Aujourd’hui, je jase avec Philippe Genois, fondateur & CEO chez InputKit, un logiciel de gestion de l'expérience client et employé pour les PME.
Lancé fin 2019, InputKit c’est 1.5M ARR, >500 clients, ~15 employés, 30% YoY growth, bootstrapped et profitable
On parle de son parcours : découvrir sa fibre entrepreneuriale à cause d’une pub sur Youtube, créer et vendre des jeux sur le Apple Store, travailler chez Desjardins avant de réaliser qu’il ne voulait pas être un employé
On couvre ensuite plusieurs points comme :
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Philippe Genois:Fait que ça, ça a été comme un vraiment vrai expérience.
François Lanthier Nadeau: C'est pas un vrai échec,
Philippe Genois: celui-là. Non, non, ça, je reviens sur ce que j'ai dit. C'est pas tant un échec, ça, c'était vraiment nice. Pis j'ai appris beaucoup. OK, point.
François Lanthier Nadeau: What's up, folks ? Bienvenue sur SaasPasse. Aujourd'hui, je jase avec Philippe Genois fondateur et CEO chez InputKit, un logiciel de gestion de l'expérience client et employé pour PME. Lancé fin 2019, InputKit, c'est bootstrap, profitable. 1,5 million d'AR, au-dessus de 500 clients, à peu près 15 employés, 30% de year-over-year growth. On part du parcours multi-échecs, mais multi-succès aussi de fil, de runner deux business en même temps, de validation produit, de vente versus marketing, bootstrapping, plus encore. All right, on passe au show, let's go !
François Lanthier Nadeau: Philippe Genois,
François Lanthier Nadeau: bienvenue sur SaasPasse.
Philippe Genois: Merci Frank, je suis content d'être là.
François Lanthier Nadeau: Moi aussi, je suis content que tu sois là. Je commence tout le temps avec une mini-genèse de comment on se connaît. Je me rappelle de quand on s'est connus. Toi, c'est quoi ton premier souvenir ?
Philippe Genois: C'était à l'event, SaasPasse le chiffre.
François Lanthier Nadeau: Non, même pas.
Philippe Genois: C'est là que tu ne te souviens pas de moi, mais moi je me souviens de toi. Jeff de Cyber Impact m'a introduit à toi. On s'est parlé 5 secondes, puis tu as été distrait, donc tu es allé en retour. C'est là la première fois.
François Lanthier Nadeau: Non, man. Je pense que la première fois qu'on a eu contact, tu m'as écrit sur LinkedIn. Puis là, je t'ai dit, c'est qui cette style-là ? Là, tu m'as genre dit, hey, dude, un peu de feedback non sollicité. Moi, quand j'écoute un pod, j'aime ça savoir les chiffres. Fait que tu peux-tu l'écrire dans ton titre ou dans ton intro ? C'est quoi le AR, la growth, tout ça ? Je veux juste savoir si c'est une histoire qui m'intéresse ou pas. Puis là, j'étais là, all right. Le pire, c'est que j'ai commencé à le faire de plus en plus après,
Philippe Genois: pas tout le temps. C'est un bon feedback. Le pire, c'est que je ne fais jamais ça. Quelqu'un m'écrit que je ne connais pas, je suis genre, t'es qui, est-ce que tu es ? Mais c'est juste, j'aimais tellement ton post, j'ai le goût de le faire parce que je tiens.
François Lanthier Nadeau: Pour qui ça... Non, non, c'est ça. Pour ceux qui écoutent, c'est le meilleur type de feedback. Le monde qui m'écrit, c'est vraiment cool ce que tu fais, ça nous inspire, on aime ça, whatever. C'est cool, merci, mais le pod ne va pas s'améliorer si tu fais juste me dire que c'est cool. Je dis quasiment tout le temps, tu as-tu du feedback constructif ? Puis toi, tu es terrible. direct avec le film a brisé la glace ouais ouais ouais pile pour ceux qui te connaissent pas déjà tout ce rep aujourd'hui input kit solo fonder et si au cofond de cofond excuse moi tu veux tu me décris un peu ton parcours ton profil au connexion de la bbc ouais
Philippe Genois: mais tu es moi je suis un gosse par terre à terre je viens d'une famille trop pas d'entrepreneurs qui j'ai comme quand j'étais jeune mais je quittais trop pas avec le parcours d'école puis toute la patente fait que Je me cherchais une façon de vivre ma vie d'une façon différente que d'avoir un job stable un peu comme mes parents, puis tout le monde dans ma famille. Puis j'ai trouvé des mentors YouTube par des livres, je pourrais en parler plus tantôt, mais j'ai appris sur le tas, puis j'ai fait mon parcours d'entrepreneur avec beaucoup d'échecs au début, mais avec un succès finalement, puis c'est là que je suis rendu.
François Lanthier Nadeau: Puis à la base, tu as un profil, tu sais, des fois tu as comme une dichotomie ou un spectre entre le technicien scientifique puis le vendeur hustler. T'es-tu plus du côté vendeur, toi ?
Philippe Genois: Non. Moi, quand j'étais jeune, j'étais ultra gêné. J'étais un gros gamer. OK. Puis, j'étais allé dans le domaine où est-ce que j'avais le moins de chances de faire des présentations orales parce que j'aimais pas parler. Pas parce que l'informatique, ça m'intéressait, mais bref, j'étais allé en génie informatique à l'UQAM.
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Genois: Fait que tu me posais la question, vous le disais, j'étais clairement le gars, genre, timide, développeur, fucking technique.
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Genois: Puis là, aujourd'hui, je suis comme un peu un mélange des deux.
François Lanthier Nadeau: Oui,
Philippe Genois: mais j'aime beaucoup plus les interactions avec les humains puis faire de la vente. parler, aller sur des pods que j'ai développé, mais je suis rendu quand même un très bon développeur aussi.
François Lanthier Nadeau: Probablement que tu as pris aussi en confiance avec toutes les années et l'expérience que tu as vécue.
Philippe Genois: 100%. Quand j'étais petit, je n'avais pas tant confiance en moi non plus. Je faisais juste gamer. La seule affaire que j'étais bon dans ma vie, c'était de gamer. Tout le social, je me découvre.
François Lanthier Nadeau: Très cool. OK.
Philippe Genois: Input Kit.
François Lanthier Nadeau: Elevator Pitch, genre ?
Philippe Genois: Input Kit, c'est un SaaS en gestion d'expérience client. Ce que j'aime dire, c'est que c'est comme... Ça donne une paire de lunettes au propriétaire d'entreprise de service. Parce que plus que ta business grossit, moins que tu es sur place, tu ne peux pas savoir nécessairement les interactions entre tes clients et tes employés. À un moment donné, tu perds un peu le contrôle et tu as un genre de sentiment d'anxiété. Les clients, ils payent les factures, mais sont-ils vraiment contents de l'expérience ? On est-tu optimal ? Nous, on donne un peu une paire de lunettes sur ce qui se passe vraiment sur le terrain avec des métriques et des chiffres concrets.
François Lanthier Nadeau: Parlant de chiffres, tu en as-tu une couple, top of mind, à me balancer pour me situer sur la croissance, sur l'âge, peu importe ?
Philippe Genois: Input Kit, ça fait 5 ans qu'on s'est incorporé. On est bootstrap 100%. On n'a pas de dette, rien. Puis on est rendu environ à 1,5 million d'erreurs. 15-16 employés environ.
François Lanthier Nadeau: Let's go.
Philippe Genois: Puis, profitable. Oui. Très profitable.
François Lanthier Nadeau: Très cool, d'où. Moi, t'as fait, t'as walk the talk. C'est-à-dire que tu dis que t'aimes ça les métriques. Fait que tu m'en as balancé un paquet. Puis, tu m'as dit, yo Frank, tu peux lancer sur le pod. Man, on les est tous donnés. On les passe. Let's go. Oui. 1 pour 5 millions d'AR, tu l'as dit. Prochaine, c'est ARPU. 243 piastres par mois ou 2916 piastres par année. Oui. Ça, c'est ton pricing est tiered ABC ou c'est juste un pricing ?
Philippe Genois: Ça dépend. On a comme deux types de clients. On a des clients plus, mettons, une seule clinique. Parce que nous, notre client, c'est genre la clinique de soins privés, genre dentaire, physio, on a d'autres industries, mais principalement, c'est ça.
François Lanthier Nadeau: C'est une grosse verticale pour vous. Oui.
Philippe Genois: On a la clinique qui est toute seule et on a le réseau. Par exemple, les centres dentaires à la pointe, les birons, les birons groupes santé qui ont genre 120 secursales. La moyenne que tu as, c'est la moyenne entre les deux. Tu as l'extrême vraiment très cher et la petite PME qui est moins chère, évidemment. C'est ton client. CAC est à 1350. Ton LTV est à 16500. Ça veut dire que ton churn est fucking bas. Le net churn est pratiquement zéro. Parce qu'on arrive à grossir nos comptes aussi. Par exemple, Biron ouvre trois cliniques dans l'année, mais pour nous, c'est trois comptes de plus.
François Lanthier Nadeau: C'est de l'expansion.
Philippe Genois: L'expansion versus le churn. Le net est pas mal à zéro.
François Lanthier Nadeau: C'est des belles métriques, mon petit chum. S'il y en a qui veulent acheter ta business, ils vont s'alluver. Elle n'est pas à vendre. Non, je sais. Year-over-year growth averagé sur 5 ans, j'imagine, ou le dernier 30 L'année passée.
Philippe Genois: Les autres avant, c'était genre 50 puis 75. Ça ralentit un peu, mais cette année, on vise plus le 50 avec Jean-Gab qui m'a battu dans le cul.
François Lanthier Nadeau: Jean-Gab, tu chiffres. Shout-out à Jean-Gab. 507 clients. Est-ce qu'ils sont principalement au Québec ?
Philippe Genois: 80 Québec, 10 reste du Canada, US, puis 10 France, Belgique.
François Lanthier Nadeau: OK. Nice ! Fait que t'as quand même un spread géographique, c'est bon parce que souvent, il y en a qui ont de la misère à... Quand ils commencent à commercialiser les sites au Québec, ils ont de la misère à transcender un peu la frontière.
Philippe Genois: Mais nous, c'est vraiment... Notre acquisition, on va en parler tantôt, mais comme nous, c'est vraiment du outreach puis on va outreach juste au Québec. Fait que les autres, c'est qu'ils ont vu notre contenu parce que maintenant, on avait fait un an ou deux de création de contenu à côté puis ce contenu-là, il roule encore. Fait qu'ils font des recherches sur comment faire un questionnaire de satisfaction client. Oups, une petite quitte. Eux sont en Belgique qu'en France parce que le contenu français, ils rankent mieux en francophonie.
François Lanthier Nadeau: Avant qu'on... Je trouve ça tellement sick d'autres de commencer avec toutes ces métriques-là, by the way. Il y a plein d'autres founders qui vont être contents, c'est sûr. On ne l'a pas fait souvent sur le pod, donc ceux qui veulent venir sur le pod et qui sont en game de faire ça, faites-le. Mais là, avant qu'on creuse dans le cœur des input kits, il y a du jus et de la viande autour de l'os du début de ton histoire d'entrepreneur. Pourrais-tu aller manger avec toi, chiller un peu avec toi, je serais. Ma question pour nous kickstarter, c'est genre, quel autre business t'as essayé de faire avant ?
Philippe Genois: J'en ai parti genre 4 autres avant. Il y en a qui se disent des apprentissages, mais pour moi, c'était un peu des échecs. Perdre comme 4-5 ans de ma vie. Moi, j'avais comme 18-19 ans. J'étais à l'université, puis je faisais juste gamer à WoW.
François Lanthier Nadeau: World of Warcraft.
Philippe Genois: Puis là...
François Lanthier Nadeau: Tu jouais à la Horde ou l'autre ?
Philippe Genois: Horde,
François Lanthier Nadeau: oui.
Philippe Genois: Je jouais à League of Legion aussi. L'autre, c'est Alliance.
François Lanthier Nadeau: A qui tu étais ?
Philippe Genois: T'as même pas idée, toute ma jeunesse, c'était Runescape, The Fills, les gros jeux. Mais c'est ça, je sortais pas.
François Lanthier Nadeau: Comment tu passes de floguer dans Marc à WoW à fuck it, je me lance des business, je veux être en tournée.
Philippe Genois: Il y a une journée qui a changé vraiment ma vie, et j'en parle souvent de cette journée-là, mais je m'en souviens comme si c'était hier pour elle. J'étais dans mon lit, je suis parti chez mes parents à 17 ans, donc j'habitais en appartement avec ma blonde dans le temps. Puis, j'allais, je pense, je commençais l'université dans ce temps-là. Puis, j'avais un examen de maths le lendemain matin. Je pense que c'était au Cégep ou à l'Ever. J'avais un examen le lendemain matin, puis il fallait que je me couche tôt. Puis, il était 11h le soir. Je checkais des vidéos sur YouTube, complètement stupides, genre d'un Russe qui se pète la gueule, qui fait des expériences scientifiques. J'écoutais tout le temps ce gars-là. Puis, à un moment donné, je tombe sur une pub YouTube de genre 15 minutes. C'est un gars dans son garage avec sa Lambo et ses livres, genre Tai Lopez. Puis, il y a... La façon qu'il s'exprimait, mon gars, ça m'a accroché. J'étais pas capable d'arrêter d'écouter. Le call to action à la fin de la vidéo de 15 minutes, c'était sa landing page qui parlait du 67 Steps. C'était une vidéo d'une heure et demie ou deux heures. Je me suis claqué ça au complet. Il était deux heures du matin et je n'arrivais plus à fermer mon cell. J'étais allumé. Il y a quelque chose qui m'a clairement interpellé. Oublie pas que dans ce temps-là, j'étais vraiment un peu perdu. Je suis allé à l'école, je gamais. Je ne savais pas trop ce que je voulais faire de ma vie, mais je ne voulais pas faire le chemin conventionnel d'avoir un job.
François Lanthier Nadeau: Mais là, ce qui est intéressant, c'est que ton premier... Ta source d'influence vers, Hey, tu peux faire tes propres trucs, faire ton propre argent, ton propre boss, être un entrepreneur. Ce n'était pas une influence, mettons, dans la famille, à l'école, dans ton réseau d'amis. C'était virtuel quand même.
