés d'État ont tous le besoin de faire la rédition de comptes au gouvernement, puis de structurer la donnée, d'avoir ce niveau de qualité dans l'information. Puis c'est là où on met le focus en ce moment en 2024. On a quelques clients aussi qui sont des OBNL ou des fondations. qui ont besoin de faire beaucoup de réditions de comptes à leur CA, qui n'ont pas des gros budgets. Puis ça aussi, ça va être une clientèle qu'on va adresser cette année parce qu'on va avoir du self-serve cette année. Donc en ce moment, dans l'institutionnel, on vend beaucoup de l'implantation. Puis je vais revenir à ton cycle de vente, ta question. Mais dans l'institutionnel, on vend une licence, mais on leur vend aussi une implantation où on prend leur plan stratégique, leur plan d'action. Des fois, on mègue des données d'un vieux système ou d'un fichier Excel. on forme leur équipe, on les prend vraiment par la main. Mais, une petite fondation qui a 10 employés, a quand même besoin d'un plan stratégique, mais elle ne pourra pas payer une implantation pro. Elle, on va lui donner accès à la version self-serve, avec des modèles déjà qui existent dedans, qui vont lui permettre de partir quelque chose, puis de travailler là-dedans dans l'outil pour un coût vraiment plus raisonnable. Parce que l'institutionnel, on a dû 300... 500, 600, 700 par mois, dépendamment du nombre de users. En termes de... Il y en a qui ont des 400 users, exact, de récurrents mensuels. Mais dans le volet, au BNL, la licence qu'on va donner, ça va être peut-être 30, 40 par mois. On va faire de quoi vraiment accessible pour que n'importe quelle petite fondation puisse se permettre ça. Puis en même temps, nous, ça nous permet de répondre à un côté qui est plus d'avoir de l'impact, l'impact social, environnemental. Je t'en ai parlé un peu tantôt, mais on a eu notre certification B Corp en fin d'année 2023. On est bien contents, ça a été pas mal de travail. Bravo à Rachel dans notre équipe qui a travaillé très fort d'arrache-pied là-dessus. On est bien contents. Ça nous permet aussi de donner accès à cet outil-là à des plus petites organisations et des fondations. Je vais revenir à cet aspect-là d'impact, si tu veux. Mais pour le volet de cycle de vente dans l'institutionnel, la magie, dans le fond, s'opère de notre côté parce qu'on est sous le seuil d'appel d'offres public. Donc, ils n'ont pas besoin de rentrer dans les appels d'offres. Ça peut être du gré à gré. Si on vendait un produit à 50 000...
François Lanthier Nadeau: Qu'est-ce que tu veux dire gré à gré ?
Alexandre Jalbert: Gré à gré, c'est qu'ils peuvent faire un appel d'offres qui n'est pas... public, mais qui vont faire soumissionner, exemple, deux soumissionneurs, puis ils vont l'envoyer directement, puis si c'est dans des seuils monétaires spécifiques...
François Lanthier Nadeau: Ça juste bouge plus vite.
Alexandre Jalbert: Ça bouge plus vite qu'un appel d'offre publique. Ça n'a pas les mêmes règles et tout. Mais je te dirais que même nous, souvent, on fait une implantation à 10 000, puis justement des licences, on est en bas de 25 000. Les gens... En fait, on est un outil pour le CA, puis c'est le CA qui décide s'il l'achète.
François Lanthier Nadeau: Exact. Si d'autres manques, c'était l'outil pour... concierge qu'il faut qu'il remonte.
Alexandre Jalbert: C'est un petit peu plus facile comme pitch. La valeur...
François Lanthier Nadeau: Mes concierges,
Alexandre Jalbert: nous aussi. Ils ont besoin d'outils aussi pour travailler.
François Lanthier Nadeau: Oui, exactement. Ça, c'est cool. Je ne veux pas dire un loophole, mais tu as... Une manière d'insérer ton produit dans ces institutions-là que t'évites le red tape, basically. Ça va plus vite.