Philippe Genois: J'aurais aimé ça que ce soit dans ma famille, mais ma famille, c'est ultra conventionnel. Autant mes parents que j'ai en mi-temps de maison. C'est tout du monde un peu conventionnel qui n'a aucune expérience entrepreneuriale. Moi, j'aurais aimé ça que ça vienne de là. Mais bref, c'est venu d'une vidéo YouTube d'Hilop S. Puis finalement, le... Le lendemain matin, je reviens de mon examen. La première chose que j'ai faite, j'achète son programme, c'est 67 Steps. C'est 67 jours, une vidéo par jour. Après 67 jours, c'est supposé avoir rewire ton brain et avoir un meilleur mindset. Maintenant, ça a vraiment marché. C'est là que ça m'a ouvert les yeux sur l'importance d'avoir des mentors, de lire des livres. J'ai acheté mon premier livre, Rich Dad Poor Dad, grâce à ça. Puis je me suis rendu compte que finalement, j'aimais ça lire. C'est là que je lisais des affaires focales à l'école qui ne m'aidaient pas. Puis ce livre-là, Rich Dad Poor Dad ça m'a juste vraiment interpellé. C'est le premier livre que j'ai réussi à lire du front page jusqu'à la fin. Ça donne une idée un peu.
François Lanthier Nadeau: Pour le monde qui écoute, parce que moi, la première fois que tu m'as dit ça, je me rappelle avoir roulé mes yeux jusqu'en arrière de mon cerveau. J'ai des préjugés. Tout le monde a des préjugés,
Philippe Genois: ce gars-là.
François Lanthier Nadeau: Exact. Mais ce que je veux... La vie, c'est composé de nuances, c'est pas blanc ou noir, right ? Puis ce que je veux que le monde apprenne, c'est que, hey man, pour à 11h30 être capable de hook un jeune qui connaît pas ces affaires-là, qui s'en calisse pendant 17 minutes sur un vidéo de toi en genre de selfie qui parle, je pense que c'est ça. Il y a des skills de copywriting, de vente, de communication, que c'est plate à dire, oui, mais ceux qui ont les plus perfectionnées ces compétences-là, souvent, c'est des vendeurs. Puis oui, il y en a un paquet qui sont... colorés, disons. Ou qui font des choses que certains pourraient dire, genre, c'est un peu pushy, c'est un peu superficiel. Je ne dis pas que lui, c'est ça. Il a quand même une compétence de hook l'attention du monde, créer du bon contenu, puis un funnel de conversion qui passe du marketing de performance, de la pub, jusqu'à du marketing de contenu, jusqu'à une vente d'un produit, de l'infoprenariat dans ce cas-ci.
Philippe Genois: C'est de la façon qu'il s'exprime aussi. Je pense qu'il y a du monde qui l'écoute qui se dit qu'est-ce que tu as dit au pizzi ? C'est plate. C'est la façon dont il s'exprime. On dirait que ça rejoint ma façon de m'exprimer et de comprendre. À l'école, je détestais comment on enseignait. Mais lui, quand il parle, c'est comme de l'eau qui coule dans mon cerveau et ça fait juste du sens. Je ne sais pas si c'est tout le monde. 9 personnes sur 10 vont le hater pour différentes raisons. Mais moi, dans le temps, ça l'a vraiment accroché. Puis le monde peut dire ce qu'il veut, mais comme moi, c'est ça qui m'a allumé. Peut-être qu'il y aurait d'autres choses qui m'auraient allumé un an plus tard ou six mois plus tard, mais moi, ça a juste été ça, l'élément déclencheur. Puis comme, si un jour je le rencontre, c'est sûr, j'y dis, puis je lui sers la main puis je le remercie.
François Lanthier Nadeau: Ben oui.
Philippe Genois: Puis d'autres, tu sais,
François Lanthier Nadeau: au final, man, who cares, là, un peu, c'est quoi ou qui qui allume l'espèce de tincelle, le style d'ambition puis d'entrepreneuriat. La quantité de valeur que t'as créée pour désemployer des clients, toi-même, ta famille, tes papas à ce temps-là. de jumeaux shout out aux jumeaux pis ils vont pouvoir ça à 18 ans bon alright hum man c'est hot là que le journey que ça l'a enclenché cette chose là fait que je trouve ça c'est comme ça pis c'est pour ça que je suis content que tu le comptes mais là pour répondre précisément à la question ouais fait que là tu lis ça tu payes je sais plus combien d'argent pour genre catcher sa formation consommer sa formation qu'est-ce que tu startes genre ça ouais
Philippe Genois: La première chose, c'était que mon mindset fallait qu'il se refasse au complet. Parce que pour moi, je ne connaissais rien de l'entrepreneuriat, de la création de valeur, de l'argent. Je ne connaissais rien. J'étais ultra pauvre, j'habitais en appart. Bref, la première chose que j'ai essayé de faire, je pense que c'était comme... Je me suis incorporé à une business de création de site web WordPress.
François Lanthier Nadeau: Oui, qui est un classique souvent. Step business.
Philippe Genois: Avant ça, avant que je rencontre Tai Lopez virtuellement, je faisais des jeux sur le App Score. Moi, j'ai appris à coder le Swift quand c'est sorti, je pense en 2014. Puis, j'étais un autodidacte. Je checkais sur YouTube comment faire. Au début, je faisais des sites web courants, custom, HTML, CSS, JavaScript. À un moment donné, je checkais ça, les applications mobiles. Je voulais faire des jeux. Fait que j'ai fait une couple de jeux qui ont quand même pogné sur l'App Score. Oh oui, nice ! C'était genre une boule qui tombe du ciel, puis t'avais... Est-ce que c'est des pics qui tombent du ciel ? Puis t'avais une petite boule qui roule, puis avec tes pouces à gauche, tu t'en vas à gauche, à droite, tu t'en vas à droite. Il fallait que tu esquives les pics, puis il y avait des powers des fois qui tombaient du ciel. Puis quand t'es pogné, mettons, les pics ralentissaient, ou ta boule rapetissait.
François Lanthier Nadeau: Voilà.
Philippe Genois: OK, en tout cas, c'était quand même cool.
François Lanthier Nadeau: Mais le chemin de je gamais, je trippais tellement sur le gaming que j'ai appris à coder et ensuite j'ai créé des produits c'est un chemin qui est souvent là, mettons, chez les founders.
Philippe Genois: C'est la zone de confort, d'être devant leur vie.
François Lanthier Nadeau: Ça prend via ça aussi pour les kebs. C'est une source populaire d'entrepreneuriat.
Philippe Genois: Oui,
François Lanthier Nadeau: je le rappelle.
Philippe Genois: Tous les pandeux techniques, je suppose, qui ont gagné un peu dans leur jeunesse. Pas tous, mais il y en a une grosse partie. En tout cas, bref, pour revenir à ta question, je finissais mon bac et je faisais un stage. Je l'ai fait chez Desjardins pour X raison. Ma mère, elle a travaillé chez Desjardins toute sa vie. J'avais une plug facile pour rentrer. Après deux ou trois jours, je savais que je ne voulais jamais faire ça de ma crise de vie. C'était de l'estime de mon gars. J'ai été traumatisé par cette expérience-là. J'arrivais dans un Scrum session, puis on faisait un Feedback session après le Scrum. Ça, je trouvais ça vraiment nice. Mettons, tu as-tu des idées de Feedback, puis tu écrivais une petite post-it, tu mettais au tableau, puis Scrum Matt allait prendre toutes les petites post-it, il lisait l'idée, puis c'est qui qui l'a donnée. La personne se levait, puis elle expliquait son idée. Moi, je trippais. J'ai mis 14 post-it à la première rencontre. Tout le monde m'a regardé. C'est qui le stagiaire fuck-all, le sti qui pense qu'il connaît tout ici ? Fait que mes idées, ils les flushaient toutes une par une. Puis quand je suis parti, genre 8 mois après mon stage, genre mon chum travaillait encore là puis ils les ont toutes fucking implémentées. Fait que tu sais, l'espèce de vie politique de comme le rank puis comme lui, ça fait longtemps qu'il est là puis lui, il est nouveau.
François Lanthier Nadeau: Fait que ça,
Philippe Genois: ça m'a tué. Moi, je suis un gars que j'ai des idées, j'ai pas peur là-dessus de les dire. Puis si tu me fais sentir comme si je devrais pas le dire parce que je suis nouveau, fuck off.
François Lanthier Nadeau: Fuck off.
Philippe Genois: Fait que bref, j'ai eu vraiment du fun chez Desjardins. J'ai appris surtout que je ne voulais jamais être employé et avoir une job. Mais j'ai rencontré Jean-Philippe, qui est mon co-founder d'Input Kit aujourd'hui. Dans le temps, il travaillait sur un projet vraiment cool qui s'appelait Doctor. Il roule encore aujourd'hui, mais c'est une application mobile. Par exemple, tu vas aller à l'urgence, pour Y raison. Au lieu d'aller à la plus proche et d'attendre peut-être 13-14 heures, tu allais là-dessus et on rankait les taux d'occupation des urgences dans ton coin. Tu fais peut-être deux heures de route, mais tu attends... trois fois moins de...
François Lanthier Nadeau: C'est comme un arbitrage temporel quasiment.
Philippe Genois: Oui. Ça l'aidait, un, à te faire sauver du temps et deux, à répartir un peu la population québécoise dans les urgences. Il travaillait là-dessus, donc j'étais comme doux. Je peux-tu juste rejoindre comme stagiaire ? Ne payez-moi même pas. Je ne veux rien. Je veux juste avoir du fun et vous aider. J'étais comme le petit développeur stagiaire. Mais eux, quand j'avais mes idées, ils écoutaient et ils trouvaient ça nice. J'ai été vraiment hook avec le principe d'entrepreneuriat et de bâtir de quoi. Après six mois, ils ont juste l'idée de... Non seulement tu travailles plus que nous, mais tes idées sont incroyables, donc on ne peut plus vraiment se passer de toi. Tu veux-tu un board comme co-founder ? J'étais comme, let's go, ils m'ont donné un certain pourcentage d'action. J'ai chipé un peu d'argent. Tout l'argent que j'avais fait chez Desjardins, je l'ai crissé là-dedans. J'ai réalisé ce travail-là peut-être pendant deux ans, puis j'ai vraiment trippé, j'ai eu vraiment du fun. On a passé, quand je dis on, c'est plus les founders, genre Stéphane puis Quentin. dans tous les médias du Québec. Salut, bonjour, tout le monde. À un moment donné, on avait des specs de 30 000 downloads en un matin. C'était insane.
François Lanthier Nadeau: On avait, je pense,
Philippe Genois: 300 000-400 000 utilisateurs sur l'app au Québec. On n'est pas beaucoup. 300 000 utilisateurs au Québec, c'est quand même beaucoup relativement à la grosseur de la province.
François Lanthier Nadeau: C'était pas cette partie-là.
Philippe Genois: Oui. J'ai eu vraiment du fun. J'ai appris beaucoup d'affaires dans cette expérience-là. Mais tu sais, j'étais plus le stagiaire développeur. À un moment donné, mon côté plus entrepreneur, j'aimais ça m'exprimer et tout. À un moment donné, J'avais goût de plus, mais non seulement ça, mais c'est qu'on ne faisait pas une crise de scènes. Réellement, c'était cool comme projet, mais maintenant, on a raise du cash parce qu'on n'avait plus de cash que nous, on avait injecté. On a levé, je pense, 100 000, puis on a tout floué en six mois parce qu'on se payait.
François Lanthier Nadeau: Auprès de ?
Philippe Genois: Ce n'était pas une institution, c'était un gars qui avait du cash, puis il trouvait ça cool. Je vais mettre 100 000 dans vous, puis après un certain temps, il ne restait plus une scène. Il a fallu qu'on prenne une décision. Qu'est-ce qu'on fait avec ça ? Trois d'entre nous, moi, Jean-Philippe et Stéphane Boyer, qui est rendu le maire de Laval aujourd'hui, on a exit. On n'a jamais revu cet argent-là, by the way. Mais on a exit sur papier. Les deux autres gars sont encore là aujourd'hui. Ils rennent encore l'app. Si tu vas à l'urgence, tu écris DOCTR, Doctor. Ça marche super bien. Ça a été comme un vrai expérience.
François Lanthier Nadeau: C'est un vrai échec, celui-là. Non,
Philippe Genois: je reviens sur ce que j'ai dit. C'est pas tant un échec. Ça, c'était vraiment nice. Puis j'ai appris beaucoup. OK, point.
François Lanthier Nadeau: Mais il y a eu...
François Lanthier Nadeau: Mais il y a eu...
Philippe Genois: Mais j'aurais aimé ça faire du cash.
François Lanthier Nadeau: Je comprends. All right. Fait que là, il y a eu Doctor. Il y a eu le stage chez Desjardins. Il y a eu Doctor. Qu'est-ce qu'il y a eu d'autre ? Qu'est-ce qui nous amène à une petite quête, là ?
Philippe Genois: Parle-moi des autres. Ouais. Quand j'ai Exit Doctor... Toi, quand tu dis Exit, c'est pas... J'ai pas fait une crise de scène. Le cash que j'avais investi, je l'ai jamais revu. J'étais ultra pauvre et j'étais encore très pauvre après.
François Lanthier Nadeau: Ok. I get it.
Philippe Genois: Après ça... J'ai tout de suite parti à un autre projet, puis je vais t'expliquer un peu la genèse de ce projet-là. Ça s'appelait MEPLEX. C'était une plateforme pour aider les investisseurs immobiliers à trouver des immeubles à revenus plus facilement.
François Lanthier Nadeau: Comme le Holy Grail de...
Philippe Genois: Parce que moi, j'avais deux chums, mes deux chums Mike, qui sont pas mal mes plus proches chums entrepreneurs aujourd'hui. Ils commençaient à faire des fling-flang immobiliers. Ils allaient aux conférences immobilières de Jacques Lépine. Ils ont réussi à acheter une couple de triplex sans mise de fond. Là, j'étais comme moi, je suis pauvre un peu comme eux. Si ils sont capables, sûrement je serais capable aussi. Fait que là, je commence à checker si c'est immobilier pour trouver des obènes. Puis là, je suis comme, sinon, c'est pas efficace comme façon de chercher. T'es genre, c'est de centrer sur IMAX, du proprio. Il y a rien qui se parle là-dedans. Puis moi, je veux faire des recherches sur deux affaires. Un rayon de distance. Tu peux même pas faire ça. Faut que t'aies une estie de nom de ville. Genre, je connais pas les esties de villes, ça arrive-tu ? Fais-moi juste un rayon de 50 km, puis dis-moi ce qu'il y a là-dedans. Mais je pouvais pas faire ça. Ça, ça m'a fait chier. Je voulais filtrer aussi par un indicateur de revenu. Tu sais, tous les indicateurs qui disent un peu la profitabilité de l'immeuble. Ça peut te donner aussi des idées d'opportunités peut-être d'amélioration. J'étais comme, je peux-tu filtrer les 7500 immeubles par ça ? Non, tu ne pouvais pas. Moi, je ne savais pas dans le temps qu'il y avait des outils pour les courtiers et tout, puis que c'était un peu comme une mafia, cette affaire-là. Mais dans le temps, j'étais comme, fuck off, man. Je vais faire un web scrapper. Je vais scrapper tous ces sites-là. Puis je vais rassembler ça sur une plateforme qui est justement user-friendly. Puis je vais tracker aussi. En même temps, on est... Les courtiers, des fois, ils font ça. L'immeuble, elle ne se vend pas. Ils l'enlèvent du marché et ils la remettent avec un prix plus bas en disant Nouvelle immeuble Ce n'est pas une nouvelle immeuble. Ça fait fucking deux ans que c'est le marché. Moi, je le track ça. Je gardais l'MLS et l'adresse. S'il revenait, je disais que ce n'est pas une nouvelle immeuble. C'est juste un nouveau prix. Peut-être que le vendeur est motivé en crise. Tu comprends ? Je faisais plein d'affaires. Je montrais des comparables aussi dans l'industrie. Il y avait un free trial de 14 jours. Après ça, il fallait que tu paies 25$ par mois. Tu avais accès à tout ça.