Alexandre Jalbert: Ça va plus vite. Il y en a pour qui, même si c'est ça, il y a une question de timing. Il y en a qui disent, moi, je veux le faire par un plan stratégique, mais t'as à redoubler dans trois ans. Il y a des timings dans plein de choses. Mais somme toute, c'est intéressant. Puis aussi, dans ce volet-là... dans le fond, de démarchage. Actuellement, on le fait beaucoup nous-mêmes. Oui,
François Lanthier Nadeau: c'est un peu là que je m'en allais, de me dire, OK, c'est cool parce que là, tu as le marché qui t'éduque, un client de ton agence de service qui a un besoin, qui devient un potentiel produit. Puis là, tu es comme, OK, oui, oui, j'ai une verticale que je suis pas mal sûr que je peux taper dedans. Tu as du bouche-à-oreille, tu as un peu d'SCO, mais comment tu fais ton acquisition pour Planivore puis Devore ??? Donc, c'est ça mon première question.
Alexandre Jalbert: OK. Bien, je vais commencer par Planivore, puisqu'on était dedans. J'essaie de garder ça pour les gens qui suivent. C'est un gars massif, des bars, Planivore, ils sont plus d'intérêt. Ça va avoir au max. Ça va avoir au max, oui. Dans Planivore, actuellement, c'est beaucoup moi qui faisais, soit en allant dans des salons spécialisés institutionnels ou en appelant directement le code-call. Parce que c'est quelque chose que j'aime encore faire. J'aime ça rencontrer le monde. Comme ça aussi, valider les besoins, fine-tuner des trucs. C'est comme ça beaucoup qu'on a fait les dernières acquisitions de clients. Mais là, cette année, avec la nouvelle version, premièrement, ce qu'on fait, c'est qu'on investit plus justement à refaire nos outils de marketing. Donc, là, si on va retravailler le site web, on est en train de le faire en ce moment. On est aussi en train de préparer des petites campagnes, Google Ads qui vont être plus ciblées là-dessus. Mais je dirais que... Les autres éléments qu'on travaille qui apportent pas mal de traction, c'est l'automatisation marketing qu'on fait. D'avoir des petites campagnes courriels en mode plus prospection qui partent, mais pour des listes très, très ciblées. Donc, une campagne qui est, mettons, pour des villes ou justement des centres de services scolaires, on va être vraiment très ciblés. Puis, notre objectif après cette année, c'est d'avoir quelqu'un au ventre. qui va pouvoir m'aider.
François Lanthier Nadeau: C'est là que je m'en allais, parce que là, toi, tu sais ça, tu peux pas te multiplier, pis exact, fait qu'il y a une partie qui est outbound, qui est très vente au niveau de l'acquisition, mais il semble avoir un bon chunk de inbound et même de paid, pis tout ça, pis même des emails, fait que tu sais, vous avez une belle strata de marketing, mais t'aimerais, vous aimeriez aussi investir dans de la vente, carrément.
Alexandre Jalbert: Ouais, ben en fait, c'est parce que tout le outbound courriel, ou même le inbound, habituellement, va mener vers une démo. OK, ouais,
François Lanthier Nadeau: effectivement. Et là, j'ai besoin d'une capacité.
Alexandre Jalbert: Donc, je pense que la personne... En fait, on est en train de travailler sur le profil parce que c'est prévu pour mars. Mais ça va être quelqu'un qui n'est pas nécessairement un ultimate hunter, mais quelqu'un qui va être capable de bien montrer la valeur du produit, de bien l'expliquer, de faire des bonnes démos.
François Lanthier Nadeau: Customer success, account executive, slash vendeur.
Alexandre Jalbert: Exactement. Et les...
François Lanthier Nadeau: Envoie.com slash emploi avec un S.
Alexandre Jalbert: Yes, excellent. Je vais aller voir ça. Oui, je sais que je vais aller voir, mais effectivement, je pourrais faire mon recrutement là. Oui, ça va être... C'est hot, ça. C'est un poste qui est le fun. Je pense que ça va être quelqu'un que je vais pouvoir aussi bien coacher dans la méthode de comment amener la valeur et tout ça. Parce que nous respectons le vendeur de char, mais c'est un classique préjugé. On ne veut pas un shark qui va... C'est une bande de quoi qui...