François Lanthier Nadeau: Tu avais dev tout ça toi-même ?
Philippe Genois: Dans le temps, j'étais avec mon co-founder Marc, mais Marc faisait plus le volet... Lui, ce n'est pas un développeur, donc il faisait tout le reste. Il a renié pas mal les Google Ads. Dans le temps, c'était AdWords Express. Il a appris ça et ça marchait super bien. Chaque jour, on avait peut-être 5 à 10 free trials, puis une conversion ou deux après 14 jours. Je me souviens, j'avais 22 ans, puis après peut-être 3-4 mois de dev... Genre, ça roulait. Je me levais le matin. Moi, mon rêve depuis que je suis tout petit, c'est comme faire de l'argent quand je dors. Le premier matin que je me suis levé, je check sur Store. On a une nouvelle carte de crédit et un paiement de 25$ plus taxe. J'étais comme Wow, on a réussi Puis, la manette était dans le char, je me suis dit On allait je ne sais pas où On était comme Man, on a une crise de belle, un beau SaaS entre les mains. On va aller dans les événements immobiliers, on va acheter un kiosque et on va se faire connaître. Là, on a fait ça, il est 7. C'est ça que je fais de ma vie. Ça regroupe l'immobilier que j'aime et ça regroupe le software que j'aime. Puis après, je pense, 10 mois de l'incorporation, je m'en vais dîner avec un de mes chums, Julien, que son frère, c'est genre le président de Mettons Québec, puis qu'il connaît fucking bien le domaine immobilier. Je pense que c'est un courtier aussi, je sais pas trop. Puis là, il me raconte un peu, genre, cette mafia-là. Puis moi, je connaissais rien de ça. Moi, je suis fucking naïf, je me lance là-dedans. Puis avant de web scrapper, je suis allé voir une avocate. Je suis comme, c'est écrit sur le site que j'ai pas l'air de prendre le data. Je peux-tu le faire pareil ? Elle me dit, ben, c'est du data public, fait que t'es good. Moi, j'ai pris ça pour du cash. Je vais investir une année de ma crise de vie là-dedans sans faire d'autres vérifications parce que je suis un peu le même. Puis là, je m'en vais d'une avec Julien et il me dit juste qu'il y a deux startups qui ont fait ça l'année passée. Ce modèle-là, genre de Meplex, d'aller scraper. Puis, ils se sont fait mettre en demeure par Centre pour des gros montants. Genre, il faut que tu mettes dans ton application. Tu n'as pas le droit. C'est notre donnée à nous. Là, j'étais comme, fuck. ok tu prends quoi comme décision tu retournes-tu voir des avocats comment ça écoute j'avais pas plus j'étais encore ultra pauvre dans ce temps-là pis moi quand je me suis fait dire ça ça m'a pris une journée de comme ah fuck off tu me diras pas quoi faire pis le lendemain je suis allé lire les mises en demeure publiques pis toutes ces affaires-là pis j'étais comme ouf je suis dans la merde même si je réussis à fêter avec un avocat j'ai pas d'argent pour les payer c'est entré s'il y en a on esti de l'argent pour me fêter fait j'ai Ça a été pas mal le moment le plus tough de mon parcours. Parce que, tu sais, au début, mes expériences, je faisais des jeux, je faisais des sites web. Tu sais, je suis encore tout naïf de motiver et tout, mais Plex, ça a quand même été tough parce que j'avais eu le feeling de comme, j'ai enfin trouvé ce que j'allais faire. Fait qu'après, quand j'ai shot, finalement, on est prêt à des sessions de shutdown.
François Lanthier Nadeau: Sans avoir tombé nécessairement sur le radar des plus gros joueurs. Vous avez évité.
Philippe Genois: J'aurais peut-être dû pousser plus et aller voir des courtiers. On peut-tu avoir ton data d'une autre façon ? Dans le temps, je ne sais pas. J'étais juste démotivé. Je voyais les mises en oeuvre. J'étais comme, si ça arrive, je fais quoi ? J'ai mieux arrêté tout de suite que dans trois ou quatre mois encore. Ah,
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Genois: Ça a vraiment été tough. J'étais revenu chez mes parents dans ce temps-là parce que je n'étais plus que mon ex et je n'avais plus une scène aussi. Fallait que je vive quelque part.
François Lanthier Nadeau: Tu as 24, 25 ?
Philippe Genois: J'avais encore 22, 23. Je suis revenu chez mes parents. Juste ça, je trouvais ça vraiment tough parce que je déteste dépendre sur n'importe qui. Je me souviens de deux ou trois jours où j'étais dans mon lit et je ne parlais à personne. J'étais juste en dépression. J'étais comme, man, qu'est-ce que je fais avec ma vie ? Je fais dessus ce que mes parents veulent que je fasse, genre aller à l'école, finir mon bac, pas y avoir de job comme ma soeur. La stabilité, genre. J'ai juste à y penser dans le temps, j'avais le goût de vomir, mais je suis comme, à un moment donné, il faut que je paye mes assises d'affaires, je vais pas rester chez mes parents toute ma vie. Fait que ça a vraiment été tough, man. Je me souviens être dans mon lit, puis comme me dire, qu'est-ce que je fais avec ça ? Puis j'ai sûrement versé une coupe de larmes, puis je me remettais en question complètement. Puis après deux, trois jours, je suis comme passé en mode comme... d'aller vers le chemin d'employé, ce n'est pas une option pour moi. Je suis prêt à tout sauf ça. Qu'est-ce que je fais ? Je m'étais souvenu d'une publicité YouTube, encore YouTube, je sais, mais c'était une publicité YouTube de deux gars, Max et Dane Maxwell, quelque chose de même, qui vendaient un programme qui s'appelait The Foundation aux US. C'était comme How to start your software company with no money and no idea J'étais comme Ah ! Je vais mettre ça dans mon backlog mental. Si un jour, je suis dans la marde, je vais aller checker ça plus en détail. Je suis pas mal rendu à ce point-là que j'étais dans la marde et que je n'avais rien d'autre. Je m'en vais là-dessus. C'était quand même legit. C'était une série de formations qui allaient vraiment t'apprendre exactement comment eux ont bâti plusieurs SaaSes plusieurs fois dans leur vie. J'étais comme, OK, combien ça coûte ? C'était genre 3500 US. Je devais avoir comme 15$ à mon compte. J'en ai parlé un peu à ma mère et à mon père. Mon père était comme, c'est même trop cher. Ma mère était comme, ah... Ok, je peux te le passer, si tu veux. J'ai pris son argent. On s'entend que rendu là, j'étais dos au mur. J'ai plus une scène. Ça fait 4-5 ans que je fais des essais-erreurs et ça ne marche pas vraiment. Il faut que je convainque les gens autour de moi que je sais ce que je fais.
François Lanthier Nadeau: Tu dois 3-4 à moi.
Philippe Genois: Ça aussi. J'avais le sentiment que je devais me prouver. Tout le monde dans mon entourage, je ne suis pas des entrepreneurs. Tu leur dis, je suis des formations, je lis des livres. Que tu n'as pas, ça va marcher. Il faut juste que je persévère. Ils sont comme, tu es tennis, tu te calmes. C'est quand tu arrêtes de faire ça. C'est quand tu ouvres tes yeux, tu vas à l'école et tu arrêtes de niaiser. C'était quand même tough, mais en même temps, ça me motivait. J'avais tout à prouver. J'avais le dos au mur, autrement dit. En tout cas, j'achète cette formation-là, je la suis. Le contenu, c'était incroyable, honnêtement. Aujourd'hui, je suis rendu coach au Foundation Programme au Centre d'innovation de Concordia. C'est un peu ça qui enseigne. Mais moi, dans ce temps-là, je ne connaissais rien de ça. Mais l'idée, c'était que tu commences par... Eux, ils appelaient ça idea extraction Tu te concentres sur une niche. Moi, j'avais pris les comptables parce que j'aime les chiffres en général. Puis, tu contactes des propriétaires d'entreprise. Tu leur demandes de faire une entrevue téléphonique de 15-20 minutes. Puis, tu poses des questions sur leur quotidien. C'est quoi leur pain point ? C'est quoi leurs irritants ? Puis... Tu trouves des problèmes qu'ils veulent régler et qu'ils sont prêts à payer pour. C'est ça que j'ai fait. La recherche client. Ça allait marcher. Dans le sens que j'ai trouvé plein de problèmes, plein de peines. J'avais aucun contact aussi. Moi, c'était tough pour moi de reach out sur LinkedIn, faire du cold call, mais comme je n'avais pas le choix, il fallait que je le fasse. On était une cohorte de 100 ou 200 personnes qui avaient acheté le programme.
François Lanthier Nadeau: The foundation.
Philippe Genois: Tu peux encore checker sur Google, ça existe encore. Je ne pense pas qu'ils le vendent encore, mais en tout cas. Le contenu était incroyable, vraiment. L'étape 1, c'était ID extraction. Deuxième, c'était validation. Dans le fond, il fallait demander un dépôt monétaire pour valider que les gens allaient payer une fois qu'on bâtit le SaaS. Après ça, avec cet argent-là, tu engageais un développeur sur genre Fiverr, ça fait la même. Puis après ça, tu scales. Tu as un MVP, un Minimum Viable Product, tu avais un SaaS. Moi, c'est de même que j'ai parti Input Kit.
François Lanthier Nadeau: OK. Fait que là... Dans tous ces appels-là que tu as faits à des cabinets comptables ou autres PME, à un moment donné, il y a quelqu'un qui a dit, je ne sais jamais si mes clients sont contents. Comment SaasPasse ?
Philippe Genois: J'ai découvert plein de problèmes reliés. Mettons, ça me prend du temps de répondre à mes courriels. J'ai découvert plein de problèmes, mais un de ceux qui revenait le plus souvent, c'était comme... Ils ne l'ont pas nécessairement verbalisé comme ça, mais c'est moi qui, en lisant entre les lignes, je l'ai vu. C'est comme, on met tout notre focus sur l'acquisition de nouveaux clients. Mais nos clients qui valent chèrement pour un cabinet comptable, on ne fait rien pour les chouchouter et s'assurer de leur satisfaction. J'étais comme, pourquoi ? Pourquoi tu ne fais pas de sondage ? Pourquoi tu ne fais pas de suivi de satisfaction ? Ça fait un couple de mois qu'on y pense à le faire, une couple d'années, mais on n'a pas le temps. C'est ça notre to-do list, mais en numéro 20, 30. À chaque jour, ils ont des feux à éteindre. Prêt d'impôt, ils n'ont pas le temps de penser à ça. L'idée initiale, c'était comme, mais... Si je l'automatise pour toi, serais-tu prêt à payer pour ça ? Puis la réponse était oui.
François Lanthier Nadeau: All right, folks. Petit shout-out à Baseline, partenaire certifié SaasPasse. C'est mes geeks puis doctorants en intelligence artificielle préférés. Ils ont accompagné un paquet de SaaS en AI pour collecter puis valoriser de la donnée, mais aussi pour développer des fonctionnalités puis des automations critiques. Check them out sur SaasPasse.com slash partenaire avec un S. Puis l'épisode 41 avec David Beauchemin vaut vraiment la peine. OK ? De retour au pod. Parce que c'est pas un pour un. C'est-à-dire que... Quand justement, là, t'as parlé un peu d'une hiérarchie de douleur, ou est-ce que ce problème-là, pour eux, était pas assez douloureux nécessairement pour construire un système ou quoi que ce soit, désigne personne à ça. Mais ça veut pas non plus dire qu'ils vont être prêts à payer pour le logiciel qui va le automatiser. Fait que toi, t'as fait, pour valider qu'ils étaient prêts, t'as fait de la pré-vente, comme ça parlait un peu dans ton programme.
Philippe Genois: C'est 100% grâce au programme, parce que sinon, mon réflexe un peu naïf que tout le monde fait, c'est... Il me dit que oui, il va payer quand ça va être développé. Je vais le faire et je vais revenir le voir quand ça va être fait. Mais ça, c'est la pire erreur. Ce que le programme disait, c'est qu'il fallait que je demande un chèque. Dans le temps, c'était 300 Je pense que j'en ai eu 15. On appelait ça des founding members. C'était des membres fondateurs qui allaient avoir un rabais à la vie de 15 sur ton SaaS. En retour, un, c'est cool d'être un founding member de quelque chose. Deux, c'était aussi pendant que je développe, tu vas me donner ton feedback. Le résultat va être... Genre, ça va vraiment fité pour ta business. Ça va quasiment être du custom dev à 300$.
François Lanthier Nadeau: C'est de la musique dans mes oreilles, Sophie. Honnêtement, genre, la pré-vente, c'est comme un outil tellement sous-utilisé par plusieurs personnes qui bootstrap ou qui veulent se lancer en SaaS. Mais j'ai le goût de faire le mini-déto par pourquoi t'as décidé de bootstraper ? T'avais-tu juste... C'était-tu un cas de... J'aime pas ça me faire dire quoi faire. J'ai envie que ça soit...