François Lanthier Nadeau: Encore un, c'est un de nos meilleurs chums. OK, cool. Ça va être une embauche clé qui s'en vient pour vous. Ça va être cool aussi parce que justement, tu t'assures que toutes les leads générées via, que ce soit ton paid, ton email ou ton SEO, toutes les leads qui sont générées, ils vont avoir l'attention et le love qu'ils ont besoin d'avoir pour convertir ensuite. Tu vas avoir plus de bande passante là-dessus. C'est cool, man.
Alexandre Jalbert: Ça,
François Lanthier Nadeau: c'est planivore.
Alexandre Jalbert: Ça, c'est dans planivore. Puis, c'est sûr que... Moi, je vais continuer à te challenger, puis aller peut-être en plus en mode hunting pour de l'institutionnel. Mais, effectivement, ça va être ça un peu le défi. Puis, je pense que pour la première fois, on va avoir un produit aussi qui est plus facile à vendre puis à expliquer, parce que je ne vais rien dévore. Former un gars en vente sur... Ou un gars, une fille, il, elle ou il, elle. N'importe qui. N'importe qui. C'est pas mal plus tough quand tu dis qu'il faut que tu apprennes l'industrie manufacturière, vendre un CPQ, un configurateur de produits. Il faudrait que tu connaisses les ERP les plus utilisés dans l'industrie manufacturière et que tu sais comment parler de tout ça avec le client.
François Lanthier Nadeau: Pour faire une bonne embauche, il faut quasiment qu'il y ait le bagage manufacturier somewhere, ou un niveau de complexité en vente de software.
Alexandre Jalbert: vraiment élevé. C'est très bien avec le salaire aussi. Tu n'es plus du tout dans les mêmes braquettes de prix. Fait que tout ça pour dire que dans des bars, la stratégie est différente. Actuellement, dans des bars, on fait aussi de l'automatisation marketing qui fonctionne bien par courriel. On fait des salons manufacturiers en tant qu'exposants, mais aussi en tant que juste aller les marcher, parler avec les manufacturiers, voir comment ils vendent sur le terrain. Justement, ils en ont-ils un configurateur dans leur bout pour... prendre des commandes des gens. Fait qu'on fait ça. Puis la meilleure stratégie qui fonctionne pour nous, c'est des alliances, des partnerships. Donc il y a une grande partie de nos leads qui viennent de partenaires. Je parlais tantôt d'Usao, on fait des pitches communs. J'ai des gens qui viennent me voir pour un configurateur puis je les ramène vers le 3D de Thomas, vers Usao et vice-versa. C'est lui, il y a quelqu'un qui vient pour avoir des visionneuses 3D puis tu dis, ben, savais-tu que tu peux former dans un portail employé ou un portail client ? avec des visionneurs. Ça, c'est un partenaire clé. Sinon, on a des partenaires clés aussi qui sont justement des intégrateurs d'ERP. Une fois qu'on a connecté un ERP, on a connecté Genius, qui est aussi une technologie québécoise. Genius et ERP sont beaucoup dans le manufacturing. Une fois qu'on est connecté à eux, il n'y en a pas un million qui parlent à leur système et qui sont bien intégrés, bien connectés. Ça, ça amène dans le business aussi.
François Lanthier Nadeau: Est-ce que tu as designé des programmes d'incentives pour justement ces partners-là t'envoyer de la business ?
Alexandre Jalbert: Oui, on a des programmes de référence qui sont déjà existants, mais je dirais que j'en essaie beaucoup des choses avec les programmes de partenaires. Puis les incentives, l'argent est important, mais jamais essentiel et en fait, ne devrait pas driver le partnership. Je pense que ce qui est important avant... d'avoir quelqu'un qui veut avoir de l'argent, c'est d'avoir quelqu'un qu'avec lui, les deux ensemble, vous apportez de la valeur. Ça a l'air cliché, mais le fameux 1 plus 1 égale 3, c'est ça. Si toi et le partner ensemble, vous êtes capable d'amener plus de valeur parce que c'est sharp ce que vous faites ensemble, le partnership, il ne vaut pas la peine selon moi d'être développé.