Philippe Genois: J'avais plein d'affaires, mais je me souviens, un de mes premiers founding members, Louis, Il m'invite à dîner un moment donné dans un fucking resto cher à Saint-Julie. Puis il me dit un moment donné, Hey, j'aime vraiment, t'es vraiment cher, puis c'est sûr que tu vas avoir du succès. Écoute, moi, j'aimerais ça investir 50 000 dans ta business. Puis je faisais peut-être 500 piastres par mois, 1000 piastres par mois. Je commençais à vendre un peu un package mensuel. Puis moi, mon réflexe dans ma tête, j'étais comme, Je sais même pas ce que je ferais avec ton 50 000. Fait que moi, on dirait que je suis peut-être trop honnête, mais si je sais pas quoi faire avec ton argent, ou genre, si je... Je ne suis pas passé par là déjà dans le passé pour avoir la conviction que je vais mettre le 50 000 en marketing ou en vente. On dirait que je n'ai pas le goût de le faire. Moi, dans le temps, ce n'était pas nécessairement que je ne voulais pas raise ou quoi que ce soit. C'était juste que je n'avais pas la conviction que je savais quoi faire avec pour le maximiser et augmenter ma croissance. Oui, et en même temps, je veux dire que tu avais été… En ligné, via le programme dont tu parlais,
François Lanthier Nadeau: dans un chemin de bootstrapping qui ne nécessite pas nécessairement une chie de capital pour réussir à croître. C'est très itératif, puis ça semblait marcher, même si c'est lent au début, c'est normal.
Philippe Genois: Puis, je guess que je n'avais pas entièrement la confiance en moi-même, donc je ne voulais pas perdre 50 000. Je n'ai pas envie de se craver ma réputation aussi.
François Lanthier Nadeau: Il t'avait-il juste dit, je suis prêt à mettre 50K, ou il t'avait dit, je suis prêt à mettre 50K si tu me donnes tant de pourcents de ta business ?
Philippe Genois: On n'a pas parlé de pourcent, mais c'est sûr qu'il voulait quelque chose en retour.
François Lanthier Nadeau: Oui, mais je voulais juste savoir à quel point il voulait quelque chose. All right, man. Le bootstrapping, dans le fond, c'est plus pas accidentel. Oui, accidentel.
Philippe Genois: Au début, c'était accidentel, mais à un moment donné, je me suis rendu à un point que je connaissais mes métriques et j'avais une décision à prendre.
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Genois: Avec mon co-founder Jean-Philippe, à chaque Noël, on se faisait un petit meeting recap de l'année et on était comme... Là, Chris, la croissance est lente. On veut-tu accélérer ça et aller chercher... Dans le temps avant la COVID, le capital était ultra accessible. J'étais comme, on veut-tu le faire, on veut-tu pas le faire ? Je me souviens, on faisait tout le temps le même exercice. On avait un whiteboard. Les pots et les comptes de bootstrap, les pots et les comptes de raise. À chaque fois, je pense que c'est dans nos valeurs personnelles, mais on aimait mieux faire ça lent, mais bien. que j'ai précipité d'apprendre sur le tas. Surtout dans une première expérience SaaS, que je ne sais pas exactement à qu'est-ce que ça en vient et comment gérer tous les défis qui sont devant moi. Si, par exemple, dans 5 ans, je repars dans un SaaS, c'est sûr que je vais recevoir un raise pour aller plus vite parce que je sais exactement quoi faire. Mais quand c'est la première fois, on dirait que j'étais moins à l'aise. À chaque fois qu'on faisait l'exercice sur le whiteboard, c'était tout le temps la même conclusion. Avec nos personnalités et ce qu'on veut dans la vie personnellement, on ferait mieux de bootstrap.
François Lanthier Nadeau: Mais pourquoi, si tu en refaisais un, tu le raiserais ?
Philippe Genois: Parce que... Parce que Bootstrap, en ce moment, c'est un peu comme ma sécurité financeur à moi, c'est ma business. Je veux qu'elle soit rentable, je veux pas prendre trop de risques, mais si je refais de quoi, ça serait plus pour avoir un impact social et d'avoir un big shot. Je repartirais pas un SaaS juste pour Bootstrap de quoi quand j'ai déjà une vache à l'aile qui me fait vivre amplement.
François Lanthier Nadeau: Je comprends.
Philippe Genois: Mais je suis en retard aussi à Matt d'Agendrix parce qu'il m'a coaché pendant... Il a été mon mentor pendant plusieurs années dans ces réflexions-là. Il m'a toujours dit, Manfield, apprécie ce que tu as d'être bootstrap, de ne pas devoir rien à personne. Lui, son histoire, il avait tout le temps un investisseur majoritaire dans la business. Il m'a fait réaliser à quel point, first, il fallait que je l'apprécie. Deuxièmement, si je raise du cash, ça va gruger beaucoup de temps à faire des choses que je n'aime pas.
François Lanthier Nadeau: Absolument. Tu n'es pas très tolérant envers les choses que tu n'aimes pas.
Philippe Genois: Non. Matt m'a vraiment influencé dans cette direction-là. Un gros merci à lui pour ça. Ton co-founder,
François Lanthier Nadeau: c'était le même qui était impliqué dans le SaaS d'immobilier ?
Philippe Genois: Non.
François Lanthier Nadeau: Dans le premier SaaS, c'était pas un SaaS,
Philippe Genois: mais un doctorant.
François Lanthier Nadeau: Dans l'app, ok. Super. Puis là, ton industrie, on peut la caractériser un peu d'expérience client. Ma question que j'aime poser à tout le monde, c'est comment est-ce que les PME, qui sont tes clients aujourd'hui,
Philippe Genois: réglaient le problème avant qu'InputKit arrive ? Ils le réglaient pas ? C'est la même façon aujourd'hui, c'est notre plus gros compétiteur, c'est StatuCoup. C'est l'entrepreneur qui est comme, moi, mes clients, quand ils ne sont pas contents, ils me le disent en esti, tu peux être sûr. C'est l'affaire qu'on se fait dire le plus. C'est encore ça, c'est souvent ceux qui faisaient avant, ils ne faisaient rien et ils trouvaient que c'était correct. Mais la réalité, il y a des stats qui le prouvent, mais 95 des clients qui ne sont pas contents après une expérience ne vont pas le dire au propriétaire ou à la gestionnaire. Ils vont juste se défouler sur Google. Ou ne pas se défouler, mais le dire à ses chums au party Noël ou quand ils prennent une bière. Hey man, je suis allé à cette clinique-là, c'était de la sti de marde, je suis allé à tel resto, c'était dégueulasse. La réalité, c'est qu'on... C'est ça le problème, c'est qu'on ne le sait pas quand ça arrive. On ne le sait pas. Des fois, ça arrive, on se fait appeler, puis on se le fait dire par un client mécontent. Dans notre tête, on est comme c'est arrivé, sûrement que tout le monde fait ça. Quand ils ne sont pas contents, ils m'appellent. Mais la réalité, c'est que ce n'est pas vrai. Le nombre de fois même que j'ai convaincu quelqu'un, j'ai fait l'éducation un peu, on a setupé une pute kit, puis après deux, trois mois, il est genre, oh shit, je pensais pas que j'avais autant de clients mécontents. Mais c'est pas que sa business est pas bonne, c'est que toute business a des clients mécontents, ça fait partie de la game, mais c'est qu'un, il faut que t'aies l'humilité de te dire, je peux peut-être, je suis pas parfait, je peux m'améliorer, puis des fois j'en échappe, puis quand je l'échappe, je veux-tu le savoir ou pas.
François Lanthier Nadeau: C'est d'avoir le mécanisme. qui, sans friction, ressurface ce feedback constructif. Oui. Nous,
Philippe Genois: notre stage, je pense, on détecte 5 à 10 fois plus de clients mécontents qu'avant. On ne va pas tous les détecter.
François Lanthier Nadeau: OK, oui.
Philippe Genois: Mais on en détecte 5 à 10 fois plus. Fait que ceux-là...
François Lanthier Nadeau: Ton échantillon est plus représentatif pour ce que tu as amélioré dans ta compagnie, mettons.
Philippe Genois: 100 OK. Oui.
François Lanthier Nadeau: Puis, status quo, comment tu... Parce que tous ces clients-là qui ne sont pas verboses, qui ne s'expriment pas sur leur frustration, C'est des choses que les entrepreneurs ou les décideurs en entreprise ne voient pas, ne sentent pas. Fait que c'est pas une douleur genre brûlante dans leur day-to-day.
Philippe Genois: C'est ça le problème.
François Lanthier Nadeau: Comment tu transformes ça ? Comment tu, tu sais, dans ton sales call ou dans ton meeting, comment tu te fais genre, non non, d'autre genre, sans la la douleur parce que, hé là, c'est juste que t'as 100 points. Ben,
Philippe Genois: il y a comme deux types de clients, pis avec le temps, tu sais, au début, j'étais vraiment dans l'éducation, je sortais des stats comme ça, mais je me rends compte qu'il y a juste deux types de clients. Il y a ceux qui partagent nos valeurs, pis il y a ceux qui les partagent pas. Il y a ceux qui sont crispes, puis quand un client est content, il est mieux de se mettre la tête dans le sable. Puis eux, on ne veut pas tant les aider, puis ils ne veulent pas tant qu'on soit là pour eux. Anyway, on a appris à mieux les identifier puis les laisser couler un peu dans leur monde de licornes puis d'autruches. Puis les autres, c'est juste que c'est dans leur valeur de bien faire. Ils veulent viser l'excellence, puis ils veulent s'assurer que leurs clients soient satisfaits. Fait qu'eux, quand tu leur parles dans ce langage-là, ils sont comme Fuck yes, man, je veux mesurer. C'est souvent des gens qui ont essayé des choses. Ils ont essayé, par exemple, de mettre en place des appels. Je te donne un exemple super concret. On avait un client, c'était un déménageur. À chaque fois qu'il avait fini une job, le propriétaire, il appelait le client le lendemain. Il était comme, là, je veux m'assurer que mon équipe a fait une bonne job. Ça, quand je rencontre un gars de même, je le sais que ça va être un bon client. Parce que c'est dans ses valeurs, ça est tié à cœur. Moi, je vais lui dire deux choses. Un, en ce moment, tu payes une personne de temps plein pour faire tes appels. Puis deux... Le feedback que tu vas chercher, il n'est pas tant réel parce que c'est un peu awkward au téléphone de te dire que tu n'es pas content. Tu me déranges quand je suis en train de souper. Puis les métriques, tu ne les compiles pas vraiment parce que c'est au téléphone. C'est verbal. Moi, ce que j'ai dit, c'est que un, tu vas chercher du meilleur feedback. Deux, tu vas sauver une personne quasiment à temps plein ou quelqu'un qui pourrait faire des tâches à valeur plus ajoutées. Puis trois, on va aller chercher les avis Google à chaque fois que ton client te lance des fleurs.
François Lanthier Nadeau: OK. Ce qui est un autre pont vers le produit. Mais... Faisons du pouce là-dessus, genre Google Maps, Reviews, ou je ne sais pas, Yelp.
Philippe Genois: Êtes-vous intégré ou avez-vous un pont avec différentes plateformes plus publiques de reviews en ligne ? Oui. On collecte des reviews sur toutes les plateformes que tu peux imaginer, genre même Captera, comme nous, pour ça, on l'utilise évidemment une petite.
François Lanthier Nadeau: Oui.
Philippe Genois: On collecte gros des reviews sur Captera et ça fonctionne super bien. Mais l'intégration Two Ways, on la fait juste avec Google présentement. Fait qu'on collecte des reviews, mais on te les affiche aussi dans la plateforme InPocket, puis tu peux y répondre avec l'AI ou l'automatique quand tu as un énorme volume puis que tu n'as même pas le temps de checker ça. Notre plateforme répond pour toi via l'API de Google, ça le publie. Puis parce que c'est super important de répondre à tes avis, puis ça, le monde ne sont pas tant au courant. Mais il y a un article que Google a sorti qui prouve que ton SEO va être impacté positivement si tu réponds. Puis négativement, si tu réponds pas à tes avis. Mais comme juste le gros bon sens aussi, je check un resto, je check chez une aménagère échelue, puis je cherche un physio. Qu'est-ce que je fais ? Google Maps, physio échelue. Tu check une cote de genre 3.8, le premier view, c'est négatif, t'as même pas répondu, je suis comme red flag. Je suis pas chez vous. Tu vas me traiter comme un... C'est même pas important pour... T'as même pas pris la peine de répondre à ton client qui te dit qu'il était pas content. Chris, ça me donne pas le goût d'aller là. Nous, on t'aide à répondre à tes reviews. Mettons que tu as un bouton qui génère avec ChatGPT derrière, mais ça prend une seconde. Tu as un beau petit texte adapté à la situation. Ou tu peux le mettre sur l'autopilote. Tu te dis, à chaque fois que j'ai un avis 5 étoiles, 100 commentaires, flip aléatoirement parmi ces 5 modèles-là. Quand il y a un commentaire, prends ces 10 modèles-là aléatoires, t'en prends un. Parce qu'on a des clients comme Biron et tout qui ont genre 1000 reviews par jour. Là, on est-tu-tu à répondre à ça ? Fait qu'il y en a qui l'emmènent.
François Lanthier Nadeau: Mettons qu'on remonte plus tôt dans le produit ou dans une autre dimension de ton produit, vous mesurez différents types de scores et d'indicateurs de performance. Dans le peu de recherches que j'ai faites, c'était le Net Promoter Score, le CES ou quelque chose de même, puis un autre. Parle-moi d'indicateurs de performance en général.
Philippe Genois: Il y en a comme trois qui sont vraiment très utilisés par les entreprises à travers le monde. Le premier, c'est le plus facile, le niveau de satisfaction, le CESAT. Customer satisfaction score. Tu prends 100 clients, il y en a combien qui sont satisfaits ? Tu crées 100% en tâche. C'est assez simple. 90% de clients satisfaits, c'est assez facile.
François Lanthier Nadeau: C'est mesuré, c'est-tu binaire ? Oui, non ?
Philippe Genois: Généralement, c'est que nous, on a des filtres de satisfaction pour dire si tu réponds 3 sur 5, c'est correct. En bas de ça, tu es insatisfait. On crée la binarité basée sur plein de filtres compliqués. C'est binaire, c'est que tu es content ou pas. Après ça, tu as le Net Promoter Score qui est pas mal le plus répandu. À cette heure, c'est comme nous, on veut mesurer. Ils viennent nous voir en disant qu'on veut mesurer notre NPS. C'est rendu quelque chose de très important.
François Lanthier Nadeau: C'est vraiment bien déduqué par rapport à ça.
Philippe Genois: Oui. Ça, c'est le taux de recommandation en français. À quel point les gens sont prêts à te recommander. C'est prouvé que plus tu as un NPS élevé, plus tu as une croissance organique. Parce que les gens, ils aiment ça, ton service, puis ils vont te référer à leurs amis et à leur entourage. C'est quand même compliqué à mesurer. Dans le fond, tu poses une question qui est toujours la même. C'est quoi les chances que tu recommandes notre clinique dentaire à tes proches, si tu as l'occasion, par exemple. Puis tu réponds de 0 à 10. Fait que tes 0 à 6, c'est tes détracteurs. Évidemment, c'est des bonhommes pas contents. C'est des clients pas contents qu'il faut que tu gères. L'autre extrême, c'est les 9-10. C'est des promoteurs, genre les ambassadeurs. Ça, c'est eux qui vont vraiment être tes meilleurs vendeurs.