François Lanthier Nadeau: On dirait que c'est un canal, parce que j'ai tellement été dans le content marketing, dans le SEO, puis dans la community, puis genre... Je l'oublie tout le temps ce canal-là, on dirait. Genre, Growth via... partnerships, c'est un thing. Rachel Caron, qui était sur le pod KVO, au début, il y a eu de la growth de partnerships comme ça, en fou. C'est vraiment un canal intéressant. Au final, je me rends compte qu'avec Snipcart on en avait un, le partnership program, puis on générait des milliers et des milliers de dollars avec ça. Nous, on avait un incentive, je pense, qu'on donnait 33% du cash qu'on générait. À partir du moment où tu avais plus que trois clients qui venaient de toi, trois sites qui venaient sur Snipcart ça coûtait cher des fois. Mais ça marchait en pinte. Ça créait des ambassadeurs forts.
Alexandre Jalbert: Je pense que c'est un bon point. La raison pour laquelle, à un certain niveau de growth, ça devient plus dur d'avoir ce canal-là comme un canal principal, c'est qu'il est plus difficile à prédire. Parce que si tu as un partenaire qui ralentit en termes de business, tu n'as pas de contrôle sur l'autre business.
François Lanthier Nadeau: Tu as comme une dépendance.
Alexandre Jalbert: Si tu fais du growth par du SEO, du SEM, tu as d'autres facteurs externes que tu ne peux pas contrôler, il y en a toujours.
François Lanthier Nadeau: Fucking algo,
Alexandre Jalbert: genre. Genre les algos ou les compétiteurs qui font du growth en même temps que toi, les budgets des compétiteurs. Il y a des choses sur lesquelles tu n'as pas de contrôle, mais tu as quand même plus de contrôle sur ce type de marketing-là que sur un partner que tu ne gères pas sa business et que tu ne gères pas la motivation de ses troupes à lui à parler de son produit.
François Lanthier Nadeau: La confiance, l'espèce de dating de partner est importante. D'avoir un certain niveau de confiance. Je les connais, je leur fais confiance, je sais où ils s'en vont. Leur go-to-market fait du sens aussi. C'est intéressant. Là, tu nous as dressé le portrait de l'acquisition dans Planivore et Devar. C'est super intéressant. Mettons que je fais un pas... Je ne sais pas s'il est en arrière ou en avant. pricing, c'est-tu quelque chose qui, ces premières démarches, ces démarchages dans les salons pour Devar ou ces premiers clients-là dans Planivore de collège, c'est-tu du monde qui vous ont éduqué là-dessus ? Vous faites de la recherche beaucoup, vous éthérez beaucoup là-dessus. Parle-moi un peu du pricing.
Alexandre Jalbert: Oui, dans Devar, en fait, ça a été vraiment un long chemin de croix parce qu'au début… J'en parlais tantôt, on se positionnait plus en mode web, e-commerce. Tes compétiteurs, c'est des Shopify. Tu essaies de vendre des plans à 39 par mois et à 400 par année. C'est pas viable quand t'as pas cette taille-là. Du moins, c'est tough pour le nombre de features que t'as développé. Puis, on a été beaucoup avec le marché. Comme ça, on a regardé, on a étudié, mais la réalité, c'est que... C'est une peur, moi. Mais la réalité, c'est qu'on n'avait pas les bons compétiteurs parce qu'on ciblait pas le bon marché. Alors que, après ça, qu'on s'est spécialisé en manufacturing, qu'on faisait des intégrations ERP ou un configurateur de produits. Mais là, on regardait un peu le marché, on checkait un peu les prix, puis les premières fois, on a bidé, mais c'est arrivé des fois que je me suis fait dire Mais là, t'es comme le tiers du prix, ça n'a pas d'allure, pourquoi t'es le tiers du prix ? J'étais comme OK, il faut que je m'ajoute. OK,
François Lanthier Nadeau: fait qu'il y a eu de l'incrémental là-dedans beaucoup.
Alexandre Jalbert: Il y en a eu que c'était à travers des pitchs, puis aussi à travers des partenaires. Tu sais, justement, j'étais comme... Des configurateurs. Pas juste ça, mais tu sais, mettons un ERP, genre il y a une autre solution qui fait ça, des configurateurs, OK, combien ça coûte ? tu avais fait de l'information à travers des gens dans l'industrie, on a pu s'ajuster là-dedans, puis ça c'est beaucoup au niveau des licences, parce qu'au niveau du dev, de l'implantation, si on avait une expérience, on le sait, on sait combien ça prend en gestion de projet, ça prend le temps de développer tel feature, si on est rendu assez solide pour évaluer ça, nos projets sont rentables, puis on s'arrange. pour avoir tout le temps de la contingence parce qu'il y a tout le temps des clients qui ont des nouvelles demandes. Puis même, on est rendu à un point où, quand on évalue des projets, selon dans le CRM, je sais si justement, OK, ce business-là, il y a un conseil d'administration qui call des shots. Il y a tel niveau de gestion. Fait qu'on va donner plus 5 de gestion de projet dans le coup. Parce que juste gérer les back and forth avec le CA va nous augmenter. le temps de gestion de projet. On a essayé de raffiner ça avec le temps, mais encore là, c'est dans le modèle de service, parce qu'on ne veut plus ça également dans le futur, mais on l'a quand même bien finetuné.
François Lanthier Nadeau: Puis Planivore.
Alexandre Jalbert: Pour le pricing, oui. Planivore, en fait, on est allé... Ça a été, en fait, le premier client avec Hansix, ça a été un prix, je pense qu'on a commencé à 149 par mois. Puis après ça, je l'ai testé avec un autre, je disais, ça va être 300 par mois. Je lui ai fait comme, OK, c'est bon. Fait que, encore là, c'est un peu de l'essai-erreur. C'est le prix que tu es prêt à payer par rapport au pain que tu as. Puis il y a un moment donné où on est arrivé et on a perdu un parce qu'il y a quelqu'un qui dit, l'autre solution est moins sharp que vous, mais elle est quand même 30 moins sharp. Fait que là, je me dis, là, je ne peux plus tirer.
François Lanthier Nadeau: La leçon que le monde qui... tentent de pricer, leur SaaS doit vendre ici, c'est genre, faut que tu testes. Faut que tu bouges, faut que tu litères. Pis il est SaaS super à grand succès que je connais, pis c'est genre fait 8 ans que ça roule, pis ils ont changé le pricing une fois. Pis quand tu compares la compétition ou tout ça, c'est genre, hé man, il y a de la marre, il y a du revenu à aller chercher. C'est élastique, pis c'est d'aller tester cet élastique-là comme t'as fait. Nice, man. Nice. Pis, mettons... Au niveau, parce que là, tu en as déjà partagé certaines erreurs, puis j'ai trouvé ça intéressant, mais je me demande s'il y en a des spécifiques, des erreurs que tu as faites dans ton parcours produit, que ce soit avec Devore ou Planivore, ou même ton parcours service qui lance du produit. Y a-tu des erreurs que tu as le goût de partager, disons ?
Alexandre Jalbert: Ben, en fait, effectivement, il y en a quelques-unes que j'ai parlé un peu tantôt. Je pense qu'on en a moins fait dans Planivore que dans Devore. Je pense que la pire erreur qu'on a faite dans Devore, c'est d'aller lever du capital avec Mediavoir de dire Ok, on a du budget pour développer plein de features et tout et de se faire trop confiance et de ne pas assez avoir une rigueur financière de dire Là, on va investir un petit montant, on va retester, on va remesurer, on va s'assurer que c'est… on a dit ok on a une bonne enveloppe, on a de la volonté, on a une équipe qui est powerful, let's go, on va all in. Puis après ça, à un moment donné, tu as brûlé ce que tu as, puis tu fais comme, ouais, on aurait peut-être dû se focusser sur tel autre feature, on aurait dû se focusser sur tel market. Ça, ça a été une erreur. On avait accès à un capital énorme, puis en plus, nous, c'était sans dilution dans le fond. On n'a pas donné d'équité. Tu as de la dette. Tu as de la dette. Un peu. Fait que... Puis l'affaire avec cette dette-là, c'est que souvent, t'as un moratoire de deux ans, mais après, faut t'appuyer. Fait que nous, c'est là qu'on la paye, notre dette de... On le finit, de payer des prêts de 2017, mais tu sais... Fait que... C'est ça, ça a fait mal plus tard parce qu'on était un peu trop gambler au début quand on a eu les sous. Mais c'était pas du gambling, on était certain qu'on faisait la bonne chose. Mais on aurait dû être plus prudent. On aurait dû être plus cheap, garder du cash, faire des tests. Fait que si j'avais à refaire quelque chose, c'est ça que je ferais. Ouais. Parce qu'à un moment donné aussi, on était comme Ah, on avait pas tant de projets. Parce qu'on avait un petit crew, on avait du staff. Peut-être qu'à ce moment-là, on aurait dû dire, peut-être juste shrinker un peu de staff, se garder un peu plus de sous en attendant de avoir des projets, faire des choix un peu plus business-wise au niveau financier qu'on n'a pas fait. Puis ça nous aurait sûrement aidé plus tard.