François Lanthier Nadeau: C'est juste ça qui fait monter ton score, right ? Dans l'ABS.
Philippe Genois: Oui, c'est exact. Puis les 7-8, c'est tes passifs. Fait que le score, il se mesure en prenant... Tu prends l'ensemble de tes clients, combien de pourcentages sont promoteurs, moins combien de pourcentages sont détracteurs. Ça donne un chiffre entre moins 100, parce que oui, ça existe des scores négatifs, j'en ai vu, de moins 100 à 100. Puis, la question que je me fais tout le temps demander, c'est quoi un bon NPS ? Ça dépend de ton industrie, parce qu'exemple, en retail, un NPS de genre 20, ça peut être correct, alors que, mettons, dans une business de service ou un SaaS, 20, c'est horrible. Pour répondre à la question, il faut que tu te benchmarkes avec ton industrie. Parce que sinon, tu ne pourras jamais être satisfait.
François Lanthier Nadeau: Et ça, comment... Mettons, moi, je suis client d'Input Kit. Comment je fais pour me benchmarker avec mon industrie ?
Philippe Genois: Nous, dans les industries, exemple qu'on a beaucoup de clients, comme les cliniques dentaires ou les cliniques de soins privés, on doit en avoir plusieurs centaines. On a créé nos propres moyennes à l'interne. C'est pour ton dashboard. On va dire, exemple, t'as 80, puis la moyenne, c'est 78. Good job, t'as 2 points en haut de la moyenne. Puis ça, ça vaut quelque chose de savoir ça. Oui,
François Lanthier Nadeau: c'est vrai.
Philippe Genois: Vraiment. Dans ton marché très précis des cliniques dentaires. C'est très précis.
François Lanthier Nadeau: Sinon, même en théorie, tu pourrais probablement faire un play pour aller agréger de la data ailleurs ou au public. Je ne sais même pas si...
Philippe Genois: On a fait beaucoup de recherches sur des moyennes, mais chaque étude se différencie. Puis quand tu creuses un peu, c'est que chaque étude a une échantillon de clients qui n'est pas très grosse.
François Lanthier Nadeau: Puis elle est scopée dans le temps.
Philippe Genois: Elle est scopée dans un secteur précis, dans un temps précis. On a essayé de le faire, mais ce n'était tellement pas reliable qu'on a juste fait, il faut prendre nos chiffres. C'est ça. Customer satisfaction score, NPS net promoter score, puis... Customer effort score, le CES.
François Lanthier Nadeau: C'est quoi ça ?
Philippe Genois: Ça, c'est quand même relativement nouveau, mais c'est le niveau d'effort pour ton client pour compléter la transaction, pour régler son problème.
François Lanthier Nadeau: OK, cool.
Philippe Genois: Fait que toi, t'as une maison, t'as une fenêtre qui coule, t'appelles le compagnie de portée-fenêtre, t'ouvres ce qu'on appelle un appel de service, ils appellent ça comme ça, fait qu'ils vont ouvrir ton dossier, ils vont venir voir le problème, ils vont le réparer, un technicien va venir réparer le problème, ils vont fermer ça, ils vont t'envoyer une facture. Fait que nous, ce qu'on fait, c'est que dès que l'appel de service est complété, dans le questionnaire, il va y avoir la question de CES qui va demander, Salut Frank, à quel point ça a été facile pour toi de résoudre ton problème avec portée-fenêtre, machin, truc ? Tu vas répondre. Il y a plusieurs échelles pour ça, mais souvent, c'est de 1 à 7 ou 0 à 7. C'est prouvé que plus c'est facile de résoudre ou d'arriver à tes fins, plus tu vas racheter ou réutiliser les services dans le futur. Moi, mettons que je suis la gestionnaire d'une PME qui utilise InputKit, je peux me log in, j'ai un dashboard, je vois mon benchmark, mes différents scores, je vois toutes les réponses de mes clients, des sondages qui sont travaillés automatiquement, je pense. Oui, tu as pas mal de remparts. Puis, tu sais, on... Au fil du temps, nous, on a vraiment écouté nos clients sur ce qu'ils veulent comme data. Mais quelque chose qui revenait souvent, c'était comme Je veux segmenter mon data par employé aussi. Parce qu'exemple, la compagnie de portée-fenêtre qui a genre 50 techniciens sur la route, c'est lesquels là-dedans qui sont vraiment bons et ceux qui ont besoin d'un peu de formation. Nous, quand on envoie le questionnaire, nous, on s'intègre avec beaucoup de logiciels. Portée-fenêtre, souvent, ça va être Programme Life Acumba ou QuickBooks. Dans le CHL, eux, ils savent quel technicien s'est déplacé et qui a fait la job. Nous, on ligne tout ça dans le sondage, sans que le client soit au courant qu'on ait le nom du technicien. Quand on va chercher le data, on a une question aussi comme le professionnalisme ou la qualité du travail. Derrière, on compile un genre de rapport individuel par technicien ou par représentant ou par installateur ou par thérapeute. On leur donne une genre de liste. Ça, souvent, ils trippent bien raide avec ça. Une liste de tous leurs employés avec qui ont un impact positif sur l'expérience client et qui nous tirent vers le bas en termes de NPS et de niveau de satisfaction. Ils peuvent cliquer sur chaque employé et voir vraiment des commentaires concrets. Frank, il a tout sali notre plancher, ses bottes, il est parti de même, il ne l'a même pas nettoyé. Mais quand ça vient comme 80 du temps, tu es comme Chris, Frank, viens t'asseoir, on va te montrer comment... Enlève tes bottes. Essuie tes bottes, enlève tes bottes, fais quelque chose. C'est du feedback tellement concret qui t'aide. concrètement améliorer ton service. C'est des choses que tu n'aurais jamais su. Parce que le client, son plancher est sale. Il ne va pas t'appeler pour dire je t'en crie, c'est pas assez important pour lui pour t'appeler. Mais ça reste que ça lui laisse un goût à mer dans sa tête. C'est un peu ordinaire.
François Lanthier Nadeau: Si entre deux textos, entre deux notifications, il peut en deux temps, trois mouvements le dire.
Philippe Genois: C'est ça qu'on fait. C'est qu'on rend ça facile pour lui. On lui donne la voix du client. Quand l'appel est complété, il m'attend. Toi, t'es technicien, tu viens de partir, ça fait une heure, je reçois un petit texto ou un courriel qui dit Hey, comment ça s'est passé avec Frank ? On veut juste te poser 20 secondes, 2-3 questions. Fuck this guy. Fuck this guy.
François Lanthier Nadeau: Mais dude, c'est vraiment cool, man, pis ça me permet de mieux comprendre le produit. J'ai déjà été un utilisateur final du produit, by the way, parce que le chiffre utilise InputKit. C'est rien de marre. Non, non. Un de mes premiers clients.
Philippe Genois: J'ai call callé Thomas, Tom.
François Lanthier Nadeau: T'es sûr ?
Philippe Genois: Ouais, un de mes premiers clients. Puis, fucking nice, le gars, il a un boyé tout de suite.
François Lanthier Nadeau: T'es-tu rendu client de JPL aussi ?
Philippe Genois: Je l'ai été,
François Lanthier Nadeau: oui. OK, OK, OK. Cool, cool, cool, cool, cool. All right, folks. Petit shout-out aux chiffres partenaires certifiés SaasPasse. Une firme comptable tech-enabled qui organise vos finances. De la comptabilité cloud à la paie à la fiscalité, c'est le bras droit de l'entrepreneur tech. Ils ont aidé un paquet de SaaS bootstrap ou fundé. Check them out sur saspace.com slash partenaire avec un S. Puis manquez pas le show 74 avec Jean-Gab sur le pricing. OK ? De retour au pod. Man, j'ai le goût de parler de compétition un petit peu, mais je sais pas à quel point tu veux aller là, mais genre, on dirait que dans ma tête, tu m'as dit, OK, c'est le status quo souvent avec qui on compète, mais genre, moi j'ai les œillères de quand même gars de produit, puis gars de startup qui baignent dans les produits numériques plus. Puis dans ma tête, je suis comme, man, d'autres gens connaissent. peut-être 100, genre, compétiteurs. Il y en a quand même pas mal. Fait que ma question pour toi, c'est, est-ce que ça fait partie de ton play de dire, nous, on va aller dans des verticales qui ne sont pas nécessairement en mode, genre, de recherche de plein de tools comme ça, les convaincre d'établir une bonne relation, valeur qui match, puis on vend, ou, tu sais, ça t'arrive pas souvent de te faire dire, genre, pourquoi que j'utiliserais pas, je sais pas, le Surveymonkey ou une niaiserie.
Philippe Genois: Ouais. La plus grosse de notre clientèle, c'est plus des gens qui n'ont rien en place ou des affaires boboches comme, mettons, ils vont faire eux-mêmes des appels. Ils ont fait un petit système de sondage maison qui envoie à la main. Peut-être auprès des Surveymonkey Surveymonkey mais avec ce qu'ils pensaient qui était bon. C'est très rare qu'on va aller voir un gars qui a une solution, un client potentiel qui a une solution bien implantée et qu'on va le tasser. Juste parce qu'au Québec… qui est le marché qu'on target vraiment pour l'instant. Pas beaucoup de monde qui sont bien servis avec une solution, mais les compétiteurs, il y en a quand même pas mal, aux États-Unis surtout.
François Lanthier Nadeau: Que ?
Philippe Genois: Analytics Medallia, c'est genre les deux plus gros. C'est des grosses solutions de gestion d'expérience client, genre 300 ou 4000 employés, mettons. Analytics puis Medallia. Medallia est même à la bourse, c'est une méga grosse compagnie. Mais eux, ils target plus du enterprise. Fait que le monde du PME, il est pas bien desservi là-dedans. C'est un peu ça notre niche, nous. C'est de dire... On fait une solution qui est ultra facile, ultra user-friendly pour la PME. Puis, tu sais, j'ai dit PME, on se rend des fois à des compagnies comme de 2-3 000 employés, mais comme 20-30-40 000 employés, on n'est pas tant là-dedans. Puis, moi, perso, j'aime mieux voir l'impact dans une PME de 30-40 employés. Genre, le propriétaire va m'appeler pour me dire, Man, t'as pas idée comment tu m'as aidé. T'as pas idée comment qu'une petite, on s'en passerait plus. C'est ça que j'aime entendre plus que genre... Une grosse compagnie que ça roule à chaque six mois, puis ton interlocuteur, il n'est même plus là. Ça, c'est un petit peu moins au genre.
François Lanthier Nadeau: J'hésite à bouger sur le pricing puis le marketing tout de suite ou faire un détour par ta personne, toi comme founder. Je pense qu'on va parler du pricing puis du marketing tout de suite, puis on va finir plus avec le juteux. personnellement. Les gens trouvent ça. Comment t'as déterminé, parce qu'on l'a dit au début du pod, c'est genre un LTV de 16K puis un CAC de 1.3K genre roughly. Comment t'as déterminé ton pricing ? Et c'est rare...
Philippe Genois: Le pricing, ça a tellement... Même encore aujourd'hui, je pense pas qu'on le niaise encore, j'ai tellement trouvé ça frustrant le pricing, je pourrais en parler longtemps parce que... Moi, je me comparais à Matt d'Agendrix, qui est un fucking fille par employé par moi, puis ça fait tellement du sens. C'est relié à la valeur que tu amènes à ton client. Mais moi, dans mon domaine, je checkais des quad tricks, on a fait des submissions, puis c'est n'importe quoi. Tu dis tes besoins, puis ça va être 250 000. Ça sort d'où ton esti de chiffre ? C'est-tu basé sur les users ? Pendant longtemps, j'avais un pricing vraiment par location.
François Lanthier Nadeau: Genre,
Philippe Genois: une succursale, c'est genre 2000$, tu en as 10, c'est genre un petit peu moins que 2000 fois 10. Mais ça marchait quand même bien, mais le problème, c'est que des fois, c'est une grosse compagnie qui a une succursale puis qu'on y amène fucking beaucoup de valeur pour pas assez, tu sais. Fait que j'ai essayé plein d'affaires, genre par user, par volume de sondage, puis il y a rien qui marchait vraiment. Je trouvais que des fois, c'était trop cher ou des fois, on laissait beaucoup d'argent sur la table. Fait que j'ai fait plein d'itérations pendant plusieurs années.
François Lanthier Nadeau: T'avais pas peur de tirer le levier, là ? Du pricing.
Philippe Genois: Non, mais on le testait surtout sur nos nouveaux clients. On grandfatherait pas mal tout le monde. Puis je le testais sur des nouveaux. Mettons, je faisais une démo, puis là, j'étais comme, OK, je vais essayer ce pricing-là, voir comment ça peut fêter.
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Genois: Mais aujourd'hui, on a sorti un nouveau pricing qui fait quand même du sens à date. C'est une combinaison de trois variables, genre, combien de location, combien de user, puis combien de volume de sondage annuel à peu près.
François Lanthier Nadeau: Fait que tu capes par plan, par volume.
Philippe Genois: Oui. Tu as des features. Si, mettons, le premier plan, c'est le plan startup à 2000 tu n'as pas l'option bilingue. Il faut juste français, juste anglais. Tu as le droit juste à trois users. Si tu veux plus de users, il faut que tu ailles sur l'autre plan.
François Lanthier Nadeau: Donc, ton lowest plan est à 2000 ?
Philippe Genois: Oui, 2000. Puis nous, c'est juste par année. Tu payes pour l'année au complet. T'es sûr ? Oui.
François Lanthier Nadeau: Chris, ça le mérite d'être clair.
Philippe Genois: Oui. Il n'y a pas de négociation. C'est juste des cartes de crédit, sauf pour les gros clients. Mais si tu me gosses avec un virement bancaire à 2000 tu n'es pas le client pour moi.
François Lanthier Nadeau: Je comprends. Ça veut dire que, pas que tu t'alliennes, mais volontairement, les plus petits clients qui sont plus risk-averse ou qui voudraient payer 30$ par mois, tu les laisses aller et tu es correct avec ça. Oui,
Philippe Genois: je suis correct avec ça. Ça fait qu'on ne target plus nécessairement de la startup à un ou deux employés. Mais anyway, quand tu es un ou deux, tu es propriétaire et c'est toi qui es sur place à toute montée de tes clients, tu le sais quand ça ne va pas bien. Nous, la valeur, c'est quand tu grossis et que tu n'es plus nécessairement partout. C'est là que tu as une petite anxiété. C'est comme, ils font-ils la bonne job, mes employés ?