François Lanthier Nadeau: Non, c'est bon. Je pense que c'est une belle leçon à partager. Super legit. Puis aujourd'hui, qu'est-ce que tu dirais qui est le plus tough, qu'est-ce que tu dirais qui est le plus fun dans tes produits ?
Alexandre Jalbert: Ouais, je dirais que... Ce qui est le plus tough, c'est d'avoir... Maintenant qu'on a beaucoup la vision produit, ce qui est le plus tough actuellement, c'est de vivre encore avec l'incertitude des projets en mode service. Quand on fait une implantation chez un client pour une implantation qui est très personnalisée dans des vores, même si l'échantillé est de 20 semaines, avec tel budget, avec tel milestone, qu'un kick-off, puis tout... tout est bien fait dans un beau graphique de Gantt, il y a 0% des projets, admettons qu'on dit 0,5% des projets qui suivent l'échéancier puis qui vont exactement être livrés dans les temps qui sont supposés être livrés. Et la raison, puis là, on n'est pas supposé dire ça, c'est que c'est souvent de la faute des clients. Mais il ne faut pas le dire, mais c'est souvent ça. Parce qu'on livre un projet, on attend telle chose, puis on le dit, il y a telle milestone, on a telle date, on a besoin que vous nous donniez telle info, mais on ne l'a pas. Fait que là, ben, ça fuck toute la production parce que t'es exposé à travailler là toute cette semaine-là. Là, tu bouges les affaires, les gesteurs de projets qui font du super job. Ils jonglent un peu avec tout ça. Fait que ça, je trouve ça tough d'avoir à gérer ça encore. En même temps, t'sais, on est rendus bons, je pense, à faire ça, fait que tant mieux. Mais je trouve ça tough. Puis je le vois que dans Planivore, il y a plus ça, t'sais.
François Lanthier Nadeau: Parce que... Le contraste.
Alexandre Jalbert: On a le contraste. En fait, le seul enjeu, c'est si vraiment il y a beaucoup de données à migrer, puis que c'est tout croche, c'est à dire que c'est tout croche, on ne sait pas combien de temps ça va prendre à nettoyer et migrer ces données-là, mais c'est les seuls cas. Sinon, quelqu'un qui part un plan stratégique fresh, je peux lui dire, regarde, on t'implante ça en deux semaines, puis let's go, on roule. Fait que ça, c'est...
François Lanthier Nadeau: Et le plus fun ?
Alexandre Jalbert: Le plus fun, c'est le sentiment justement de bâtir un produit... Un qui apporte de la valeur, qui vraiment va aider les gens à sauver des sous, à être plus performants ou à avoir plus d'impact. Ça, je trouve ça vraiment cool. Puis je pense que je ne ferais pas tout ça, toutes ces heures de travail-là, si je n'avais pas ce feeling-là. Puis c'est de ne pas toujours recommencer non plus, qu'on avait dans le volet service. Puis sinon, moi, ce que j'ai eu encore beaucoup de plaisir, c'est de rencontrer du monde, comme on fait aujourd'hui, de se m'asseoir, jaser, puis rencontrer des clients. C'est ce que j'aime beaucoup encore aussi de débarquer, de rentrer chez des maniples extruits et de voir le fameux How it's made Moi, j'écoutais tout le temps cette émission-là quand j'étais dans les chaînes de production. Comment tu fabriques une guitare ? Comment tu fabriques telle affaire ? Je trippe là-dessus. Ça me remplit de joie personnellement. C'est ça.
François Lanthier Nadeau: Oui, parce que tu es loin de la dynamique d'un SaaS et tu ne vois jamais la face. Tu vois juste les quatre derniers numéros de la carte de crédit de la personne en utilisant ce « Sufferable Token » . C'est plus « high touch » que ça. L'offre, surtout dans le débat. Oui, exactement. Cool. Puis, une petite question philosophique, maintenant qu'on s'en va vers la fin. Y a-t-il quelque chose sur quoi tu as changé d'idée dans les cinq dernières années ?
Alexandre Jalbert: En fin de compte, je ne sais pas si c'est dans les cinq dernières années, mais une chose que j'ai changé d'idée... Dans ta carrière ? Dans ma carrière, depuis le début de Mediabar c'était le type d'entreprise que je voulais avoir. Parce que quand on est parti de la business au début, mon but c'était comme une agence web. Il y avait un aspect très créatif là-dedans qui me parlait beaucoup. J'en ai dit ça un mot, mais mon père était graphiste à son compte toute sa vie, vraiment un artiste. Quand j'étais jeune, ça y était, bas dessin, dessiner à deux mains. Puis après ça, il est tombé dans les Macs. bon tout le reste, mais vraiment très artistique. J'ai toujours été attiré par ça. J'aimais ça jouer avec Photoshop quand j'étais kid, Illustrator et tout. Quand on a décidé de dire, on ne sera pas une agence web, on ne sera pas une agence créative quelconque, On va être une business qui développe la tech. C'est un bouton, ça marche, c'est on and off. Oui, tu as un user interface, tu as un UX à faire, il faut que ce soit sharp et beau, mais ce n'est pas ça le core de la business. Ça, ça a été un deuil pour moi. C'est un gros changement dans ma mindset de ce que je voulais faire. Mais en même temps, c'est le meilleur choix que j'ai fait certainement, parce que je trouve que c'est tellement plus cartésien, plus logique. Ça vient quand même chercher d'autres choses qui... qui me rejoignent, fait que je suis très heureux après coup.
François Lanthier Nadeau: Nice, intéressante transition. Puis, pour finir, il m'en reste deux, des pratico-pratiques. Qu'est-ce qu'on pourrait faire pour rendre SaaSpasse plus style pour toi et ou ta team ?
Alexandre Jalbert: En fin de compte, je pense que là où on en est actuellement dans Planivore, les next steps pour nous vont être beaucoup dans la commercialisation. On n'a jamais fait de commercialisation vraiment hors Québec. On a quelques clients au Canada en ce moment, des barques, qui sont arrivés un peu par hasard. Mais là, de dire vraiment, on ouvre les valves pour aller chercher du market à plus grande échelle, ça, ça va être un défi pour nous. Je vais rester à l'affût s'il y a des contenus ou des éléments qui vont pouvoir m'aider à faire mûrir cette réflexion-là.
François Lanthier Nadeau: Pour finir, shameless plugs, y'a-tu des offres emplois, des nouvelles, des désirs, n'importe quoi que tu veux mentionner.
Alexandre Jalbert: Ben, en fait, on va avoir un poste, justement, à ouvrir pour une personne aux ventes, qui va être quelque part au mois de mars. Ça s'en vient bientôt. En fait,
François Lanthier Nadeau: même que ça, ça sort, ça va être pas mal longtemps.
Alexandre Jalbert: Ouais, exact. Là, on vient juste d'embaucher une personne en gestion de projet. On a trois nouveaux stages aussi en programmation qui ont commencé en début d'année. Fait que je te dirais que c'est le... Là, ça marche, mais les ventes, ça va être toujours un bon défi. Évidemment, les vendeurs se vendent bien, à notre vue. C'est toujours un process qui est tricky. Fait que, ouais, voilà.
François Lanthier Nadeau: Quid, man ? Hey, merci pour ton temps. C'était vraiment le fun.
Alexandre Jalbert: Ça me fait vraiment plaisir.
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