François Lanthier Nadeau: Quand il y a une distance qui se crée entre le terrain et la gestion. Mais Philippe ça me surprend quand même comme price point, on dirait. C'est probablement parce que je ne connais pas ça, mais ça vient-tu avec des account managers ? Ça vient-tu avec genre... Non, mais vous avez évidemment un acteur de customer success. Ils m'ont répondu d'ailleurs. Parce que j'ai écrit sur le site. Je me suis fait passer. Si vous écoutez ça, le support Inputkit Wally Zagreb, c'était moi. J'ai juste voulu savoir. Je suis venu de la recherche. Ah non, c'était genre, j'ai fait ça tard le soir, le lendemain matin, c'était dans mon inbox.
Philippe Genois: Est-ce qu'on essaie d'avoir un... Quand t'es client, du moins, t'as un petit chat intercom, puis d'habitude, on essaie de répondre en 30 secondes, maximum deux minutes.
François Lanthier Nadeau: Oui, mais moi, j'étais cold. Mais toi, t'étais pas client,
Philippe Genois: puis t'étais soir en plus.
François Lanthier Nadeau: Wasabimonster.com. C'est mon throw-away, un de mes throw-away emails. OK.
Philippe Genois: Puis à un moment donné, je suis passé peut-être de 50$ à comme Ok, on va facturer juste du annuel 1000$, 1200$, 1500$, puis à un moment donné, 1800$,
François Lanthier Nadeau: 2000$. Oui,
Philippe Genois: tu as testé la résistance. Notre client type, c'est genre 10, mettons 15 employés, 20 employés, 30 employés. Ça, c'est notre client qu'on vend le plus. Ça, c'est 3000$ par année. Ça commence à 3000$ parce qu'ils ont des besoins d'un certain nombre de users, puis de bilingues, puis d'avoir des études. Ok, 2000$,
François Lanthier Nadeau: ce n'est pas par mois d'autres.
Philippe Genois: Excusez, c'est par année.
François Lanthier Nadeau: D'autres, depuis tout à l'heure. Là, tu viens de le corriger, mais là, depuis tantôt, je suis là. Comment qu'il peut l'offre deux cas par mois, man ? Pour la start-up, le plan start-up. C'est bon. C'est bon. C'est toi qui l'avais dit par mois.
Philippe Genois: Ça se peut que je me sois trompé.
François Lanthier Nadeau: Rewind the tape. All right, dude. On arrête de buzzer là-dessus. Je comprends tout.
Philippe Genois: Je trouvais ça bizarre que tu trouves ça bizarre que ça se fait faire.
François Lanthier Nadeau: C'est pas beaucoup. C'est good. Tout s'explique. Comment tu vas aller chercher ces clients-là ? Tournons-nous vers l'acquisition. Si tu fais du marketing, de la vente, les deux, qu'est-ce que tu fais ?
Philippe Genois: Oui, principalement de la vente.
François Lanthier Nadeau: Que ?
Philippe Genois: J'ai essayé à ma née, j'ai engagé... J'avais engagé une fille qui a bâti une équipe marketing vraiment inbound, création de contenu pendant deux ans.
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Genois: Puis ça marchait, on avait un petit peu de lead. Mais je checkais, mettons, mon ROI, mon CAC, outbound, quand j'avais un vendeur qui le faisait versus le marketing. C'était genre trois fois plus cher inbound. marketing. Fait que j'étais comme moi, j'étais un gars bootstrap qui aime ça, pas perdre de l'argent. Fait que je vais juste focusser où est-ce que ça marche mieux. Fait que j'ai comme coupé cette équipe-là. On a fait un test qui a été quand même intéressant, mais au final, notre acquisition, c'est principalement des reps, des vendeurs qui font du cold call, du outreach, LinkedIn, tout ça. Puis 33%, c'est genre ça, les vendeurs. 33%, c'est environ du bouche à l'oreille. Oui. Ou des gens comme toi qui ont reçu un sondage d'Input Kit. et que tu es propriétaire d'un business, c'est quand même, j'aimerais avoir ça pour moi. Je vais appeler une pute-quitte. Puis l'autre 33 c'est les partenaires.
François Lanthier Nadeau: Partenaires, genre les intégrations que vous avez ou qu'est-ce que tu veux dire ?
Philippe Genois: Partenaires, on a deux types de partenaires, genre des agences comme Web qui ont des relations avec des clients puis comme ils ont un service d'SEO. Puis dans le SEO, une partie du SEO qui est importante, c'est les reviews Google, par exemple. Fait qu'on connaît une pute-quitte, ils peuvent vous aider à faire ça. Ils nous réfèrent, on donne une cote récurrente.
François Lanthier Nadeau: Tu as deux types de partenaires, c'est quoi l'autre ?
Philippe Genois: L'autre, c'est partenaire certifié. Puis ça, c'est super important pour nous. C'est des experts en expérience client que pour offrir leur service, ils ont besoin d'un... C'est comme tu bâtis une maison, tu as besoin d'un marteau, on est ton marteau. Dans le fond, eux, ils offrent un service vraiment d'expérience client. Fait qu'on va mapper ton parcours client, on va donner une voix à tes clients. Puis pour que je fasse mon service, j'ai besoin d'un outil d'écoute client. Puis ça, c'est Input Kit. Il y a d'autres options.
François Lanthier Nadeau: C'est des consultants, mettons.
Philippe Genois: C'est des consultants qui ont leur propre clientèle. Souvent, ça va être des plus gros clients. Eux, ils facturent leurs clients, ils font ce qu'ils veulent, mais nous, on facture le partenaire. C'est comme un revendeur.
François Lanthier Nadeau: Oui, c'est comme tes partners.
Philippe Genois: C'est ça. Mais ce n'est pas tout le monde qui peut être certifié. C'est des experts dans leur domaine. Souvent, c'est des experts d'expérience client.
François Lanthier Nadeau: Très, très cool. Mais je vais revenir sur un point parce que plus tôt, tu avais dit, pendant un bout, on avait fait une batch de contenu, puis je pense un peu optimisé pour le SEO, puis ça drive encore des leads de temps en temps. Toi, c'était vraiment une question plus d'efficience de capital. Tu t'es comme dit, man, pour une scène là versus là, on va en retirer plus. Oui,
Philippe Genois: mais tu sais, si mettons que j'étais VC back, c'est sûr que si j'avais de l'argent à volonté et que je voulais juste grossir le plus vite possible, j'aurais sûrement gardé l'équipe et on aurait essayé d'autres choses que juste du contenu, genre peut-être du SEM, du Google Ads, du Facebook Ads. On ne l'a pas vraiment essayé, pour être honnête. C'était plus, mettons, création d'articles de blog. Puis that's it. En fait, c'était pas mal juste ça. Moi, je ne connais rien du marketing et ça ne m'intéresse vraiment pas. Moi, j'aime mieux le contact humain, faire de la vente, voir mon client, mettons, devant moi.
François Lanthier Nadeau: L'ADN d'une compagnie est souvent représentée par celle du founder. Ça s'influence, c'est correct. OK, on va faire un 180, puis on va aller dans la jungle mythique où les dragons vivent. T'es allé au dragon. As seen on the dragon, Philippe Genois d'Input Kit. C'était comment ça ? Pourquoi t'as fait ça ? Parle-moi de ça.
Philippe Genois: Moi, je voulais pas y aller. J'allais faire le tour de moto avec un de mes chums. Vince, je suis allé à Vince. Puis on était autour d'une bière, puis là, j'ai dit, Hey, les inscriptions... Ah non, c'est lui qui m'a dit ça. Hey, les inscriptions, les dragons sont trouvables. Ça, c'était genre l'été passé. Puis là, je dis à chaque année, je suis comme, Ah, ça me tente pas. Je sais que si je m'inscris, c'est sûr qu'ils vont me prendre, parce que je suis confiant, puis je sais que j'ai un produit. T'as fait de bon intérêt, en tout cas. Puis là, je suis comme, Ça me tente pas de faire un deal, en plus. J'ai pas besoin d'investisseurs. Moi, je veux bootstrap. Puis je veux pas... pis là dans ma tête j'étais comme ben je sais même pas si j'ai le droit de faire ça mais t'as une hâte que t'as le droit de faire ça fait que le soir même je reviens de mon tour d'un moto un peu chaud je m'en vais sur le site genre un formulaire vraiment BS sur Facebook je rentrais mon nom même à Statucoup pis genre le lendemain je reçois un formulaire Word à remplir avec plus de questions genre c'est quoi ton jeu d'affaires c'est quoi ta croissance c'est quoi ta business c'est un petit paragraphe pis là je le remplis pis là j'avance au fil des mois, des étapes c'est quand même long les étapes ok ouais Je me suis fait appeler par une des personnes qui fait de la recherche pour l'émission. Karine, je pense. Puis là, elle m'appelle. Puis on a une discussion de peut-être 45 minutes. Elle va en savoir plus ou moins. Je suis un attardé qui n'est pas à l'air de s'exprimer. Fait qu'on ne va pas le prendre, évidemment. Fait que là, je guess qu'elle m'a aimé. Parce qu'après ça, j'ai reçu une invitation à faire une pratique devant la prod. Fait qu'eux, ils se prennent pour les dragons. Ils te posent des questions.
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Genois: Puis il faut que tu te prépares avant. Fait qu'il faut que tu sois à la sacoche. Fait que c'était sur Zoom parce qu'on venait de passer la COVID. Avant, c'était sur place. Maintenant, c'était sur Zoom. Il fallait que je sois debout. Mon ordi était setupé, j'étais debout avec un beau background. J'avais mes questions-réponses si je blinquais. Il rentrait dans la salle. Il était comme, fais ton pitch de 3 minutes. Ça se peut qu'on te coupe. On va faire vraiment comme les dragons. J'avais préparé mon pitch. Je m'étais setupé un trépied avec mon sel. Je m'enregistrais pendant des jours et des jours pour pratiquer mon pitch. C'est tout qu'un processus. C'était pas mon premier pitch. J'en avais fait avant pour gagner une couple de subventions. Je l'ai fait. Ça s'est pas rien été. Question-réponse. J'ai nail pas mal toutes les réponses. Moi, j'avais un feeling de c'est sûr qu'ils vont me prendre. Ça me fait chier parce que ça ne tente pas d'y aller. Mais finalement, juste avant Noël, décembre 2023, je reçois le courriel. C'est un appel. Hey, as-tu le temps pour une bonne nouvelle ? Je suis comme Fuck, ouais. Hésitation, t'es choisi pour passer sur le plateau au mois de février. Je suis comme... Tabarnak, je vais stresser tout pendant le temps des fêtes. C'est quoi le viewership de ça ?
François Lanthier Nadeau: Je ne sais pas. Une grosse audience, je pense.
Philippe Genois: Je pense que c'est plusieurs dizaines de milliers ou centaines de milliers de personnes. Parce qu'il n'y a pas juste la journée qui passe, mais il y a du rattrapage aussi à Radio-Can. Puis tu es sur la plateforme WebAstor qui est quand même pas mal occupée. Bref, j'ai adoré mon expérience, pour vrai. Mais mettons que les deux jours avant, j'ai mal dormi, crissément beaucoup. Puis genre, le matin... Parce que moi, j'étais dans la cour du matin, genre matin, après-midi.
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Genois: Moi, j'ai dit à la fille, tu me passes le premier le matin, parce que sinon, t'as trop le temps de réfléchir et d'être dans ta tête. Fait que je suis comme, moi, je vais être le premier le matin. Fait que je me lève à genre 5h, j'ai le goût de vomir. Je suis comme, pourquoi je vais là ? Genre, fuck off, là.
François Lanthier Nadeau: Ça revient aux plus jeunes gars qui n'aimaient pas faire des présentations orales, peut-être. Ah,
Philippe Genois: j'ai détesté faire des présentations orales. Mais tu sais, j'ai suivi une formation avec Jeannick à Sherbrooke, Charlotte. Ça s'appelle l'art de prendre la parole en public. Puis moi, c'est ça qui m'a vraiment dégéné pour prendre la parole en public. Puis c'est suite à ça que j'ai gagné plein de concours de pitchs, puis de subventions, des prêts, pas des prêts, mais des subventions, puis des prêts non remboursables. Ça fait que ce n'était pas mon premier pitch. C'est juste que là, c'était la première fois que c'était record devant plein de caméras, devant le Québec au complet. Puis dans le contrat que tu signes, c'est genre, tu acceptes que le footage, on fait ce qu'on veut avec. Même si tu te plantes tout à l'heure, il y a un attardé. Puis je guess que moi, c'est ça qui me faisait peur un peu. T'as une hâte que j'étais super à l'aise devant les caméras. C'était juste comme le avant, vraiment l'anticipation, le fait que c'est nouveau pour moi, les caméras et tout. Mais j'ai eu vraiment du fun. La première chose que j'ai faite, j'étais arrivé là, j'ai souri. J'étais comme, moi c'est Philippe puis un jour je vais être dans vos chaises. Ils sont partis à rire. Ils l'ont coupé au montage. Ils sont partis à rire et j'ai commencé mon pitch. Je m'arrêtais parce que j'ai oublié de demander combien je voulais mon ask.
François Lanthier Nadeau: J'ai recommencé.
Philippe Genois: C'était quoi ton ask ? 400 000 pour 10%.
François Lanthier Nadeau: Ok. T'as-tu eu une up ?
Philippe Genois: Ouais, 400 000, 15 de Chris Genouin.
François Lanthier Nadeau: OK, OK.
Philippe Genois: Puis, à Télé, je l'ai accepté. Derrière, on s'est parlé une couple de fois. Le fait, tu sais, elle est super nice. C'est une légende au Québec, cette fille-là, cette madame-là. Puis, elle est super généreuse de son temps. Des fois, elle me dit, si, admettons, tu veux donner des questions, on prend du temps sur Zoom. Fait qu'on s'est vraiment rencontrés en personne. Mais c'est juste derrière, j'y ai dit, c'est comme si j'ai une marge de crédit de 500 000 qui sert à rien. Fait que, comme, si j'aimais peut-être aller prendre du non-dilutif, ton oeuf, mais comme j'apprécie vraiment. On garde contact si un jour je veux faire un gros raise. Ça,
François Lanthier Nadeau: c'est un secret de Paul Chesnel, le fait que les oeufs pendant le show télé ne sont pas nécessairement...
Philippe Genois: C'est un peu plate comme réalité, mais c'est... 12% des deals se font vraiment. Fait que 88% des deals se font pas.
François Lanthier Nadeau: Pis ça a-tu eu l'effet escompté de t'amener des eyeballs pis des nouveaux clients ? Comment tu as mesuré ça ? Ouais,
Philippe Genois: vraiment. Pis surtout la crédibilité que ça t'amène. C'est juste, on l'a écrit sur notre site web, j'ai un gros banner avec moi qui est genre la photo typique, là je suis devant les 5 dragons pis qui est en train de pitcher pis tel qu'il a vu à l'émission, cliquez ici pour voir. Fait que juste ça, ça donne la crédibilité. On a eu plein de beaux leads, des belles entreprises québécoises, des beaux noms.
François Lanthier Nadeau: C'est cool ça.
Philippe Genois: Puis étonnamment, on a eu pas mal d'employés qui ont envoyé leur CV aussi. Très cool. Ouais, je ne m'attendais pas à ça. Mais c'est drôle parce que la journée qu'ils l'ont passé à télé, c'était au mois de mai, j'ai fait une petite soirée avec des amis proches, avec ma vendeuse chez nous. Puis j'avais ouvert genre un laptop avec le Google Analytics. Puis le pire, c'est qu'il faut que je te raconte ça. La journée du tournage, la fille qui passait après moi, c'était Saas de signer Saas elle fait genre des bas indéchirables. Puis elle, elle a passé... à la télé une semaine avant moi. Fait qu'elle me FaceTime le soir, pis elle est comme Check ça, c'est sur son Spotify mais ding, ding, ding, ding, les ventes rentraient, mon gars. J'étais genre Wow, ça va être ça moi aussi, ça va être cool. Fait que j'avais ouvert mon Google Analytics, j'étais comme Je vais voir, je vais me rendre à combien. J'ai appelé mon hosting, mais j'ai Reach out, mon hosting. J'étais comme Faut que tu te bouffes ça, mon gars, il va y avoir 100 000 personnes sur le site. On s'est rendu, je pensais à 18.
François Lanthier Nadeau: Ah mon Dieu.
Philippe Genois: Là, mes chums étaient là, je suis comme Ah, ça doit bugger, là.
François Lanthier Nadeau: C'est juste, c'est B2B, c'est pas genre...
Philippe Genois: C'est bien, enfin ça va exploser, le 18.
François Lanthier Nadeau: Dis-toi que tout le monde avait des adblockers. Mais ok, fait que, somme toute, un net positif cette expérience-là quand même.
Philippe Genois: J'ai adoré ça, je le referais, je le recommande à n'importe qui qui veut avoir la visibilité ou qui veut juste se lancer sur ce défi-là personnel.
François Lanthier Nadeau: Je pense que c'est la partie défi personnel, la guesse réseau avec les dragons, si tu développes une relation avec eux ou whatever. Mais si tu as un intérêt commercial au Québec, soit de consommateur final ou de business au Québec, si tu vends au Québec...
Philippe Genois: Même en B2B, ça n'a pas piqué comme je pensais, mais après ça, le lendemain, on a eu deux demandes. Le lendemain, deux demandes. Deux demandes de démo. Ça a continué même jusqu'encore aujourd'hui. Ce n'est pas un gros pic cool comme en B2C que je voulais avoir comme... Comme un fait de piste. Oui, mais... Ça reste qu'actually, les résultats sont là. Là, ça fait 5 ans, une pute kit ? Un peu plus que ça, mais la ink, c'était fin août 2019. Fait que l'incorporation, ça fait 5 ans.
François Lanthier Nadeau: J'ai le goût que tu me dresses le contraste, que tu me décrives le contraste entre les premiers mois, tu sais, il y a 5 ans, puis les derniers mois maintenant, pour voir comment ton rôle de founder a évolué.
Philippe Genois: Ouais, mais c'est sûr qu'au début, tu sais, quand j'ai commencé une pute kit, j'étais en mode, il faut que je fasse ce que la visite a besoin que je fasse. Fait que je faisais tout Je faisais un peu de DH Je faisais un peu de comptabilité Je faisais surtout de la vente Tenue de livre Marketing Tout, tout, tout, tout Puis j'étais pas en mode Genre qu'est-ce que j'aime faire J'étais plus en mode Genre ta gueule fais-le Parce que la business Elle en a besoin Fait qu'au début J'étais vraiment ultra polyvalent Puis je suis devenu bon Comme dans beaucoup de choses Mais comme un couteau suisse Comme bon à tout Mais excellent à rien Fait que ça l'a tellement évolué Parce qu'aujourd'hui Tu sais j'ai une belle équipe aussi Autour de moi qui fait pas mal tous les volets, genre vente, customer success, dev, toute la patente, tenue de livre, admin, RH, tout ça. Mon rôle, c'est évolué parce que je me suis posé la question à un moment donné de qu'est-ce que je veux vraiment faire, qu'est-ce que j'aime faire. Ça a été une grosse question pendant longtemps de découvrir moi, je suis qui. Parce que quand tu fais ce qu'il faut que tu fasses, à un moment donné, tu ne prends jamais le temps de te demander qu'est-ce que j'aime vraiment faire, actually. Ça a été récemment une grosse découverte de comme... C'est quoi que j'aime faire vraiment ? C'est quoi qui me donne l'énergie dans une journée ? Puis c'est quoi que je finis la journée, je suis comme drainé, puis je suis genre, j'ai plus d'énergie.
François Lanthier Nadeau: Donc c'est quoi ?
Philippe Genois: Enseignement, c'est principalement genre, parler avec des clients d'Input Kit qui me racontent à quel point je les ai aidés. Ça, ça me fait triper, genre, c'est ça la vraie paye à la fin de la journée, tu sais. Puis on crée des case studies grâce à ça. Puis c'est bon aussi pour les vendeurs, comme d'avoir des vrais case studies. La vente, j'aime encore ça. Alors le contact humain, mais surtout genre, Quand c'est une compagnie que je connais, un beau nom québécois, où j'ai une motivation. Exemple, l'autre fois, je m'en vais dans une clinique privée. Puis là, je suis comme, man, c'est une merde. Il y a quelque chose qui m'a fâché et ils n'ont pas ce truc de sérieux. Je suis comme, tu peux être sûr que je vais les contacter et je vais les avoir comme clients. Ça, j'aime ça, faire la vente. Quand c'est des références, des amis, j'adore ça. Dans le sens que je ne suis pas en mode vendeur, je suis en mode, je sais que je peux t'aider. Fais-moi confiance. Après un an, ça m'a vraiment aidé. Ça, j'aime ça. Aller sur des pods, nous faire connaître un peu comment ça marche. Je tripe ça. C'est pas mal ça. Je ne fais plus vraiment de dev. Avant, c'était ça que je pensais que j'aimais, mais finalement, pas tant. Je finissais une journée et j'avais la tête vraiment... J'ai trop d'informations. Même quand je dormais, des fois, je pensais à mon code et j'avais résolution de problème. Ce n'était pas un feeling que j'aimais tant que ça. Là, je ne le fais plus tant que ça. Je code plus tant. Aujourd'hui, ton entourage d'entrepreneurs, ça ressemble à quoi en termes de mentor, coach, ami, peu importe ? Oui. J'en ai beaucoup, beaucoup dans le SaaS, évidemment. Surtout grâce à toi que SaasPasse. Je me suis fait une couple de chums là-dedans. C'est fucking nice. mais j'ai beaucoup d'amis dans la restauration, dans l'immobilier, dans le manufacture.
François Lanthier Nadeau: D'autres entrepreneurs. Oui.
Philippe Genois: Je trouve que c'est tellement important de m'entourer, mettons, de ces gens-là. J'ai encore mes chums d'enfance qui n'ont rien à voir avec l'entrepreneuriat et qu'on peut être ultra cap quand on est ensemble. Ça, c'est parfait. Mais c'est le fun aussi pour garder un bon mindset d'avoir des amis entrepreneurs. OK. Fait que, mettons, souvent, on va prendre des bières ensemble ou on fait un petit groupe de mastermind qu'on se rencontre. OK. On parle, mettons, des livres qu'on lit, des trucs qu'on a appris qui nous ont vraiment aidé. Ça peut aider les autres. Mais je pense que c'est super important. J'ai quand même un pas pire réseau d'amis entrepreneurs aussi.
François Lanthier Nadeau: Y a-t-il des gens que tu considères des mentors ou des coachs ?
Philippe Genois: Comme Matt d'Agendrix, c'est clairement un mentor. C'est un petit bout. Je me fais souvent demander comment je trouve ces mentors-là. Exemple très concret, Matt, je suis tombé sur son site web parce qu'un de nos clients l'utilisait, Agendrix. Il fallait que je check si on ne pouvait pas s'intégrer. Je reach out au support, mais en même temps, je suis comme, c'est nice ce site-là. Je m'en vais en bas, je check sur LinkedIn, ce qui est le founder Matt d'Agendrix, je ne le connais trop pas, je l'invite sur LinkedIn, il m'accepte. Deux jours après, j'ai écrit, je suis quand même Matt, je ne sais pas t'es qui, je ne sais pas c'est quoi Agendrix, mais je n'ai jamais été autant mind-blown par un site web québécois, un SaaS québécois. Dans le temps, c'était avant SaasPasse. Pour moi, j'étais le seul SaaS au Québec dans ma tête.
François Lanthier Nadeau: I've been there.
Philippe Genois: C'est ça. Je vois ça, je suis comme, je suppose que je le rends compte, ce gars-là, il me répond. Il me dit, je suis sûr, tu viendras à Sherbrooke. Le lendemain, j'étais dans mon char à Sherbrooke, je suis allé l'inviter à dîner.
François Lanthier Nadeau: C'est cool.
Philippe Genois: Il est un diable qui a vu à quel point j'étais passionné et qui était, je pense, un peu sharp parce qu'il a accepté après ça de continuer de me coacher. C'est le même, tu te fais des mentors. C'est les enfants dans le même. Ce n'est pas compliqué.
François Lanthier Nadeau: Oui. Très cool. Tu ne m'en avais jamais conté cette histoire-là. Je suis content. Qu'est-ce qui est le plus tough à propos de travailler avec toi, Philippe ??
Philippe Genois: Je suis fucking beaucoup trop exigeant et je regarde toujours trop loin en avant. Je ne suis jamais ça. Mettons, quand on a des bons mois, comme ce mois-ci, je vais être content une journée et le lendemain, je suis comme pourquoi on n'est pas encore là-bas ? Ça, c'est fatiguant en esti, mais je ne suis pas que moi. Je veux tout le temps aller plus loin. Je veux tout le temps. Puis comme... En étant un dev avec une grosse attention aux détails, je suis un gars plus front-end, mettons.
François Lanthier Nadeau: OK, oui.
Philippe Genois: Fait que ma team, à chaque fois qu'ils sortent de quoi, je suis comme... Tu sais, je guess qu'à un moment donné, il va falloir avoir un designer qui a l'œil pour le petit détail, de même comme moi, mais je suis tout le temps genre, d'où, pourquoi t'as pas pensé à ça ? C'est là ce que t'as fait. Fais pas ça de même. Puis je passe pas par quatre chemins, mettons. Ouais. Je suis comme, OK, t'as pas pensé à ça, c'est-tu ?
François Lanthier Nadeau: Ouais.
Philippe Genois: Voyons donc.
François Lanthier Nadeau: Mais t'es driver. Ouais. OK, fair.
Philippe Genois: OK, je guess que c'est pas tout le temps facile, travailler avec moi.
François Lanthier Nadeau: On parle-tu, on peut-tu parler des deux business dans le fond ? Ouais. Ouais, ok. Parfait. Fait que t'as récemment acheté ou investi dans, t'as pris de l'actionnariat dans une compagnie qui s'appelle Second Life. Marché Second Life. Marché Second Life. Pas le jeu Second Life.
Philippe Genois: Non. Je peux t'expliquer un peu comme l'histoire.
François Lanthier Nadeau: Ouais, genre rapidement je serais curieux. Tu sais,
Philippe Genois: une petite quitte l'année passée, j'étais un peu en mode genre... Avant que je redécouvre ce que j'aimais vraiment faire, j'étais un peu tanné de ça. J'ai une équipe qui... Un petit peu encore en arrière, mon dream avec Input Kids, c'était de me rendre à un point que je déléguais et que je ne servais plus à rien. J'arrivais à ce point-là, j'avais une belle équipe qui roulait toute, mais je n'ai jamais été autant malheureux de ma vie. J'étais comme, peut-être pas ça le goal finalement, parce que j'aime ça travailler. Dans ma tête, j'étais comme, ça doit être parce que je suis tanné du projet, je veux un autre défi. Puis là, un de mes chums, Mike, il m'approche avec cette opportunité-là. Il m'invite à un de ses restos au Youtube. Il est comme, là, j'ai... Parce que lui, il a fait beaucoup d'acquisitions, fait qu'il est quand même connu dans le domaine, mettons, du reprenariat du CTEQ au Québec. OK. Le transfert d'entreprise du Québec. Il est comme, j'ai une opportunité, le marché Second Life, maintenant, c'est une belle mission sociale de réduire le gaspillage alimentaire, ça te tente-tu ? Là, je suis comme, OK, pourquoi pas ? Fait qu'il en a parlé aussi à un autre de mes chums qui est plus opérateur-ingénieur, qui rêve d'être entrepreneur. mais qui n'a pas encore trouvé son projet pour quitter sa job. Fait que là, j'étais comme, ok, si lui rentre dans le projet, ça pourrait faire du sens à trois. Parce que lui, Mike a une belle expérience en restauration, Tony en opération slash optimisation des opérations entrepôts, puis moi plus en tech.
François Lanthier Nadeau: Fait que là,
Philippe Genois: j'étais comme, ok, on va rencontrer le vendeur. Ça a duré comme six mois, le processus de... de checker les documents, checker les chiffres, ça serait que ça fait du sens. Drafter la letter of intent, toutes ces affaires-là. Puis en décembre, 1er décembre 2023, on a eu les clés. On s'est assis avec, on a fait la transaction, on nous a donné le compte à toutes ces affaires, Store Google, tout. C'est là qu'on a acheté, puis lui, il est vraiment exit à 100%.
François Lanthier Nadeau: OK. T'es un propriétaire unique.
Philippe Genois: Oui, il est parti, je pense, en 2014. Ça fait longtemps qu'il faisait ça. Il était vraiment tanné. Il n'était plus là.
François Lanthier Nadeau: C'est quoi, dans le fond, le marché Second Life ?
Philippe Genois: C'est un épicerie en ligne qui se spécialise, dans le fond, dans les paniers de fruits et légumes. Les produits qu'on appelle les indésirables, dans le fond. Parce que 30% des produits se rendent jamais en épicerie parce qu'ils ont une tâche ou l'étiquetage n'est pas bon. Le poids du fromage n'est pas bon. Ils crissent ça au vidange. Le but du marché Second Life, c'est d'acheter ces produits-là à rabais parce qu'au lieu d'acheter, je vais de payer, donne-les-moi. On les achète à rabais, puis on les revend à rabais à des clients qui sont au courant que ça ne sera pas parfait comme produit, mais la fraîcheur va être aussi bonne. La qualité à l'intérieur, ça va être super bon. C'est juste qu'au lieu de le jeter, tu vas aider la planète, puis tu vas payer un petit peu moins cher sur ces produits-là. C'est 100% en ligne ? C'est juste en ligne. On n'a pas d'épicerie physique. Mettons, Frank, tu t'abonnes, tu choisis ta fréquence, c'est soit chaque semaine, chaque deux semaines, sur soit un panier. que nous, on t'a populé de fruits et légumes. Si tu veux racheter des affaires, mettons des fromages bris, on a souvent des bris que l'étiquetage n'est pas bon. Il est trop petit, le poids est trop léger. Fait qu'on a des produits de même puis on te livre ça chez vous ou en point de chute, mettons surtout à Montréal, mais on va aussi à Québec puis bientôt à Sherbrooke.
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Genois: Puis, tu reçois ça chez vous. Ça ne remplace pas ton épicerie. Dans le fond, c'est juste un add-on de fruits et légumes cool que tu fais, un, parce que les produits sont cool puis deux, tu le fais pour la planète aussi. Ouais, c'est une belle mission. C'est une belle mission. C'est un peu pour ça qu'on a embarqué les gars. Mais financièrement, la business, elle perdait 300 000-400 000 par année quand on l'a acheté. C'était vraiment pas toute rose.
François Lanthier Nadeau: Puis aujourd'hui, c'est-tu plus rose ?
Philippe Genois: En cinq mois, on a réussi à break even ça. Sick. Depuis l'été, c'est quand même rough parce qu'il y a les vacances et tout. Mais on travaille fort là-dessus. Je te dirais qu'il y a des défis qu'on n'avait pas nécessairement vu venir. Mais c'est un beau défi.
François Lanthier Nadeau: Comment tu trouves ça, être propriétaire de deux compagnies en même temps ?
Philippe Genois: C'est tough. C'est parce qu'au début, rappelle-toi ce que j'ai dit, j'ai acheté ça parce que j'étais un peu tanné d'une petite. Je tombe en amour avec ça au début. Moi, j'avais dit que j'allais m'impliquer un peu quelques heures semaine, mais finalement, j'étais quasiment à temps plein là-dedans. J'ai vraiment aimé ça, mais assez rapidement, je me rends compte que le business, c'est une business. Les problèmes que j'ai à gauche, le gazon n'est pas nécessairement plus beau chez les voisins. Puis, après ça, c'est là que j'ai eu mes réflexions de Input Kit. C'est quoi que j'aime vraiment faire ? Je me suis posé le problème de la question, j'ai expérimenté. Je suis retourné à un point que je trippais vraiment avec Input Kit. Là, en ce moment, je trouve ça dur parce que mon focus, je veux le mettre sur Input Kit. J'ai deux business. Là, en ce moment, ça amène certains défis. On est en train de recruter quelqu'un pour take over les opérations. pour que moi et Tony, on puisse se retirer un petit peu plus. Mais oui, ça amène, c'est certain, ces défis. Puis le contexte switching, moi, je suis un gars qui faut que je sois all-in sur quelque chose, sinon j'ai de la misère.
François Lanthier Nadeau: OK. Oui. Lesson learned.
Philippe Genois: Oui, vraiment. Parlant de lesson,
François Lanthier Nadeau: y a-t-il une erreur top of mind que t'as faite dans ton parcours que t'as le goût de partager avec l'audience ?
Philippe Genois: Plusieurs, mais comme une que je me trouve tellement stupide, c'est que... C'est pas nécessaire. Je pense que c'est surtout de l'ego ou de l'orgueil. Mais comme, depuis que j'ai commencé mon parcours, je suis tout le temps en mode, genre, je veux apprendre par moi-même. Dans ma tête, je suis comme, je peux le faire mieux peut-être que tout le monde. Fait que peut-être pour ça aussi que je ne vais pas demander aux autres comment ils l'ont fait. Mais je ne suis pas le premier à passer devant mes défis que je vois en ce moment. Fait que le plus gros... Le plus gros truc, le plus gros erreur, mettons, excusez-moi, le plus gros erreur, c'est de ne pas avoir reach out à du monde qui sont déjà passés par là. Comme là, récemment, surtout grâce à SaasPasse, je reach out à des SaaS bootstrap qui sont rendus comme 3, 5 ans devant moi.
François Lanthier Nadeau: Nice.
Philippe Genois: Puis, man, c'est fou comme en 30 minutes, je suis comme, voici mes problèmes en ce moment, voici mes défis. Et comme, ah, je suis passé par là, man, j'ai essayé ça, ça ne marche pas, fais le pas. Ça, ça marche. Je suis comme tabarnak. Ces gars-là ont déjà investi de l'argent, du temps et de l'énergie à essayer ça, à faire des essais-erreurs. À quel point je suis trop égoïste pour juste me dire pourquoi je n'apprends pas d'eux au lieu de l'essayer moi-même. C'est un exemple concret.
François Lanthier Nadeau: C'est mature, je pense, à travers tout ça aussi.
Philippe Genois: Un exemple concret, c'est Plex de Kimobi, un de mes chums. Tarek, The League et un autre SaaS founder. Genre vraiment similaire à nous. Genre SalesLed, Bootstrap, rendu comme à 5-10 millions hier. Puis j'y parlais que là, on veut bâtir une équipe de vente plus grosse. Puis on venait d'engager un senior. Ils sont comme, peut-être que ça va marcher pour toi, mais moi, je l'ai essayé à trois reprises, ça n'a jamais marché. Ils m'ont tous dit la même affaire. Je suis comme, j'aurais tellement... Pourquoi je ne les écoute pas ? Tu fais une opinion sur la moyenne, mettons, de trois personnes, tu es pas mal sûr que tu ne te tromperas pas. Donc là, finalement, on a juste appliqué leurs conseils.
François Lanthier Nadeau: Puis il faut que tu fasses des discounts sur est-ce que leur personnalité est vraiment similaire à la mienne ? Est-ce que leur industrie est vraiment similaire à la mienne ? Puis une fois que tu as fait ces discounts-là sur les conseils, comme tu dis, si tu as plus qu'une personne qui te donne des trucs similaires, bien là, tu es capable de prendre une meilleure décision, avoir plus de confiance dans tes décisions.
Philippe Genois: Puis moi, ce que j'aime faire aussi, parce que tu sais, quand tu es entrepreneur, tu reçois des conseils tellement qu'ils se contradisent. Tu ne parles pas à gauche, à droite. Moi, au début, j'essayais d'écouter tout le monde. Je suis comme, OK, mais là, il vient de dire l'inverse de l'autre. Moi, ce que j'essaie de faire aussi aujourd'hui, c'est que la personne qui me donne le conseil, elle est où en ce moment ? Je veux-tu être là plus tard ? Si la réponse est non, merci pour le conseil, mais non, merci. Si la réponse est oui, je suis comme, dis-moi tout, je vais t'écouter.
François Lanthier Nadeau: J'adore ça, d'où le doute. C'est un bon takeaway. Où c'est que tu trouves que tu as le plus de fun versus le plus de défis en ce moment dans l'input kit ?
Philippe Genois: Oui. C'est sûr que moi, je suis un gars qui aime beaucoup le 0 à 1. Genre, partir d'une idée, bâtir de quoi, puis déléguer, puis l'opérer. Après ça, j'ai un peu moins de fun. Ça, je trouve ça un petit peu plus tough parce qu'une pas de kit, c'est quand même bien rodé et on est plus en mode croissance. Ça, c'est peut-être un truc un petit peu moins de fun pour moi en ce moment. Mais ce que j'aime le plus en ce moment, pour moi, dans ma vie personnelle, c'est de coacher.
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Genois: Oui. Une pas de kit, il y a des choses que j'aime encore beaucoup, comme... Ce que j'ai dit tantôt, j'ai nommé tantôt, mais comme j'ai vraiment découvert ma passion en moi, mon why, c'est d'aider des petits gars, des petites filles comme moi, quand j'étais complètement perdu à 19 ans.
François Lanthier Nadeau: Des filles comme moi. Excusez-moi, gros.
Philippe Genois: Des juniors.
François Lanthier Nadeau: D'aider des entrepreneurs juniors.
Philippe Genois: Des gens qui commencent leur parcours entrepreneurial ou qui sont déjà dedans et qui veulent juste se faire un peu plus. un mentor qui est déjà passé par là. Ça, j'ai trié de faire ça. Je veux aider du monde en même. C'est un peu ça ma mission personnelle à ce temps-là. Je le fais. Je me suis impliqué avec le Centre d'innovation à Concordia. À date, j'ai trié bien. J'adore ça.
François Lanthier Nadeau: C'est quoi la paie ou le retour sur investissement pour toi là-dedans ?
Philippe Genois: C'est trop pas... Je suis payé. Ça n'a pas de sens.
François Lanthier Nadeau: C'est pas financier.
Philippe Genois: Non, c'est vraiment pas financier.
François Lanthier Nadeau: OK.
Philippe Genois: Je fais plus en une heure avec un put-kit qu'en deux mois avec le... Je fais vraiment ça parce que à chaque semaine, quand je fais une one-on-one avec ces entrepreneurs-là ou quand on a des feedback sessions, je sors plus énergisé que je rentre. Même des fois, ça ne me tente pas. Le zoom commence, je pars de là, et je dis que c'est hot. Je pense que c'est un bon signe. Mais moi, j'adore vraiment faire ça.
François Lanthier Nadeau: Très cool, man. Je trouve ça cool. C'est tellement un cercle. un cycle ou un cercle vertueux en entrepreneurial pour pouvoir donner, re-coacher, re-inspirer, mais ça te nourrit toi aussi. Tu sais, d'être avec des jeunes loups qui ont faim aussi, c'est comme Oh shit, man Ou qui te parlent d'un autre tool que tu connais pas, Oh je pourrais faire ça moi aussi En tout cas, moi, ça me fait un peu ça. Sweet, man, on va y aller sur notre closing, mon gars. Qu'est-ce que... T'as-tu des shameless plugs, n'importe quoi que tu veux promoter, c'est le temps.
Philippe Genois: Ouais, bien, je pense qu'il y en aurait deux. Un, une petite... T'en... on aime ça aider les entreprises, des SaaS aussi. Nous, on est un SaaS, on l'utilise, ça fonctionne super bien. Fait que, I guess, s'il y a du monde qui écoute son commerce, elle m'a parlé de ce qu'elle dit par rapport à l'expérience client. Let's go, reach out sur LinkedIn puis ça va me faire plaisir de même, moi-même, de te montrer comment ça marche.
François Lanthier Nadeau: Puis le site web, c'est inputkit.io.
Philippe Genois: On a acheté le.com après 3-4 ans parce qu'il était chère, mais on l'a à star. Fait que, inputkit.com, c'est forward sur io.
François Lanthier Nadeau: Let's go. Let's go.
Philippe Genois: C'était quand même, j'étais fier en dessinant.
François Lanthier Nadeau: C'est des genres de badges d'honneur.
Philippe Genois: Quand tu commences, tu vois le site qui est à 3000 US, c'est genre, c'est même trop cher. Fait que t'achètes, genre, get Inputkit Inputkit app.
François Lanthier Nadeau: Il y en a qui ont des bonnes histoires de chasse au nom de domaine.
Philippe Genois: Ouais.
François Lanthier Nadeau: Fait que ouais, c'est n'importe qui qui veut booster son expérience client.
Philippe Genois: Ouais. Reach out. Puis l'autre, je guess, c'est si, admettons, il y a des entrepreneurs qui commencent ou qui ont commencé puis qui veulent de l'aide ou un mentor. Rich sur LinkedIn à moi direct. Ça me ferait plaisir de prendre du temps avec toi.
François Lanthier Nadeau: Philippe Genois sur LinkedIn. Philippe merci d'être venu sur le pod. Ça m'a fait plaisir.
Philippe Genois: C'était super cool.
François Lanthier Nadeau: Cheers, man. What's up, folks ? Donc, comme vous savez, je parle avec des centaines de professionnels SaaS par année. Chaque semaine maintenant, j'écris sur un thème clé qui m'excite ou qui me trigger. L'infolette SaasPasse c'est le recul hebdo pour prendre les meilleures décisions côté compagnie ou carrière. Management, produits, commercialisation, je couvre tout ça et plus avec des histoires vraies et des exemples concrets. Tu peux t'abonner sur notre homepage, il y a un pop-up, ou directement au SaasPasse.beehive.com ou rendre ça dans Google. All right ? Cheers ! Félicitations, vous vous êtes rendus jusqu'à la fin de l'épisode et vous méritez maintenant l'outro custom de Frank. J'ai une couple de call to action. SaasPasse, c'est une business d'amour. On met de l'effort, de l'énergie, de l'argent aussi. Si vous voulez nous aider, il y a un paquet de trucs que vous pouvez faire. First, on investit beaucoup dans l'infolettre. Donc, chaque semaine, je fais des éditoriales où est-ce que je creuse dans un sujet et je ne me gêne pas de dire les choses comme elles sont. Vous pouvez vous abonner sur le site web, sasface.com. Il y a l'onglet infolettre, puis il y a aussi la call to action box à la fin de la page d'accueil. Donc, checkez ça. Sinon, si vous avez un SaaS au Québec, vous pouvez l'inscrire à notre index. SaaSports.com, il y a un gros bouton en mauve pour ajouter votre SaaS. Il y en a plus de 300. Si vous ne suivez pas déjà le pod, allez le faire sur Spotify, Apple Podcasts, sur YouTube. Si vous pouvez nous laisser un review, ce serait vraiment smart. Ça nous aide à être plus découverts. On a un job board aussi, si vous voulez poster une job ou trouver une job en SaaS au Québec, SaasPasse.com slash emploi avec un S. Un gros, gros, gros merci à tous nos partenaires certifiés qui financent et supportent beaucoup SaaS SaasPasse. Vous avez Léviat Légal pour tout ce qui est avocat, droit, besoin dans ce genre-là. Le Chiffre pour finance, fiscalité, comptabilité. Baseline pour tout ce qui est accompagnement en AI. Vous avez KVO, un employeur certifié qui offre des carrières de feu dans un scale-up. Merci à ce monde-là, encore une fois. On fait aussi des événements en présentiel très cool, souvent, presque tout le temps sold out. Vous pouvez nous suivre sur Ever pour être au courant de ça, où on en parle sur le pod aussi. Et puis finalement, last but not least, suivez-nous sur les socials, donc LinkedIn, Instagram. C'est là qu'on poste toutes les nouvelles sur la compagnie, mais le nouveau content qu'on fait aussi au niveau du pod, des events, etc. Fait que c'est ça. Merci d'avoir écouté jusqu'à là. Cheers !